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Hoctave a écrit : Est-ce davantage une question d'hormones ou bien d'éducation/culture/autres ?C'est un peu un mélange de tout je pense. Quelqu'un peut être gêné par le sujet car il est élevé dans une famille où c'est tabou tandis qu'un autre dans le même schéma éducatif familial peut être plus libre sur le sujet poussé par ses hormones voir même par ses fréquentations. Je pense clairement que y'a un paramètre social dans le calcul.
Hoctave a écrit : Il y a t-il quelque chose d'anormal de ne pas penser à/suggérer quelque chose de sexuel ? Serait-ce une bonne chose d'avoir les langues plus déliées à ce sujet ?Non, comme je le dis, ça dépend de chaque personne et de son éducation/hormones/culture/pression sociale. Je ne sais pas si ça serait une bonne chose, mais en tout cas ça éviterait les tabous.
FAUV3 a écrit : FAUV3 , garçon de 24 ans de Rennes Surtout que je ne suis pas sûr que l'on soit réellement plus "libérés" sur le sujet...Oui. Au final j'ai souvent l'impression qu'on nous oppresse avec le sexe, limite qu'on nous force à en parler, ou à être confronté à ça... Personnellement je n'ai pas envie de parler de sexe avec n'importe qui, ni tout le temps, et surtout pas n'importe où. Pourtant on voit ça partout..
Manoemane a écrit : Manoemane , fille de 25 ans de PAU (warning : ci dessous un énorme parpaing qui s'appuie sur des concepts historiques grossièrement énoncés. J'assume totalement.)Merci pour ce pavé, j'attendais un peu cela, j'avais écouté une podcast sur ce sujet et l'impact de "the Victorian era" sur notre façon d'envisager nos relations. Je me demandais si cela faisait écho parmi les gens.
Manoemane a écrit : Manoemane , fille de 25 ans de PAU C'est ce qui me désole. Parler de sexualité est devenu un acte provocant et cru. Grossier même. Pire que ça, les gens qui en parlent de cette façon croient être novateurs. Aujourd'hui, le discours est forcé et violent. A plusieurs époques dans plusieurs cultures, on considéraient qu'avoir une bonne sexualité avait des influences bénéfiques sur nos relations sociales, sur l'organisme, sur la santé psychique. Maintenant c'est souvent une espèce d'agression. "regardez, nous sommes provoc', nous disons des choses crues et violentes pour choquer, parce que c'est la meilleure façon de se faire remarquer et entendre".C'est exactement ce que je pense, tu as tout dit. Personnellement je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup de sexe ou même de ma vie privée en général et quand je suis en face de ce genre de discours, j'ai tendance à me braquer et à être prise pour quelqu'un de "coincé", ce que je ne suis pas. Je n'aime juste pas cette façon brutale de parler du sexe.