Je lance ce topic car j'aimerais avoir le point de vue d'hétéros sur leur propre couple ou celui de connaissances présentes ou passées, (s'il y en a qui fréquente ce site), savoir s'ils ont été confrontés à la même configuration que celle que je vais énoncer :
J'ai dans mon entourage une famille hétéro bien propre sur elle, sauf qu'en grattant un peu l'homme est un pervers narcissique redoutable et sa compagne une aimante soumise, névrosée, dépressive, dépendante, masochiste et frustrée (je m'arrête là où je continue...?).
Ces deux personnes ont une morphologie assez discordante, lui est très grand et large, elle est très petite et très maigre. Jusque à rien d'anormal. Chacun est comme il est.
Là où je suis surprise c'est que le fils de ce père-vers, pourtant plutôt petit lui même, aussi butor et hâbleur que son père, macho au dernier degré, en digne héritier (on dit que la perversion narcissique peut se transmettre entre générations), a choisi une compagne beaucoup plus petite que lui, donc très très petite.
Une telle dysmorphie entre le mâle et la femelle, comme on peut en voir dans le règne animal, et qui se répète de génération en génération n'est peut-être pas le fruit du hasard ?
Connaissant la personnalité des protagonistes, je me dis qu'il y a là à voir un système hiérarchique de dominance (où le dominant impose son projet au dominé). Et que ces choix physiques sont en adéquation avec le choix relationnel associé dominant/dominé.
Ma façon de formuler les choses peut paraître dure et réductrice, mais je vous assure que c'est absolument bluffant.
Alors ? Vos témoignages ?
J'ai bien peur qu'il faudrait être à la fois psychologue , sociologue , ethnologue et biologiste pour pouvoir te répondre au mieux.
Que l'homme soit plus grand ou plus large que la femme est me semble-t-il un schéma de couple largement partagé dans un couple. A commencer par moi dans mon ancienne vie hétéro.
L'Homme est un mammifère, catégorie dans laquelle le mâle est instinctiement plus imposant, ce que recherchent des hommes ET des femmes.
Qu'il y ait une fraction plus importate de machos ne me paraitrait pas surprenant, mais pas tres révélateur. D'aitant que des petits et maigrichons machos, ca doit bien exister
L'étonnement vient de la corrélation entre la dysmorphie très importante et le système hiérarchique mis en place, dans le cas répétitif transgénérationnel que j'ai évoqué. Il s'agit quand même de 30/35cm de différence de taille, et presque autant en largeur !
Interpréter une situation singulière comme symptôme chronique societal me semble un peu hasardeux.
On pourrait faire un constat similaire de ces gentils pandas qui sont en couple avec de mignones crevettes épanouies. Quelles conclusions en tirer ?
La dysmorphie a, à mon sens, un impact très relatif, car je ne pense pas que la domination soit proportionnelle au nombre de centimètres. C'est certes marquant ( idée inconsciente de l'ogre qui devore ses victimes), mais loin d'être primordial. Le macho voudra surtout avoir un statut social/psychologique plus imposant, car ce sont des facteurs plus facilement ajustables.
Et biologiquement si dysmorphie il y a, elle devrait s'atténuer, car à ce rythme les descendants finiront nains de jardin ;)
Citation de AndieSchnek #521135
Je rejoins @Phoenix sur le fait que les femmes préfèrent des hommes plus grand ( avec une très grande différence de taille) et avec une carrure développée pour combler un sentiment de protection.
Mais les hommes ne sont pas en reste car eux justement vont avoir tendance à être séduite par des femmes plus petites qu’eux, pour faire ressortir leur côté « mâle alpha » fort et rassurant.
Je pense également que ce n’est pas un hasard et que c’est inscrit dans notre mémoire génétique, rappelons que inconsciemment, dans notre recherche de partenaire , on cherche le meilleur apport génétique pour notre descendance.