Par quoi est déterminé le besoin d’être en couple

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Ancien membre
27/12/2016 à 00:32

Je me demandais à quoi c’était dû car je me disais que c’est quand même intéressant que l’onne soit pas autosuffisant à ce point ! C’est quand même bizarre que certaine personne n’éprouve pas ce besoin et d’autre ai tout le temps envie d’être en couple.. enfin selon les moments quoi Cela est il déterminer par des besoins/manque de chacun ? Cela dépend t-il uniquement d’un manque d’attention, ou d’un manque à combler ? Qu’en pensez vous ?
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Ancien membre
27/12/2016 à 01:13

Bonsoir Passionequality  ! C'est une question très intéressante que tu te poses à minuit trente. :) Et comme toutes les personnes qui répondront à ta question, je veux bien te livrer mon avis qui ne sera pas une vérité générale mais un point de vue rétrospectif.  Tu écris que nous ne sommes pas autosuffisant, mais je pense que cette affirmation est un peu vague. Si tu parles d'autonomie, tu peux l'acquérir, et en soi, tu n'as pas besoin d'un autre pour vivre au sens propre du terme. En revanche, tu as eu, ou as, besoin du contact de tes parents puis des autres pour t'épanouir et développer un savoir-vivre ensemble. Donc, si on parle d'une émancipation du foyer familial, je dirai qu'il y a un manque et donc un réel désir de placer sa confiance en une personne proche autre que ta famille. Cette personne ne pourra pas garder le statut de simple ami, si tu envisages de sérieux projets. (concubinage, mariage, packs, enfants...) Ce qui est plutôt intéressant de pointer du doigt, c'est peut-être cette question sous-jacente que tu te poses : "Est-ce que je ne fais que reproduire un schéma de couple parce que c'est une norme sociale ?" Si ce n'est pas le cas, c'est la question que je me suis posé ! :) Dois-je être en couple parce que j'ai l'intuition que c'est un idéal de réussite (dicté par nos modes de vie) ou parce que nous sommes fait pour être à plusieurs ? Je pense que la situation familiale influence (comme d’habitude) les choix de vie. J'imagine qu'avoir des parents divorcés, ça te donne plus ou moins un avis dirigé sur la question du couple. Alors, être en couple par manque ? Vivre en groupe, ça me parait plus que nécessaire pour être. Sans aller dans la plus profonde philosophie que je ne maîtrise pas, l'homme est un animal politique, nous avons besoin de l'autre pour exister et ça serait donc une condition nécessaire pour vivre. Le couple, c'est ce qui s’identifierait à ce rapprochement de l'autre le plus fort possible. C'est ce qui compléterait l'incertitude, la sollitude, la faiblesse. J'ai parfois eu besoin que l'on me conseille, que l'on m'aide à prendre des décisions, ou que l'on m'épaule lorsque je ne pouvais plus supporter une situation. Plus le temps passe, plus être proche de ses amis et de sa famille (quand on peut) me semble être évident. Et, j'ai le sentiment qu'au fond, être en couple, ce serait le mélange entre le modèle social (vivre à deux) et le besoin de trouver sa moitié. Pas étonnant alors que cet équilibre soit si difficile à trouver. "On accepte rarement de prendre l'autre tel qu'il se présente à nous, on exige des modifications" (J'adore cette phrase d'un comédien pour parler des compromis !). Le manque d'affection, il est provoqué par le fait que la société met en exergue ceux qui sont seuls (sites de rencontre, publicité, etc) et cette sorte de seuil quand tu deviens un adulte responsable. Je ne me sentirai pas capable de faire un tour du monde sans en faire profiter mon copain et de partager ces moments avec lui, car je fais parti de ceux qui pense qu'on peut profiter de la vie à deux. Ce que j'ai écris, c'est ce que j'avais dans la tête ce soir, j'espère ouvrir des pistes de réflexions. Bonne soirée.
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Ancien membre
27/12/2016 à 08:41

Citation de Passionequality  Je me demandais à quoi c’était dû car je me disais que c’est quand même intéressant que l'homme soit pas autosuffisant à ce point ! C’est quand même bizarre que certaine personne n’éprouve pas ce besoin et d’autre aient tout le temps envie d’être en couple.. [...] Qu’en pensez vous ?
Le besoin d'être en couple juste pour être en couple n'est en fait pas un besoin mais un désir. Il est même un problème de santé mentale si permanent, mais de plus en plus normalisé par l'exploitation du désir par la société marchande. Les gens qui ne ressentent pas ce besoin sont en très bonne santé. Ils se construisent d'eux-mêmes et sont prêts à tout donner, et donc à aimer - et non pas seulement désirer ou mimer le comportement des autres. Le couple était un besoin à l'époque où il fallait être (au moins) deux pour survivre : mais jamais les gens ne se disaient qu'ils devaient être en couple, ils le formaient tout naturellement. Le couple était nécessaire et il le redeviendra peut-être. Sauf si les gens pourront arrêter tout, jusqu'à l'arrêt de la reproduction sexuée.  Vouloir être en couple pour combler un manque, montre que l'on a un vide ou un désir excessif. J'ai eu ce problème, et ce que je peux en dire c'est que tout cela m'a fait perdre un temps fou. Sans ce manque, peut-être que j'en serais déjà au prix Nobel ou au best-seller (légère exagération). Que j'aurais accompli de belles choses en donnant tout ce que je peux par amour de ce que je fais et pour ceux qui m'entourent - non pas en étant en manque de reconnaissance.  J'aurais évité de séduire et de perdre des mois voire années (dommages collatéraux) autour de relations, fragiles, frivoles, voire "virtuelles" (le pire) ... Voire que j'aurais formé un vrai couple - sans chercher à le faire ! 
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Ancien membre
27/12/2016 à 10:47

en effet ce sujet est fort intéressant, portant en lui même trois des dimensions humaines qui structure la personnalité : 1 /complémentarité, 2/ autonomie, 3/ dépendance acceptée... et Tinou and MaximusV en donnent déjà deux, ce qui me laisse la possibilité d'essayer de vous donner la troisième dimensions de ce triangle équilatérale... Tinou nous dit :  "Et, j'ai le sentiment qu'au fond, être en couple, ce serait le mélange entre le modèle social (vivre à deux) et le besoin de trouver sa moitié." il nous livre là cette dimension de complémentarité qui provient de l'évident mimétisme à vivre en société... MaximusV nous dit : "Sauf si les gens pourront arrêter tout, jusqu'à l'arrêt de la reproduction sexuée." il nous livre là ce sens premier de l'autodétermination, de la recherche d'autonomie juste que dans notre affectivité... il me reste donc la dépendance acceptée, sorte de configuration vitale, pas uniquement motivée par la reproduction, mais aussi par cette recherche de connivence, d'entraide spirituelle qui forme le couple, l'amitié,  et l'organisation en société... à suivre...
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Ancien membre
27/12/2016 à 11:21

pourtant être en couple permet à certaines personnes plus d'autonomie... même si elles n'ont pas encore équilibré les trois dimensions dans la structuration de leur personnalité, mais pas grave, même en boitant, on peut finir la course, notre vie...
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Ancien membre
27/12/2016 à 12:05

...sont impénétrables par le fait que nous voulons les pénétrer, mais l'acceptation quelque fois nous ouvre à une réponse improbable, mais tellement évidente qu'elle nous libère de l'étau de notre enfermement intérieur...
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Ancien membre
27/12/2016 à 14:39

L'auto-suffisance est un mythe urbain : avant d'atteindre l'age adulte un jeune est rarement auto-suffisant, et à un age avancé encore plus rarement. Et à l'age adulte il est encore difficile d'être entièrement autonome sans les solidarités étatiques, familiales, mutualistes, religieuses, etc. Les gens des pays pauvres du sud le savent bien, avoir des enfants, une famille et un clan est indispensable à leur survie puisqu'ils n'ont rien d'autre. Les gens des pays du nord l'ont un peu oublié car ils comptent sur leur richesse ou la providence de l'état. Mais l'état ne peut pas tout et le pourra de moins en moins, et la richesse pour ceux qui en bénéficient ne peut pas tout acheter. De plus l'humain est un animal social qui s'accomode mal de la solitude, et du manque de partage des joies et des peines. C'est vrai que le couple gay utilise le couple familial hétéro comme modèle, mais il répond en partie aux critères de solidarité et de partage, outres la sexualité (en partie aussi mdr). Il a existé d'autre formes de vie collective, que ce soit dans le passé ou actuellement dans d'autres cultures, tels que la polygamie, polyandrie, etc. Il a même existé des modèles où l'homosexualité était intégrée, soit à la sexualité hétéro, soit comme troisième genre, soit initiatique à la sexualié, soit sous forme d'amitié fraternelle jusqu'à la mort, etc. C'est vrai qu'avec le pacs et la mariage gays on explore des formes de reconnaissance et solidarité un peu nouvelles, si l'on oublie les unions fraternelles célébrées par le passé dans certains églises chrétiennes, mais la chrétienté s'est donné tellement de mal par le passé pour imposer ce modèle en terrorissant les gens pour qu'ils se convertissent, qu'il est devenu une référence largement reprise dans les législations actuelles. On peut donc en penser tout le mal qu'on veut, mais il est un modèle sociétal épprouvé. Sinon on peut aussi tenter de dissocier sexualité, attachement, solidarité, etc, quand on est célib. Après il n'y a que les religions pour soutenir que le couple doit durer toute une vie, avec la même personne, et de préférence avec le sexe biologique opposé et dans la position du missionnaire mais pas avec celui-ci... mdr
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Ancien membre
27/12/2016 à 14:50

...pétillant d'humour et de bon sens, Lindos vous êtes le champagne de nos têtes en ce site...
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Ancien membre
27/12/2016 à 22:39

Pression sociale Besoin personnel Curiosité
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Ancien membre
28/12/2016 à 10:18

MaximusV "la dépendance acceptée" est pour moi beaucoup plus vaste que le fait de porter un enfant pour les femmes et de subvenir aux besoins de la famille pour les hommes... car dans les couples sans enfants il y a aussi une zone de "dépendance acceptée" qui ne sont pas toutes vécues à travers le besoin d'une sécurisation matérielle, comme une "servitude volontaire", loin de là... je m'explique, si la personnalité est belle et bien une structure en mouvement, elle doit avoir une dimensionnalité réactive, et pour cela avoir une zone d'acceptation propre à la résolution des conflits, à la possibilité de statuquo, mais surtout à la sauvegarde de la relation unique avec une autre personne, à savoir la vie en couple... bref cette zone tampon, si vous voulez, je la nomme dépendance acceptée...
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Ancien membre
28/12/2016 à 12:27

Citation de Gilou03 : ...pétillant d'humour et de bon sens, Lindos vous êtes le champagne de nos fêtes en ce site...
Je ne le garantis pas bio et sans sulfites. Mais il est doux d'être flatté et vouvoyé, je vais en monter une caisse de la cave mdr.
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Ancien membre
28/12/2016 à 13:07

hi hi hi n'en faites pas des caisses...faire trop de bien nuit... de jour comme de nuit... mais la modération est pour l'alcool et pour la formation, l'évolution et la pérennité du couple une solide conduite...lol
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Ancien membre
28/12/2016 à 19:50

Gilou03, "la modération est pour l'alcool et pour la formation, l'évolution et la pérennité du couple" Pour les bulles et l'espoir qui fait vivre, plutot que l'alcool qui fait oublier, c'est faisable. Pour le couple ça risque d'être plus compliqué, parce que le mode de vie des gays est culturel, déjà ancien, résulte en partie de l'exclusion par les hétéros, mais aussi en grande partie d'une transmission comportementale (différente du couple) aux plus jeunes qui ont naivement rêvé d'un prince charmant. Il existe certes des couples gays, mais peu de couples visibles pouvant servir de modèle (et pourtant les extrémistes homphobes concidèrent que c'est encore trop). Le modèle visible est les applis de rencontres, les plans, le multipartenariat, l'idéalisation de la jeunesse et de la séduction, la crainte de perdre sa liberté, le manque de confiance dans les autres, l'environnement IST, etc, sans compter les vidéos pornos qui font l'éducation (biaisée) à la sexualité. Certains emploient le mot de superficialité, mais c'est très profond. Personnellement je suis en couple et heureux de l'être, et depuis longtemps. Mais je crois que c'est autant parce que nous nous complétons, désiront, sommes tendrement attachés, que parce que nous sommes culturellement imprégnés de l'idée du couple, comme des pigeons. Sinon il y a longtemps que nous aurions saisi l'opportunité d'une fâcherie ou d'un beau gosse pour nous séparer. Les jeunes gays qui ont bien saisi ces difficultés tentent parfois un couple (à peu près stable), des plans pour le fun, et un bon médecin pour assainir le tout. Ils réinventent sans s'en douter le couple des éllites hétéros du passé, si ce n'est que seul le mâle avait cette liberté, parfois très officiellement, parfois en cachette. Beto est-il le dernier des Mohicans ?
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