Comment aborder un sujet sensible en couple

Bonjour :)

Après le sujet "faut-il tout dire sur son passé" je me pose une question concernant la façon par laquelle on peut aborder un sujet sensible quand on est en couple. Dans l'autre topic, certains étaient d'avis qu'on pouvait ne rien cacher sans forcément tout dire non plus, d'autres préfèrent être comme des livres ouverts.

Dans cette optique, imaginons que vous gardez votre passé pour vous, mais que votre partenaire se doute de quelque chose. Quelle est la meilleure façon d'aborder le sujet avec vous?

Citation de Abyss #541970

Cela constitue les interrogations de l'autre sujet. Ici il est plus question de se demander (en se plaçant de l'autre côté) si la personne ne veut pas parler de son passé mais que le ou la partenaire se doute de quelque chose, comment cette personne peut aborder le sujet sans brusquer, blesser ?

Doit-elle le faire même ?

Citation de Ran Mouri #541980

Pour ma part je serais curieuse de savoir et comprendre. Alors je tendrais une perche subtilement, mais le fait de savoir que quelque chose est caché n’aide pas à se sentir en confiance

Citation de Ran Mouri #541980

Je suppose que le "quelque chose" doit être passablement grave pour avoir une incidence sur le couple, alors oui il faut que "l’abcès" soit percé, sinon ce secret peut, à terme, être la dynamite qui détruira le lien.

Maintenant la manière doit rester subtile,

visionnage d’un film en rapport avec le sujet soupçonné être l’objet du secret , si toutefois on peut le déterminer , pour ouvrir une conversation débat.

Autre possibilité ,

Raconter l’histoire d’un couple de collègues qui aurait vécu ce genre de problème et pour lesquels la révélation s’est avérée salvatrice du couple et délivratrice pour la personne qui s’est livrée. Et du coup la confiance s’est trouvée renforcée

Par contre si le "quelque chose" n’influe pas sur le caractère, le comportement , la personnalité etc .. de la personne détentrice du secret , est ce vraiment nécessaire de creuser ?

C'est une bonne remarque Tendrecaline.

J'imagine que pour la personne qui se doute de "quelque chose" à ses yeux ça mérite d'en parler. Sinon oui, dans le cas contraire il n'est pas nécessaire de creuser.

Mais comment déterminer et juger de ce qu'il est bon de parler entre deux personnes qui ne voient pas de la même manière ce qui est tu comme "passablement grave" ou pouvant avoir une incidence sur le couple.

Qu'en est-il de la confiance dans le couple, la peur de poser la question (possibilité aussi de se tromper) parce qu'on se dit si on le fait, c'est comme douter de son ou de sa partenaire. Par exemple dans le cas où on se trompe, cette personne risque de penser qu'on ne lui fait pas confiance. Ce qui risque également de détruire le lien ?

"""visionnage d’un film en rapport avec le sujet soupçonné être l’objet du secret , si toutefois on peut le déterminer , pour ouvrir une conversation débat."""

Intéressant !

""""Raconter l’histoire d’un couple de collègues qui aurait vécu ce genre de problème et pour lesquels la révélation s’est avérée salvatrice du couple et délivratrice pour la personne qui s’est livrée. Et du coup la confiance s’est trouvée renforcée""""

Bonne idée, j'y vois de la bienveillance.

Le tout c'est de savoir être subtile comme vous dîtes avec Abyss !

Merci pour les exemples :)

Citation de Ran Mouri #541998 "Par exemple dans le cas où on se trompe, cette personne risque de penser qu'on ne lui fait pas confiance. Ce qui risque également de détruire le lien ?"

On peut aussi voir la chose autrement et se dire que notre partenaire nous connait suffisamment, et est suffisamment responsable et plein de bon sens, pour être capable de déterminer par lui-même ce qui est bon de nous dire ou de taire, ce qu'on est capable ou pas capable d'entendre de notre côté. Ici, c'est décider de lui faire confiance dans ce domaine là, de se reposer sur son jugement. C'est décider de se dire "Ok, s'il juge que je n'ai pas à le savoir, c'est parce qu'il estime qu'il y aura des conséquences pour moi ou le couple". Et, cela n'a rien à voir avec le fait de cacher une malhonnêteté. C'est plus de la protection.

Citation de Elegy #"Ok, s'il juge que je n'ai pas à le savoir, c'est parce qu'il estime qu'il y aura des conséquences pour moi ou le couple". Et, cela n'a rien à voir avec le fait de cacher une malhonnêteté. C'est plus de la protection.

Ce n'est pas très rassurant que ce qui est tu dans cette situation ait des conséquences sur le couple. Un des exemples dans l'autre sujet était de dire que tant que ça n'a pas d'incidence sur le couple, ça ne vaut pas la peine d'en parler et je suis d'accord.

Une protection pour qui ? S'il y a des conséquences pour la personne ou le couple comme tu dis, je vois plus ça comme une protection pour la personne qui ne dit rien. En ayant conscience que ça aura des répercussions sur le couple, on se protège soi de peur de perdre son partenaire. Ou pour d'autres raisons je ne sais pas.

Mais encore une fois, tout dépend de ce "quelque chose".

Vu qu'on n'a pas d'exemples concrets c'est compliqué de savoir comment aborder le sujet car ça dépend des situations. Faire preuve de subtilité reste une des solutions pour la personne qui souhaite savoir parce qu'elle pense justement que cela pourrait avoir des conséquences sur le couple.

Je ne sais pas si on se demanderait comment aborder un sujet sensible si on pensait que cela n'avait aucune incidence sur le couple.

Selon moi cette étape est même déjà dépassée.

Je ne pense pas qu'on peut décider pour l'autre de ce qui est bon pour lui.

Pour ce qui est de la confiance, je me mets à la place de la personne qui est questionnée, si jamais on se doute de quelque chose (ou imagine quelque) alors que c'est faux, je peux comprendre qu'on le prenne mal, qu'on se sente accusée comme si on était malhonnête.

Après oui, je suis d'accord avec le fait que notre partenaire nous connaît suffisamment pour savoir, non pas ce qui est bon de dire ou de taire, mais nous connaît suffisamment pour savoir que taire telle chose n'aura pas d'incidence sur le couple alors que taire une autre en aura.

Citation de Ran Mouri #541962 Dans cette optique, imaginons que vous gardez votre passé pour vous, mais que votre partenaire se doute de quelque chose. Quelle est la meilleure façon d'aborder le sujet avec vous?

Qu'elle me pose la question sans ambages. Je m'assurerais qu'elle est bien prête à entendre une réponse potentiellement désagréable à ses oreilles et advienne que pourra !

• Elle a bien réfléchi à la question, elle a besoin/envie de savoir

• Elle me connaît, j'aime pas les chichis, l'enrobage, les circonvolutions, droit au but !

Citation de Ran Mouri #541998 Par exemple dans le cas où on se trompe, cette personne risque de penser qu'on ne lui fait pas confiance. Ce qui risque également de détruire le lien ?

J'ai l'habitude qu'on me prête des pensées, avis, intentions, passé (...) donc aucune susceptibilité de mon côté. Je chercherais à comprendre son cheminement, pourquoi elle a pensé que ; creuser, aplanir, rassurer.

N'ayant pas de squelette dans les placards (enfin je crois pas 🤔 ) est-ce que je tairais la chose si l'autre n'était pas apte à la digérer...

Citation de Elegy #542001 "Ok, s'il juge que je n'ai pas à le savoir, c'est parce qu'il estime qu'il y aura des conséquences pour moi ou le couple"

Cela me mettrait très mal à l'aise par rapport à l'autre, elle saurait qu'il y a un truc mais que ça aurait des conséquences. Il faudrait qu'elle ait la volonté de ne pas avoir en fond de tâche cette information et ne pas se faire de film ? 😬

Soit j'ouvre la porte du placard (et potentiellement elle s'enfuit en voyant le squelette ou on le sortira de temps en temps pour Halloween), soit je refais la déco et le placard devient une porte dérobée ! 😎

Salutations !

Citation de Ran Mouri #541962

Sujet vaste selon moi... Les sujets sensibles le sont par rapport au vécu de chacun. Nous n'auront pas le même degré du bien et du moins bien donc tout dépend du sujet et de la personne qui se pose des questions. Nous n'avons pas les mêmes sensibilités malgré une forme de norme sociale ( qui dépend encore de notre culture, de notre pays, de notre religion s'il y a,...). Dans la situation où cela se produit, je pars du principe que c'est à l'autre de me poser des questions. Selon les questions, les réponses transmises peuvent omettre certaines choses... Tout dépend de la précision de la question.

Je pars du principe qu'il n'y a pas de secret à avoir avec la personne qui partage votre vie. Cependant, mon expérience m'a appris qu'il y a des vérités qui ne sont pas acceptées par toutes et tous... Nous y revenons ! Tout dépend du sujet et des signes qui amorcent ce questionnement.

En espérant n'avoir pas été trop brouillon dans mes idées.

Citation de Elegy #542035

Je suis d'accord avec vous Elegy. Les exemples transmis sont parlant. Je pense qu'il appartient à l'entité "couple" de pouvoir accepter le passé de chacun. La personne que nous avons été est censée évoluer. Les situations qui ont été marquantes dans la vie de chacun laisse toujours une trace (peu importe l'importance de ces situations). Il m'apparaît logique que cela se voit dans la relation au fur et à mesure. Après, il y a toujours les exceptions... D'après moi, les erreurs sont faites pour apprendre à mieux se gérer et à gérer la vie qui nous entoure. Pourtant, certains et certaines peuvent reproduire les mêmes erreurs tout au long de leur vie... Et ce n'est pas au.x partenaire.s de vie d'être la béquille ou le pansement de ces erreurs.

Citation de Malakiavel #Elle me connaît, j'aime pas les chichis, l'enrobage, les circonvolutions, droit au but !

C'est vrai que certaines personnes seront pour une approche délicate, subtile. Là où d'autres préfèreront qu'on leur demande sans passer par quatre chemins ! :p

Citation de Elegy #Parfois, en tant que partenaire, on peut se sentir concerné personnellement par un sujet alors que ce n'est pas forcément le cas.

Partons de l'idée que (c'est un peu le but du sujet) ce qui est caché concerne directement le couple. Je ne parle pas d'avoir un jardin secret qui ne concerne que nous. Mais de la situation où une personne se doute que quelque chose lui est caché (signes, doutes, etc) et que pour elle cela pourrait avoir des conséquences sur son couple voire être une raison de rupture.

Comment poser la question dans cette situation, comment s'y prendre. Car si la question n'est pas posée, ça va bouffer la personne qui s'imagine peut-être le pire sur son partenaire alors qu'elle a peut-être juste tout faux.

Citation de Ran Mouri #542045 "Partons de l'idée que (c'est un peu le but du sujet) ce qui est caché concerne directement le couple. Je ne parle pas d'avoir un jardin secret qui ne concerne que nous. Mais de la situation où une personne se doute que quelque chose lui est caché (signes, doutes, etc) et que pour elle cela pourrait avoir des conséquences sur son couple voire être une raison de rupture. Comment poser la question dans cette situation, comment s'y prendre. Car si la question n'est pas posée, ça va bouffer la personne qui s'imagine peut-être le pire sur son partenaire alors qu'elle a peut-être juste tout faux."

Je n'ai pas la réponse parce que ça dépend de tellement de choses... Du sujet en question, de sa personnalité à elle, de ta personnalité à toi, de votre façon de communiquer et de régler un problème ensemble, des conséquences de cette discussion sur la relation etc. Pour moi, il n'y a pas de méthode unique, mais une méthode adaptée aux personnes et à la situation. En tout cas, j'aurais plutôt tendance à penser que quand on ne sait pas trop où on pose les pieds, vaut mieux déjà commencer par tâtonner tranquillement pour voir comment l'autre réagit et comprend de ce qu'il y a à comprendre. Quant aux dommages sur la relation si on se trompe (on l'accuse à tort), là aussi, je n'ai pas de réponse. Certaines personnes passent à autre chose, s'en fichent qu'on doute d'elles et d'autres ne te pardonneront jamais d'avoir douté d'elles. M'est d'avis qu'il vaut mieux vérifier avant qu'elles sont ses valeurs fortes et combien de place prend son égo avant de jouer au jeu de la vérité. Si tu te trouves en face d'une personne très intègre, il y a des chances qu'elle réagisse de la pire des manières et remette votre relation en question sur le champ. (Vraiment, m'est d'avis qu'il faut faire très attention à ces personnes là en particulier... Elles peuvent être terribles dans la construction mais terribles aussi dans la destruction). Le conseil que je donnerais quand on a affaire à des personnes de ce type c'est d'exposer ses craintes, sans accuser, sans montrer le moindre soupçon et d'attendre ce que l'autre nous répond. L'autre ne doit pas sentir que tu t'attaques à ses valeurs sinon ça va probablement mal finir... (Et je ne dis pas ici que l'autre a raison de réagir comme ça. Je dis juste que c'est comme ça qu'il vaut mieux comprendre et anticiper sa réaction)

Citation de Elegy #Je n'ai pas la réponse parce que ça dépend de tellement de choses... Du sujet en question, de sa personnalité à elle, de ta personnalité à toi, de votre façon de communiquer et de régler un problème ensemble, des conséquences de cette discussion sur la relation etc.

Oui c'est assez compliqué car ça dépend de plusieurs choses. Je serai plutôt comme Malakiavel, à essayer de comprendre comment elle en est arrivée à se demander cela. Comprendre le cheminement.

Si par exemple le doute porte sur l'infidélité de la partenaire, dans le cas où ma copine aurait des doutes, je demanderais qu'est-ce qui l'a conduit à penser cela. De mon côté non plus aucune susceptibilité vis-à-vis de la question si elle devait m'être posée.

Citation de Elegy #Pour moi, il n'y a pas de méthode unique, mais une méthode adaptée aux personnes et à la situation

Ah c'est le plus compliqué ! :p mais c'est très juste. Il n'y a pas de méthode unique.

Citation de Elegy #si on se trompe (on l'accuse à tort), là aussi, je n'ai pas de réponse

Oui ça dépendra encore une fois des personnes. Certaines le prendront très mal d'autres ça passera.

C'est là où aussi je veux en venir, dans le risque qu'on prend à poser la question et pourquoi la manière est importante.

J'ai des exemples qui me sont venus en tête :

• L'infidélité (après vous avoir lues dans l'autre topic)

• Le mensonge : par exemple sortir avec quelqu'un qui ment sur son âge. Imaginons une personne qui fait très jeune, environ 16-17 mais qui prétend avoir 25 ans. On sort avec cette personne en pensant qu'elle a 25 ans. Mais comme elle ne les fait pas, on doute mais on n'ose pas remettre sa parole en doute.

C'est vraiment le "remettre la parole en doute" qui me fait peur.

Ça va être très compliqué de poser la question sans que la personne ne le prenne mal (si c'est faux) parce que c'est quand même grave comme situation.

• Autre exemple : dans le passé, une personne faisait partie de la mafia. Elle a abandonné ce passé et a une vie bien rangée loin de tout ça.

Mais sa partenaire se doute de quelque chose (signes, menaces explicites reçues dans la boîte aux lettres, personnes louches devant la maison à certaines heures etc) comment aborder le sujet. Les lettres, les menaces ça pourrait être un malentendu. Ça n'aura pas d'impact sur le couple sans doute mais si la personne a laissé derrière elle ce passé mais ce passé la poursuit malgré elle et met directement en danger sa partenaire, je peux comprendre que pour sa sécurité elle veuille poser la question.

Dans chacune de ces situations comment aimeriez-vous qu'on aborde le sujet avec vous ?

Citation de Elegy #Si tu te trouves en face d'une personne très intègre, il y a des chances qu'elle réagisse de la pire des manières et remette votre relation en question sur le champ.

Je suis très intègre et personnellement je ne réagirais pas comme ça.

Citation de Elegy #Vraiment, m'est d'avis qu'il faut faire très attention à ces personnes là en particulier..

🤣🤣

Citation de Elegy #Le conseil que je donnerais quand on a affaire à des personnes de ce type c'est d'exposer ses craintes, sans accuser, sans montrer le moindre soupçon et d'attendre ce que l'autre nous répond.

C'est peut-être ce qu'il faudrait faire dans l'exemple de la mafia et de l'âge. Surtout dans l'exemple sur l'âge car c'est très sensible.

Citation de Ran Mouri #542170 "Si par exemple le doute porte sur l'infidélité de la partenaire, dans le cas où ma copine aurait des doutes, je demanderais qu'est-ce qui l'a conduit à penser cela. De mon côté non plus aucune susceptibilité vis-à-vis de la question si elle devait m'être posée."

Comme quoi, tout peut changer d'une personne à l'autre. Pour ma part, ça me choquerait. Quand elle vient mettre en doute ma fidélité, ma loyauté, mon honnêteté, le respect que j'ai pour elle, c'est comme si elle me demandait "T'es sûre que tu ne voles pas dans mon portefeuille quand j'ai le dos tourné, hein ?". Je me dis juste "Mais elle est dingue ou quoi ? Pourquoi j'aurais ce genre de pensée ? Ca va pas la tête... En me fréquentant, elle me pense capable de faire ça, vraiment ?". Comme je le disais dans mon précédent message, ça pourrait mal se finir... Si je comprends son tempéramment angoissé, en revanche je comprends beaucoup moins bien qu'elle ne comprenne rien à qui je suis et à mes valeurs profondes...

Citation de Ran Mouri #542170 "C'est peut-être ce qu'il faudrait faire dans l'exemple de la mafia et de l'âge. Surtout dans l'exemple sur l'âge car c'est très sensible."

Tu considères que mentir sur son âge est plus grave que de recevoir des menaces dans sa boite aux lettres et d'être suivie dans la rue ?

Citation de Ran Mouri #542170 "Je suis très intègre et personnellement je ne réagirais pas comme ça."

C'est bien pour ça que je dis qu'il faut aller vérifier ses valeurs fortes et son égo avant.

Bonsoir,

Je pars personnellement d'une base: S'il y a doute il doit y avoir questionnement.

Parce que le doute donne naissance à des réponses créer par nos propres craintes, peurs, incertitudes, douleurs, blessures, passé...

Donc le conjoint qui doute doit aller droit au but: c'est le seul moyen de lever les soupçons il n'y a pas d'autre chemin.

Maintenant si le coinjoint qui garde ce "secret" sent que sa moitié souffre de ce doute ou fait des sous-entendus...rien de mieux que la communication.

Parfois ce n'est pas tant ce qui est dit qui pose problème mais l'intention derrière l'acte et le comment on formule la chose ...ça peut vraiment faire la différence et changer la destinée d'un couple à mon sens

Bonjour @ran mouri,

Je n'ai pas suivi le sujet précédent "faut-il tout dire sur son passé" mais personnellement je laisse ma partenaire me partager ce qu'il lui convient de me confier.

A mon humble avis, si quelqu'un doit et donc souhaite confier quelque chose à une autre personne le mieux c'est de l'écouter et être ouverte à la discussion si cette personne le désire. Sinon, il suffit simplement de respecter son choix et ses besoins.

Bonne journée 🎃

Je ne suis pas du genre à raconter ma vie, surtout mon passé, enfin bien sûr, j'apprécie parler des bons moments, mais les plus écrasants d'entre eux, généralement je les cache sous le tapis.

Après, si la personne avec qui je partage mon cœur souhaite savoir, en fait ça va dépendre.

Bien sûr, je ne lui mentirais pas, mais si je ne suis pas encore prête, j'espère qu'elle le comprendra et ne tentera pas de me forcer la main ou chercher par elle-même (au risque de ne pas tout comprendre) et venir me le reprocher ensuite. Parce que là, ça signera d'office la fin de notre relation.

En fait, j'attends surtout de la compréhension, de la patience et du respect.

Citation de Elegy #Pour ma part, ça me choquerait. Quand elle vient mettre en doute ma fidélité, ma loyauté, mon honnêteté, le respect que j'ai pour elle, c'est comme si elle me demandait "T'es sûre que tu ne voles pas dans mon portefeuille quand j'ai le dos tourné, hein ?". Je me dis juste "Mais elle est dingue ou quoi ?

Avec ce que tu dis là ça me fait penser à pourquoi je n'oserai pas poser la question ahah. Je veux dire quand on sort avec des personnes intègres comme tu disais, remettre en doute leur parole revient à prendre un risque.

Personnellement j'ai été en couple avec quelqu'un qui me disait être intègre, être fidèle, quelqu'un de droit, de comme ci, de comme ça. De la même manière que moi je t'ai dit que je suis quelqu'un d'intègre ahah

Alors, bien que comme toi je me demanderais pourquoi ma copine a des doutes sur ma fidélité - comment elle peut penser ça ; dans quel monde je peux tromper quelqu'un ahah - il n'en reste pas moins que j'accepterais son droit à se poser la question, à remettre en doute mon intégrité si raisons il y a (on peut certes ne pas tromper mais on peut faire des choses qui sans qu'on le sache mettent le doute) c'est là où je serai compréhensive en essayant de comprendre le pourquoi du comment.

Je dis cela parce que j'ai tendance à faire confiance aveuglement. Je ne peux pas douter des gens tant qu'ils ne m'ont pas donné de raison de le faire et j'ai tendance à voir le bien chez les gens. J'essaie de me méfier plus, de ne pas prendre pour argent comptant ce qu'on me dit. C'est pourquoi je ferais preuve de la même indulgence envers ma copine si elle devait douter de moi. En me disant, elle a raison de ne pas faire confiance aveuglement juste parce que je lui ai dit que je suis comme ceci ou comme cela.

On peut faire confiance mais s'il y a un doute raisonnable, s'autoriser à remettre la parole de la personne en question même si c'est la personne la plus intègre au monde. Selon ses dires ou comment on la voit et on la connaît.

Citation de Elegy #Tu considères que mentir sur son âge est plus grave que de recevoir des menaces dans sa boite aux lettres et d'être suivie dans la rue ?

Je ne parle pas des conséquences ou de gravité en disant que le cas de l'âge est plus sensible. Je suis toujours sur la façon d'aborder le sujet, comment mettre ça sur la table. Donc oui je considère que c'est plus sensible à aborder car la personne ment, donc n'est pas ouverte à la discussion. Là où dans l'exemple sur la mafia, la personne n'a juste pas jugé utile de parler de ce passé qui était derrière elle. Ça ne veut pas dire qu'elle cache intentionnellement quelque chose c'est donc moins difficile d'aborder le sujet avec elle.

Par contre, si on parle sur le plan de la gravité que tu mentionnes, ce n'est pas un simple problème de mentir sur son âge. Selon le pays, l'appréciation du juge, quelqu'un peut être condamné à de la prison pour avoir eu des relations avec un mineur, quand bien même ce dernier a menti sur son âge (surtout qu'ici j'ai précisé que la personne n'a pas l'air de faire l'âge annoncé mais bien plus jeune, ce qui jouera aussi dans l'appréciation du juge).

Citation de Ran Mouri #542416

Évidemment que s'il y a de bonnes raisons de se questionner, alors il faut le faire. Dans ma réponse précédente, je parlais du cas de figure où il n'y a rien à reprocher à l'autre... De manière générale, on peut mettre en doute la parole de l'autre. C'est même plutôt sain de le faire, à mon sens, et de ne pas croire aveuglément tout ce qu'on peut bien nous dire. Mais, de l'autre côté, si on fait tout ce qu'il faut pour prouver notre honnêteté dans les moindres choses du quotidien et pour ne pas éveiller des soupçons, que peut-on faire de plus ? Du côté de la personne mise en doute, on peut aussi ne pas vouloir subir des soupons qui ne reposent sur rien.

Je ne pourrais pas vraiment répondre à la question "Comment faire avouer un mensonge chez l'autre". Ca dépend de plusieurs facteurs. Je n'ai pas la réponse... Je ne sais pas si une personne qui ment est si fermée que ça à la discussion. Peut-être que ce n'est pas tant le sujet du délit qui peut bloquer l'aveu mais le regard qu'on porte sur la personne. Les accusations/jugements/critiques frontaux envers la personne peuvent carrément bloquer la communication... J'ai souvenir d'un menteur très connu qui s'était braqué quand on y était allé trop directement et agressivement avec lui. C'était de la négation absurde devant les preuves flagrantes de son délit. Lui-même avait dit par la suite que la façon de l'oppresser en le jugeant mal l'avait bloqué...

En ce qui concerne le fait de relationner "sexuellement" avec une personne mineure, est-ce que ce n'est pas déjà la base d'aller vérifier l'âge de l'autre avant ? Il y a plein de moyens d'aller vérifier son âge... Et, dans le doute, on est même pas obligé d'y aller.