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Keiga a écrit : Keiga , garçon de 28 ans de Dijon Salutations, Que tu puisses inviter les gens à se confier s'ils n'ont pas été victimes mais par rapport à des proches c'est une chose car ça les concerne indirectement, peut être que certains pourraient prodiguer des conseils. Cependant, inviter des personnes ayant été victimes, je trouve ça assez déplacé. Il est largement préférable que cette démarche vienne d'eux et que ces personnes créent leur topic. L'invitation à la confession est un peu dérangeante et ce même si certaines personnes souhaiteraient le faire. J'ai bien conscience que ce topic ne force personne à le faire. Tu dis que c'est quelque chose de très sérieux et je ne peux qu'approuver mais créer un topic qui pourrait recueillir les histoires personnelles de chacun me parait complètement malvenu.Et bien c'est une victime qui a créé celui-ci. Je pense à vous lire que finalement les moins dérangés par le fait de se livrer ouvertement sont les vctimes elles-même. Peu importe que ça en freine beaucoup, rien que le fait de pouvoir en parler est une victoire. Et si certains sont dérangés par le fait d'en parler ici, ils peuvent m'envoyer des messages privés, et c'est déjà le cas.
TrushFloodTrack a écrit : TrushFloodTrack , garçon de 18 ans de Caen C'est une bonne chose de créer un topic sur ce sujet, même si cela peut en gêner certains. Ce qui est dramatiquement ironique c'est de se rendre compte que le viol ne représente, en plus de tout le reste, qu'une nouvelle phase de développement chez un être... Ce dernier se conduira alors différemment, se mettra à se haïr et à haïr le monde dans lequel il vit, aura pulsions de meurtre sur pulsions de meurtre qui se mélangeront avec celles suicidaires, l'être violé n'est qu'une carcasse sans vie à laquelle on n'a fait que de donner un but et un seul ordre, très hypocrite car la plupart du temps sans assistance : "continue à marcher". Mais comment continuer à marcher lorsqu'on vous a cassé une patte? Lorsqu'on vous a gerbé votre dignité que vous aviez si durement acquise au fil des ans à la gueule? Certaines victimes de viol ont l'impression de l'être encore une fois lorsqu'elles doivent parler des agressions vécues à des inconnus... Comment ne pas les comprendre, alors... J'espère, voire j'aimerais que d'autres personnes se joignent à cette discussion, pour voir ce qu'elles en pensent.Je rejoins Loann sur le caractère "too much" de l'envie de meurtre . Mais contrairement à lui la "carcasse sans vie" est aussi une réalité pour certains, mais heureusement d'autres s'en sortent mieux, c'est une sensation assez extrême :)
Golphy a écrit : Golphy , garçon de 34 ans de Alger Je ne suis pas la personne la mieux placé pour répondre sur ce poste, surtout que je ne connais personne dans ce cas là, mais je pense que l'idée général qu'à voulu faire passer Alois, c'est comment s'en relever et pas forcément raconter son histoire qui est comme tu l'as dit Setsuko qlqch de personnelle, difficile à raconter surtout en publique. Je ne veux pas faire l'avocat (à deux balles hein) mais je pense que Alois voulait juste savoir comment ceux et celles qui ont vécu cela ont fait pour se reconstruire, je ne crois pas que c'est par "voyeurisme" ou pour "choquer" les esprits encore moins pas curiosité malsaine.Merci cher avocat :-) C'est exactement ça. Les faits je m'en fou, moi-même je préfère ne pas en parler. Mais le tabou est tellement fort (et on peut encore le lire actuellement) qu'il faut qu'il y ait un moyen de parler de l'après. Ça choque certains certes, essentiellement des non victimes d'ailleurs, mais ça en aide d'autres qui n'en parlait jamais. On tout cas il y a débat et je vous en remercie. Mais j'aimerais dire aux non-victimes qui sont choqué qu'ils reproduisent l'histoire de Raiponse, personne enfermée dans une tour en lui disant que c'est pour la protéger du monde extérieur. En vous lisant, les victimes hésitant à en parler publiquement ne le font pas, et même si je réponds en privé, ça n'était pas le but.
Setsuko a écrit : Setsuko , fille de 24 ans de Genève Étant concernée, je trouve personnellement ce topic extrêmement déplacé ! Vos aller me dire, encore une victime frustrée... Absolument pas, loin de là... Mais je sais pas, ça me dépasse un peu... L impression que ça me donne, et c est peu être faut, qui sait, mais je crois pas qu'une " vrai victime" viendrait sur beto pour en parler... C est un peu beaucoup trop personnel... Enfin, je sais pas si on me comprend un minimum mais pour moi, ce sujet n'a rien à faire là !Je peux comprendre Setsuko, mais l'omerta n'est pas la solution. Par contre, il me semble comprendre que tu mets en doute nos témoignages, notre exposition passée à ce fléau, et ça je ne peux le tolérer! Tu imagines une personne qui a mis 3 ans à poser le mot viol sur son passé, qui s'est menti pendant des années, et qui maintenant qu'elle assume, se fait traiter à demi-mot de menteuse?
Setsuko a écrit : Setsuko , fille de 24 ans de Genève Non désolée, je me suis très mal exprimée et j avoue que j'ai écris un peu sur le coup de la colère, pas dû aux témoignages mais surtout à certaines réflexions qui m ont pas mal chiffonné. Je m explique: certaines personnes on sortie des pseudo blagues et d autres des trucs complètement aberrant sans ce rendre compte d'une chose : certaines personnes vive ça extrêmement mal, n arrive pas ce relevées ( et espère peu être trouver des réponses) et peuvent, en lisant des trucs aberrant tomber encore plus bas. C est pas un sujet tabous ( comme la maltraitance comme dit plus haut) et je pense qu'il est bien d en parler mais je crois juste qu'il faut répondre de façon réfléchis. Moi j'ai eu la chance d être bien entourée et de m en être très vite relevée pour avancer ( que se soit pour ma maltraitance ou mon agression) mais c est pas le cas de tout le monde et ça me touche énormément de lire certaines bêtises qui pourront extrêmement blesser les personnes en recherche d aide et de réponse. C est un peu comme si j étais aller sur le topic : attentats à Paris et que j avais sortir... Ça me fait exploser de rire... Enfin oui, on peu rigoler de tout mais attention quand même de choisir le bon endroit et le bon moment...C'est exactement pour ça que ce topic existe. Sur le T'Chat une fois, après 7,8 mots «viol», j'ai voulu aller puis loin et dire : au fait, vous pensez au sens derrière ce mot pour certains? Et j'ai eu le droit à des réponses aberrantes du style : «c'est bon c'est de l'humour, venez pas raconter vos problèmes» ou «moi j'ai eu un gars qui me harcèlait presque alors je suis le mieux placé pour pouvoir en rire ok? » Devant tant de conneries, j'ai voulu ouvrir un lieu de dialogue, sans jugement et sans non-victimes qui viendraient pour étouffer le truc car «on ne parle pas publiquement de cela». J'ai volontairement orienté le topic d'une manière presque polémique, car le but est de nous entraider mais aussi de répondre à ces personnes : «Nous ne nous tairons plus parce que la société veut demeurer sourde» Et s'il faut faire la même chose pour la toxicomanie, pour le harcèlement morale et physique, pour les séquestrés ou autres je le ferais et invite toute personne prête à en parler à le faire. Le but n'est pas de parler de l'acte par voyeurisme, mais de parler de l'après, de nous aidons.
TrushFloodTrack a écrit : TrushFloodTrack , garçon de 18 ans de Caen Il est amusant de s'apercevoir à quel point on ne peut pas être pris au sérieux sur un tel sujet. Vous parlez (je cite) : "d'exagération, d'inepties" dans mes propos, vous n'en savez strictement rien, soit vous vous méprenez sur les plus grandes lignes de mon messages, soit vous n'en avez rien à carrer, et je souhaite écrire au "Loann" qui va jusqu'à croire que je vis dans un film : tu ne fais que de grandes généralités, tu allies tes pensées à ce que tu as vécu, croyant survivre aux mêmes épreuves que tous ceux qui ont déjà vécus le viol, mais tu ne fais que te plaquer des croyances absurdes dans la poire, car chaque cas est définitivement différent, et que le tien tu en es sorti il y'a... pas mal d'années maintenant, non? Et nous sommes censés parler de quoi sur ce sujet, en fait? Sur le comment se relever d'un viol. Alors oui, je peux paraître "cru", "bête", voire carrément "offensant, semblant être du côté des agresseurs et non des victimes" (sympathique à lire). Sauf que je parle de la phase qui intervient juste après, car tu vas être de mon avis, "Loann", si je te dis qu'une personne ayant subie ça, si tu lui sors un discours de ce type ("se sentant vue, aimée, intégrée et protégée par le reste de la société") ça va être loin de fonctionner sur LA PLUPART des personnes. Là je ne fais pas de généralité, viendrais-tu me dire le contraire? Mais continuez à croire que j'ai écrit ce message juste pour rigoler, que j'ai voulu en même temps faire une "caricature de la victimisation". Vous n'accepterez jamais toutes les réalités qui peuvent exister si vous continuez sur la même voie, mes termes sont forts car ils correspondent tout simplement à tous les types de viol.Ton avis est le bienvenu, toutes les victimes ne vivent pas les mêmes phases mais c'est important d'entendre qu'elles peuvent exister ;)
FAUV3 a écrit : FAUV3 , garçon de 24 ans de Rennes Non, mais l'autre émet des propos inacceptable, il y a des limites à la tolérance.L'autre ?
J'ai personnellement été violé par mon ex copain et je n'ai plus jamais eu de relation homosexuelle par la suite
Je ne pense pas qu’on s’en relève totalement, on vit avec lés cicatrice physique et morale qu’il a laissé.
Il n’y a pas une méthode pour cela, certains le fond seuls ou soutenus par l’entourage, d’autres sont accompagnés par des professionnels.
Mais la reconnaissance de cette violence par une condamnation judiciaire de l’auteur est importante pour les victimes, ça n’efface rien mais ça aide un peu à tourner la page