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Bonsoir à toutes,
Un sujet que j'aimerais mettre en lumière car j'ai beau retourner le sujet, je n'arrive pas à comprendre les tenants et les aboutissants.
Certaines d'entre vous, allez peut-être pouvoir éclairer ma lanterne :
vous est-il déjà arrivé de sortir avec un femme qui soutient qu'elle vous aime mais qui ne prend pas le temps de répondre à vos messages (et je ne parle que de quelques messages par jour dans le cadre d'une relation à distance, par exemple) qui prône le partage mais qui répond à ces films, ces musiques ou autres liens que vous lui partagez que quand elle est décidée, qui ne répond pas à vos marques d'affection type gif ou message de bonne nuit personnalisé. Ça va, ça vient, on ne sait jamais si on aura droit à une réponse en somme. On prend sur soi, on se dit que ce n'est pas grave, que la personne est occupée, qu'elle a des soucis, au final, ça devient problématique. On lui en parle gentiment et rien ne change.
Une fois que vous prenez un peu le large parce que ça vous gonfle d'avoir des réponses lapidaires voire aucune, elle accoure avec la belle chanson d'Amour, le petit gif et le beau discours type vous êtes la Femme de sa Vie...je ne comprends pas. A croire que je deviens nettement plus désirable quand elle sent qu'elle me perd ? Je l'ai vécu deux fois et la dernière relation, j'y ai mis un terme très rapidement car cette façon de faire m'est insupportable.
Et bien sûr, je suis bien au fait avec l'idée qu'il arrive à tout le monde d'oublier de répondre à un message, de zapper, je ne parle pas de ces bévues qu'on fait tous, moi la première. Je parle de femmes qui en font un mode de fonctionnement. Échaudée par ces réponses au bon vouloir, j'en perds ma spontanéité et je finis par agir en miroir pour me protéger. Jusqu'à la rupture car je ne suis pas moi-même et devoir me contenir pour susciter une envie de réponse, ce n'est pas tenable. Et là, je redeviens digne d'intérêt ! Donc quand je suis gentille et enveloppante, on s'en fout, par contre quand je te fais comprendre que tu ne m'intéresses plus, ça rapplique...
Qui sont ces femme qui se "détournent" quand on leur manifeste de l'attention et qui rappliquent quand on met les voiles ? Qui parlent de "défi" en début de rencontre ? Sommes-nous des gros lots à décrocher qui ne suscitent plus d'intérêt une fois qu'elles nous ont entre les mains ? Je trouve ça bien triste. Et je ne parle pas de "harceler" l'autre avec 4000 messages d'amour par jour ou d'appels intempestifs...je suis plus du genre à respecter la vie de l'autre (travail, amis, famille) mais quelques messages à la personne avec laquelle on est, ne me semble pas excessif...et daigner y répondre marque le début du respect.
Qu'en pensez-vous ?
Je n'avais pas vu ça sous cet angle là.
Et c'est vrai, que plus jeune, moins confiante, je revenais...pour que ça recommence exactement comme avant dans les semaines suivantes.
Aujourd'hui, c'est fini. J'ai suffisamment confiance en moi pour me dire que j'ai droit aux respect et que cette façon de faire ne me convient pas. Peut-être que certaines n'y verront rien d'alarmant dans le fait de répondre ou de ne pas répondre, j'ai essayé de m'en accommoder mais je n'y arrive pas. Car j'y lis quand même un manque d'intérêt quoiqu'on en dise.
Merci pour ta réponse Dali.
Bonjour,
Ce que tu décris touche à des dynamiques relationnelles assez complexes, mais malheureusement assez courantes. Ce genre de comportement peut être difficile à comprendre, surtout lorsqu'on se sent investi, respectueux et attentif dans une relation. Et c’est d’autant plus frustrant lorsque la réciprocité ne semble pas être là, ou lorsque l’intérêt se manifeste seulement quand on se "détourne".
L’une des premières choses à considérer, c’est que chaque personne a une manière différente d’exprimer ses émotions et ses attentes, surtout dans une relation à distance. Cependant, ce que tu décris semble être une forme de "jeu" émotionnel, où la personne alterne entre distance et rapprochement, ce qui peut effectivement être perçu comme une forme de manipulation ou un moyen de "tester" l’autre.
Il y a aussi l'idée qu'il peut y avoir une peur de l'engagement chez certaines personnes. Le fait d'être "trop disponible" ou "trop impliqué" peut parfois leur faire sentir qu'elles perdent une forme de liberté ou de pouvoir dans la relation. C'est comme si, tant qu'elles n'ont pas l'impression de "gagner" l'autre, elles restent moins investies, ou jouent à se "détacher" pour ne pas se laisser entièrement vulnérables.
D'autre part, il y a aussi le phénomène du "désir de conquête". Certaines personnes peuvent effectivement se sentir attirées par un certain "défi", comme si l'autre devenait plus désirable dès qu'il semble moins disponible ou moins engagé. Cela peut aussi traduire une insécurité personnelle ou un besoin constant de validation.
Ton ressenti est totalement légitime, et il est normal que cela te mette mal à l’aise. Dans une relation saine, le respect et la réciprocité doivent être mutuels. Si tu te sens constamment en train de courir après l'autre, c’est que quelque chose ne va pas. Il est crucial de s'écouter et de ne pas se sacrifier pour quelqu'un qui ne montre pas un minimum d’effort. La communication est clé, mais comme tu l’as mentionné, quand il n’y a pas de changement après en avoir parlé, il est parfois préférable de prendre du recul, car cela peut aussi signifier que l’autre n’est pas prêt à s’investir de manière équitable.
Cela dit, l’important est de trouver un équilibre. Tu mérites quelqu'un qui respecte ton temps et tes émotions, et non quelqu'un qui te laisse dans l'incertitude. Que tu sois disponible ou non, tu as le droit de recevoir la même attention et la même considération que celle que tu donnes.
Bonjour Phoenix14!
La fameuse dynamique du "Fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis". Un mécanisme complexe de la psychologie humaine. Nous sommes nombreux à l'avoir utilisé, parfois en toute conscience et parfois sans s'en rendre compte.
Avant de te répondre, j'ai consulté un peu internet et il existe une multitude d’articles à explorer en tapant simplement ces quelques mots-clés.
Dans le contexte de la séduction, et de mon propre vécu, je crois que cela trouve racine dans une peur bien particulière : celle de l’étouffement.
Tant que la relation n’est pas solidement ancrée et que l’on navigue encore dans cette phase délicate de découverte mutuelle, je ressens parfois une forme d’appréhension. Si l’autre me sollicite trop souvent, je crains qu’une proximité excessive ne devienne oppressante à long terme.
Et paradoxalement, je projette cette même peur sur moi-même : vais-je devenir celle qui envahit l’espace de l’autre ? Résultat : je m’impose des limites et retiens mes élans spontanés, par crainte d’être "trop". Trouver le juste équilibre, ce dosage subtil qui convient aux deux parties, est tout sauf évident au départ, du moins pour moi.
Pour d’autres personnes, ce jeu peut répondre à des dynamiques différentes : une quête inconsciente de pouvoir (qui dominera ? qui se soumettra ?), ou encore le sentiment de poursuivre quelque chose de quasi inaccessible – ce fameux diamant difficile à obtenir.
Mais voilà : une fois la phase de séduction dépassée et les premières peurs dissipées, ce jeu peut devenir un terrain glissant. Les montagnes russes peuvent stimuler le caractère émotionnel de la reltion mais sont surtout sources d'angoisses. Il est important d’en prendre conscience et d’en parler ouvertement comme tu l'as fait.
Si ces comportements peuvent sembler anodins ou même séduisants au début, ils risquent à terme de pourrir la relation comme ta propre expérience Phoenix14.
Et tu finiras par trouver celle qui aura la bon dosage pour toi.
Je pense que tout ça fait parti d'un jeu.
L'autre prend de la valeur seulement quand il ne se donne pas totalement ou peu.
Vais je arriver a le/la faire craquer ?
Oui je pense que certaines personnes ne trouve pas assez palpitant les situations qui n'engage pas de challenge.
C'est peut être une façon de pimenter sa vie...
Pour autant, y a il un réel intérêt pour l'autre ? J'en doute...
Merci pour vos retours :))
Oui c'est exactement ça, certaines sont dans cette dynamique de "jeu" à qui donnera plus/moins, qui sera plus/moins sollicitante que l'autre etc. Ça reste une forme de rapport de force, de jeux de pouvoir et c'est bien éloigné de ma propre conception de la relation.
Quoiqu'on en pense, cela implique forcément de réfléchir avant d'envoyer (ou de répondre) à un message. Oserais-je parler de calcul ? Quand on constate que ça se précipite au portillon, quand on ne partage plus rien, il y a de quoi se poser des questions.
Pour ma part , je n'ai plus d'énergie à perdre dans ce mode relationnel. Je ne dis pas que tout doit être parfait en une semaine mais si répondre ou ne pas répondre devient un enjeu quasi politique dans la relation, je n'ai rien à y apporter.
Je préfère privilégier une spontanéité qui m'est chère et je constate que la plupart des personnes de mon entourage y sont réceptives.
Et oui Eagle, je suis tout à fait d'accord, chaque personne a sa propre manière d'exprimer ses ressentis et ses attentes. Le problème c'est le chaud/froid qui m'est très difficile. Je ne savais jamais sur quel pied danser. Mais elle ne voyait pas où était le problème et à côté de ça, se montrait d'une jalousie maladive. Allez comprendre...
J'aurais préféré de l'honnêteté comme quoi ce n'était peut être pas le bon moment ou comme l'a dit Maeve, exprimer sa crainte d'être étouffée par exemple. J'aurais compris. Là, j'étais perpétuellement stressée et au bout d'un moment, on se dit qu'on est plus sereine seule ^^
Citation de Phoenix14 #528560
Totalement, si la relation t'apporte plus de stress et de mal être qu'autre chose il faut l'arrêter.
Ce n'est pas toujours facile lorsqu'il y a des sentiments, mais il faut savoir se préserver psychologiquement.
La santé mentale est primordiale...
Certaines personnes ont tellement de carences affectives, de manque de confiance en elles ou encore d'immaturité affectives quelles sont incapable de penser a l'autre dans la relation. Elles vont se centrer sur elle, faire ce qui leur apporte sans se soucier des dégâts quelles peuvent commettre.
Il faut savoir dire stop au bon moment.
Bonjour,
Pour ma part , je n'ai plus d'énergie à perdre dans ce mode relationnel. Je ne dis pas que tout doit être parfait en une semaine mais si >répondre ou ne pas répondre devient un enjeu quasi politique dans la relation, je n'ai rien à y apporter.
Je n'aurais pas pu mieux dire... les "élastiques émotionnels" (comme je les appelle) sont juste... usants. J'ai décidé que c'est sans moi :)
En psychologie, on apprend que la plupart du temps, ce type de relation s'établit entre des personnes de type anxieux (le "suiveur") et de type évitant (l'élastique). Ces deux profils s'engagent en général dans ce jeu complémentaire, l'anxieux étant de nature à relancer les relations, alors que l'évitant se délectera de cette attention renouvelée, pour mieux s'écarter ensuite.
Pour ma part, je trouve que tout ça n'est pas très adulte et tend à me gonfler au bout de quelques jours/semaines. Si tu veux, tu veux, si tu veux pas... bye bye.
Hello 🙂
Exactement Occamj #528568, il peut s'agir d'un profil d'attachement "évitant" ! Après @phoenix14 la personne peut ne pas être consciente de son mode de fonctionnement.
Et c'est là, surtout lorsque l'on explique ou communique avec cet autre qui nous évite et qu'on lui met sous les yeux son attitude, qu'il y a souvent une grande déception. Car il y a rarement chez ce profil une remise en question..
Non, le déclic ne vient pas ! ça ne percute pas ou ne veut pas percuter.. donc il faut en effet juste savoir ce que tu recherches toi et ne pas perdre de temps avec ces rencontres. Les respecter mais te respecter toi d'abord :)
Bonne soirée +
Bonjour à vous,
A partir de quand et sur quelle base personnelle, considérez-vous qu'il faut stopper la relation ?
Je lis de la part d'@occamj que c'est en jours/semaines, ce qui laisse très peu de chance de faire réellement connaissance, d'autant plus lorsque la relation débute à distance.
Avant de se donner entièrement à l'autre en toute confiance, il faut s'apprivoiser et se caler sur les points qui questionnent.
Citation de Maeve #528584
Selon moi il n'y a pas de "timer" c'est uniquement lorsque tu sens/ressens les choses, l'instinct et tes émotions. Dés lors que quelque chose ne tourne pas rond, pour toi. Que tu n'es plus en phase déjà avec toi-même. Que tu te perds dans cette "histoire". Que tu ne te reconnais pas.
Bien sûr ne pas quitter sur un coup de tête (c'est un proverbe arabe qui dit, me semble-t-il "Hisserais-tu les voiles dans une tempête"?) donc ne pas agir sous le coup des émotions, mais y penser, en parler, dialoguer avec elle, avec lui et agir dans tous les cas. Dans le cas contraire, cela s'imposera quoiqu'il arrive mais les circonstances seront sûrement toutes autres.
Enfin, pour faire connaissance (encore plus à distance) être 2 à minima et "faire acte de présence" un minimum c'est mieux non? :) Doit-il y avoir réciprocité pour un "match" sentimental ? je le pense. Si l'autre ne se donne pas les moyens de te découvrir à quoi bon donner de ta personne ? Tu vas le faire, bien sûr, quelques jours, quelques semaines et puis en effet tu vas te lasser car pas de répondant. Et tu stopperas de toi-même cette histoire qui n'a jamais commencé.
=>Bien se connaître (savoir ce que tu veux, ce que tu attends), développer son instinct.
En espérant aider +
Citation de Maeve #528584
Bonsoir,
Je rejoins Crossc33: ce n'est pas une question de jours mais de ressentis. Dès le début, j'ai senti que ça n'irait pas. Et j'ai rationalisé en me disant qu'il fallait "laisser du temps" pour accorder nos violons. Mais dès le début, j'étais anxieuse, je savais que ça ne collerait pas.
C'est assez fascinant d'ailleurs de se dire que si on prend le temps de s'écouter, notre petite voix intérieure sait beaucoup plus de choses que toute la rationalité de monde entier réunie.
Ne pas en faire fi et si c'est au bout d'une semaine, c'est au bout d'une semaine.
Mais je rejoins tout ce qui a été dit plus haut : ne pas se perdre à vouloir à tout prix que ça fonctionne quand on sent bien qu'on n'est pas à notre place.
La vie c'est comme un puzzle. Ne perdons pas de temps avec des relations qui ne trouvent pas leur place.
Citation de Crossc33 #528589
Bonjour Crossc33,
Je te remercie pour ces éclaircissements. J'avais l'impression que vous étiez plus tranchante, d'où ma question. Mais 👍
Citation de Phoenix14 #528602
"Dès le début, j'ai senti que ça n'irait pas"
Pourquoi engager une relation avec quelqu'un, si le petit truc en plus n'y ai pas ? Qu'est qui t'avait séduite à la base?
Je suis vieux jeu, il faut que quelque chose m'attire vraiment chez l'autre.
Il y avait quelque chose qui me charmait chez elle dans sa façon d'être mais très vite j'ai senti que point de vue tempérament ça allait être compliqué.
En quelques jours, j'ai ressenti du stress et j'ai voulu la quitter. Jusqu'à ce qu'elle me convainc de "nous laisser le temps". Ce que j'ai fait. Un mois après, mes arguments n'ont pas changé. Et cette fois, je l'ai quittée, je n'étais plus moi même dans cette relation.
C'est assez fascinant d'ailleurs de se dire que si on prend le temps de s'écouter, notre petite voix intérieure sait beaucoup plus de choses >que toute la rationalité de monde entier réunie.
Ah mais tellement !
L'aveuglement de "l'amour" (les sentiments de type amoureux, l'envie, bref...) a tendance à vouloir faire taire cet entendement intérieur. Mais ma modeste expérience m'a montré qu'il faut savoir écouter cette petite voix qui nous susurre les "trucs qui ne tournent pas rond" dans la relation à l'autre.
Question timing, il n'y a pas de règle. ça peut prendre quelques jours (ça a été mon cas très récemment), quelques semaines... quelques mois maximum, si la personne en face fait preuve d'obfuscation, consciemment ou pas.
Le pire, c'est quand il faut faire tous les efforts d'explicitation soi-même, alors qu'en face , la personne ne veut pas ou ne sait pas faire l'introspection nécessaire. Et prendre les décisions qui s'imposent.
On est peut-être tout simplement plus amoureuse de l’amour que de la personne elle même
Après ça dépend aussi de son rapport aux messages et autres contacts à distance. J'ai remarqué que la plupart des gens sont sur le qui vive de la moindre notification, comme si il/elle allaient rater leur vie si elles ne regardent pas systématiquement leurs notifs dans la seconde de leur réception. Je dis cela car moi je ne suis pas très sms par exemple, ni tel portable, et que l'on me fait souvent la remarque que je répond 3 ans après, quand je répond. A cela s'ajoute le fait que s'envoyer des messages tous les jours ce n'est clairement pas pour moi, j'ai besoin de respirer un peu sans avoir à penser à répondre ou envoyer un/des sms tous les jours 365 jours/an; je trouve que cela engendre une pression énorme chez moi car tu te sent obligée de répondre alors que, même si j'aime profondément la personne je n'ai pas forcément le besoin ni l'envie de lui écrire/répondre tous les jours.
Le téléphone et moi ça fait 2 et le mien passe souvent ses journées dans mon sac à main sans que je ne le consulte de la journée, et c'est seulement en soirée ou à un moment où je suis mentalement disponible, quand je suis posée que parfois je pense à le prendre pour consulter si j'ai eu des messages et y répondre si cela s'y prête.
Je dis cela au cas où ça puisse apporter quelques éléments de réponse. Maintenant, mes contacts le savent, je le précise, et lorsque j'ai quelqu'un dans ma vie j'en informe la personne tout simplement car je me refuse à ce que s'envoyer des messages tous les jours devienne une institution ou une routine obligatoire. Cela me colle la pression et me donne l'impression que c'est un devoir et me casse la magie. Néanmoins, dans mon cas cela n'a absolument rien à voir avec le fait de vouloir se faire désirer ou encore faire passer un message subliminale à l'autre; juste que je n'arrive pas à être disponible mentalement pour gérer des envois de sms tous les jours. A vrai dire, je suis un peu sauvage d'une part, d'autre part j'ai été traumatisée par le passé dans une relation étouffante et j'avoue que cela m'a beaucoup marquée et conditionne ma façon de gérer les échanges avec mon conjoint. Je me protège et ne veux plus/peux plus vivre cela...
Maintenant je préfère un appel tous les 3-4 jours, même long si on a des choses à se raconter plutôt que des sms tous les jours. A plus forte raison que je ne sais pas gérer les échanges type tchat, trop chronophage comparé à un appel, et que j'ai horreur d'écrire des sms sur un écran tactile, je trouve ça long et ch*ant et ce n'est clairement pas mon truc 🤷♀️
Citation de Dayzelle #528650
Ton point de vue est intéressant et je te remercie pour ce partage. Je peux tout à fait comprendre que ce ne soit pas "ton truc" d'envoyer des messages au quotidien, ça s'entend pleinement. Mais comme tu l'as précisé, tes proches et ton conjoint ont sans doute été les premiers informés ce qui change la donne. Ils ne sont ni dans l'attente ni dans l'expectative...et ça change tout.
Encore une fois, il s'agit simplement de communication. Certaines personnes de mon entourage ne sont pas du tout "sms" et le sachant, je ne m'offusque nullement de ne pas avoir de message ou bien un de temps en temps.
Si je suis avec une personne qui m'expose un fonctionnement semblable au tiens, je saurai à quoi m'en tenir et j'agirai aussi en conséquence, à commencer par ne pas envoyer des messages tous les jours par exemple. Mais j'ai besoin de le savoir sinon j'ai plus le sentiment que la personne s'en fiche, se fait désirer quand je précise, elle était du genre constamment sur son téléphone quand nous étions ensemble.
Oui en effet, il est important de le préciser en amont bien sûr. Celles qui ont le comportement que tu exposes dans ton 1er post, alors qu'elles sembles à l'aise avec les téléphones et en font la démonstration tout au long de la journée envers d'autres (amies etc.) mais qui ne répondent pas à nos messages, ou encore qui ont changé à ce niveau depuis le début de la relation ne peuvent qu'engendrer le doute chez nous.
Il est probable que certaines découvrent après un certain temps, que la réception et/ou l'envoi quotidien de sms ne leur corresponde finalement pas sans oser en parler ? Auquel cas c'est fort dommage car cela instaure le doute chez l'autre, alors qu'il aurait suffit de le verbaliser. Dans ce genre de cas, je me dis que peut-être, mettre nous-même les pieds dans le plat en lui demandant si ça lui pèse ces envois quotidiens pourrait parfois débloquer la situation ou du moins éclaircir ce point qui peut tourner au malsain. Certaines personnes n'ont pas les ressources ou ne savent pas forcément comment dire la chose de peur de blesser l'autre; et au final, à force de ne pas aborder le sujet, ça fini par nuire à la relation.
C'est parfois compliquées les relations humaines...
Oui le manque de communication finit par faire des dégâts. Mais je me rends compte que c'est un mot qui revient souvent dans la bouche des gens (quand on leur demande par exemple, qu'est-ce qui est important dans le couple ? La COMMUNICATION !)
Certes, on est tous d'accord, encore faut-il la mettre en œuvre. Je m'aperçois que nous sommes nombreux à ne pas nous comprendre parce que notre communication n'est pas efficace. Je pense que c'est tout un art et que ça s'apprend en plus de l'adapter à notre interlocuteur...je suis prête à apprendre quand je sens qu'il y a un désir partagé de se comprendre. Car ça demande du temps, de l'énergie, de la disponibilité et si je sens que je suis la seule à me battre pour qu'on arrive à établir un dialogue de qualité, je laisse tomber. Une relation c'est à deux que ça se construit.
Une relation c'est à deux que ça se construit.
Bonsoir,
Cela semble une évidence et pourtant tellement de personnes semblent ne pas le comprendre... Quoi de plus frustrant que de devoir systématiquement faire les efforts de communication sois-même, et que l'autre ne fait que réagir. On a alors l'impression de quémander de l'attention alors qu'on veut tout simplement construire et élaborer , et que , surtout en début de relation, des efforts réguliers et constants sont requis. Je dis constant, mais cela ne présage en rien du rythme. Mais, tout de même, en début de relation, un message par jour, vous avouerez , ça fait peu... et à ce rythme, il faut des années pour se connaître !
j'ai été traumatisée par le passé dans une relation étouffante
J'ai déjà été en relation avec une personne qui ne respectait pas ma bulle intime et c'est en effet de nature à affecter les relations suivantes. Comme d'habitude: ni trop, ni trop peu.
Citation de Occamj #528752
Tout à fait d'accord avec toi, cette image de quémander est peu flatteuse et intenable sur la durée. Ou si certaines arrivent à s'en accommoder, personnellement ce n'est plus mon cas. Je préfère être libre.
Et je crois que ça passe par la case "s'aimer soi-même". Quand on prend conscience de notre richesse intérieure, on s'affranchit plus facilement d'une relation dans laquelle on ne se retrouve pas à 100%. Je ne dis pas que tout doit être parfait, on a tous nos propres curseurs sur ce qui compte et sur ce qui n'est pas négociable. Chacun les siens. Le tout est de les connaitre...et de les faire valoir. Après, c'est une affaire de rencontre.
Je pense qu’au delà la forme que la relation prend, l’enjeu sera de gérer son “niveau” d’investissement dans la dite relation, et cela implique une connaissance de soi au niveau émotionnel et la capacité à s’adapter émotionnellement.
Effectivement, capacité à s'adapter mais je rajouterai toutes proportions gardées.
Si s'adapter devient un enjeu de tous les instants c'est que c'est voué à l'échec...et qu'il y a une incompatibilité quelque part.
Essayer de rester dans une telle relation où l’éphémère émotionnel est quotidien peut être sans future, mais aussi j’imagine que pour certaines c’est un moyen d’accomplissement de soi.
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