Devenez androgyne, ça ira mieux (Marie-Agnès Chauvin)
Ce n'est pas la sexualité qui est traitée mais la bisexualité psychique.
Nous avons toutes et tous un côté féminin et masculin en nous mais une partie de notre corps, le sexe, nous fait adopter un comportement, pire encore nous classifie dans une cathégorie, soit femme ou homme. Alors on occulte une partie de nous, on la bannit pour la ranger dans l'ombre, quel dommage.
On commence à chercher chez l'autre cette partie manquante que nous refoulons au lieu de la laisser s'épanouir en toute symbiose.
En fait je vous parle de moi, plutôt sportive, faisant des travaux "d'hommes" et sensible à pleurer devant un oiseau blessé. On peut être les deux à la fois ou juste redevenir Un.
Difficile d'être soi quand on cherche à vous coller des étiquettes !
Je ne développerai pas plus, peut-être ou sûrement d'autres personnes sont dans ce même ressenti et ce serait sympa d'échanger.
Freud avait relevé que l'androginie caractéristique des anciens dieux égyptiens était la marque de leur perfection intrinsèque. Je ne suis pas une adepte de Freud mais plutôt de Jung.
Belle journée à vous.
A la recherche d’amitiés sincères, pour des échanges enrichissants et de bons moments. Le reste....ce serait juste magnifique
J'ai lancé ce sujet, ça aurait pu être un autre.
On a tendance à tout ramener au sexe physique, je voulais aborder une autre dimenssion.
Pour moi il faudrait un autre mot, lequel ?
Sur la carte d'identité : Sexe 🤨
Sécurité sociale, déjà un classement 1 ou 2
....
Pour moi le plus important est que les personnes expriment ce qu'elles ressentent sans classification.
Le masculin domine mais n'est-ce pas aussi la conséquence que les femmes n'exprime pas leur masculin et que les hommes réprime leur féminin !
A la recherche d’amitiés sincères, pour des échanges enrichissants et de bons moments. Le reste....ce serait juste magnifique
Citation de Sunlight #543211
Coucou,
Ce que je remarque c'est que l'être humain a toujours besoin de "définir" son monde, mettre des mots, classifier et effectivement mettre dans des cases et dans certaines société c'est encore plus fort.
Je pousse encore plus loin la réflexion: La bisexualité, la bi nationalité, les non binaire, les bipolaires, sont dans l'esprit collectif des "ni l'un ni l'autre".
Ils peuvent trahir leur groupe puisqu'il ne sont ni l'un ni l'autre donc selon les circonstances ils peuvent aller vers l'un ou l'autre donc "bouger", "changer" de partie et donc? Pas prévisible, pas classifiable donc? Pas "contrôlable".
On a de cesse de nous dire "choisissez votre camp!" Si vous ne choisissez pas "ceci" vous êtes donc par opposition "cela"...
On "définit" par la "différence".
....
Pour l'aspect biologique ce qu'on appelle les femmes et ce qu'on appelle les hommes sont bien différent et ce qui les diffère le plus visiblement c'est leur aspect sexuel d'où cette catégorisation par le sexe. Dans cette logique de définition les différences sont les choses sur lesquelles ont appui pour définir.
C'est aussi par cette porte que se glisse les extrêmes et le rejet qui sortent de la fonction de "définir" pour classifier les "similaires" et rejeter les "différents".
En réalité c'est toujours le "même" mécanisme...
La différence, se différencier, être différent n'a jamais été un problème. Le problème c'est ce que qu'on en a fait? Une raison de discriminer et/ou d'enfermer dans un rôle dicté par la "société" et l'opinion publique ou l'individu ne peut plus être "lui même" et donc "pas libre".
Le voilà le vrai problème.
Concernant le "rôle" des uns et des autres le "ce que devrait être ce qu'on appelle une femme et un homme" est pour moi un rôle écrit par la société: le rôle social.
Ce rôle va donc changer selon les pays, les régions, les peuples, les tribus....on peut aisément observer ces différences certaines sociétés sont matriarcale d'autres patriarcale et les rôles sont différents.
Citation de Sunlight #543217
Si je comprends bien ce que tu exprimes, tu déplores le fait que les humains soient catégorisés par leur sexe biologique ?
Si tel est le cas j'entends le fait que tu aimerais que les personnes ne soient pas biologiquement mâle ou femelle mais autre chose qui combinerait les deux.
Mais ce que j'ai du mal à comprendre, c'est en quoi cela représente un problème ?
Le soleil et la lune existent mais en quoi est-ce un problème qu'ils aient pour dénomination "soleil" ou "lune"? Pourquoi faudrait-il trouver un terme pour ne pas les définir de la manière dont nous les avons nommé pour parler d'eux ? À mon sens, il ne s'agit que d'un concept linguistique.
Nous avons besoin de la symbolique pour nommer le monde et pour pouvoir en parler. Le fait que le monde soit divisé en écrasante majorité par des personnes de sexe masculin et féminin est un fait, une donnée, une observation, mais pas une fin en soi. C'est tout l'implicite qu'on met derrière les termes "masculin" et "feminin" le problème (à mon sens) et qui nous amène à nous interroger sur être homme ou femme au niveau sociologique du terme, c'est-à-dire de la construction sociale que nous nous sommes faite personnellement et collectivement de devenir homme ou femme. Comme disait Simone de Beauvoir : "on ne naît pas femme, on le devient". On le devient parce qu'il y a tout un conditionnement historique et sociétal derrière le fait d'être femme. Et je pense que ça s'applique également aux hommes. Pour moi il faut distiguer le sexe biologique : mâle / femelle du sexe sociétal : homme / femme.
Après, la manière dont individuellement les personnes projettent et intériorisent leur rôle attribué à leur sexe biologique, j'ai envie de dire que c'est le choix de chacun et je trouve que de plus en plus, les personnes de se cantonnent plus à un rôle prédéfini. C'est en ça que je partageais une vision plus "spirituelle" de ce que tu nommais "sexe" en parlant "d'énergie" qui résonne plus pour moi. À l'image du yin et du yang qui nous partage une vision duelle de l'existence (parce qu'on ne peut pas la nier) et qui nous rappelle que même dans du blanc, il y a du noir et dans du noir, du blanc. Donc dans tout corps il y l'aspect masculin et féminin indépendamment du sexe biologique de ce corps.
Enfin, je trouve personnellement que justement, tout le monde est impacté par une dynamique de performance propre à l'énergie masculine en ce monde actuellement. Donc cela inclue les femmes.
À mon sens, femmes comme hommes privilégient leur énergie masculine puisque nous vivons dans un monde qui favorise ce type d'énergie et qui dévalorise l'énergie féminine. Donc les femmes expriment très bien leur part masculine, preuve en est : les femmes veulent les mêmes choses que les hommes à savoir la reconnaissance, la gloire, la fortune, la force, le contrôle, la puissance, la domination. Elles veulent la même place que les hommes, parfois jusqu'à vouloir prendre leur place en entrant dans une lutte stérile de guerre des sexes. Cette vision nous conduit à la méfiance et à terme, à la haine de l'autre que nous projetons à l'extérieur sans nous apercevoir que c'est nous-même que nous haïssons, nous-mêmes qui n'acceptons pas à la fois la dualité de ce monde et sa potentielle unité qui ne peut apparaître qu'en acceptant totalement ces deux faces d'une même pièce : nous sommes des humains avant tout. Et il appartient à chacun de faire la paix avec ses parts féminines et masculines si on veut un jour espérer pouvoir aboutir à un monde plus juste, équilibré et harmonieux. Mais ce n'est que mon point de vue.
Citation de Sunlight #543211
Tu as bien fait d'en faire un topic sur le forum, c'est un thème essentiel - même s'il attire immanquablement des polémiques car les gens se sentent insécurisés dès qu'on remet en question l'éducation binaire traditionnelle.
Je remets le lien vers ton blabla initial :
https://betolerant.fr/blabla/347685
ainsi qu'un autre vers un des topics dédiés :
https://betolerant.fr/forum/1325/votre-livre-du-moment/180#543114
Merci pour ton écrit qui correspond à mes pensées surtout la dernière phrase qui pour moi résume le tout
A la recherche d’amitiés sincères, pour des échanges enrichissants et de bons moments. Le reste....ce serait juste magnifique
À la question: Est-ce qu'être androgyne est la solution? Je répondrais non personnellement.
Pourquoi? Parce que ça voudrait dire "effacer" cette différence biologique. Effacer ce qui nous différencie finalement. Pourquoi devrait-on s'effacer?
Observer cette différence biologique entre le corps d'une femme et d'un homme (on aurait pu les nommer différemment) n'a aucun lien avec l'insécurité comme j'ai pu le lire plus haut. C'est un fait observable, la tradition n'a aucune place là dedans, les corps sont "différents".
Faut-il combattre les signes observables de cette différence biologique qui peut gêner certaines personnes en devenant "androgyne" ? Je ne crois pas que ce soit le bon chemin d'effacer pour atteindre la liberté d'exister. Ça reste une forme de discrimination.
À mon sens on peut observer et accepter la réalité biologique mais refuser le rôle donné aux femmes dans notre société et vivre son propre rôle finalement.
Je suis une femme biologiquement la société me définit comme normalement attirée par les hommes. Je garde ma nature biologique et je redéfinis mon propre rôle de femme en aimant les "femmes", en étant capable d'une extrême douceur et sensibilité et en même temps forte et courageuse. Un peu comme ce que tu décris.
L'un n'empêche pas l'autre.
Citation de Caramela #543227
Je ne sais pas toi mais réflexion faite, je pense ne pas être capable de bien communiquer sur un forum. J'ai l'impression de parler chinois à des mexicains et vice versa.
Navrée d'avoir participé aussi à une polémique qui n'en était pas une, c'était simplement une réflexion sur un sujet trop complexe à mon sens pour être développé en 5 lignes.
Je partage ton opinion : nier la dualité du monde c'est nier la réalité. Comme si on voulait persuader le monde entier qu'il n'y a que le gris qui existe au détriment du noir et du blanc. Ça n'insulte ni le gris, ni le blanc, ni le noir de le reconnaître et ce n'est pas non plus chercher les embrouilles que de le dire. Mais c'est pas grave, on peut pas être compris de tout le monde.
J'essaie de comprendre où tu veux en venir donc je suis allée voir le résumé du bouquin sur le site de la FNAC 😅
"
Partez à la rencontre de votre double capital psychique !
*Que l'on soit homme ou femme, nous possédons deux guides de comportement : le principe masculin et le principe féminin. Devenez androgyne, ça ira mieux ! nous invite à la quête de notre altérité intérieure. L'intégration de notre bisexualité psychique nous aide à nous sentir mieux avec nous-mêmes et à vivre des relations amoureuses et sociales dans l'harmonie.
La naissance et la vie d'une personne, d'un couple ou d'un groupe humain, suivent trois étapes fondamentales. Après la « fusion », avec le sein maternel pour le bébé, dans l'être aimé(e) pour l'amoureux (se) et dans les valeurs du groupe pour la famille et la société, vient le temps de la « défusion », de la découverte et la prise en compte de l'autre. Ce moment est difficile mais indispensable pour se construire en tant qu'être autonome, entier et responsable. Si l'on passe à côté, la suite devient difficile. Le troisième palier est celui de la « trans-fusion », étape du véritable amour, du bonheur d'être soi et avec les autres. C'est là que notre richesse intérieure rejaillit sur notre entourage. On partage le meilleur et on agrandit le terrain de jeux. Certains s'arrêtent en chemin, quel dommage !*
À la fois théorique et pratique, ce livre ouvre une nouvelle voie pour la réalisation de soi et l'épanouissement avec les autres.
"
Citation de MarieCarolus #543216 Ainsi, pour résumer, je ne sais pas si on peut parler d'androgynie ou de bisexualité psychique, parce que ça renvoie justement à un aspect biologique et sexué de l'intellect. Je parlerais plutôt d'énergies masculines et féminines qui sont, chacunes à leur manière, à honorer et à écouter en soi pour mieux relationner avec les autres et avec le monde.
Pour quelqu'un qui parle chinois, je trouve que t'as tapé dans le mille 😎
Donc oui on parle bien d'alignement, harmonie, équilibre toussa toussa ! N'ayant pas lu le bouquin, ça reste difficile de donner un avis...
Citation de Sunlight #543211 En fait je vous parle de moi, plutôt sportive, faisant des travaux "d'hommes" et sensible à pleurer devant un oiseau blessé. On peut être les deux à la fois ou juste redevenir Un.
Je bricole, je geek (pendant bien longtemps c'était un truc de bonhomme lol), peu de coquetterie à mon actif, je ne m'estime pas pour autant androgyne. Tout ça me rappelle le test "Quel est votre degré de masculinité et de féminité ?" qu'Elegy avait posté.
On en revient toujours à cette notion d'étiquette. Alors oui, on définie, caractérise, met des mots mais afin de pouvoir se comprendre quand on communique. Les étiquettes et les cases ne sont que les perceptions d'autrui.
@Sunlight si tu as des points du bouquin que tu pourrais/voudrais développer ?
@Sunlight
Sujet interressant.
Je poste pour pouvoir suivre dans un premier temps.
Sujet intéressant, je poste pour suivre et revenir plus tard.
Citation de Sunlight #543231
Si tu relis ma participation je ne cite nul part que ce forum discrimine.
Je réfléchissais au post et je me posais la question de savoir si "effacer" les différences biologiques sous l'aspect "androgyne" était la bonne réponse dans la problématique que tu énonces et si ce n'était pas discriminant.
Quant au rejet j'expliquais le fait que définir une différence n'est pas censé être un problème, de fait on est tous différent mais que dans notre pays la différence était une source de "rejet".
(Car une femme se définit par sa féminité)
(Car une femme est définit hétéro)
Etc etc
Parce que différent de la "définition" de ce qu'est une femme et de son rôle préposé.
J'espère que tu cernes "un peu" mieux mon propos.
Est-ce vraiment le genre qui nous pose problème au point de vouloir l'effacer...ou le rôle attribué aux genres qui efface les autres facettes ne rentrant pas dans la définition conventionnelle.
Bonjour à Toustes !
Bonjour Sunlight,
Merci Sunlight de ce sujet.
J'ai une approche plus biologique, neurologique que psychologique ou psychique. Les avancées dans l'analyse des réseaux de neurones permettent de mieux apprécier nos comportements non seulement par l'observation mais surtout par les capacités neurochirurgicales pour interférer dans son fonctionnement par sondes actives (mécaniques ou chimiques, etc...).
📖
Henri Laborit : Biologie et structure
Jean-Pierre Changeux : L'homme neuronal
Marc Jeannerod : Le cerveau volontaire .../... 📚
Citation de Sunlight #543217 : "Sécurité sociale, déjà un classement 1 ou 2"
Je me permet de relever ce "classement" :
Il nous faut savoir l'origine et le développement français de ce... 😡 classement !
Ce premier chiffre devait indiquer deux éléments primordiaux pour l'époque et la situation bipolaire du gouvernement (Vichy). Le décret d'octobre 1940 indique le sexe ET LE STATUT !
Les statuts sont : citoyen français 1 et 2, sujet français indigène non juif 3 et 4, sujet français juif 5 et 6, étranger 7 et 8, statut mal défini 9 et 0.
Un espion rapporte le projet à Londres dans les mains du Gal De Gaulle. Celui-ci préparera un correctif rapidement pour se limiter aux 1 et 2 !.
Mon livre dont un chapitre en est consacré est dans les cartons non-encore déballés...
Pour un peu de développement : https://www.slate.fr/story/162587/fiche-s-carte-identite-numero-secu-vichy-petain-bousquet
... ou bien ...
https://journals.openedition.org/statsoc/1990 (chapitre 3.2 dérives)
... ou bien ...
https://www.persee.fr/doc/staso_2269-0271_2018_num_6_1_1066
Autre chose : Je redis ici un point que je souhaite exprimer sans être écrivain ... un peu comme Mme Chauvin qui nous enjoins à sortir de la dualité sociale par une troisième porte :
Je rappelle souvent que la dualité est malheureusement une contrainte de la pensée. Je rappelle donc qu'à minima il existe le neutre, le rien, le ni l'un ni l'autre, le "autre chose". C'est une approche mathématique de l'injonction de Mme Chauvin pour sortir de la contrainte binaire.
Citation de Sunlight #543211 : "Ce n'est pas la sexualité qui est traitée mais la bisexualité psychique."
Je ne vois pas de sexualité dans les comportements maternelles, paternels, violents ou affectueux, la force ou la douceur. Cela est très réducteur de placer des comportements dans les cases sexuellement marquées. La simplification conversationnelle est la source de l'appauvrissement conceptuel. C'est juste triste de constater que la curiosité, la soif de connaissance et donc la découverte de la richesse du langage ne soit plus envisagé comme la réponse éclairée à nos questionnements philosophique et sociaux. Le besoin immédiat d'une réponse simple aux question fondamentales mène à des comportements simplistes que l'on nomment pudiquement extrémistes... tant religieusement que politiquement ou même corporatiste ! Cela se mesure à la popularité des bouquins de développement personnel qui se vendent comme des petits pains ( MarieCarolus #543216)
Aussi, je souhaite que nous différencions clairement les mots de reproduction et de sexualité !
Notre culture nous pousse à nous marier. Ok ! Mais il me semble plus juste d'exprimer le mariage, la mise en commun de deux êtres à des fins de reproduction.
La sexualité est plutôt à mettre dans une catégorie particulière du sport avec des pratiques personnelles, avec probablement des accessoires selon le niveau des participants (comme la glisse sur la neige qui nécessite des skis par exemple).
Avec ces deux approches - reproduction et sexualité - nous pouvons mieux comprendre pourquoi certaines unions se détériore rapidement après qu'une rencontre (qui est une fête sexuelle) se dévoile être une déception maritale (qui est une nécessité reproductive). De même, à l'inverse, un couple peut être une réussite maritale et devenir une sécheresse sexuelle, ce qui pousse soit au divorce soit au désordre amoureux par l'apport d'une relation intime secrète... Il y a aussi la réussite maritale avec asexualité commune ce qui élude carrément la problématique 😉
Citation de Sunlight #543211 : "Difficile d'être soi quand on cherche à vous coller des étiquettes !"
Alors, il n'est pas difficile d'être soi car c'est le plus basique des comportements que d'être soi, de laisser nos sentiments s'exprimer.
Ce qui est difficile, c'est de résister à l'envie d'être conforme aux attentes du groupe auquel vous souhaitez fortement adhérer, c'est de supporter les railleries des esprits toxiques qui cherchent à se mettre en valeur en dénigrant, en écrasant les autres pour "s'élever", se sentir supérieur(e), admirable ! Je n'écris pas ici sur les Pervers Narcissique mais des simplistes qui se complaisent dans des règles bien définies de genres, de lois, de culture ancestrales qui les rassurent (zone de confort) et qu'iels défendent bec et ongles (vernis ou non 😜 ) pour une grande simplicité relationnelle (chacun à sa place). Iels sont reconnaissables aux exigences affichées.
Nous avons toustes besoin d'affection principalement et aussi de plaisir sexuel indépendamment. Si nous arrivons à bien séparer ces deux besoins, les relations seront plus saines, les amitiés resteront des amitiés, etc... et celleux qui s'éclatent "au lit" chercheront moins à transformer la relation en un couple "sous le même toit"... si la réponse affective n'est pas présente...
Celleux qui mélangent les deux sont des Jean-Claude Dusse : "... sur un malentendu, ça peut marcher !" 🤣
Voilà ce que signifie, je pense, ce que Mme Chausson dit : "...à vivre des relations amoureuses et sociales dans l'harmonie." que je comprend par "vivre des relations sexuelles et aussi des relations affectives en équilibre, idéalement avec la même personne mais au moins avec les personnes nécessaires à votre équilibre, votre harmonie. (je vais fâcher les conformistes de la bienséance !). Le débat est ouvert...
Voir aussi le film "Quand Harry rencontre Sally"
Merci d'avoir tout lu, restons curieuses.x
Bonjour,
On ouvre la boîte de Pandore ? Ok allons y, il reste l'espoir à l'intérieur.
Je vais rester concise, donc forcément simplificatrice:
les "études de genre" sont maintenant un territoire bien balisé. Pour ceux et celles que ça intéresse d'avoir des références biblio, venir en MP. Moi j adore Julia Serrano pour la transidentité, mais il existe tellement d ouvrages de socio récentes sur le sujet !
il existe déjà des termes pour poser le débat: sexe, orientation sexuelle, identité de genre ressenti, identité de genre sociale, performance sociale...
le terme "énergie" semble réduire le genre et ses stéréotypes a des choses "essentielles", associée de façon irréductible a un genre ou un autre... or toutes les études sérieuses contredisent cette catégorisation.
cela ne veut pas dire nier les différences biologiques. Les femmes cis portent l'immense majorité des enfants. Mais toutes les femmes n'aiment pas les enfants ou ont l instinct maternel. Une majorité, oui. Et probablement pour des raisons de survie de l espèce !!
Donc, le dernier bouquin sur le sujet...n est que cela. Un bouquin parmi une foule d autres sur un sujet éminemment riche et complexe.
Citation de Caramela #543244
A aucun moment je m'adressai à toi personnellement.
Lancer un sujet pour échanger et peut-être apporter des réponses à nos questionnements.
Je ne veux rien effacer bien au contraire, ce serait trop triste.
Prendre en considération que nous avons une part féminine et masculine devrait juste apporter plus de compréhension.
Une femme masculine = rejet
un homme éffeminé = rejet
et ainsi de suite.
Malheureusement des étiquettes nous sont collées mais je refuse de les porter et j'aime échanger avec des personnes différentes, ce qui est une grande richesse qui pour moi amène à une ouverture d'esprit.
Aller plus loin que la simple réalité physique nous fait découvrir des choses plus profondes.
Considérer uniquement le côté sexuel est bien réducteur, c'est ce que je regrette.
Lesbienne depuis mon plus jeune âge ne m'a pas empêché d'avoir des amitiés profondes avec des hommes des femmes sans aucune ambiguité.
On parle toujours de "sexe" mais qu'en est-il de la souffrance du manque de chaleur humaine sans avoir à "coucher" ?
Et on pourrait continuer en passant d'un sujet à l'autre.
Pour terminer, vivons notre liberté d'être qui nous sommes dans la tolérance et le respect et le monde ira mieux.
Encore une fois, je ne m'adresse pas à toi en particulier et c'est juste ma manière de voir les choses.
Très belle journée à toi
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je vous trouve tous.tes bien passionnants.tes je poste pour suivre votre débat
merci Sunlight de l'avoir lancé
Salut tout le monde,
il y a vraiment une tournure de phrase que je n’aime pas c’est de dire : « et si je devenais »
Quand il s’agit d’un métier, on peut l’utiliser parce qu’on apprend un métier, on ne né pas en étant pâtissier, Maitre d’école au Secretaire, on le devient parce qu’on a tout un apprentissage à acquérir pour avoir du savoir-faire et ensuite de l’expérience.
Mais quand il s’agit d’une caractéristique liée à ce qu’on est profondément, c’est : on l’est, où on ne l’est pas.
Et je ne comprends pas l’idée de mettre en parallèle l’androgynie avec la bisexualité, je suis bisexuelle, mais je ne suis pas du tout androgyne, l’androgynie, c’est bien plus qu’être moitié homme, moitié femme(on est pas des Bioman, lol).
De plus, dans la façon dont c’est dit , ce serait affirmerqu’il y a un comportement masculin et un comportement féminin, alors que non !
Il y a indéniablement le fait d’être mâle ou femelle qui sont définies par nos organes génitaux, mais le reste, c’est notre état d’esprit et notre caractère, et je ne vois pas pourquoi une femme affirmer volontaire, déterminé ou avec un esprit fort de compétition devrait être vu par exemple comme un homme, et qu’un homme doux, attentionné, sensible et romantique devrait être affabuler du terme féminin.
Tout ça, ce sont des rôles que la société nous a tous imposé et que l’on a identifié selon notre sexe de naissance, à savoir les personnes à un vulve, ovaires et vagin sont le sexe faible et les êtres doté de testicules et de pénis sont le sexe fort.
Mais il semblerait qu’on ai encore beaucoup d’efforts à ce sujet.
Citation de Némésis Inu #543276
9n parlant de bisexualité j’ai suivi une émission sur ARTE
Et France Inter en parlait hier.
A la recherche d’amitiés sincères, pour des échanges enrichissants et de bons moments. Le reste....ce serait juste magnifique
Citation de Sunlight #543277
Oh ! Merci à toi j’irai regarder ça 🙂
Citation de Sunlight #543273 "Prendre en considération que nous avons une part féminine et masculine devrait juste apporter plus de compréhension. Une femme masculine = rejet. un homme éffeminé = rejet. et ainsi de suite. Malheureusement des étiquettes nous sont collées mais je refuse de les porter et j'aime échanger avec des personnes différentes, ce qui est une grande richesse qui pour moi amène à une ouverture d'esprit. Aller plus loin que la simple réalité physique nous fait découvrir des choses plus profondes."
Je ne sais pas si j'aurais grand chose à dire sur le sujet. J'ai déjà l'impression de l'avoir fait, de manière détournée, à travers mes réponses sur différents topics... Je vais juste rester sur l'exemple (qui parle de toi) que tu as cité dans ton premier post. C'est justement pour cette raison là que j'ai posté un test pour mesurer notre part masculine et féminine. C'était une manière détournée pour relever le fait que nous avons tous en nous de Tout à des doses plus ou moins variées selon notre personnalité. Ne pas en avoir ce serait, à mon sens, être un cliché sur pattes, un humain qui n'a qu'une face, qu'une façon fixe de fonctionner, sans ambiguïté, sans flexibilité, sans autre apport. A la rigueur, je trouve qu'un test qui mesure notre comportement et besoin selon des circonstances précises est plus intéressant et renforce moins les stéréotypes de genre "psychique" déjà présents dans notre société. M'enfin, pour le moment, on fait avec ce qu'on a sous la main...
Je suis de ces personnes qu'on dit "masculines" dans leur fonctionnement/intérêt. Et, à vrai dire, ça me fait plus rire qu'autre chose. Je ne me sens ni masculine ni féminine ni androgyne mais humaine. Je suis une humaine avec ses goûts et préférences. Je suis une humaine qui, depuis toujours, choisit les étiquettes qui lui ressemblent et rejette les autres. J'ai toujours préféré ma liberté d'être à tout le reste dans le monde. Donc, peut-être que ça a toujours été plus facile pour moi de faire des activités d'homme, de détester ouvertement les trucs féminins sans complexer de ne pas les aimer, d'apprécier bien plus les hommes dits "féminins" dans leur fonctionnement et les femmes dites "masculines" dans leur fonctionnement, et de me diriger vers un type de femme androgyne qui me parle plus personnellement "amoureusement et sexuellement". A vrai dire, je préfère me dire qu'à travers un humain (moi et l'autre), je cherche à savoir sa profondeur, sa complexité, sa dualité, ce que la société cherche à taire. En bref, qui il est.
Je reviens sur le rejet dont tu parles. C'est vrai qu'assumer ouvertement ce qu'on est intégralement n'est pas facile dans un monde qui a besoin de normer et de restreindre chaque chose mais, j'aurais envie de dire, je n'ai jamais vraiment eu personnellement le sentiment que ça m'empêchait d'exprimer qui je suis et de trouver un entourage amoureux et amical. Certes, le choix est plus limité et la violence des autres est là, mais le choix et la liberté sont toujours là, aussi. De toute façon, comme je suis supposée être une bourrine au comportement stéréotypé de mec, ma méthode c'est la défonce. Je défonce les portes et rien à foutre du reste. Et si les autres sont contre ça, on va se taper pour de vrai. Tu vois ? Finalement, je suis très raccord avec le résultat de mon test qui dit que je suis un bonhomme sous mon mascara. haha 😎 Bon, plus sérieusement, mes potes hommes ont toujours été très féminins dans leur fonctionnement. Je les choisissais et les aimais justement pour leur "richesse intérieure", pour leur fonctionnement "peu stéréotypé". Je me sentais beaucoup plus en accord avec eux. Pareil pour mes potes femmes. Quant à mes nanas, bon ben, elles sont une glace à deux boules/parfums, (pas de jeu de mot foireux hein haha), et elles sont magnifiques comme ça. Elles sont, à mes yeux, ce qu'un humain peut être de plus "entier" quand il se libère d'un carcan. Elles sont des femmes libres, des amazones, qui jouent avec les normes et en font des outils, des amies avec qui vivre et par lesquelles exprimer davantage leur intériorité. Ce sont bien des femmes dans toute leur liberté d'être.
Après... Sans doute que j'ai un rapport un peu particulier avec l'expression de soi... Je connais pas mal de personnes qui se lookent ou se sont lookées très différemment de ce que la société attend. Pour elles, et pour moi, ce qu'on affiche (son look, son apparence, ses intérêts), c'est simplement l'expression de soi, de son intériorité, de son entièreté, de sa profondeur. Qu'on exprime son féminin ou son masculin, sa luminosité ou sa noirceur, sa douceur ou sa brutalité, peu importe, mais on s'exprime librement tel qu'est un humain dans sa réalité. Et, je serais toujours très inquiète (et contre) qu'on puisse dire "une lesbienne/une femme" doit ressembler à une "femme/lesbienne", donc "exprimer son féminin seulement et aimer le féminin seulement". Ca n'a aucun sens et revient à exercer sur elle la même violence que celle qu'on essaie de combattre. Ca revient à nier l'humain dans sa profondeur, son entièreté. Bref, je ne sais pas... Peut-être que c'est juste une question de regard tout ça. Je n'ai pas un regard excluant mais incluant. Je n'ai pas un regard qui dit "tu ne peux pas être" mais plutôt un regard qui dit "tu es ce que tu te sens être". Bon... je ne sais pas si mon intervention est bien utile, m'enfin, elle est posée.
Pour moi, notre caractère et notre personnalité ne s'opposent pas en nous elles nous habitent elles s'imposent à nous dans l'action nous fait percevoir notre véritable nature,et notre état d'esprit ,et notre comportement et la signature de notre force intérieure car nous sommes des êtres d émotions à l'apaisement de notre âme l 'essence même de la vie .
Bonjour Némésis Inu et Toustes,
Citation de Némésis Inu #543276 : "...ce qu’on est profondément, c’est : on l’est, où on ne l’est pas."
Il me semble que ce que vous exprimez ne pas comprendre est probablement le domaine du déni. J'explique :
Si les dogmes de l'environnement familiale est fortement appliqué et aussi iel a un faible signal de dysphorie, je suppose que cette état n'est pas ressenti... Jusqu'à ce moment, souvent tardif, dans lequel la personne ressent et prend conscience d'un malaise personnel. Iel devient sensible, susceptible par le malaise puis recherche et comprend sa dysphorie. Ensuite seulement viendra l'étape du doute, de la prise de décision intime et enfin la complexité du Coming Out...
Enfin, il ne me semble pas que l'on nous impose que seulement deux états de genre. Notre biais à toustes est de se limiter conceptuellement à la binarité par simple logique binaire dans lequel nous baignons de partout, jour/nuit, oui/non, blanc/noir, etc, vous avez saisi ! C'est un bien gros biais parmi tant d'autres...
https://nairaquest.com/fr/topics/17722-binary-bias-what-it-is-and-how-it-affects-our-way-of-thinki
Le biais binaire est un effet psychologique qui se produit assez fréquemment lorsqu'il s'agit de dichotomiser un ensemble de données auxquelles les gens sont exposés dans leur vie quotidienne, de sorte que la classification desdites données serait réduite à seulement deux catégories alors qu'en réalité il y aurait la possibilité de prendre en compte un large éventail de catégories différentes.
Notre réseau global de neurones (cerveau, les plexus myentérique et sous-muqueux et autres zones...) a des capacités étonnantes qui déforment souvent la réalité intérieure et extérieure (guérison, déni, mytho, psychopathe, psychosomatique,...) De nombreuses avancées pour se comprendre ont été exprimées depuis très longtemps sous forme de Philosophie comme Socrate voire présocratique, de dogmes par les religions, de poésies comme La Fontaine, plus récemment par des personnes qui ont exprimé leur vision de nos comportements comme Jung ou Freud et enfin par des livres d'essais des personnes très impliquées dans leur domaine de recherche (Aldous Huxley, Henri Laborit et Marie-Agnès Chauvin bien sûr)... Ces multiples approches nécessitent de les relativiser selon leur contexte, leur objectif et leurs moyens (exemple flagrant du Marquis de Sade enfermé en prison...).
Pour bien comprendre ce que nous sommes, ce qui nous affecte, nos agissements individuels ou collectifs, il serait nécessaire de tout lire de façon ordonnée soit par thèmes ou bien par chronologie ou autres façons.
Finalement, j'ai retenu de la plupart de mes lectures que nos capacités d'analyse sont puissantes mais biaisées par les nombreux facteurs qui nous tiraillent en permanence : les besoins, les envies, la compétition subit, les interactions familiales, professionnelles, météorologiques, l'appropriation, les effets hormonaux, etc... (je les ai volontairement mélangé car leur pondération varie en permanence).
Ce qui ressort aujourd'hui, c'est l'accélération des événements, leur pluralité accessible par les outils informatiques qui vous délivre la totalité des données en vrac, sans construction de l'esprit, sans objectif continu mais plutôt motivé par le besoin instinctif du moment. La construction de la pensée nécessite des étapes, un cheminement global... Sinon c'est le débordement, l'incompréhension, c'est le rejet et donc, le retour à l'instinct primaire. C'est ensuite que la force de la violence reprend le dessus sur l'humanité construite. nous sommes en plein dedans ! Gros sniff
L'humanité se construit par la connaissance. Ce cheminement individuel s'appelle la philosophie !
Merci d'avoir lu et, je l'espère, relu !
Merci à Toustes de vos partages. Restons curieuses.x 🤗
Citation de OffRoad #543307
Merci pour cette explication réaliste de nos biais cognitifs et nôtres perceptions à toutes cela me parle vraiment je l'ai vécue trop forte madame 👍
Citation de OffRoad #543307
Merci pour ce bel exposé sur la binarité , et sur la recherche de soi.
Pour ma part je ne me reconnaît pas totalement dans cette réflexion.
J’ai longtemps été torturé (e) par ce dylemne.
Qui suis-je, j'aime bricoler, les voitures, les films d'action, et en même temps, la couture, les tissus les films qui font pleurer..
Et finalement un beau jour j'ai décidé de vivre sans me poser de questions, sans me soucier du paraître je ne cherche pas a être dans un genre où dans l'autre je reste un être humain.
Il est vrai quand même que je préfère mon côté féminin.
Je m'entend beaucoup plus avec les femmes, avec qui je bavarde "entre filles" .
Je suis marié et nous vivons majoritairement entre fille, mais le mec n'est pas loin , surtout le bricoleur.. .
Ce propos n'est qu'un témoignage de ma vie.
Et le conseille que je pourrai donner au jeunes qui sont dans le doute..
" ne perdez pas de temps vivez maintenant de façon naturelle sans vous poser de question, c'est "VOTRE" vie pas celle des autres"
Bien amicalement
"mamie DOMIE" ? 😇🌈💐
Mamie Domie a raison, soyez imperméable aux étiquettes.
Ce qui me désole Sœur Carolus, est d'apprendre à mon insu et "grâce" à vous que je parle couramment le chinois!!!!
Alors que je my refusais à cause de l'enorme différend qui m'oppose à Xi Jinping concernant le temps de cuisson sur le riz basmati!
Sunlight,
Que de talent dans ses doigts et de générosité au cœur dans ce petit corps ensoleillé.
Homme? Femme? Animal? Les 3 à la fois et pour le bonheur de tous!
Elle est sans étiquette et est capable de traverser courageusement seule la France (avec sa copilote) d'est en ouest mais aussi de participer, entre autres, à une collecte alimentaire afin d'aider les + démuni. e.s
Elle est montagne d'amour.
L'hiver n'est pas ta saison favorite, mais je tente de te tailler un manteau sur mesure, ni trop large, ni trop à l'étroit, afin que tu sois libre de tout mouvement.
Respire, inspire, continue de nous faire rêver, joyeuses créativités à toi et au plaisir de te suivre en image dans tes futures pérégrinations avec tes ami.e.s 🙂👋🧡.
Citation de OffRoad #543307
Bonjour à toi :
Je ne suis absolument dans un aucun déni étant donné que dans mes propos que vous soulignez je dis bien on est ce que l’ont est ( et que seul nous pouvons nous définir)
Il est évident que dans notre société bien cadré, codifiée classifiée, on ne laisse pas la place à notre propre recherche de soi ( on peu un peu plus librement le faire à l’âge adultes mais ça reste extrêmement difficile étant H24 matrixer d’info aux travers les médias et réseaux sociaux).
C’est pour cela que je disais par rapport au titre du topic : « la solution devenir androgyne » est encore une autre case offert comme solution « simpliste et déjà tout joliment emballé » à un questionnement personnel.
Mais ce matrixage il est présent absolument partout et dans toutes les communautés notamment LGBTQIA + parce que finalement se sentir en décalage même dans un communauté restreinte reste difficile à vivre pour chacun de nous .
Bonjour Némésis Inu
Citation de Némésis Inu #543324 : "...Je ne suis absolument dans un aucun déni..."
Bon ben.... Voilà : j'ai eu beau refaire cette phrase de plusieurs manières, je n'ai pas été compris ! hahaha !
Ce n'est pas vous qui êtes dans le déni... 🤗
Ma phrase souhaitait exprimer que les personnes qui "souhaite devenir" l'autre qui est en eux ont probablement un "retard" à la prise de conscience... Iels prennent conscience tardivement par une "écoute" d'eux-même après quelques années de "nez-dans-le-guidon"...
Le déni est une forte altération de la réalité par les personnes contraintes. Contraintes par l'environnement toxique, par les dogmes naïvement appliqués soit dans le retrait soit dans la sur-action.
Dans le retrait, euh disons par les personnes dites "faibles" ou "introverties" ou bien toute autre étiquette qui force notre comportement à abolir la réalité pour se réfugier dans son imaginaire... Le déni s'installe comme une couverture agréable pour masquer ce refus de réalité. La dépression, l'évitement (refus de dialogue) et, bien sûr, au bout, la mort provoquée (suicide, meurtre,...).
Par contre, la sur-action, plus connue par exemple dans les actions extrêmes, nait de la conviction sur un sujet que nul ne peut contredire. Cette sur-activité n'est que l'expression d'une fuite en avant sur un thème douloureux car non maîtrisé (sous-entendu : imposé). Les personnes convaincues se battent, tentent de convaincre (con-vaincre donc vaincre : c'est un réel combat). Leur déni se place dans le refus agressif de tout autre vision, l'échange est impossible. Par exemple, les personnes sous l'emprise d'un P.N. (Pervers Narcissique). Un long travail de déconstruction est nécessaire, long et souvent impossible finalement pour notre plus grand désespoir...
Il y a un autre aspect de la mise en place d'un déni dû à son propre imaginaire. Je suis en recherche sur l'influence de l'imaginaire, je développerai plus tard quand j'aurai compris la "balance" entre imaginaire et imagination pour commencer...
Merci d'avoir lu, restons curieuses.x 😉
Citation de OffRoad #543330
Effectivement je ne l’ai pas lu ainsi 😆🤣
Pas facile de se faire comprendre à l’écrit