C'est la première fois que j'écris sur un forum, merci de me faire part de vos suggestions 🙂
T.W : un peu de sang et de vomi, mais sinon ça va
Il se promenait dans le couloir de l'hôtel quand c'est arrivé.
Comme souvent quand il est loin de son amour, il n'arrive pas à dormir. Comme souvent quand il a une grande conférence à donner le lendemain, il n'arrive pas à dormir.
Il ne faisait rien de fou, juste faire des allers retours de ce grand couloir.
Pourtant, c'est arrivé.
Alors qu'il avait atteint le niveau de la porte de sa chambre, celle-ci s'ouvrit. Pourtant, il avait bien fermé...Il rentra dans sa chambre et referma la porte. Il constata ensuite que les fenêtres sont ouvertes. Il les referma et haussa les épaules.
C'est alors qu'il entend du bruit sous son lit.
Personne ne savais ce qui s'est passé, mais tout l'hôtel a été réveillé par des hurlements atroces.
Quand la police est entrée, elle n'a trouvé que des vêtements et une flaque de sang.
Il se réveille sous une lumière très vive, très violente.
Il se redresse, en état de choc, se rappellant de l'hôtel, et de la grande conférence.
La pièce dans laquelle il se trouve est hexagonale. Au centre, il y a une table avec quatre verres à moitié bus. Sur les six murs, il y a six portes chacun. Il remarque alors sa nudité, et un morceau de papier entre les quatre verres. Il le déplie et lit ceci :
Le temps t'aidera
Perplexe, il se met alors à déambuler dans la pièce. Il tombe sur une horloge indiquant 22:10, avec un petit mot derrière :
Indique l'opposé,
Et tu pourras continuer.
Il se gratte le menton, confus. Il réfléchit un peu, avant d'avoir une idée. Il casse la vitre et bouge l'aiguille des minutes pour afficher 10:22.
Oups, je suis pressé...Je terminerai l'histoire plus tard, désolé
Citation de Phoenix73 #521850
Merci à toi 🙂
Voici donc la suite...
Subitement, un mécanisme s'active. Une trappe sur le sol s'ouvre et dévoile une chaussure. Il court pour l'attraper, comme si elle pouvait s'enfuir. Il la prend en main et...
Des piquants longs et métalliques s'enfoncent dans ses paumes.
Il crie de douleur et tente de se libérer, mais plus il bouge ses mains, plus les piquants le font souffrir et saigner, sur la chaussure, le sol, son corps nu.
Après de longues minutes de douleur, les piquants se rétractent et un message s'affiche alors dans la flaque de son propre sang :
Le bon verre t'indiquera la voie.
Il se tourne vers la table, renifle les liquides, cherche plus d'informations : il ne trouve rien. Il va devoir les tester.
Il boit alors le verre d'eau.
Il se met alors à convulser, les yeux exorbités, la peau pâle comme un cadavre. Il vide son estomac sur le sol, et recouvre sa tête de son propre vomi.
Il reprend le contrôle de lui-même après une minute et se dit qu'il doit prendre moins de risques pour les autres verres, il se sent faible et sale.
Il renverse le second verre sur ses blessures : rien ne se passe, même une fois dans la flaque de sang. Le troisième verre, lui, affiche une indication :
La bonne porte est celle dont le numéro s'efface face au vert.
Il se tourne vers les portes, rempli d'espoir. Il badigeonne les numéros des portes du premier mur du liquide vert : rien ne se passe. Pour les portes du deuxième mur : rien. Pour le troisième mur : rien. Et encore rien pour les quatrième et cinquième murs, de plus le verre est vide. Il grogne de frustration et prend quelques gouttes sur les autres murs avec appréhension : rien ne se passe, et les sensations sur ses plaies à vif sont même plutôt agréables. Il en met sur le numéro de la première porte du sixième mur : rien ne se passe. Pour la deuxième porte : le numéro s'efface.
Il crie de joie, ouvre la porte et pénètre dans un couloir sombre.
C'est alors qu'il s'évanouit.
Citation de Camizgg #521855
Encore un petit up. Très bonne tactique d'entrecouper votre histoire 😊
Citation de Acha #521863
Je ne faisais ça que parce qu'en ce moment, je suis assez occupé, mais si ça m'embête personne, je continuerai de fragmenter 🙂
D'ailleurs, je risque de ne pas poster pendant un moment, je pars dans un endroit où il n'y a pas de réseau
Citation de Camizgg #521868
Lire en plusieurs fois, ne me dérange pas ; et merci de mettre votre histoire sur Beto, c'est cool 😊
Je vous souhaite une très bonne pause sans les réseaux sociaux😊
Citation de Acha #521869
Merci pour ce soutien 🙂
Voici la suite...
Il reprend conscience dans la même pièce qu'avant. La même table est toujours présente, mais au lieu des quatre verres, il y a un gâteau d'anniversaire sur une nappe blanche. Il y a cinq bougies et un message au glaçage dessus :
La porte a changé, mais les bougies la connaissent.
Il souffle les bougies, mais rien ne se passe. Il réfléchit un peu, hésite, avant d'ouvrir la cinquième porte du cinquième mur.
Il se fait alors violemment poignarder par une femme inconnue.
Il s'allonge et tente de se réfugier. La femme reste sur le pas de la porte. Il laisse d'énormes traces de sang partout, il perd de sa vie, il sait qu'il va mourir...
Il pense alors à son amour, à tous les moments qu'ils ont passés ensemble, à tous ceux qu'ils n'ont pas encore passé ensemble, ceux qu'ils ne vivront jamais tous les deux.
Il s'écroule.
La femme sourit et essuie son sang avec la nappe.
Il pleure, roulé en boule dans la même pièce qu'avant. Son ventre est meurtri d'une énorme cicatrice, ses mains sont toujours dans un sale état, il est toujours encrassé. À part la nappe qui est désormais rouge et la table qui n'a plus que la nappe, rien n'a changé. Il se dit qu'il ne sera plus jamais libre, à quoi bon être encore en vie?
C'est alors que la femme surgit d'une porte avec quatre verres à moitié bus.
Il la regarde, l'espoir renaît en lui. Il sprinte vers la porte encore ouverte.
La femme le remarque, avec choc.
Elle ferme violemment la porte sur lui.
Il hurle de douleur, elle le violente de coups de pied.
Il se plie pour tenter d'esquiver les coups, elle dérape et tombe.
Il se relève et tente de se dégager, elle se relève avec difficulté.
Il réussit à s'enfuir.
Le couloir semble être infini. Il entend la femme lui courir après, crier son prénom, se rapprocher, puis être distancée.
Il se sent de plus en plus épuisé, fatigué, essoufflé. Pourtant, il accélère. Pourtant, il n'a aucune raison objective d'avoir de l'espoir.
Il sent une fissure se créer sous ses pieds, mais n'y prête pas attention. Une odeur d'oeuf pourri commence à remplir le passage.
La fissure commence à devenir un gouffre, l'air à devenir irrespirable. Pourtant, il ne pense qu'à courir pour sa liberté.
Il finit par tomber dans le canyon puant. Il tombe. Il tombe. Il tombe. Ça semble sans fin.