Selon vous la pénétration a t'elle un rapport direct avec la soumission ? Quelqu'un qui aime se faire prendre est-il forcément le soumis du couple ? D'après vous est-ce que ce n'est pas plutôt une histoire d'attitude ? Qu'est-ce qui fait que l'on est soumis ou pas dans une relation que ce soit au quotidien ou juste au lit ?
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Ancien membre 05/11/2014 à 23:56
Je suis d'accord avec toi sur toute la ligne Yannick. Je ne vois pas le rapport entre pénétration et soumission, que ce soit dans un rapport hétérosexuel comme dans un rapport homosexuel. La question de la soumission/domination est une question de rapports et de comportements sociaux, qu'ils soient subis ou consentis (SM par exemple).
Ancien membre 06/11/2014 à 00:17
Mmmmh je suis pas vraiment d'accord avec les interventions ci-dessus. Je dirais que d'une part, il y a le fait d'être plutôt passif ou plutôt actif, et puis de façon totalement indépendante, dans chaque couple, il y a plus ou moins un dominé et un dominant (et pas que sur le plan sexuel). Après c'est plus ou moins prononcé ... Mais dire que ça renvoie à la femme asservie, c'est ridicule. Je connais des tas de couples où c'est la femme qui domine, qui "porte la culotte". Et je rajouterai que le rapport domination/soumission peut être différent au quotidien et lors des rapports ... Enfin voilà, c'est juste le sentiment que j'ai ^^
Ancien membre 06/11/2014 à 12:59
Salut FrançoisMartin, et les autres First things first... Prenons le cas d'une véritable relation de domination/soumission, assumée, BDSM donc, entre un maître et un esclave. N'est pas le soumis qui on croit. A savoir que c'est parce que le soumis a des limites dans sa servitude que le domi devra se positionner de façon à ne pas les dépasser, au risque d'entamer la confiance du soumis voire de le faire fuir. En quelque sorte, comme dans l'aphorisme "tout patriarcat est un matriarcat déguisé", on se rend compte que celui qui donne le pouvoir à celui qui l'exerce possède en réalité la légitimité sur ce pouvoir. Tout le concept de Nation, élections, référendum fonctionne sur ce même principe. En revanche, dans le cas d'un viol, c'est à dire que quelqu'un de fort décide d'utiliser plus faible que lui (au sens global : par l'âge, l'innocence, la taille, la force, la confiance...), alors oui le dominant est le violeur. Maintenant revenons au rôle actif/passif. On ne peut pas faire de généralité, mais il y a disons deux grands cas de figures : 1) soit l'un des deux impose son rôle à l'autre, à contrario de ce que l'autre aurait voulu (en gros un actif qui devient le passif d'un autre actif, ou un versatile qui se voit cantonné à une seule position). Dans ce cas on recrée une relation domination/soumission, mais là encore, n'est pas le dominant qui on croit. Tout dépend de la conscience que le "soumis" se forge de la légitimité de son pouvoir sur le premier. 2) soit chacun des rôles est parfaitement assumé (désiré...) depuis le début par l'un et l'autre, et dans ce cas il serait tout aussi con de penser qu'il s'agit là d'une relation de domination que ça le serait de penser qu'un homme est par nature dominant sur la femme car lui a une bite et elle un trou. Au sens primal sur la nature de l'homme, c'est peut-être vrai dans une vision genre "guerre du feu" où l'on postulerait que la différence même de corpulence entre homme et femme est fondée sur l'accouplement du fort au faible. Mais même ces visions sont aujourd'hui contredites par les naturalistes et anthropologues qui commencent à voir de façon plus nette que l'accouplement dans la nature n'est bestial qu'épisodiquement ou dans un faible nombre d'espèces, qu'en général ces périodes de chaos sont régulées par des stratégies de parade, de désir, d'accouplement bien plus complexe qui font toute la part au "faible". Philosophiquement, on en revient au débat rousseauiste sur la nature de l'homme : bon par nature (l'être social), ou indéfini par nature (ce qui donnera le darwinisme, l'individualisme maslowien et tout le libéralisme...) Disons que cette image résiduelle existe encore, même dans les pays occidentaux, mais qu'elle est contredite par l'avancée des travaux scientifiques, l'élévation de la culture générale, et in fine de la perception que l'on peut tous avoir, émotionnellement voire spirituellement parlant, du paradoxal dessein de la nature à émanciper ses créations des schémas primaux initiaux. J'ajoute que le particulier des relations entre deux versatiles, celles sans sodomie, ou des relations lesbiennes (sans systématisation du gode-ceinture ;-), c'est un peu la quintessence du rapport à l'autre, la mise en échec des reliquats primitifs par un jeu permanent entre les êtres qui se désirent. La prise de pouvoir du cortex sur le cérébrum reptilien. Cela étant dit, ce serait dommage que ça rende toute situation de soumis/domi interdite car qualifié de "primitif" - quand chacun a le recul et la complicité suffisante pour jouer de ces positions, c'est donc un jeu, et il n'y a pas de mal à se faire du bien ^^ Charles
Ancien membre 06/11/2014 à 16:22
Les relations sans penetrations peuvent aussi avoir un ascendant actif/passif, je connait un couple de lesbienne dans lequel il y a clairement une dominante et une dominée. Celle qui reste allongé en se laissant faire et celle qui est dessus et fait tout.
Ancien membre 06/11/2014 à 16:49
FrançoisMartin: Tu as raison ça existe. Tout comme d'ailleurs, la plupart des relations BDSM n'incluent pas la pénétration. Tout comme la domination/soumission s'exerce en général dans des champs bien éloignés de la sexualité : culture/dipôme, droit d'ainesse, politique, économie, guerre... Mais bon là on s'éloigne. Si on se recentre sur ta question initiale, qui est le rapport entre actif/passif et dominant/dominé, nul doute qu'il n'est pas systématique et pas davantage mutuellement exclusif. Enfin j'espère que ce que je t'ai dit fait un peu sens. Charles
Ancien membre 06/11/2014 à 17:14
Je penses que chaque couple vit sa sexualité comme bon lui semble mais y'en à plein ou y'a aucun des deux qui est plus passif ou actif que l'autre. Je penses que c'est juste un énième cliché qui est là pour se rassurer de se dire que tout homo actif est en position dominante. C'est une affaire de goût et non pas de personnalité. Être passif n'empêche pas de tenir tête à son compagnon en cas de besoin ou de prendre de décision.
Ancien membre 06/11/2014 à 21:31
Marrant ça.... T'es grand donc t'es bête, t'es juif donc t'es riche, t'es chinois donc tu manges du riz etc... C'est dingue comme on peut avoir des idées toutes faites en ne s'arrêtant qu'à un détail sur une personne x) En quoi une pratique sexuelle devrait modifier le comportement de la personne ?
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Ancien membre 07/11/2014 à 11:40
J'aime qu'une nana me prenne, c'est un plaisir que je lui demande et qu'elle m'accorde, et ça ne m'empêche pas d'endosser l'autre rôle sans qu'il y ait volonté d'une part de me soumettre, d'autre part de dominer. Même chose concernant les rapports oraux. Je ne me sens ni dominantE ni soumisE et je n'aime pas que ma partenaire se sente soumise ou se veuille dominante. C'est un schéma que je repousse, il ne fait pas partie de mes fantasmes. Je ne pense pas que le fait de pénétrer marque une forme de domination, ni qu'être pénétrée veut dire être soumis(e). Je veux dire par là que JE ne le pense pas. Mais c'est ce qui semble convenu dans l'imaginaire collectif. En fait la question ne se pose peut-être pas sachant que lors de l'étreinte, lorsqu'on est bien avec sa, son partenaire, on s'abandonne complètement à l'expression de son désir... la notion de dominant/dominé n'a alors plus guère d'importance... ?
Ancien membre 08/12/2014 à 02:36
Généralement, on associe l'idée que le passif est forcement soumis à l'actif. Alors que: - l'actif peut très bien être soumis, par exemple en étant dessous, en se laissant faire, en se prenant des claques ou je ne sais quoi d'autre. - la vie de couple et la vie sexuelle ne sont pas forcement liés. J'entends par là que: un actif peut être dominant sexuellement dans la vie de couple et/ou dans la vie sexuelle, un passif peut aussi être dominant dans la vie de couple et/ou dans leur sexualité.
Ancien membre 08/12/2014 à 17:02
Personnellement étant Actif à 100%, c'est vrai que j'ai tendance à plus soumettre mes partenaires. Après le pendant le rapport, c'est plus une vision de la chose avec une personne qu'autre chose. Après je pense que c'est aussi ce soumettre à la personne mais bon :)
Ancien membre 08/12/2014 à 17:21
Salut Kawaifailz, t'es célibataire? ;);););) Non, je ris ca va roh.