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SheWolf a écrit : SheWolf , fille de 21 ans de Toulouse Personnellement j'ai eu le droit a plein de réflexion la dessus comme quoi les gens dans mon cas sont forcement : Idiot, inculte, bon a rien et sans avenir.[img]]
Breatheme a écrit : Hola Pour ma part, il m'est assez égal que quelqu'un avec qui j'échange ai (ou non) son bac. J'ai appris, grâce à une famille ouverte d'esprit, que le niveau d'études ne pouvait pas qualifier l'intelligence, et qu'il y avait plusieurs formes d'intelligence. On peut avoir fait de longues études et exceller dans son domaine sans avoir l'intelligence des relations humaines, ou au contraire ne pas avoir son brevet mais toujours retomber sur ses pattes grâce à l'intelligence "de la vie". Dommage pour nous, certaines personnes font d'énormes amalgames, confondant intelligence et instruction. J'ai bientôt 20 ans, je n'ai pas mon brevet, je n'ai pas encore mon bac, je rentre en terminale l'année prochaine. Je n'ai jamais redoublé, j'ai juste arrêté les cours pendant plusieurs années alors que j'avais entièrement le niveau requis, et aucuns soucis. Mon décrochage est simplement du au fait que, étant intellectuellement précoce, j'aurais du sauter une classe, chose qui ne s'est jamais faite et qui m'a occasionné bien des problèmes avec mes pairs et mes professeurs de collège puis une phobie scolaire. J'avoue que je n'apprécie que peu les gens qui ont l'indélicatesse de me classer directement dans la case "bac pro/cap/formation en alternance" quand je dis que je passe en terminale à presque 20 ans, qui me demandent immédiatement quelles classes j'ai redoublé (sachant que je n'ai aucune réponses à fournir), qui s'exclament horrifiés que ça doit être super dur ou qui ne me croient pas quand je dis que je suis passionnée par la littérature, mais je ne peux pas exiger de tout le monde la tolérance et l'ouverture d'esprit alors je souris et je fais avec. Je pense que c'est aussi ça l'intelligence et elle n'a toujours rien à voir avec l'obtention d'un diplôme. Comme j'ai eu l'intelligence (sans prétention aucune) d'arrêter les cours avant que cela ne me rende trop malheureuse. Si les gens choisissent de juger aux diplômes, c'est leur souci, c'est ce que j'ai fini par me dire. Les autres et ce qu'ils pensent n'ont que peu d'importance. Même si c'est dur sur le coup, je pense aussi qu'arrêter les cours peut offrir la possibilité d'acquérir une maturité que d'autres n'ont pas. J'étais dans une classe pour les gens qui avaient décrochés cette année, j'y serais aussi à la rentrée, et la manière de penser, d'appréhender les cours, les professeurs, les autres, est bien différente de celle d'un élève lambda. Pas mieux, juste différente. Pour finir, je dirais que la société évolue tellement que quand j'ai arrêté les cours, elle blâmait les décrocheurs, maintenant elle admire les raccrocheurs. Dans quelques années, elle cessera peut-être de blâmer les personnes sans diplômes pour s'acharner sur les "trop diplômés". Il leur faut toujours quelqu'un sur qui taper.Je te félicite. Tu écris bien et tu as une belle manière de voir les choses !