Suis je different?

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Ancien membre
03/11/2014 à 22:16

Bonjour Docteur, alors voilà... ( c'est un peu ça quand même hein !) Depuis tout petit, j'me pose beaucoup de questions sur moi, sur ma personne, sur mon esprit... Disons que j'ai toujours eu cette sensation de ne pas être comme les autres. On va commencer par la f..le début: Quand j'etais petit, j'ai appris à marcher, à parler, a lire et à écrire, très précocement, et sans l'aide de mes parents (le milieu dont je suis issus etais CLAIREMENT une entrave à ma progression ), si bien que une dame m'a fait passer des tests quand j'etais petit, je n'en aie jamais su la teneur, et mes parents n'en parlent pas. Je devais passer des classes mais, venant d'un milieu ultra rural, les tensions et jalousies m'auraient ruiné mon enfance plus qu'autre chose. J'ai donc eu une scolarité normale, eleve fainéant, qui se repose sur ses acquis, etc....Rien de bien transcendant, sauf que, au fur et a mesure de ma scolarité, je me suis rendu compte (les commentaires de mes camarades aidant) que je pensais... differement de la majorité des personnes de mon entourage... Je pense vite, tres vite, trop vite, et ca me facilite ma scolarité, il faut  etre honnete, aujourd'hui je suis en Droit, je n'en branle pas UNE, et j'ai des gens de mon entourage qui pestent contre cette facilité déconcertante que j'aie à assimiler, comprendre, analyser, synthétiser, déduire... sans fournir aucuns efforts. Je l'ai mal vécu, tres mal vécu, encore une fois, dès que l'on est different, on est pointé du doigt...surtout à la période du collège.. Bref, si ce n'etais que la teneur du probleme, tout irait bien me direz vous, il assimile vite, c'est bien pour lui ! Sauf que ce n'est pas aussi simple, et plus je grandis, plus je m'en rends compte... Comme je l'ai dit au dessus, je pense beaucoup, et tres vite, et ca n'arrete jamais... Par exemple quand j'ecris, il m'arrive de manquer toute une portion de phrase car je suis déja deux phrases plus loin dans ma tete... Je veux tout faire tres vite, et le plus à fond possible (je suis tres extreme) Je parle-(-ais surtout, ca c'est arrangé avec le temps) a une vitesse incroyable car j'aimerais que ma parole aille aussi vite que l'idée que je souhaite exprimer qui est dans ma tete, j'ai l'impression d'etre bridé par la contrainte physique de parler, meme chose quand je tape au clavier etc... Quand  Je regarde quelque chose, j'emet des critiques, des remarques, je rebondis sur autre chose, qui me fait rebondir etc... En une poignée de secondes... Ca n'arrete jamais... Du coups, eh bien par moments je craque... Je ne dors plus de la nuit, je me reveille en ayant l'impression d'avoir reflechi, et travaillé pendant 5 heures, j'ai l'impression que mon cerveau ne s'arrete jamais... Ces phases de crises sont impactantes sur ma vie, et nefastes, et ca a entrainé quelques soucis: J'ai des spasmes à la Tête, en gros je secoue ma tête comme si j'avais le syndrome de la tourette, ou qu'il me manquais une bonne grosse poignée de chromosomes, c'est incontrolable, et s'en est d'ailleurs assez flippant, car je fais quelque chose que je ne controlle pratiquement pas. C'est ce qui m'a mis la puce à l'oreille, en  en parlant avec mon medecin, qui m'a suggeré le fait que j'ai un HPI, et que je devrais consulter un psychiatre pour en être sur. J'ai également dévellopé (avec le soutient de mon enfance traumatisée, merci à elle) une hypersensibilité, je suis une vraie éponge, je ne pleure guère, en revanche, et oh mon dieu, c'est LE PLUS GROS des problemes que j'ai: Je suis d'une fureur incontrollable par moments. Je frappe dans les murs, je me fais du mal, tout les muscles de mon corps se crispent, et rien n'y fait, je suis spectateur, j'ai beau essayer de me concentrer, la fureur l'emporte. Je ressent TOUT BEAUCOUP TROP FORT pour résumer... Et c'est handicapant. Je porterais toute la misere du monde sur mes épaules si je le pouvais.. Pour finir avec la misere du petit Demeth, j'ai une tres forte proportion au stress (encore que, c'est situationel), a l'angoisse et a la depression...Je me prends terriblement la tête, j'ai eu pendant quelques années un TOC qui consistait à resassaser une donnée, un fait qui s'etait produit, pour que j'aie ABSOLUMENT TOUTES les données en tête, que j'ai pensé a toutes les solutions, les alternatives, c'etait invivable... Par exemple, un chat traverse la route, je repense BIEN PRECISEMENT au chat qui traverse, aux alternatives possibles, aux dangers... A l'époque ca ne m'a pas parut plus étrange que ca, puisque j'etais jeune, mais maintenant que j'y repense... Bon, Je ne sais plus quoi penser... Suis je vraiment different, ou me prends-je juste trop la tête?  On m'a toujours dit (que ce soit proches, parents, professeurs) que j'avais des capacités intellectuelles à exploiter, mais étant enfant, je  ne savais ni quoi en faire, ni comment réagir...Mes parents n'aidant pas, j'ai laissé trainé cela en suspens, me forgeant tout seul, apprenant tout tout seul, sans l'aide de personnes. Aujourd'hui, je vais sur mes 20 ans, je suis à l'université, et je me pose plus de questions sur moi même que jamais... Que suis-je? Mon medecin m'a parlé de HPI, de surdoué, effectivement les "symptomes" sont exactement les memes, mais je n'aime guere ce terme, et je n'ai vraiment pas envie de me pointer devant un psychiatre "BONJOUR JE VOUDRAIS SAVOIR SI JE SUIS SURDOUE... LOL..." Merci aux courageux qui m'auront lu, et j'attends vos commentaires avec impatience :)
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Ancien membre
03/11/2014 à 22:29

Je pense que tu devrais aller voir quelqu'un, sans forcement arriver en disant "Coucou, je suis surdoué", mais juste pour parler. Simplement parler.  De tout, de rien. Cela pour t'aider, je pense, à mieux gérer stress, angoisse et dépression. Cela devrait peut-être t'aider à mieux gérer aussi tes émotions, à ne pas rentrer dans une colère noire pour X ou Y raisons.  Pour ce qui est de se poser des questions, nous passons tous par cet étape pas facile où on se demande si on fait les bons choix, si on est sur de faire ce qu'on a envie, et d'autres questions encore plus complexe. C'est "juste" une mauvaise passe de la vie à passer. Le seul "remède" qu'il peut y avoir, c'est d'essayer de garder confiance en soi et d'avancer sans  se laisser abattre. Pour ce qui est de tes facilités, t'as la chance de pouvoir t'en sortir sans beaucoup bosser, sans en branler une comme tu dis. Au lieu de te reposer sur tes acquis et tes facilités, tu devrais "apprendre" à bosser sans te reposer là-dessus, cela te seras utile un jour ou un autre.  Voilà, j'en conçoit que c'est pas très constructif, que cela n'aide pas beaucoup, mais j'avais envie d'aider comme je peux. Et comme il me semble t'avoir déjà dit il y a un moment, si t'as besoin de parler ou de te défouler sur quelque chose, je suis là. :)
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Ancien membre
03/11/2014 à 22:36

Clairement je ne suis pas psychiatre mais je veux faire des études de psychologue spécialisée en criminologie, victimologie... Je pense que tu es juste surdoué et par apport a ton énervement soudain et fréquent il faut aller voir un psychothérapeute pour travailler la dessus. Si tu réfléchie trop vite c'est  peut être le stress qui te fait faire des surplus de pensée pareil pour cela le psychothérapeute peut t'aider. j’espère t'avoir aidé bonne soirée.    
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Ancien membre
03/11/2014 à 22:43

Hello,  Avant toute chose si tu ressens le besoin de consulter, vas-y. Il va te demander pourquoi tu viens, quelle est ta demande, explique lui ce que tu as écrit ici, les tests pour savoir si t'es un gars à HPI se feront par la suite, si nécessité il y a et si c'est pertinent dans ton cas.  :) 
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Ancien membre
03/11/2014 à 23:22

Hey Demeth, il faut avouer que c'est pas commun ce que t'as là. On dirait un hyperactif affublé d'un cerveau de génie.(ce qui semble être le cas)^^ Mais je ne saurais pas quoi te conseiller. Mon enfance pas très heureuse ne m'a permis que de me retrouver seul et de vivre avec des histoires que je m'inventais tout seul. Et maintenant, j'ai dix idées d'histoire à la minutes et ça fait très mal à la tête, surtout que ça m'enmpêche d'en écrire une... Tu n'es pas différent, tu as juste un cerveau qui a un besoin sans cesse de réfléchir. Un peu comme le mien mais je sais pas comment je fait pour le mettre en veille...On me disait toujours, parle plus doucement, on comprend rien tu prend le train... mais je le gère très bien. En plus les émotions, moi c'est pas la colère, mais les pleurs ou le rire, je ne les contrôles absolument PAS! Sauf que toi tu en es à un degré très élevé, où c'est pas forcément vivable, consulte peut-être un pro si tu vois que tu t'en sors pas mais tu arriveras bien à dompter tout ça :) Mais d'une part tu es différent, comme nous tous, c'est normal ;).
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Ancien membre
03/11/2014 à 23:27

Consulte si vraiment ça te fait souffrir et que ça te semble pathologique. Mais à te lire je crois juste que tu as une forte capacité d'empathie ( c'est à dire que tu ressens et absorbe les émotions environnantes) et que ceci couplé à une nature sûrement très cérébrale -avec tendance à tout sur-analyser- , ça donne au final -inévitablement- un cerveau qui bouillonne et qui est difficile à gérer. Et aussi, malheureusement ^^, un terrain propice à la somatisation. (psychisme en surcharge > évacuation vers le physique > ce qui explique peut-être les "spasmes") Bon après je te connais pas, je suis peut-être à côté de la plaque , mais je sais que je suis un peu comme ça moi aussi et ça me parle assez...
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Ancien membre
04/11/2014 à 13:28

On dirait un remake de "Good Will Hunting" lol, eh bien c'est sur que tu es supérieur à la normal vu tes privilèges naturels apparemment et ça ne m'étonnerait pas que le fait que ton cerveau tourne à plein régime tout le temps fasse que tu sois hypersensible. En tout cas tant mieux si tu es surdoué et différent, il n'y a rien de plus frustrant que d'être absolument banal je peux te le dire ... (quoique j'aime ça)
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Ancien membre
04/11/2014 à 15:27

Hello ! A priori, rien de bien anormal dans ce qui t'arrive :) Tu es différent, certes, mais nous le sommes tous ;) Bref, tu as un cerveau hyper actif et simplement, tu n'as pas trouvé comment utiliser cette puissance. T'inquiète, ça viendra^^ Quant aux questions que tu te poses, et bien elles sont normales à partir du moment où l'on commence à penser et voir le monde par soi même (et non plus au travers des parents par exemple). Tu t'émancipes et c'est trèèèèèèèèèèèèèèès bien comme ça ! Le stress ? Le mauvais doit être évité (c'est assez simple). Le bon (celui qui "donne des ailes") doit être canalisé, apprivoisé... Le bon stress est un allié de poids. Taper dans les murs, ça c'est un dommage collatéral aux vues de ce qui précède ! Le trop plein d'énergie physique, tu devrais le dépenser au travers du sport. Je ne serai d'ailleurs pas surpris si tu avais des pb pour dormir. D'abord ton cerveau devrait être récalcitrant à la mise en veille (encore que lors du sommeil, le cerveau bosse toujours lol). Ensuite, parce que rien ne vaut une bonne activité physique qui t'aura ôté l'envie de taper dans les murs ... pour t’assommer de fatigue et te faire dormir ton "quota"... dernier conseil : évite le coca, thé noir, café et autres cochoncetées "vitaminées" pour le cas où tu en ferais ton quotidien : pô bien :-) Et si tu penses avoir fait le tour de la question sans trouver de réponse, alors il vaut mieux voir un spécialiste qui t'aidera à voir clair (je crois pas trop utile mais bon, il s'agit de toi, pas de moi !)
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Ancien membre
04/11/2014 à 16:35

Docteur (ou plutôt patient) Alejandro peut y répondre puisqu'il est lui même un HPI et accessoirement un EIP. Comme tu l'as fait, je vais exposer mon cas depuis le début. Elève très brillant en primaire, je devais passer du CE1 à la 6ème. Malheureusement, mes parents, comme tous les parents, ont vu leur intérêt personnel avant le mien. J'ai mal vécu d'être toujours affiché comme le premier de la classe, celui qui finissait tout avant tout le monde, qui avait des exercices en plus, . . . Et cette frustration causée par le refus de mes parents de passer au " niveau supérieur" a eu des répercussions sur la suite de mes études. Avant même d'entrer au collège ou au lycée, j'étais déjà connu par le proviseur et quelques professeurs. J'ai mal vécu cette surexposition puisque je me sentais encore plus différent et montré du doigt par mes camarades de classe, voire même par certains de mes professeurs qui disaient : " oui mais Alexandre ci, . . . ". Alors plus années se sont enchaînées et plus mes résultats ont chuté. Au collège j'étais encore dans le peloton de tête, je faisais mon travail, mais je me freinais un peu afin de paraître un peu plus " normal ", ou comme les autres je devrais dire. Puis est arrivé le lycée, une seconde en demi-teinte, car oui comme tout le monde cette fois ci, le caractère et la personnalité évolue, de strate en strate. Et j'ai tout analysé, tout décortiqué sur mon parcours scolaire antérieur. Puis j'ai décidé de faire le minimum. On attendait de moi l'excellence, et bien je n'ai pas répondu à leurs envies. Je suis devenu un élève des plus banal qui soit. En revanche, en dehors du lycée, je continuais mes lectures car j'ai toujours soif d'apprendre, même encore aujourd'hui. Puis la 1ère et je chute un peu plus, et enfin la terminale. Et cette dernière année a causé la déception de tous ceux qui m'attendaient en haut du podium. Finalement je voulais redoubler. Je n'ai donc pas révisé pour le bac, j'ai jeté tous mes cours. Et je l'ai eu avec mention. Je devais, ce jour là, le jour des résultats, être le seul à ne pas être content d'avoir le bac, avec mention qui plus est. Puis me voilà à l'université. Je n'ai aucune envie de travailler. Travailler pour moi oui, mais répondre aux attentes des autres ? Certainement pas. Alors j'enchaîne deux 1 ère année sans succès jusqu'à tout abandonner. Ils me voyaient dans l'enseignement ou la médecine ? Et bien aujourd'hui je suis dans le commerce. Ce domaine m'a intéressé pendant quelques temps, et aujourd'hui j'en suis lassé car j'en ai déjà " fait le tour ". Alors oui j'ai encore cette soif d'apprendre, d'analyser, de tout décortiquer, de pousser mes raisonnements toujours de plus en plus loin jusqu'à être le seul à les comprendre. Sans cesse ce besoin de réfléchir, de toujours réfléchir sur ' tout et n'importe quoi " pour les autres. Mais c'est intéressant pour moi alors je continue. Même si cela me vaut quelques heures de sommeil en moins car je trouve difficilement le sommeil. Et en sus de ce comportement " d'explorateur ", j'ai développé d'autres aspects de ma personnalité (que les autres ont bien du mal à apprécier d'ailleurs) :  ce besoin de critiquer, de dire ce qui ne va pas dans le but de toujours l'améliorer, ce côté rébellion qui se fout des normes et des règles, l'impulsivité, le narcissisme aussi parfois, un soupçon d'égocentrisme, puis cette capacité d'analyser les autres, toujours ce besoin d'aider ceux que j'aime, quitte à rejeter et oublier mes propres problèmes. Alors Sonny, de mon point de vue, oui tu es différent, mais est-ce un mal pour autant ? Certes ce n'est pas facile à vivre tous les jours. Mais finalement on s'en accomode très bien dans la mesure ou cela nous apporte plus que ce que cela nous prend.
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Ancien membre
04/11/2014 à 17:40

Al3jandro23 & Demeth : même combat ! Sans doute avez-vous l'impression d'être de ces brise glace à propulsion nucléaire que rien n'arrête... et vous avez raison ! Sans doute voyez-vous le monde pédaler dans sa propre choucroute alors que pour vous, les solutions sont simples ? Certainement aussi que certaines "petites" gens vous agacent par leurs "petits" raisonnements étriqués et réducteurs ? Inutile de vous dire que cela vous passera avec l'âge car c'est faux. En revanche, plus tard, les gesticulations désespérées, inappropriées et inutiles de ces fameuses "petites" gens qui aujourd'hui vous regardent bizarrement ... revêtiront un autre aspect. Vous les regarderez avec une sorte de détachement, sans haine ni mépris, ni nombrilisme. J'espère même que vous aiderez au mieux, sans garder égoïstement vos facultés pour vous :) En revanche, pour vous, de suite, vous pouvez utiliser cela pour réussir au moins votre métier. Dans le métier que vous exercerez, vous parviendrez logiquement à une excellence, et ce bien plus rapidement que les autres... Vous aurez même la possibilité d’enchaîner plusieurs métiers différents et de les pousser à leur paroxysme... C'est extrêmement enrichissant. Ceci dit à la condition de ne pas gâcher son talent. Et ça, personne ne peut le faire, le dire ou le penser à votre place. C'est à vous seuls qu'il appartient de trouver les bons réglages de la machine ! Comment canaliser, apprivoiser, utiliser vos capacités. Des fois, il sera même mieux de donner l'impression d'être à la même vitesse que les autres (d'où le détachement !). Ne commettez pas l'erreur de penser que vous êtes supérieurs, non, vous êtes différents, juste ça. Ce que vous pouvez faire (visiblement vous ne l'avez pas encore fait), c'est de faire votre propre introspection analytique^^ Et surtout, ne vous passez rien ! Ne soyez pas tendre avec vous : c'est comme ça que vous trouverez votre "mode d'emploi". N'attendez pas grand chose de l'extérieur;) Si vous êtes comme vous le dites, alors il n'y a pas d'année sabbatique : ça vous ferait trop ièch LOL
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Ancien membre
04/11/2014 à 18:19

Je ne sais pas à partir de quels critères on est surdoués, mais ce que tu décris ressemble beaucoup à de l'hyperactivité cérébrale. Déjà que mon cerveau de «normalement douée» m'epuise par moment à force de tourner, j'ose à peine imaginer quand c'est le cas h24. J'espère que tu trouveras les méthodes pour canaliser tout ça.. Sinon, ce serait bien que l'on arrête de dire aux surdoués que c'est méga cool d'être intelligent, qu'au moins ils ne sont pas banals, etc... il doit rien y avoir de plus frustrant que d'entendre ça. Je pense que ce n'est au contraire pas un accessoire pour faire original ou pour se la péter... C'est un schéma mental alternatif au plus grand nombre, certes plus rapide et efficace mais qui est loin d'être accessoire, contrairement à ce que pensent les personnes qui aimeraient bien être surdouées ou le prétendent parce qu'elles ont eu un 18 en maths. Pour terminer, être différent ou être normal ça veut rien dire. On a tous des caractéristiques plus ou moins visibles qui s'éloignent de la moyenne dans un sens ou dans l'autre. On est différents selon différents domaines, mais Être différent, ça ne veut rien dire. Ce n'est ni une fierté ni un malheur, de même que «banal» n'existe pas. La question, pour en revenir à l'auteur, n'est pas de savoir si tu «es différent», mais de comment tu vas améliorer ce qui te gêne au quotidien. Hakuna matata !
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Ancien membre
04/11/2014 à 18:34

Pistache Tu as globalement raison. Il n'en reste pas moins que la "majorité" constitue une norme. Par conséquent, ceux qui composent la minorité (au dessus ou en dessous) sont comparés à la "majorité". Pour faire court : qu'est-ce qu'un fou ? quelqu'un qui n'a pas la même logique que les "autres" ;) Ah bin si, je rajouterai un truc : que valent les tests de QI et toutes ces choses supposées mesurer, quantifier l'intelligence humaine, sachant 1) qu'environ seuls 10% du cerveau "serait utilisé" et 2) que ces tests sortent d'un cerveau humain, ont peut bien légitimement se poser la question de leur pertinence, non ? Imaginons que l'on cherche à mesurer le cerveau d'Einstein avec des tests conçus par Nabilla... Non, ne répondez pas, c'est juste pour l'hypothèse de travail MDR
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Ancien membre
04/11/2014 à 18:52

L'image est forte ! Après je pense que les test de QI ne sont que des indicateurs du potentiel de ta logique par rapport à la moyenne, mais que ça ne quantifie pas vraiment... (surtout que ça concerne qu'un nombre restreint de formes d'intelligence, ya aussi l'intelligence sociale ou émotionnelle -les deux se recoupent beaucoup- qui sont encore plus importantes pour «réussir»). Bref je m'éloigne du sujet, mais vu que le QI représente par un nombre une valeur en réalité qualitative (et non quantitative), cela doit être considéré avec un peu de recul... Sinon il est possible que si ça avait été une intelligence sur-extra-mega-superieure qui avait conçu le test, le barème et les réponses auraient été différentes, mais on compare qu'avec ce qu'on connaît ^^
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Ancien membre
04/11/2014 à 18:59

Blagounette sur les fous : c'en est un qui passe un test pour sortir d'un asile. On lui demande : -2+2= ? -ça fait 4, monsieur ! -excellent ! Et comment êtes vous arrivé à ce résultat ? -facile ! 2 divisé par 7, que je multiplie par vendredi, moins la moitié d'un litre d'essence, ça fait bien 4 ! /pan/
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Ancien membre
04/11/2014 à 19:29

Pistache : Ah ben si tu commences :P C'est parti pour les blagounettes sur les fous : C'est un mec qui se rend à l'hôpital psychiatrique dans l'intention d'y faire admettre son grand-père. Lors de la visite, il questionne le médecin : - Mais comment savez-vous si les patients sont fous ? - C'est simple, on leur pose une énigme. - Ah ? Laquelle ? - On remplit une baignoire d'eau, et vous avez le choix entre une cuillère, une tasse ou un seau pour la vider. Que prenez-vous ? - Ben c'est simple, le seau ! - Non, il suffit de retirer le bouchon. Je vous conduis à votre chambre. BADUM TSSSS !
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Ancien membre
04/11/2014 à 23:39

Demeth : Je tiens quand même à répondre à ton post, les blagues c'est chouette mais pas sûr que ça t'aide vraiment :P Tu es différent? Et alors? Moi aussi, lui aussi, elle aussi. Nous sommes tous uniques, au fond. En apparence, certains se ressemblent plus que d'autres mais notre ADN est unique, notre manière de voir le monde est unique. Tu es différent, j'ai envie de dire tant mieux :P Tu dis avoir passé des tests étant petit, et plus loin tu dis ne pas savoir quoi faire de ce trop plein d'aptitudes... Là est le vrai problème : faire passer des tests c'est bien beau mais c'est pas une fin en soi, l'abruti(e) qui te les a fait passer aurait dû le savoir --" Les tests donnent des résultats et ces résultats doivent être appréhendés : discutés, orientés, expliqués... Expliqués au parents surtout !! Sans ça, comment peuvent-ils vraiment te venir en aide ou même te comprendre?  Du coup je peux comprendre qu'aujourd'hui tu ne saches pas quoi faire de tout ça. Ensuite, je me suis retrouvé dans pas mal de tes propos : parler très vite, penser TROP vite. Les gens ont l'impression qu'on passe du coq à l'âne et qu'on est taré alors que non, notre cerveau est juste déjà passé à autre chose xP Personnellement maintenant je bégaye un peu, parce que ma pensée va toujours plus vite que mes lèvres (je rêverais d'avoir la lenteur de parole de Doc Gynéco ! *o*). Mais j'ai toujours mis ça sur le compte de ma grande timidité plutôt qu'autre chose. Par ailleurs j'ai aussi "acquis la lecture" à un âge précoce. Mais bon on s'en fout, il s'agit pas de moi xP (mais bon, au moins sur certains points on n'est pas si différents quoi ^^). Tu dis que tu l'as mal vécu parce que tu a été sans cesse montré du doigt... Pourtant c'est une différence dans le bon sens, je vois pas pourquoi les gens sont si c... jaloux x) Tout en restant modeste, dis-toi qu'ils t'envient plus qu'autre chose. Perso si je pouvais fournir un peu moins d'efforts pour comprendre, analyser, synthétiser, avoir de bonnes notes... Ce serait le rêve :P Je vois pas trop quoi dire d'autre. Des c... jaloux (^^) on en croisera partout, ça ne doit pas nous empêcher de tracer notre bonhomme de chemin et de vivre notre vie comme on l'entend. S'ils sont mécontents, qu'ils aillent au diable! Pour ce qui est du sommeil, l'idée du sport pour se défouler et à la fois éviter de frapper dans le mur (ça aussi, je connais :/) c'est une très bonne idée. Ne serait-ce qu'un bon footing en fin de journée ou simplement préférer la marche aux transports (personnels comme communs, ou préférer les transports en commun quand c'est nécessaire) te sera bénéfique. T'auras l'impression de passer ta journée à courir et crois-moi, c'est fatiguant xP Ensuite, les spasmes à la tête. J'en fais de plus en plus, mais pas pour les mêmes raisons, m'enfin j'ai été surprise de trouver ça ici ^^ Je te conseillerais d'en parler avec un prsychiatre (ou un psychologue, aussi, ils sont tous deux compétents pour ce genre de questionnements) comme te l'a conseillé ton médecin. Il pourra t'aider à contrôler ça, et le contrôle passant avant tout par la compréhension du phénomène, il t'aidera à comprendre (Pourquoi ça et pas autre chose ? Pourquoi dans une telle situation et non dans une autre ? etc.). Tu peux aussi lui parler de tous les symptomes sans énoncer "HPI" pour voir quel diagnostic il posera à la fin. S'il te dit "HPI" ben au moins tu seras fixé. Le psy est aussi là pour entendre tes doutes, tes "préférences"... Il "apprivoise" ton caractère (c'est mal dit, mais en gros il apprend à te connaitre, il va voir l'effet de ce qu'il dit et va le prendre en compte, n'hésite donc pas à dire "j'aime pas ce terme de surdoué" etc. Il comprendra parfaitement ^^). Pour l'hypersensibilité, encore une fois : on est pareils ^^ Je comprends donc parfaitement ce que tu peux ressentir dans ce torrent assourdissant d'émotions. Pour ça comme pour la fatigue : le sport. N'importe lequel, pourvu qu'il te plaise et que tu t'y investisses à fond (sinon ça n'aura pas grand effet sur ton stock d'énergie). Voilà. J'espère que j'ai pas été trop hors sujet. En tant que futur psy (je croise les doigts xP) je te conseille surtout d'en parler avec un psy. Ca aide, crois-moi. J'en vois un en ce moment, depuis un moment, mais même si c'est pour d'autres problèmes, ça m'aide beaucoup de parler à une personne extérieure à moi qui ne me connait ni ne me juge. Je pense que ça pourrait t'aider aussi. Et sinon, si tu veux discuter, je suis dispo en MP :P Perso ça me ferait plaisir, mais si c'est pour rien dire ^^
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Ancien membre
05/11/2014 à 14:52

Ah le problème des autres face aux résultats scolaires, j'ai connu, et même j'ai bien connu, parce que j'ai connu les deux places dans l'histoire ! Je me retrouve exactement dans ce que tu racontes ... en maternelle j'aidais les autres à finir les puzzles et rangeais leurs jouets, j'ai toujours été premier à l'école primaire, j'ai sauté une classe, presque deux mais ma mère n'a pas voulu (pour mon bien, la différence d'âge tout ça ...). J'ai eu ma mère deux ans aussi. Pour l'anecdote, j'ai su après qu'elle trichait sur mes bulletins pour diminuer mes moyennes pour ne pas qu'on croit que je pouvais voir les contrôles avant. Puis vient l'époque du collège où j'étais plus petit que tout le monde (déjà pas grand, puis la classe sautée). Le bon côté des choses, c'est que les sceptiques comprennent que j'ai pas triché avant. Le mauvais c 'est que, au collège, c'est la guerre. M'est arrivé plein de très mauvaises mésaventures, pourtant j'en sors premier, le brevet easy, enfin on se comprend ! Le lycée pareil, c'est passé très bien. Mais j'ai commencé à me rendre compte que j'étais vraiment bizarre, et à travailler sur moi même. Je devenais bien con :D Je ne supportais pas et ne comprenais pas que les gens puissent ne pas comprendre quelque chose. Ca m’amenait à mal parler, à limite être hautain (dédicace). Heureusement, je fais des efforts pour être agréable et réussit à effacer un peu ce côté asocial. La terminale, ça a été le truc le plus fou. J'ai laissé mon sac dans la cuisine tous les soirs pendant 6 mois (vraiment, je faisais rien), j'étais premier, suivi par des têtes également. J'étais 5 soirs sur 7 dehors à faire de la musique. Je m'endormais très tard, j'en avais pas l'envie. D'ailleurs ce truc est resté, je ne sais pas contrôler mon sommeil, j'ai besoin de ressentir le fait d'avoir accompli tout ce que je voulais faire pour dormir (caser 30h dans 24h, sisi ...). Tout m'a réussi, la musique comme les cours, le bac S mention TB européen anglais, en révisant 3 jours avant. Le gens ne me croient pas quand je raconte mon année, c'est pour ça que je ne le fais pas. Et là la prépa. J'sais pas pour vous, mais j'en tirais une satisfaction, d'y arriver, d'être premier, de se dire qu'on y arrive. Mais à partir de ce moment là, j'ai commencé à prendre la place des gens qui avaient limite une dent contre moi. Et ça se comprend, j'ai pris LA leçon d'humilité de ma vie. J'ai vécu le fait de se faire expliquer un truc par quelqu'un pour qui ça parait évident, en ne comprenant toujours rien. Ah ouais vous vous sentez nul, je vous l'confirme. Vous essayez, vous vous battez, mais rien, alors que l'autre il rigole et il y arrive."Vous êtes nul, vous n'y arriverez pas". Pas comprendre que les gens peuvent ne pas comprendre, j'ai dit ça moi ? Tout ça m'a clarifié l'esprit, et j'ai compris beaucoup de choses sur la vie en général. J'ai surtout appris à me servir de mes capacités, mais surtout à rester humain face à ça. L'humilité, savoir rester à sa place. Si c'était à refaire, j'aurai pas glandé autant. Mais t'inquiètes pas, on est pas les seuls dans ce cas, à comprendre vite, alors différent ... la différence, c'est surtout, es-tu un con ? :) Je réagis aussi sur le sommeil. Je me retrouve encore là dedans ... j'ai mentionné le pas réussir à m'endormir, mais il faut voir l'état quand j'y parviens. Je me réveille en aillant l'impression de ne pas avoir dormi, d'avoir cogité tout du long et de n'avoir fermé les yeux que 5 minutes. Pour dire j'ai déjà ouvert les yeux en plein milieu de la nuit parce que j'avais trouvé la solution du problème de mon code informatique ... :/ Alors j'ai essayé plein de choses, les médicaments, la lecture, le calme absolu ... Rien ne marche vraiment tant que j'ai pas fini ce que j'avais prévu de faire. Du coup, je m'arrange toujours pour faire, dans la journée, un truc qui me plait, qui me donne la sensation de le faire pour moi. Ca va mieux, et je couple ça aux musiques relaxantes sur youtube ahah. Enfin, tu vois, même si tout le monde est différent, on trouve parfois des points communs :D J'ai découvert mes capacités, et je sais m'en servir, les canaliser quand il le faut. Tu dis "On m'a toujours dit que j'avais des capacités intellectuelles à exploiter, mais étant enfant, je ne savais ni quoi en faire, ni comment réagir..". Il faut trouver, et tout deviendra beaucoup plus clair, crois moi ! Moi, je dis merci à la musique, qui m'a donné un langage pour m'exprimer, et pour exprimer tout ça. Je pense qu'on ne sait pas comment gérer ça tant qu'on a pas compris le pourquoi du comment. Perso, je n'ai jamais consulté personne, je ne sais rien de tout ces termes, ces tests. Mais après tout, chacun sa manière d'apprendre à se connaître. Il a fallu que je passe par un peu tous les rôles, pourquoi ne pourrais-t-on pas faire autrement ? :)
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Ancien membre
05/11/2014 à 15:01

Salut Demeth Prescription : - Sport intensif et surtout quotidien, l'après-midi idéalement - Lis, beaucoup. Les classiques de la pensée. Les grecs. Les sciences. La philo. La politique. Les psychiatres. - Fume, beaucoup. Ça calme le cerveau - Apprend à te contrôler quand tu as une envie impérieuse. Donne toi un horaire pour la réaliser. Deviens ponctuel. - Teste ton corps mais méthodiquement - A la prochaine crise, fais des tests sur des matériaux différents. Ne laisse pas la colère entièrement se propager, canalise-la. Ajoute lui l'humour. Ou une caméra vidéo. Prend un témoin et décrit chaque émotion qui te traverse l'esprit. - Interroge toi sur la spiritualité. Trouve qqn de respectable que tu écouteras - Parle. Trouve qqn qui saura écouter. Un ami plus âgé, un psy, un groupe de parole, qu'importe. Oui tu es différent mais chacun ses différences. Tes "défauts" sont une partie de toi qu'il te faudra apprendre à aimer d'abord avant de les contourner, les apprivoiser. Bonne chance Demeth Charles
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Ancien membre
05/11/2014 à 20:21

Salut Demeth!  Je ne veux pas étaler ma vie ici mais on semble avoir un certain nombre de points en commun...  Il y a une chose qui m'a beaucoup aidée il y a 2ans environ, c'est fréquenter un forum de HPI/surdoué,etc...  (utilise le mot que tu préfères :) ) qui s'appelle Zebras Crossing. Là tu pourras échanger avec des gens qui ont vécu/vivent le même genre d'expérience que toi. Et ce qui est bien c'est que dans celui où j'étais (enfin je suis encore à vrai dire), il y a pas mal de rencontres aussi, je vois que tu habites à Nancy, il me semble qu'il y a quand même du monde.  Aussi, tu verras que tu retrouveras aussi de temps à autre des LGBT, etc... il y a vraiment de tout.    Alors oui je sais ça fait un peu publicité comme ça, mais voilà pour avoir été dans la même situation je sais ce que c'est.  Et si tu veux en discuter avec moi par mp aussi n'hésite pas!  ;-) 
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Ancien membre
05/11/2014 à 21:47

Skyrl : Fumer bcp calme le cerveau ? C'est une façon de voir... Je te laisse le soin de vérifier "objectivement" cela et à Demeth de se  faire une idée sur la chose. Dans le genre, Demeth, tu peux demander à mister google ce qu'il pense de la dopamine et de la tryptophane... (déjà ça pour commencer). En privilégiant les apports naturels bien sûr :)
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Ancien membre
06/11/2014 à 08:26

Moi je pense également à une possible hyperactivité cérébrale, j'ai un ami qui avait ça, et d'une certaine façon certains symptômes s'en rapprochent. 
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Ancien membre
06/11/2014 à 12:11

Oxymore64: Je parle d'expérience en fait, et de nombreux témoignages Pose toi la question aussi pourquoi dans les HP tout le monde fume J'ai bien conscience qu'il n'est pas de bon ton de prescrire la drogue morbide.. et tabou Morbide oui mais la vie est une lutte entre pulsion morbide et instinct de survie Flatter l'un revient à réveiller l'autre SI tu as l'ouverture d'esprit pour creuser au delà des recommandations des officines bien pensantes, tu verras Je n'ai rien inventé : http://forum.doctissimo.fr/psychologie/Hyperactivite/tabac-sujet_98_1.htm Peu importe, Demeth est bien assez grand pour juger lui-même et je parie qu'il est déjà fumeur et qu'il s'est rendu compte lui-même que la cigarette avait tendance à amortir l'esprit... Betolerant..
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Ancien membre
06/11/2014 à 13:14

Skyrl : je n'ai aucune intention que ce post tourne au pugilat. Quant à mon ouverture d'esprit, elle va bien merci. Tu veux avoir raison ? C'est comme tu veux si cela te fait plaisir. Perso, cela ne me choque pas qu'un addict défende ce qu'il croit bon, c'est même normal. Be tolerant mouhahaha ! En revanche, quand ça tourne au prosélytisme, sans doute atteint t-on des limites... qu'on le veuille ou non. Il est notable que chaque drogue affecte le fonctionnement du cerveau... qu'on le veuille ou non. Et je connais le milieu d'où tu tires ton expérience et tes témoignages. Je le connais très bien. Allez man, "be tolerant" si l'on va dans ton sens ? Je te laisse à tes certitudes, à ta poésie...
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Ancien membre
06/11/2014 à 13:18

Oxymore64: Je suis contrarié de t'avoir vexé. Je ne veux pas plus que toi "avoir raison", car je considère qu'il n'y a pas qu'une raison. C'est à chacun de trouver la sienne. Ton point de vue n'a pas à gagner sur le mien, et ni l'inverse. D'où mon rappelle à la tolérance. Les deux points de vue peuvent cohabiter, car le paradoxe, le Yin & le Yang, est la matrice même qui conçoit tout l'univers. Le prosélytisme comme tu dis n'a pas de sens, c'est un degré moral supplémentaire de l'expression d'opinion. Après tout un catho tradi pourrait tout à fait considérer que 98% des posts ici relève du "prosélytisme" LGBTQI, ça n'en serait pas plus un anathème pour nous. Laissons Demeth tirer les enseignements qu'il veut... Et je te prie de m'excuser si je t'ai froissé.
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Ancien membre
06/11/2014 à 13:28

Je ne suis pas froissé, ni vexé. Je t'ai dit que je connaissais très bien ton milieu. Je souhaite simplement que nos divergences ne détournent pas le post d'origine, c'est tout. L'important ici, ce n'est ni toi ni moi, c'est Demeth.
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Ancien membre
06/11/2014 à 17:30

Mouais, mieux vaut faire un peu de méditation, relaxation, sport, etc.. de façon régulière, a priori ça ne pourrit pas la santé, ne donne pas mauvaise haleine (ce qui compromet les chances de se trouver quelqu'un aussi..), et ne coûte rien..       Et c'est toujours mieux aussi que de se créer une addiction. Enfin je dis ça, je ne dis rien. 
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Ancien membre
04/04/2016 à 17:26

"Petit" déterrage de sujet si vous me le permettez. Y a-il des gens concernés par cette particularité ou qui en ont tous les "symptômes" en région parisienne ou proche? :)
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Ancien membre
07/04/2016 à 16:35

Salut, Je suis actuellement suivie par une psychologue suite à une dépression bla bla bla, Elle m'a également parlée de HPI, mais à contrario elle ne souhaite pas que je passe de test, puisque pour elle, les diagnostiques ne sont que des titres. Si tu te poses beaucoup de questions et que ton flux de pensées peut t'être peu agréable, tu peux tout à fait aller voir une psychologue ou un psychiatre en avancant que tu te sens différent et que tu souhaiterai en parler, mais il n' y a rien de mal à se pointer " slt asv, j'aimerai passer un diag " même si pouvoir dénouer certains noeuds serait d'une grande aide. J'ai eu la flemme de lire le reste des messages, donc je suis peut-être hors sujet, mais on peut en discuter en pm si tu souhaites \o/ salut!
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Ancien membre
07/04/2016 à 17:15

Salut Sethy! En fait j'ai simplement "déterré" le topic pour d'une part permettre aux gens concernés de pouvoir parler du sujet, et d'autre part aussi pour voir s'il y en a qui sont pas trop loin de chez moi. Et du coup je suis pas sûr que l'auteur ait encore besoin d'aide, mais c'est toujours gentil de proposer en tout cas. ;-) Sinon, pour rebondir ce que tu disais pour toi, je suis assez surpris de la réaction de ta psy. Parce-qu'en général c'est pas juste un test pour avoir un chiffre et puis hop, ça doit se faire dans le cadre d'un bilan personnel, et les résultats du test doivent être commentés et expliqués par le psy aussi au regard du reste du bilan, pour que ça soit vraiment utile en fait.  Après, il reste un autre problème problème, c'est que bien souvent le test en lui-même coûte 250-300euros donc ça représente un coût.
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Ancien membre
07/04/2016 à 17:18

Oui, j'ai lu après que le post datait d'il y a un an \o/ je me suis dis tant pis! Ca ne me surprends pas plus que ça ( la réponse de la psy ) mon docteur à également fait le même commentaire, un diagnostic de ce genre, n'est pas forcément une obligation car juste un titre. Après, je me renseigne du côté de l'autisme asperger DONC je sais où passer pour ces test sans trop débourser, même si là je m'en fiche. Par contre, il me semble que ce genre de test sont fait par des neuro ou psychiatre mais pas du tout les psychologues.


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