Devenez androgyne, ça ira mieux (Marie-Agnès Chauvin)
Ce n'est pas la sexualité qui est traitée mais la bisexualité psychique.
Nous avons toutes et tous un côté féminin et masculin en nous mais une partie de notre corps, le sexe, nous fait adopter un comportement, pire encore nous classifie dans une cathégorie, soit femme ou homme. Alors on occulte une partie de nous, on la bannit pour la ranger dans l'ombre, quel dommage.
On commence à chercher chez l'autre cette partie manquante que nous refoulons au lieu de la laisser s'épanouir en toute symbiose.
En fait je vous parle de moi, plutôt sportive, faisant des travaux "d'hommes" et sensible à pleurer devant un oiseau blessé. On peut être les deux à la fois ou juste redevenir Un.
Difficile d'être soi quand on cherche à vous coller des étiquettes !
Je ne développerai pas plus, peut-être ou sûrement d'autres personnes sont dans ce même ressenti et ce serait sympa d'échanger.
Freud avait relevé que l'androginie caractéristique des anciens dieux égyptiens était la marque de leur perfection intrinsèque. Je ne suis pas une adepte de Freud mais plutôt de Jung.
Belle journée à vous.
A la recherche d’amitiés sincères, pour des échanges enrichissants et de bons moments. Le reste....ce serait juste magnifique
J'ai lancé ce sujet, ça aurait pu être un autre.
On a tendance à tout ramener au sexe physique, je voulais aborder une autre dimenssion.
Pour moi il faudrait un autre mot, lequel ?
Sur la carte d'identité : Sexe 🤨
Sécurité sociale, déjà un classement 1 ou 2
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Pour moi le plus important est que les personnes expriment ce qu'elles ressentent sans classification.
Le masculin domine mais n'est-ce pas aussi la conséquence que les femmes n'exprime pas leur masculin et que les hommes réprime leur féminin !
A la recherche d’amitiés sincères, pour des échanges enrichissants et de bons moments. Le reste....ce serait juste magnifique
Citation de Sunlight #543211
Coucou,
Ce que je remarque c'est que l'être humain a toujours besoin de "définir" son monde, mettre des mots, classifier et effectivement mettre dans des cases et dans certaines société c'est encore plus fort.
Je pousse encore plus loin la réflexion: La bisexualité, la bi nationalité, les non binaire, les bipolaires, sont dans l'esprit collectif des "ni l'un ni l'autre".
Ils peuvent trahir leur groupe puisqu'il ne sont ni l'un ni l'autre donc selon les circonstances ils peuvent aller vers l'un ou l'autre donc "bouger", "changer" de partie et donc? Pas prévisible, pas classifiable donc? Pas "contrôlable".
On a de cesse de nous dire "choisissez votre camp!" Si vous ne choisissez pas "ceci" vous êtes donc par opposition "cela"...
On "définit" par la "différence".
....
Pour l'aspect biologique ce qu'on appelle les femmes et ce qu'on appelle les hommes sont bien différent et ce qui les diffère le plus visiblement c'est leur aspect sexuel d'où cette catégorisation par le sexe. Dans cette logique de définition les différences sont les choses sur lesquelles ont appui pour définir.
C'est aussi par cette porte que se glisse les extrêmes et le rejet qui sortent de la fonction de "définir" pour classifier les "similaires" et rejeter les "différents".
En réalité c'est toujours le "même" mécanisme...
La différence, se différencier, être différent n'a jamais été un problème. Le problème c'est ce que qu'on en a fait? Une raison de discriminer et/ou d'enfermer dans un rôle dicté par la "société" et l'opinion publique ou l'individu ne peut plus être "lui même" et donc "pas libre".
Le voilà le vrai problème.
Concernant le "rôle" des uns et des autres le "ce que devrait être ce qu'on appelle une femme et un homme" est pour moi un rôle écrit par la société: le rôle social.
Ce rôle va donc changer selon les pays, les régions, les peuples, les tribus....on peut aisément observer ces différences certaines sociétés sont matriarcale d'autres patriarcale et les rôles sont différents.
Citation de Sunlight #543217
Si je comprends bien ce que tu exprimes, tu déplores le fait que les humains soient catégorisés par leur sexe biologique ?
Si tel est le cas j'entends le fait que tu aimerais que les personnes ne soient pas biologiquement mâle ou femelle mais autre chose qui combinerait les deux.
Mais ce que j'ai du mal à comprendre, c'est en quoi cela représente un problème ?
Le soleil et la lune existent mais en quoi est-ce un problème qu'ils aient pour dénomination "soleil" ou "lune"? Pourquoi faudrait-il trouver un terme pour ne pas les définir de la manière dont nous les avons nommé pour parler d'eux ? À mon sens, il ne s'agit que d'un concept linguistique.
Nous avons besoin de la symbolique pour nommer le monde et pour pouvoir en parler. Le fait que le monde soit divisé en écrasante majorité par des personnes de sexe masculin et féminin est un fait, une donnée, une observation, mais pas une fin en soi. C'est tout l'implicite qu'on met derrière les termes "masculin" et "feminin" le problème (à mon sens) et qui nous amène à nous interroger sur être homme ou femme au niveau sociologique du terme, c'est-à-dire de la construction sociale que nous nous sommes faite personnellement et collectivement de devenir homme ou femme. Comme disait Simone de Beauvoir : "on ne naît pas femme, on le devient". On le devient parce qu'il y a tout un conditionnement historique et sociétal derrière le fait d'être femme. Et je pense que ça s'applique également aux hommes. Pour moi il faut distiguer le sexe biologique : mâle / femelle du sexe sociétal : homme / femme.
Après, la manière dont individuellement les personnes projettent et intériorisent leur rôle attribué à leur sexe biologique, j'ai envie de dire que c'est le choix de chacun et je trouve que de plus en plus, les personnes de se cantonnent plus à un rôle prédéfini. C'est en ça que je partageais une vision plus "spirituelle" de ce que tu nommais "sexe" en parlant "d'énergie" qui résonne plus pour moi. À l'image du yin et du yang qui nous partage une vision duelle de l'existence (parce qu'on ne peut pas la nier) et qui nous rappelle que même dans du blanc, il y a du noir et dans du noir, du blanc. Donc dans tout corps il y l'aspect masculin et féminin indépendamment du sexe biologique de ce corps.
Enfin, je trouve personnellement que justement, tout le monde est impacté par une dynamique de performance propre à l'énergie masculine en ce monde actuellement. Donc cela inclue les femmes.
À mon sens, femmes comme hommes privilégient leur énergie masculine puisque nous vivons dans un monde qui favorise ce type d'énergie et qui dévalorise l'énergie féminine. Donc les femmes expriment très bien leur part masculine, preuve en est : les femmes veulent les mêmes choses que les hommes à savoir la reconnaissance, la gloire, la fortune, la force, le contrôle, la puissance, la domination. Elles veulent la même place que les hommes, parfois jusqu'à vouloir prendre leur place en entrant dans une lutte stérile de guerre des sexes. Cette vision nous conduit à la méfiance et à terme, à la haine de l'autre que nous projetons à l'extérieur sans nous apercevoir que c'est nous-même que nous haïssons, nous-mêmes qui n'acceptons pas à la fois la dualité de ce monde et sa potentielle unité qui ne peut apparaître qu'en acceptant totalement ces deux faces d'une même pièce : nous sommes des humains avant tout. Et il appartient à chacun de faire la paix avec ses parts féminines et masculines si on veut un jour espérer pouvoir aboutir à un monde plus juste, équilibré et harmonieux. Mais ce n'est que mon point de vue.
Citation de Sunlight #543211
Tu as bien fait d'en faire un topic sur le forum, c'est un thème essentiel - même s'il attire immanquablement des polémiques car les gens se sentent insécurisés dès qu'on remet en question l'éducation binaire traditionnelle.
Je remets le lien vers ton blabla initial :
https://betolerant.fr/blabla/347685
ainsi qu'un autre vers un des topics dédiés :
https://betolerant.fr/forum/1325/votre-livre-du-moment/180#543114