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Ancien membre
05/08/2015 à 00:53

C'est dans le titre, en découvrant que je suis attirée par les femmes et avec tout les autres problèmes qui se sont ajoutés, j'ai commencé a me mutiler... Mais c'est comme une drogue même si j'ai arrêter grâce au soutient de mes proches j'y repense et c'est comme un besoins je doit recommencé... Quelqu'un est ou à était dans le même cas?
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Ancien membre
08/08/2015 à 18:33

Hey ! J'ai également été dans le même cas, et je ressens parfois cette envie... enfin dès que je me sens vraiment mal cette option revient mais j'arrive maintenant à me maitriser et j'ai trouvé d'autre solution comme dessiner ou faire de la musique etc  :)  Je suis completement d'accord avec ce que Heyitsme a dit  ! Il ne faut surtout pas t'isoler c'est un cercle vicieux puis tu peux garder des traces à vie.. Puis avec le temps ce besoin disparaitra. L'aide exterieure  m'a beaucoup aidée, en parler avec un psy pourra peut être t'aider.  Pour terminer, si tu as besoin de quelqu'un pour parler je suis là :)
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Ancien membre
22/10/2015 à 17:59

moi aussi ça m'ai arrivé au début c'était léger et quand ma première vrai copine ma lâchée là c'était la descente aux enfers mais grâce aux amies, aux activités et tous ça ben j'ai remontée la pente ça a pris beaucoup de temps et d'aide mais après on se sent beaucoup mieux!
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Ancien membre
22/10/2015 à 20:31

C'est comme une drogue.. sauf que parfois faut savoir arrêter ou la remplacer par une autre drogue.. 👍 :/ 
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Ancien membre
23/10/2015 à 09:13

Salut, avant toute chose, il y a quelque chose qui m'ulcère : ce sont les gens qui apportent un jugement sur les personnes qui se mutilent. Pour qui elles se prennent ? En quoi est ce scandaleux de se mutiler ? Ce qui est scandaleux c'est de juger les gens qui se mutilent, de se permettre un avis sur leur souffrance. Moi qui n'ai quasiment aucun tabou : je me suis mutilé, j'ai commencé très tard (à 21 ans) après que j'ai cassé avec une fille : je culpabilisais énormément et je me suis mutiler avec un rasoir pendant une heure. Puis c'est devenu une habitude. Je l'ai fais régulièrement pendant un an et demi souvent en faisant mon bain et une fois je me suis tailladé mon avant bras droit et ça as pissé le sang comme pas possible, je me sentais vide : c'était cool mais j'ai arrêté l’hémorragie, puis je me suis ouvert abandonnement les poignets pour une tentative de suicide début juillet 2014 et j'ai arrêté quelques mois plus tard : comme ça. J'en avais marre de me bousiller la peau, je ne voulais plus être marqué.  Mais l'été dernier (j'ai désormais 24 ans), je me suis mutilé plusieurs fois dans des situations jusqu'au boutistes.  Je l'ai fais avec un rasoir mais ça faisait trop mal, donc j'ai essayer des paires de ciseaux, puis mon principal outil est devenu une lame de rasoir : deux que j'ai toujours, et parfois il m'arrive encore de le faire. Je pensais que c'était un exutoire à la souffrance. Les marques que j'ai sur les avant bras (surtout gauche), je les garderais à jamais. Quand je ferais l'amour avec quelqu'un, elles seront là. Je regrette ces marques mais elles sont les preuves de ma souffrance. 
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Ancien membre
23/10/2015 à 11:00

Francesio123 : Les personnes jugeant celles qui se mutilent ne doivent sûrement pas comprendre comment on peut en arriver à ce point, et donc trouve cela choquant ... ils ne comprennent pas comment quelqu'un peu se taillader le bras pour se "sentir mieux". Et j'imagine que lorsqu'ils entendent "se mutiler devient une drogue" ils comprennent encore moins XD en même temps c'est difficile à comprendre quand on ne l'a pas fait. Bon après si tu parles des personnes qui enfoncent les gens qui se mutilent au lieu de les aider, ce sont des idiots. . Et comme toi je garderai certaines traces à vie et ça me désespère un peu.. mais bon j'essaie d'oublier. ^^
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Ancien membre
23/10/2015 à 11:02

Ha la mutilation ... Une partie de ma vie où j'étais vraiment mal. Je vais donner mon avis qui n'engage que moi et mon vécu. Il peut ne pas correspondre avec ce que toi tu vis. Attention pavé sur ma vie ^^ J'ai commencé à me mutiler vers 16/17 ans. Ca a durée 1 an environ. Je le faisais avec un décapsuleur (tu sais la lame qui sert à retirer ce qui protège le bouchon) puis assez rapidement je suis passé au couteau à viande (le couteau rétractable avec le manche en bois). Je les avais toujours sur moi et je pouvais les utiliser n'importe quand. Au début ça me calmait en 1 coupure, puis assez rapidement c'est passé à 4/5 (je me considère comme chanceux car ça n'a jamais été des coupures profondes ou massives même si j'en ai gardé quelques cicatrices). C'était durant mon année lycée et après que je me sois fais dégagé de ce lycée car mes notes n'étaient pas assez bonnes. Avec le recul je pense que l'envie de se mutiler est assimilé à une émotion ou un évènement de la journée. Par exemple moi c'était avec le scolaire. Des que je devais faire mes devoirs où que j'étais en cours j'avais cette envie de me mutiler, comme un automatisme. Comme je ne porte presque jamais de pull, les coupures se voyaient et ça me faisais du bien. C'était comme extériorisé une blessure intérieure. Comme si le sang qui sortait me libérait d'un fardeau. Comment j'ai réussi à arrêter ? Parce que je me suis vu et je me suis trouvé pathétique. On en a parlé avec mes parents bien 5 ou 6 mois après que j'ai commencé. Ils n'ont pas du tout compris. Mon père m'engueulait pour que j'arrête ces "conneries" et ma mère me faisait part de son impuissance face à ça. Là où j'ai vraiment réalisé c'est lors d'une soirée chez un ex (avec qui je n'étais plus à l'époque) où j'ai bu 3 verres de wisky cul sec. J'était dans un bon état de chauffe (je me souviens de tout). Je suis allé dans sa salle de bain, je me suis enfermé, j'ai pris son rasoir et je me suis ouvert les 2 bras intégralement (ça fais horrible comme ça mais en fait un rasoir ça coupe pas tant que ça). J'ai envoyé un texto à ma mère en m'excusant d'être un fils aussi merdique qui n'arrivait à rien et de la décevoir. Peu de temps après je me suis fais une promesse. D'être fier de moi. Malgré les erreurs que je pourrais faire dans ma vie je dois les assumer. Je ne suis pas parfait, je trébucherais, j'aurais du mal à me relever mais j'y arriverais car je suis fort et que moi seul peut y arriver, peut dire merde à la vie. Je suis quelqu'un de fort, je suis quelqu'un qui en vaut la peine. Je n'ai pas peur des jugements, je n'ai pas peur des regards car le seul qui compte c'est celui que j'ai envers moi-même. Il y a peu d'éléments sur ta situation mais n'oublie jamais que tu en vaux la peine, que tu es importante. Ce sera une période difficile pour toi, avec des doutes et des pleures (ou pas). Soit plus forte que ça. Montre qui tu es au fond de toi. Ne t'enferme pas/plus.
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