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Hnantes a écrit : Hnantes , garçon de 20 ans de Nantes Me concernant, je suis catholique et j'assiste aux offices plusieurs fois par semaine. Personnellement, je ne peux concevoir ma vie sans Dieu et pour autant je suis homosexuel. La question de mon homosexualité m'a posé problème lorsque j'avais 17-18ans ; durant cette période de ma vie, j'avais du mal à me rendre à la messe, je n'osais plus communier... Je n'ai pu en parler à mon Père spirituel, car il était le prêtre de toute ma famille. Cette période a été assez difficile. Pour autant, j'ai dû déménager pour poursuivre mes études. J'ai donc découvert une nouvelle paroisse et un nouveau prêtre. Et un jour, j'ai décidé de lui en parler pour avoir son avis, ses conseils. Alors, je dois bien reconnaitre qu'il n'a pas sauté de joie ; cependant, nous avons beaucoup parlé, il a lui-même reconnu que ce n'était pas un choix... Depuis il me soutient, il ne m'a jamais rejeté, nous prions ensemble... Je pense qu'il a accepté, car il a bien vu que je n'avais pas volontairement choisi d'être homosexuel, mais aussi et surtout parce que je distingue l'amour des relations sexuelles ; et je pense qu'être homosexuel et catholique n'est pas incompatible dès lors que l'on fait voeu d'abstinence. Bien que je n'ai jamais cessé de croire en Dieu, je dois reconnaitre que le fait d'avoir pu en parler avec un prêtre m'a beaucoup apporté. Je pense donc qu'être homosexuel et catholique ne pose pas de problèmes. Et contrairement à ce que certains de mes amis athées pensaient, l'Église est bien plus ouverte qu'on l'imagine.Homosexuel, catholique, et abstinent !! Bon courage. Je te le dis avec amour et sans ironie. Mais pourquoi abstinent?
Amour421 a écrit : Amour421 , garçon de 56 ans de Lille Hnantes a écrit : Hnantes , garçon de 20 ans de Nantes Me concernant, je suis catholique et j'assiste aux offices plusieurs fois par semaine. Personnellement, je ne peux concevoir ma vie sans Dieu et pour autant je suis homosexuel. La question de mon homosexualité m'a posé problème lorsque j'avais 17-18ans ; durant cette période de ma vie, j'avais du mal à me rendre à la messe, je n'osais plus communier... Je n'ai pu en parler à mon Père spirituel, car il était le prêtre de toute ma famille. Cette période a été assez difficile. Pour autant, j'ai dû déménager pour poursuivre mes études. J'ai donc découvert une nouvelle paroisse et un nouveau prêtre. Et un jour, j'ai décidé de lui en parler pour avoir son avis, ses conseils. Alors, je dois bien reconnaitre qu'il n'a pas sauté de joie ; cependant, nous avons beaucoup parlé, il a lui-même reconnu que ce n'était pas un choix... Depuis il me soutient, il ne m'a jamais rejeté, nous prions ensemble... Je pense qu'il a accepté, car il a bien vu que je n'avais pas volontairement choisi d'être homosexuel, mais aussi et surtout parce que je distingue l'amour des relations sexuelles ; et je pense qu'être homosexuel et catholique n'est pas incompatible dès lors que l'on fait voeu d'abstinence. Bien que je n'ai jamais cessé de croire en Dieu, je dois reconnaitre que le fait d'avoir pu en parler avec un prêtre m'a beaucoup apporté. Je pense donc qu'être homosexuel et catholique ne pose pas de problèmes. Et contrairement à ce que certains de mes amis athées pensaient, l'Église est bien plus ouverte qu'on l'imagine. Homosexuel, catholique, et abstinent !! Bon courage. Je te le dis avec amour et sans ironie. Mais pourquoi abstinent?L'abstinence car selon moi, ce n'est pas l'homosexualité que l'Eglise condamne et rejette mais ce sont les actes homosexuels. Ainsi, je pense que l'homosexualité est "acceptée" dès lors que l'on fait vœu d'abstinence. Je pense que c'est une moindre peine
Pentalfa a écrit : Pentalfa , garçon de 20 ans de Sarcelles Bonjour tout le monde, Je voulais savoir si, tout d'abord, il y a des croyants/pratiquants sur betolerant et aussi, j'aimerais savoir comment vous conciliez votre religion et votre sexualité. Je me pose la question parce que la plupart des religions (en tout cas, les religions occidentales) rejettent l'homosexualité ou d'autres formes précises de sexualité. Donc, je voudrais savoir si vous arrivez à avoir complètement la foi en votre religion et vivre votre sexualité ou si vous avez pris une distance avec cette religion. Je ne pose pas seulement la question pour les religions monothéistes mais aussi pour les autres religions. Et aussi, si vous appartenez à une religion (ou que vous en avez entendu parler) où l'homosexualité n'est pas interdite, cela m'intéresserait égalementL'Église protestante unie de France, qui est une des grandes Églises protestantes françaises (hors Alsace-Moselle), a adopté en mai dernier la possibilité de bénir des couples homosexuels : [url= protestante unie de France adopte la possibilité de bénir des couples homosexuels[/color][/url] J'aurais plutôt une question : envisages-tu la possibilité d'une démarche spirituelle en dehors d'une religion définie ?
Xinewz a écrit : Xinewz , garçon de 26 ans de Calais Je vais certainement en choquer plus d'un. La religion est une invention humaine ! Pratique pour dominer les peuples, masque la vrai nature du monde. Combien n'ont pas souffert jusqu'à la mort à cause de la religon ?Tu ne me choques pas, par contre ça n'apporte rien ton discours. Les humains ont inventé énormément de choses qui les ont permis de s'entre tuer et de détruire de nombreuses choses dans ce monde, ils n'ont pas eu besoin de la religion pour amplifier tout ça. Et ce qui est drôle, c'est que la religion, c'est le fait de croire en une force supérieur. Donc si de ton côté, tu crois en la science, en la nature, ou en tout autre chose. Tu crois en quelque chose de plus fort que toi. Et tout ce en quoi tu crois, a déjà apporté du mal d'une manière ou d'une autre par le passé. Aujourd'hui il y a certes des guerres sur la religion pas loin de la France. Mais il y a tellement d'autres conflits. Peut importe ce en quoi on croit, si on peut trouver un message de respect, de tolérance et d'amour dans une religion ou pas, c'est à chacun de faire son choix. Sinon de mon côté je suis catholique mais je ne pratique plus. Avec le temps j'ai fini par avoir une autre vision de la Foi dans le monde des esprits. Sinon je confirme ce que beaucoup ont déjà dit, il n'y a pas vraiment d'écrits qui disent que les homosexuels sont le mals. L'actes sexuel par contre est a éviter... et ça peu importe la sexualité XP
Ajabtar a écrit : Ajabtar , garçon de 42 ans de Paris J'aurais plutôt une question : envisages-tu la possibilité d'une démarche spirituelle en dehors d'une religion définie ?Merci à Ajabtar de poser une nouvelle base à cette réflexion, qui démarque la religion de la spiritualité. La religion implique un dogme, la seconde implique avant tout un engagement vis-à-vis de soi-même d'abord. Beaucoup de personnes parlent de croyance et/ou de foi. Là encore il faudrait apporter des différences. La croyance demande aux croyants de croire, quand la foi est une affaire de savoir. La subtilité serait longue à exposer ici. Dans les deux cas, on peut faire appel à un "professionnel" du sujet (curé, pasteur, imam, rabin, lama). Si on est seul, forcément la "route" sera plus difficile. Le fait que tout cela ait été inventé ou créé par l'humain n'est pas contestable. Demandons-nous pourquoi les humains ont eu besoin de cette invention. La première raison est de pouvoir accepter la condition humaine telle qu'elle est, à commencer par sa finitude. La mort est la base de toute réflexion car elle sous-tend une souffrance existentielle repris par tous les philosophes du monde. Comment gérer le fait qu'on va mourir ? Qu'est-il à faire pendant la vie ? etc. D'emblée, on note une grande différence de vision entre l'Occident et l'Orient. Que répondrez-vous à la question: "Quel est l'opposé de la mort? ". Je ne m'égare pas du sujet de l'homosexualité et de la spiritualité (spirit - esprit). La mort n'est a priori pas attrayante, peu de gens sont très sereins à l'idée de mourir. La sexualité (au-delà des pratiques sexuelles) est une caractéristique forte de l'humain. Car même s'il y a l'aspect de la reproduction, il y a aussi le plaisir, à travers lequel on essaie de chercher le bonheur. Pantalfa est dans une posture inconfortable ( voire de culpabilité anticipée ?) Il s'agit de faire la part des choses entre ses propres désirs et la volonté d'être heureux. On sait tous que faire l'amour n'est pas la garantie du bonheur, ni même du plaisir. Quand cela apporte du plaisir, on espère renouveler l'expérience. Ainsi, on saute (si j'ose dire) d'expériences sexuelles en expériences sexuelles (ou amoureuses). Cela ne répond pas à la question existentielle ou que partiellement. Car si jouir garantissait le bonheur, peu importe avec qui cela ce passe. Or, le partenaire est important sinon, on ne serait pas homo ou hétéro. La foi est personnelle. Personne ne peut la mesurer, la quantifiée, la valider pour autrui. Je passe sur la croyance dont les arguments peuvent être réfutés plus ou moins facilement. Par contre, on peut critiquer en positif ou négatif le comportement des gens (par ex : les curés qui ont des relations sexuelles cachées et donc qui ne respectent pas le dogme catholique ou autre). Point essentiel: soi. La spiritualité est une introspection qui demande d'étudier un minimum l'esprit humain, la philosophie... cela demande a priori vigilance et rigueur. Vouloir supprimer à travers l'abstinence ou le célibat (c'est différent) ses pulsions sexuelles peut conduire à de drôle de situation dangereuse selon le degré de spiritualité des personnes. De la même manière, certains mecs ont besoins de jouir 1 x/j et d'autres font l'amour (ou branlette) 1x /mois (c'est un exemple). Il convient de savoir qui on est, ce qu'on est capable de faire et les efforts qu'on est près à faire. Tant qu'il n'y a pas de demande de réponse spirituelle pour comprendre sa vie, tant qu'il n'y a pas de ressenti de mal-être, pourquoi avoir recours à la religion ou la spiritualité ? Savoir que telle situation (de pratique sexuelle) ne va m'apporter qu'un plaisir passager alors que je cherche le bonheur durable, pourquoi persévérer à entrer dans telle situation ? Si on veut le bonheur durable mais qu'on a quand même une envie pressante, pourquoi ne pas aller s'amuser et assumer son désir en connaissance de cause et de conséquence ? Tout est une affaire de discernement et d'honnêteté. Certaines pratiques comme la fellation et la sodomie ne sont pas "bonnes" non pas en soi, mais parce qu'elles mettent en œuvre des subtilités sur les énergies du corps. là encore, il faut expérimenter en fonction de ses désirs et pulsions et voir ce que cela apporte de positif et de négatif à court (facile) et long terme (difficile). La réponse sur ce qu'est l'opposé de la mort. Un occidental répond : la vie Un oriental répond : la naissance. (pour eux la vie est le va-et-vient des deux, mort et naissance) La nuance est importante. A méditer. Car aborder la religion avec l'un ou l'autre de ces concepts change l'approche spirituelle. Globalement, Pantalfa, il ne s'agit pas d'interdit. Ta vie t'appartient, à toi de voir ce que tu en fais. La religion est là a priori pour répondre à tes questions, pas pour t'imposer un modèle de vie qui ne te correspond pas. Si un religieux te dit de ne pas coucher avec des hommes sans aucune explication (sur les causes et conséquences) que tu ne peux vérifier d'une manière ou du autre, laisse tomber et va voir quelqu'un de plus ouvert. Désolé de faire si long, le sujet est plutôt complexe.