Le Viol : comment s'en relever

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Ancien membre
02/12/2015 à 18:03

Bonjour ou bonsoir à tous,  L'idée du cette espace de discussion , de confession ou de débat m'est venue après avoir remarqué que le terme "viol" est omniprésent sur le T'chat , et que quand on tente de soulever le possible malaise que cela évoque chez certaines victimes, il y a malheureusement un énorme quiproquo et un refus du débat. La question n'est pas de savoir si l'on peut rire ou non de cela, la réponse dépendra d'avec qui vous tentez d'en rire. Mais la question n'est pas non plus de taire ces ressentiments et/ou d'en faire un tabou.  Alors je prend la liberté de créer cet espace où chacun pourrait s'exprimer, parler librement de son vécu, des traces que cela à laisser, de son rapport au sexe modifié ou non depuis, de la façon dont on se relève, mais également un espace pour tous ceux qui n'en sont pas les victimes, et qui souhaite comprendre, accompagner, aider ou simplement s'ouvrir aux ressentis de l'autre.  Pour ma part , je ne souhaite pas parler du viol en lui-même, mais de sa suite.  De ce sentiment de dégoût de soit qui est né  où à subsisté s'il existait déjà. De la phase de déni ou de minimisation, et même le tabou du terme viol pour décrire l'acte subi etc ... Messieurs, Dames, à vos claviers, personne ne sera là pour vous juger.
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Ancien membre
02/12/2015 à 20:13

Personnellement, le forum étant à la vue de tous, avec pseudo, âge, et ville. Je doute que ça donne envie de parler de quoi que ce soit ..
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Ancien membre
02/12/2015 à 21:07

"Le Viol : comment s'en relever" En se relevant ? *sors*
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Ancien membre
02/12/2015 à 23:04

C'est un sujet assez...complexe et dur,et en parler ouvertement,bien sur que ça pourrais aider mais je trouve ça assez gênant pour la personne d'évoquer sans doute un des pires moments de sa vie aux yeux de tous  Et pour revenir a ta question "peux t-on en rire?" , pour moi on peut rire de tout,mais il y a certaines limites et cordes sensibles a ne pas franchir je pense,comme sur ce sujet,ou bien d'autres encore.
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Ancien membre
02/12/2015 à 23:30

Oui donc pour toi on peut pas rire de tout. Moi je pense l'inverse, je pense qu'on peut rire de tout ^^
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Ancien membre
02/12/2015 à 23:33

Sans aucun doute mais,sur un sujet comme celui ci où on invite (si j'ai bien compris le post,hein) les gens a parler de ça,donc en priorité les victimes de viols,je pense que ça reste un passage assez traumatisant... Après tout dépend de la personne,si elle a réussi a tourner la page,etc
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Ancien membre
03/12/2015 à 00:20

C'est une bonne chose de créer un topic sur ce sujet, même si cela peut en gêner certains. Ce qui est dramatiquement ironique c'est de se rendre compte que le viol ne représente, en plus de tout le reste, qu'une nouvelle phase de développement chez un être...  Ce dernier se conduira alors différemment, se mettra à se haïr et à haïr le monde dans lequel il vit, aura pulsions de meurtre sur pulsions de meurtre qui se mélangeront avec celles suicidaires, l'être violé n'est qu'une carcasse sans vie à laquelle on n'a fait que de donner un but et un seul ordre, très hypocrite car la plupart du temps sans assistance : "continue à marcher".  Mais comment continuer à marcher lorsqu'on vous a cassé une patte? Lorsqu'on vous a gerbé votre dignité que vous aviez si durement acquise au fil des ans à la gueule? Certaines victimes de viol ont l'impression de l'être encore une fois lorsqu'elles doivent parler des agressions vécues à des inconnus... Comment ne pas les comprendre, alors...  J'espère, voire j'aimerais que d'autres personnes se joignent à cette discussion, pour voir ce qu'elles en pensent.
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Ancien membre
03/12/2015 à 02:21

C'est une idée assez extrême. Pour commencer je connais une personne qui a été violer assez jeune, et pourtant loin des idées de meurtre elle a décider de vivre et de gagner. Aujourd'hui elle est heureuse a des diplôme à la pelle, et autre, certes je peux pas non plus affirmer que cette histoire est la même pour toute ces pauvres personnes car chacun a son histoire, ce que je veux dire c'est qu'il ne faut en aucun cas catégoriser les gens. D'autant que ce n'est pas à la vue de tout le monde qu'on va dire "j'ai été violer !". C'est un événement douloureux qui n'appartient qu'à la personne en question d'en parler ou non, avec (ou pas) une personne qu'il ou elle aura soigneusement choisit. M'enfin tout ça pour dire que l'initiative est certes sans mauvaise intention mais trop pousser à mon goût.
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Ancien membre
03/12/2015 à 02:45

Je suis un peu d'accord avec Loann... Je trouve, TrushFloodTrack, que tu en fais des tonnes, et au final on croît pas à ce que tu racontes, ça ressemble un peu à du misérabilisme en fait. Après, tu as p'tête vécu ce genre d'expériences, et c'est sans doute ton ressenti, mais dans ces cas-là, tu parles au nom de tous les "violés", tout le monde ne réagit pas pareil que toi face à ce genre d'évènements. Si, dans le cas contraire, tu n'as jamais vécu ça, bah franchement, je vois pas au nom de quoi tu te permets de dire de telles choses. Moi je n'ai jamais été violé, et par conséquent, je ne sais pas ce que ça fait, donc je m'abstiens à sortir de telles inepties. Peace & Love <3
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Ancien membre
03/12/2015 à 02:55

Salutations, Que tu puisses inviter les gens à se confier s'ils n'ont pas été victimes mais par rapport à des proches c'est une chose car ça les concerne indirectement, peut être que certains pourraient prodiguer des conseils. Cependant, inviter des personnes ayant été victimes, je trouve ça assez déplacé. Il est largement préférable que cette démarche vienne d'eux et que ces personnes créent leur topic.  L'invitation à la confession est un peu dérangeante et ce même si certaines personnes souhaiteraient le faire. J'ai bien conscience que ce topic ne force personne à le faire. Tu dis que c'est quelque chose de très sérieux et je ne peux qu'approuver mais créer un topic qui pourrait recueillir les histoires personnelles de chacun me parait complètement malvenu.
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Ancien membre
03/12/2015 à 03:09

Keiga a écrit : Keiga , garçon de 28 ans de Dijon Salutations, Que tu puisses inviter les gens à se confier s'ils n'ont pas été victimes mais par rapport à des proches c'est une chose car ça les concerne indirectement, peut être que certains pourraient prodiguer des conseils. Cependant, inviter des personnes ayant été victimes, je trouve ça assez déplacé. Il est largement préférable que cette démarche vienne d'eux et que ces personnes créent leur topic.  L'invitation à la confession est un peu dérangeante et ce même si certaines personnes souhaiteraient le faire. J'ai bien conscience que ce topic ne force personne à le faire. Tu dis que c'est quelque chose de très sérieux et je ne peux qu'approuver mais créer un topic qui pourrait recueillir les histoires personnelles de chacun me parait complètement malvenu.
Et bien c'est une victime qui a créé celui-ci. Je pense à vous lire que finalement les moins dérangés par le fait de se livrer ouvertement sont les vctimes elles-même.  Peu importe que ça en freine beaucoup, rien que le fait de pouvoir en parler est une victoire. Et si certains sont dérangés par le fait d'en parler ici, ils peuvent m'envoyer des messages privés, et c'est déjà le cas. 
TrushFloodTrack a écrit : TrushFloodTrack , garçon de 18 ans de Caen C'est une bonne chose de créer un topic sur ce sujet, même si cela peut en gêner certains. Ce qui est dramatiquement ironique c'est de se rendre compte que le viol ne représente, en plus de tout le reste, qu'une nouvelle phase de développement chez un être...  Ce dernier se conduira alors différemment, se mettra à se haïr et à haïr le monde dans lequel il vit, aura pulsions de meurtre sur pulsions de meurtre qui se mélangeront avec celles suicidaires, l'être violé n'est qu'une carcasse sans vie à laquelle on n'a fait que de donner un but et un seul ordre, très hypocrite car la plupart du temps sans assistance : "continue à marcher".  Mais comment continuer à marcher lorsqu'on vous a cassé une patte? Lorsqu'on vous a gerbé votre dignité que vous aviez si durement acquise au fil des ans à la gueule? Certaines victimes de viol ont l'impression de l'être encore une fois lorsqu'elles doivent parler des agressions vécues à des inconnus... Comment ne pas les comprendre, alors...  J'espère, voire j'aimerais que d'autres personnes se joignent à cette discussion, pour voir ce qu'elles en pensent.
Je rejoins Loann sur le caractère "too much" de l'envie de meurtre . Mais contrairement à lui la "carcasse sans vie" est aussi une réalité pour certains, mais heureusement d'autres s'en sortent mieux, c'est une sensation assez extrême :)
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Ancien membre
03/12/2015 à 03:17

Peut-être mais encore aurait-il fallu présenter ton topic de manière différente. Ton topic aurait pu s'appeler, par ici les violés, je n'aurais pas vu la différence. Je dis ça évidemment avec tout mon respect, c'est juste pour que tu saisisses parfaitement ce que je souhaite dire. Mais bref, si tu as du monde et si ça aide les gens, c'est le principal. Bonne soirée.
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Ancien membre
03/12/2015 à 11:59

Étant concernée,  je trouve personnellement ce topic extrêmement déplacé !  Vos aller me dire,  encore une victime frustrée... Absolument pas,  loin de là... Mais je sais pas,  ça me dépasse un peu... L impression que ça me donne,  et c est peu être faut,  qui sait, mais je crois pas qu'une " vrai victime"  viendrait sur beto pour en parler... C est un peu beaucoup trop personnel... Enfin,  je sais pas si on me comprend un minimum mais pour moi,  ce sujet n'a rien à faire là ! 
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Ancien membre
03/12/2015 à 13:30

Je ne suis pas la personne la mieux placé pour répondre sur ce poste, surtout que je ne connais personne dans ce cas là, mais je pense que l'idée général qu'à voulu faire passer Alois, c'est  comment s'en relever et pas forcément raconter son histoire qui est comme tu l'as dit Setsuko qlqch de personnelle, difficile à raconter surtout en publique. Je ne veux pas faire l'avocat (à deux balles hein) mais je pense que Alois  voulait juste savoir comment ceux et celles qui ont vécu cela ont fait pour se reconstruire, je ne crois pas que c'est par "voyeurisme" ou pour "choquer" les esprits encore moins pas curiosité malsaine.
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Ancien membre
03/12/2015 à 14:33

Golphy a écrit : Golphy , garçon de 34 ans de Alger Je ne suis pas la personne la mieux placé pour répondre sur ce poste, surtout que je ne connais personne dans ce cas là, mais je pense que l'idée général qu'à voulu faire passer Alois, c'est  comment s'en relever et pas forcément raconter son histoire qui est comme tu l'as dit Setsuko qlqch de personnelle, difficile à raconter surtout en publique. Je ne veux pas faire l'avocat (à deux balles hein) mais je pense que Alois  voulait juste savoir comment ceux et celles qui ont vécu cela ont fait pour se reconstruire, je ne crois pas que c'est par "voyeurisme" ou pour "choquer" les esprits encore moins pas curiosité malsaine.
  Merci cher avocat :-)  C'est exactement ça. Les faits je m'en fou, moi-même je préfère ne pas en parler.  Mais le tabou est tellement fort (et on peut encore le lire actuellement) qu'il faut qu'il y ait un moyen de parler de l'après.  Ça choque certains certes, essentiellement des non victimes d'ailleurs, mais ça en aide d'autres qui n'en parlait jamais.  On tout cas il y a débat et je vous en remercie.  Mais j'aimerais dire aux non-victimes qui sont choqué qu'ils reproduisent l'histoire de Raiponse, personne enfermée dans une tour en lui disant que c'est pour la protéger du monde extérieur.  En vous lisant, les victimes hésitant à en parler publiquement ne le font pas, et même si je réponds en privé, ça n'était pas le but.
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Ancien membre
03/12/2015 à 14:45

Setsuko a écrit : Setsuko , fille de 24 ans de Genève Étant concernée,  je trouve personnellement ce topic extrêmement déplacé !  Vos aller me dire,  encore une victime frustrée... Absolument pas,  loin de là... Mais je sais pas,  ça me dépasse un peu... L impression que ça me donne,  et c est peu être faut,  qui sait, mais je crois pas qu'une " vrai victime"  viendrait sur beto pour en parler... C est un peu beaucoup trop personnel... Enfin,  je sais pas si on me comprend un minimum mais pour moi,  ce sujet n'a rien à faire là ! 
Je peux comprendre Setsuko, mais l'omerta n'est pas la solution.  Par contre, il me semble comprendre que tu mets en doute nos témoignages, notre exposition passée à ce fléau, et ça je ne peux le tolérer! Tu imagines une personne qui a mis 3 ans à poser le mot viol sur son passé, qui s'est menti pendant des années, et qui maintenant qu'elle assume, se fait traiter à demi-mot de menteuse? 
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Ancien membre
03/12/2015 à 15:14

Non désolée,  je me suis très mal exprimée  et j avoue que j'ai écris un peu sur le coup de la colère,  pas dû  aux témoignages mais surtout à certaines réflexions qui m ont pas mal chiffonné. Je m explique: certaines personnes on sortie des pseudo blagues et d autres des trucs complètement aberrant sans ce rendre compte d'une chose : certaines personnes vive ça extrêmement mal,  n arrive pas ce relevées ( et espère peu être trouver des réponses)  et peuvent,  en lisant des trucs aberrant tomber encore plus bas.  C est pas un sujet tabous ( comme la maltraitance comme dit plus haut)  et je pense qu'il est bien d en parler mais je crois juste qu'il faut répondre de façon réfléchis. Moi j'ai eu la chance d être bien entourée et de m en être très vite relevée pour avancer ( que se soit pour ma maltraitance ou mon agression)  mais c est pas le cas de tout le monde et ça me touche énormément de  lire certaines bêtises qui pourront extrêmement blesser les personnes en recherche d aide et de réponse. C est un peu comme si j étais aller sur le topic : attentats à Paris et que j avais sortir...  Ça me fait exploser de rire... Enfin oui,  on peu rigoler de tout mais attention quand même de choisir le bon endroit et le bon moment...  Et je m excuse sincèrement  de mon autre message vraiment blessant, je ne voulais vraiment pas ça. 
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Ancien membre
03/12/2015 à 15:33

Setsuko a écrit : Setsuko , fille de 24 ans de Genève Non désolée,  je me suis très mal exprimée  et j avoue que j'ai écris un peu sur le coup de la colère,  pas dû  aux témoignages mais surtout à certaines réflexions qui m ont pas mal chiffonné. Je m explique: certaines personnes on sortie des pseudo blagues et d autres des trucs complètement aberrant sans ce rendre compte d'une chose : certaines personnes vive ça extrêmement mal,  n arrive pas ce relevées ( et espère peu être trouver des réponses)  et peuvent,  en lisant des trucs aberrant tomber encore plus bas.  C est pas un sujet tabous ( comme la maltraitance comme dit plus haut)  et je pense qu'il est bien d en parler mais je crois juste qu'il faut répondre de façon réfléchis. Moi j'ai eu la chance d être bien entourée et de m en être très vite relevée pour avancer ( que se soit pour ma maltraitance ou mon agression)  mais c est pas le cas de tout le monde et ça me touche énormément de  lire certaines bêtises qui pourront extrêmement blesser les personnes en recherche d aide et de réponse. C est un peu comme si j étais aller sur le topic : attentats à Paris et que j avais sortir...  Ça me fait exploser de rire... Enfin oui,  on peu rigoler de tout mais attention quand même de choisir le bon endroit et le bon moment... 
C'est exactement pour ça que ce topic existe.  Sur le T'Chat  une fois, après 7,8 mots «viol», j'ai voulu aller puis loin et dire : au fait, vous pensez au sens derrière ce mot pour certains?  Et j'ai eu le droit à des réponses aberrantes du style : «c'est bon c'est de l'humour, venez pas raconter vos problèmes» ou «moi j'ai eu un gars  qui me harcèlait presque alors je suis le mieux placé pour pouvoir en rire ok? » Devant tant de conneries, j'ai voulu ouvrir un lieu de dialogue, sans jugement et sans non-victimes qui viendraient pour étouffer le truc car «on ne parle pas publiquement de cela».  J'ai volontairement orienté le topic d'une manière presque polémique, car le but est de nous entraider mais  aussi de répondre à ces personnes : «Nous ne nous tairons plus parce que la société veut demeurer sourde»  Et s'il faut faire la même chose pour la toxicomanie, pour le harcèlement morale et physique, pour les séquestrés ou autres je le ferais et invite  toute personne prête à en parler à le faire.  Le but n'est pas de parler de l'acte par voyeurisme, mais de parler de l'après, de nous aidons.
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Ancien membre
03/12/2015 à 16:42

Il est amusant de s'apercevoir à quel point on ne peut pas être pris au sérieux sur un tel sujet. Vous parlez (je cite) : "d'exagération, d'inepties" dans mes propos, vous n'en savez strictement rien,   soit vous vous méprenez sur les plus grandes lignes de mon messages, soit vous n'en avez rien à carrer, et je souhaite écrire au "Loann" qui va jusqu'à croire que je vis dans un film : tu ne fais que de grandes généralités, tu allies tes pensées à ce que tu as vécu, croyant survivre aux mêmes épreuves que tous ceux qui ont déjà vécus le viol, mais tu ne fais que te plaquer des croyances absurdes dans la poire, car chaque cas est définitivement différent, et que le tien tu en es sorti il y'a... pas mal d'années maintenant, non? Et nous sommes censés parler de quoi sur ce sujet, en fait? Sur le comment se relever d'un viol. Alors oui, je peux paraître "cru", "bête", voire carrément "offensant, semblant être du côté des agresseurs et non des victimes" (sympathique à lire). Sauf que je parle de la phase qui intervient juste après, car tu vas être de mon avis, "Loann", si je te dis qu'une personne ayant subie ça, si tu lui sors un discours de ce type ("se sentant vue, aimée, intégrée et protégée par le reste de la société") ça va être loin de fonctionner sur LA PLUPART des personnes. Là je ne fais pas de généralité, viendrais-tu me dire le contraire? Mais continuez à croire que j'ai écrit ce message juste pour rigoler, que j'ai voulu en même temps faire une "caricature de la victimisation". Vous n'accepterez jamais toutes les réalités qui peuvent exister si vous continuez sur la même voie, mes termes sont forts car ils correspondent tout simplement à tous les types de viol. 
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Ancien membre
03/12/2015 à 16:46

Amen ...
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Ancien membre
03/12/2015 à 16:51

TrushFloodTrack a écrit : TrushFloodTrack , garçon de 18 ans de Caen Il est amusant de s'apercevoir à quel point on ne peut pas être pris au sérieux sur un tel sujet. Vous parlez (je cite) : "d'exagération, d'inepties" dans mes propos, vous n'en savez strictement rien,   soit vous vous méprenez sur les plus grandes lignes de mon messages, soit vous n'en avez rien à carrer, et je souhaite écrire au "Loann" qui va jusqu'à croire que je vis dans un film : tu ne fais que de grandes généralités, tu allies tes pensées à ce que tu as vécu, croyant survivre aux mêmes épreuves que tous ceux qui ont déjà vécus le viol, mais tu ne fais que te plaquer des croyances absurdes dans la poire, car chaque cas est définitivement différent, et que le tien tu en es sorti il y'a... pas mal d'années maintenant, non? Et nous sommes censés parler de quoi sur ce sujet, en fait? Sur le comment se relever d'un viol. Alors oui, je peux paraître "cru", "bête", voire carrément "offensant, semblant être du côté des agresseurs et non des victimes" (sympathique à lire). Sauf que je parle de la phase qui intervient juste après, car tu vas être de mon avis, "Loann", si je te dis qu'une personne ayant subie ça, si tu lui sors un discours de ce type ("se sentant vue, aimée, intégrée et protégée par le reste de la société") ça va être loin de fonctionner sur LA PLUPART des personnes. Là je ne fais pas de généralité, viendrais-tu me dire le contraire? Mais continuez à croire que j'ai écrit ce message juste pour rigoler, que j'ai voulu en même temps faire une "caricature de la victimisation". Vous n'accepterez jamais toutes les réalités qui peuvent exister si vous continuez sur la même voie, mes termes sont forts car ils correspondent tout simplement à tous les types de viol. 
Ton avis est le bienvenu, toutes les victimes ne vivent pas les mêmes phases mais c'est important d'entendre qu'elles peuvent exister ;)
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Ancien membre
03/12/2015 à 17:02

L histoire de la blague c était pas pour toi mais ton message était parfois limite  et tu dis que loann  à mis tout le monde dans le même panier ?  Tu n as pas fais vraiment mieux me semble... Perso,  je me suis jamais détestée et j'ai jamais eu des envies meurtre par exemple mais enfin bon,  je tire ma révérence,  ce sujet ce transforme plus en bain de sang qu en débat. 
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Ancien membre
03/12/2015 à 19:12

Bonsoir, J'aurais du réagir plus vite car le débat s’envenime. Certains réagissent ardemment aux paroles des autres car ils les prennent pour eux-même. Cela reste une opinion encore une fois ; il nous arrive souvent d'entendre des choses qui nous dépasse, mais il est plus sage de cibler l'argument et non pas la personne qui les émet. Je trouve ça dommage de se quereller ainsi sur un sujet qui visait à aider, à dépasser un éventuel traumatisme. Un conseil, dès que ce n'est plus une affaire d'argument mais de personne c'est que vous vous éloignez du sujet. Veuillez alors discuter par MP et veilliez à ne pas rendre le sujet confus, Merci.
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Ancien membre
03/12/2015 à 22:03

Non, mais l'autre émet des propos inacceptable, il y a des limites à la tolérance.
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Ancien membre
03/12/2015 à 22:16

FAUV3 a écrit : FAUV3 , garçon de 24 ans de Rennes Non, mais l'autre émet des propos inacceptable, il y a des limites à la tolérance.
L'autre ?
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Ancien membre
03/12/2015 à 23:05

J'ai pas eu le courage de tous vous lire vous m'excuserez .  Alors en effet, ce débat est visible de tous, mais ça n'empêche en rien de parler - enfin ça ne m'en empêchera pas en tout cas - . Peut-on rire de tout ? Oui. Peut-être rire du viol ? Encore plus. J'ai été moi-même victime de viol lorsque j'avais 12 ans, excusez moi de passer pour un extra-terrestre, mais j'en ris, et fort, avec qui en a besoin. Il n'est rien de honteux à être victime. Côté du ou de la coupable par contre....  Quoi qu'il en soit, l'humour reste a surveiller, riez de ce qui ne vous blesse plus. Mais ne forcez personne a rire de ses blessures si elle ne veut pas.  Comment s'est relever ? Sortir, Oublier ou Affronter selon les cas et envies, Passer à autre chose ou Trainer ce connard/cette connasse en justice ... Chacun(e) sa technique . ( ET OUI messieurs, j'accorde, le viol des hommes existe ! - Malheureusement. - )  Le viol reste une autre blessure douloureuse, qui peut être soignée mais ne disparait jamais. Il reste important d'en parler, à un(e) psy, dans un planning familial, à des amis, à des parents peu importe... Mais le sentiment de culpabilité est courant chez les victimes de viol, et il est hors de question que je ne dise pas qu'il est IMPORTANT voire NECESSAIRE ou même OBLIGATOIRE de ne pas se sentir coupable. Vous n'y êtes pour rien !  Et si vous savez pas à qui parler, je suis là. ;)  Un p'tit bonus pour celles et ceux qui comprennent l'anglais - ou savent comment mettre des sous-titres sur Youtube - une petite vidéo de Georges Carlin sur le viol : www.youtube.com/watch?v=fwMukKqx-Os Bisous baveux ! <3
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Ancien membre
03/12/2015 à 23:38

Le sujet est intime et complexe . Je me dois comme même de réagir après la lecture de certains messages qui sont un mélange de naïveté, de generalisation et de non-sens. Je me sens responsable de le faire pour les autres personnes qui ont vecu tout comme moi ce traumatisme. Je n'ai jamais hais mon agresseur bien au contraire cela m'a permis d’apprendre à ne jamais  haïr, de me libérer de ce sentiment négative et d’être immensément empathique, sage et juste. J'était en plus qu'un enfant et je n'avait même jamais parlé de ça à mes parents pour ne pas les perturber et pour éviter que mon père fasse une bêtise en envoyant à la morgue la personne.   J'avais choisi de ne pas être une victime, d'avoir la force de me relever, de ne pas succomber aux effets de cette agression et surtout de me battre pour vivre heureux. Il ne faut pas laisser ce traumatisme vous définir (ni d'ailleurs aucune personne), stigmatiser vos vies ou bien empoisonner votre bonheur.  Il faut se définir soit même , ne jamais laisser les bêtises des autres vous définir. Etant altruiste, je peux dire que j'ai eu même la chance de partager et de sentir ce que d'autres personnes  ont pu sentir, et ce qu'ils ont vécus je l'ai vécus et je leur dit que je l'ai comprend et qu'il faut se battre pour se bâtir et pour être amant du bonheur  .  J'ai aussi pardonné à mon agresseur, j'y ressent même de la pitié et je lui souhaite qu'il trouve la paix.  Je n'aime pas me vanter mais face à l'ignorance, je me doit de faire exception à la modestie. Donc, j'ai un grand cœur plein de bonté d'ailleurs je rend/j'active dans les gens que j'ai la chance d’y être en contact avec  'la bonté et l'altruisme' , je suis quelqu'un de pacifique mais fort de caractère, intelligent et fascinant.... etc. Je m'enfiche entièrement (et ce n'ai même pas dans mes préoccupations) du jugement des gens par ailleurs, je m'exprime pour une autre raison!  Un autre point : c'est une honte de rire des malheurs des autres, une carence de lucidité et un manque d'humanisme.  C'est inacceptable de banaliser  tels actes et d'essayer de les endosser ou bien de les faire endosser par la majorité.  Face à n'importe quel agression, on doit être vaillant, solidaire, apporter notre soutient, être à l'écoute, comprendre, donner de l'amour, du réconfort et accompagner avec empathie les personnes. Il faut aussi essayer de prévenir/mitiger ces actes et  faire soigner les malheureux (les vraies victimes) qui les ont accomplis.  
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Ancien membre
04/12/2015 à 16:21

Bonjour bonjour :)  Sujet complexe et intime. Difficile de parler de cela sur un tel site.  Je dirais qu'on peux rire de tous mais il y a des limites. Après en rire ne veux pas forcement dire qu'on ne se rend pas compte des événements. Cela peux permettre à la victime de prendre une certaine distance même si, quand j'entend des blagues sur ce sujet je me fume une clope directement car s'est encore assez présent.  Après, ce que ça change. Pour ma part, beaucoup de chose. Tout d'abord, le rapport aux autres et la confiance aux autres mais aussi en sois. Le seul homme que je ne rejetais pas s'est mon paternel. J'ai d'ailleurs choisi de ne pas en parler à mes parents, pour les préserver car je suis fille unique côté paternel et donc je ne voulais pas qu'il fasse une connerie en allant lui dire bonjour.  Le rapport au corps change aussi, on ne se voir plus pareille devant un miroir et la vision de toute change (esprit-corps-alimentation). Attirée aussi par les filles, j'ai eu une relation de plus d'un an et demi après car je ne me voyais plus de tout avec un homme, trop de souvenir revenaient.  Aujourd'hui malheureusement cette relation est terminé et au début s'étais assez compliqué, et pourtant, s'étais une fille et non un mec. Je n'évoque pas aussi le côté intimité. Maintenant, c'est la peur, la peur d'aimer et d'être aimer qui est omniprésente.  Je ne haïs pas la personne qui m'a fait ça car je l'ai tout de même aimer, oui paradoxe je sais, même si maintenant c'est dure d'avancer avec des idées et des images.  Pour se relever, je ne peux pas dire comment car, même si cela s'est passé il y a plus de 2 ans je pense n'être pas encore à ce stade. Ma relation précédente à réussi à me faire avancer et éviter que je tombe au plus bas. Maintenant, du domaine d'une nouvelle relation amoureuse je n'y songe pas. Je ne pourrais pas me remettre en couple avec une femme et non plus avec un homme suite à ce que j'ai eu dans d'ancienne relation. Sinon, je garde le sourire et voilà :)
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Ancien membre
04/11/2022 à 16:19

J'ai personnellement été violé par mon ex copain et je n'ai plus jamais eu de relation homosexuelle par la suite

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
04/11/2022 à 16:46

Je ne pense pas qu’on s’en relève totalement, on vit avec lés cicatrice physique et morale qu’il a laissé.

Il n’y a pas une méthode pour cela, certains le fond seuls ou soutenus par l’entourage, d’autres sont accompagnés par des professionnels.

Mais la reconnaissance de cette violence par une condamnation judiciaire de l’auteur est importante pour les victimes, ça n’efface rien mais ça aide un peu à tourner la page



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