Est-ce que vous vous aimez tout entier ? - Page n°2

Citation de Némésis Inu #496060

😄

Est-il indispensable de s'aimer pour se connaître ?

Ou plus exactement, de connaître ce que l’on est pour s’aimer ?

C’est là le paradoxe de Narcisse, voir en lui-même la cause

et l’effet de son attirance, ou dit autrement, se suffire de ce qu’il sait de lui parce qu’il aime se voir tel qu’il est.

Bon attendez allons un peu plus loin, si connaître est indispensable pour aimer (dixit Aristote), la question de ICarter demandait : « aimez-vous TOUT ce que vous êtes ? »

L’on pourrait admettre que la connaissance devient réellement cause de l’amour si l’unité, sans contradiction, de notre appréhension, pouvait suffire à « déclencher » la volonté de s’aimer !

Mais si d’autre part, l’on retrouve toujours quelque chose de la cause dans l’effet (encore dixit Aristote), il se peut alors que notre jugement sur les qualités connues séparément, forme un TOUT et que, ce que l’on n’aime pas en nous, soit "emporté" par le fait d’aimer ce TOUT !

Or, la totalité d’une réalité n’est perçue qu’en parties successivement ajointent dans un jugement d’existence continu : « ceci est » et lorsque nous fusionnons ces moments distincts par mémoire et imagination, nous opérons une équation, entre le pour et le contre.

Comme sur une balance, la totalité devenant additionnellement cause d’une option positive ou négative, c’est pour cela que la quantité issue du réel est toujours en recherche de plus de qualité pour infléchir le jugement, mais que la qualité se suffit à elle-même si il s’agit de l’Amour, car l’amour est la seule qualité connue sans quantité !

Ce qui nous apparaît quantitatif dans l’amour, c’est la succession des opérations que l’intelligence pratique (jugements d’existences successifs), pour l’identifier comme tel…