Masculin/Féminin: Trois petites cases et puis...

avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 13:30

Je me permets d'ouvrir un topic où l'on puisse parler des catégories de ce qu'est un homme, une femme, et tant qu'à parler catégories, ce qu'est être hétéro, et être homo. Se poser aussi la question de "est-ce que ce que l'on aime définit ce que l'on est ?" Et j'aimerai du coup ouvrir ce topic en partageant juste un lien parlant de l'intersexualité: et rappeler qu'on n'est pas si différents que ça au final, que la sexualité n'est pas toujours aussi tranchée :)
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 14:12

D'accord avec toi Littlephenix! Il y a 2 genres qu'on omet bien souvent, et même la langue française ne les intègre pas. Pourtant, ce problème n'existerait pas s'il y avait l'existence de quasi un seul genre [ en anglais par exemple, sauf dans les pronoms personnels ] ou de 3 [ en allemand l'existence du neutre ]. En fait, il y a un troisième voire un même un quatrième sexe décrits de la façon suivante: - L'hermaphrodisme, qui est l'existence des 2 sexes physiologiques chez une personne. - L'"asexuisme" [ pour le coup néologisme à ne pas confondre avec l'asexualité qui est une orientation sexuelle à part entière indépendamment du genre ] qui est l'absence de sexe physiologique. Je mets de côté le cas des transgenres. En fait on peut les considérer dans un des 4 genres à un instant t, en admettant que pendant l'opération, individu n'est ni homme, ni femme.
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 18:33

Tout d abord : Est ce que tu parles autant que tu écris ?!?!!  Tu dors des fois ? LOL Bon ok j arrete mais je vois que tu réfléchis beaucoup et que tu cherches pas mal de réponses ? D explications ? De logique ? Ou voir si l influence est plus physique chimique mental paranormal .... (On en chercher tous des réponses !) Mais bon il faut te suivre et essayer de te comprendre sans décrocher. Ton point de vue reste une possibilitée . Mais parfois je pense qu il ne faut pas toujours chercher à tout expliquer ou comprendre ! ( Dit elle ! Alors qu elle se pose 1000 questions la miss Befirst ! LOL )  la nature est inexplicable, elle dépasse notre imagination , nos connaissances .  Mais bon moi je ne peux pas réfléchir aussi loin aussi profondément sinon je me perd .  Bisous 
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 18:48

Lol befirst ! Oui je suis très bavarde sache le... Après je réfléchis beaucoup oui , mais je te rassure ce n'est plus un frein dans ma vie ! Au contraire ! Et ce n'est pas que je cherche à vouloir tout comprendre ; en faite jgarde toujours bien en tête que je ne sais rien... Je cherche plus à faire murir des reflexions justement liées à mon art ! C'est mon univers voilà ; et je le partage avec vous ^^ a prendre ou à laisser bien sur j'n'impose absolument rien hihi
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 18:56

On prend on prend apres on essaye de suivre c est tout ! J ai peur si je te rencontre un jour en vrai : Est ce que tu vas me laisser en placer une ? Est ce que tu vas chercher à tout expliquer ? LOL  Bonne soirée 
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 19:00

détrompe toi ... je suis certainement plus dans l'écoute . Et répondre en conséquence et d'une manière "neutre"  ^^ la reflexion ce n'est pas chercher à expliquer ; c'est plus faire mûrir des choses au fond de nous . l'art vise à imprégner en nous un sentiment plutôt qu'a l'exprimer...même si mon texte n'est pas une oeuvre d'art mdr; mais bien une source d'inspiration pour cette dernière enfin !! Puis la j'ai beaucoup écris parceque c'est un sujet qui me parle beaucoup . Rien d'autre ^^ 
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 19:03

;=)
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 20:12

Moi, j'ai abandonné de pouvoir définir : homme et femme car je connais personne qui m'a proposé une définition convaincante, non basée sur des stéréotype, socialement construits. J'ai donc arrêté de cherche à définir dans le domaine et laisse chaque personne se définir comme elle le sens. Par contre, je me demande l’intérêt de préciser le sexe (vagin, ou pénis) sur la carte d'identité (car c'est bien ca que veut dire M et F sur les papiers) surtout quand la science reconnait qu'il n'existe pas deux sexes mais une infinité de variante.
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 21:46

@Ssourire c'est relativement simple: être un homme c'est avoir un sexe masculin, un pénis, une bite; être une femme c'est avoir un sexe féminin, un vagin, une chatte!
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 21:57

@MonsieurS pas aussi simple car je rappel que certains peuvent avoir les deux ou aucun. De plus au quotidien, on ne détermine pas si on va dire bonjour Monsieur ou Bonjour madame en fonction du sexe car on ne le connais pas. Donc le rôle social "femme" ou "homme" n'est pas dans toutes les situations lié aux organes génitaux.
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 22:00

Sauf que nous ne sommes pas obligés de préciser le sexe quand on dit bonjour à quelqu'un!
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 22:05

J'utilisais madame et monsieur pour exemple mais il semble relativement difficile d'avoir une conversation avec quelqu'un sans utilise aucun pronom qui n'est qu'une autre façon de préciser qu'une personne est une femme ou un homme.
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 22:12

Ssourire l'utilisation de la 2ème personne du singulier comme du pluriel n'est pas sexuée oralement.
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 22:14

Merde alors.... ça voudrait dire qu'il y a autre chose que bite et chatte dans la vie alors.... 
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 22:42

:D 
avatar ancien membre
Ancien membre
18/01/2017 à 23:25

Citation de MonsieurS : @Ssourire c'est relativement simple: être un homme c'est avoir un sexe masculin, un pénis, une bite; être une femme c'est avoir un sexe féminin, un vagin, une chatte!
C'est à peine réducteur comme vision. Et tu vas dire que tu attends de voir le sexe d'une personne avant de la catégoriser comme homme ou femme ?
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 04:36

@Oyodoo: les aspects physiques des hommes et des femmes se voient extérieurement n'est-ce-pas? Mais il est vrai que certaines personnes d'un point de vue macroscopique c'est indéterminé.
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 07:35

à mon avis le sujet mérite plus que cette fixation sur la désignation des différentiations que le langage doit faire, car même si c'est son job, en définissant une réalité à partir de ses distinctions universelles, le langage impose des schémas représentatifs stéréotypés... préambule  oui le langage est porteur d'une imprécision, mais il a été formé à partir d'un contexte culturel récurant, et même si il évolue dans le temps avec des apports diverses, il reste quand même soumis à deux critères, la syntaxe et la sémantique... vous pouvez aussi dire par la grammaire et le vocabulaire, car même si cette multi-dimensionnalité ne se recouvre pas, elle forme ce que l'on nomme la signification... reste que cette dernière ne dit pas ce qu'est le sens, car lui échappe toujours au langage... alors j'en viens maintenant à la question de Littelphénix, en le citant : "Se poser aussi la question de "est-ce que ce que l'on aime définit ce que l'on est ?" c'est exactement pour cela que la signification ne recouvre pas entièrement le sens car celui ci est une partie de réalité, et plus exactement un élan de réalisme, que le langage n'atteint pas en totalité... ainsi dire qu'une personne est un homme dit beaucoup mais pas tout, dire qu'une personne est transgenre définit par mode soustractif, ni homme ni femme, mais au delà... mais dire que ce que l'on aime nous définit, pour moi ne devrait être qu'une des façons de définir quelqu'un puisque si notre désir personnel nous porte vers telle réalité, l'amour est lui, universel... alors oui le langage implique le réel dans le formalisme de nos définitions, le contraint même à y entrer... sans doute pour nous rassurer que nous avons bien un pouvoir sur ce réel, et que si nous pouvons le définir, il nous appartient un peu... mais la propriété est aussi une prison... P.S voir le film "Prédestination", qui utilise le thème de l'identité sexuelle pour tisser une histoire de science fiction...
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 12:58

Le reportage était intéressant, merci Littlephenix. Le problème vient d’abord des intentions que prêtent les humains à la Nature. Si l’on restreint cette intention à la reproduction (bisexuée), alors l’intersexualité et l’homosexualité notamment sont des anomalies biologiques. Si l’on prête à la Nature des intentions plus ouvertes, servant parfois des buts qui nous dépassent à un instant t, alors elles deviennent des variations biologiques ou sexuelles. Par exemple, on peut envisager que comme dans toute évolution naturelle, l’intersexualité constitue une exploration de la Nature vers un troisième sexe, une voie intersexuée fonctionnelle pour la reproduction, un  hermaphrodisme vrai et fertile. En ce sens, l’intersexualité jouerait un rôle naturel important pour notre espèce. Ce qui serait susceptible de renforcer sa place dans la société, au-delà de ses fonctions importantes de réajustement des dogmes sociétaux identitaires.     PS : ça me fait penser qu’ado, j’ai lu plusieurs fois, avec fascination, le roman d’anticipation de Jean-Louis Lemay, « l’Alizé Pargélide ». Il évoque un système de reproduction humaine à trois sexes : mâle, femelle, trierne qui forment tous les trois une triade. La trierne ou le médian est une personne avec les deux sexes, qui joue un rôle dans la reproduction en recevant la semence du mâle. Cette semence la (/le) féconde, puis la trierne (/le médian) féconde à son tour la femelle qui sera chargée de porter le bébé de la triade.
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 13:31

bonjours Enneathusias... bien que ne connaissant pas ce roman, n'est-il pas une préfiguration, de l'insémination artificielle... car justement les machines semblent ressembler de plus en plus à certaines de nos fonctions vitales, pour gérer notre nature corporelle...?
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 13:34

N'oublions pas qu'on est pas obligés d'être tou.te.s d'accords ^^! On peut juste échanger des avis et accepter des divergences d'opinion... On parle de concepts qui auront forcément une place et une signification différente selon les gens. Je ne pense pas qu'il y ait forcément de bonnes ou de mauvaises réponses :) ! [img]] Bref, on parle de masculinité, de féminité, il y a effectivement l'aspect physique et l'aspect mental. Et c'est vrai que notre cerveau a tendance à vite faire des généralisations pour simplifier sa pensée, par exemple: [img]] Donc quelque part, ces stéréotypes viennent bien de quelque part, il n'y a pas de fumée sans feu comme on dit :) ! Pour alimenter un peu le débat, un très bon dossier de science et pseudo science qui parle de la méthode Vidal, méthode qui postulait que tout était acquis au niveau mental, et que les différences réelles entre homme et femme n'étaient que des acquisitions culturelles: Ainsi on observerait des différences globales, est ce qu'elles sont significatives, à priori pas tant que ça mais ça peut être visible. Après il faut être conscient que comme toute catégorie, quand on cherche à prouver des choses et faire des corrélations, on peut vite trouver des choses. Reste à savoir quelles sont les véritables causes des corrélations. Je vous rappelle en passant l'excellente vidéo d'e-penser à ce sujet à voir et revoir:
https://www.youtube.com/watch?v=lg2hFq9RlYM C'est bien ça le problème, quand on cherche des corrélations, on finit par en trouver... Et d'ailleurs c'est pour ça qu'il me semble on a plus ou moins interdit de faire des études sur les races. Car finalement, les races correspondent à un découpage de la population comme l'est le sexe. Pourtant autant dans notre société c'est quasi obligatoire de découper par sexe (on pratique même d'horribles mutilations pour ce faire), autant il est interdit de découper par race... Rappelez vous les recherches qui ont été faites à l'époque sur les races, encoragées par un personnage dont vous avez peut être déjà entendu parler, un dénomé Hitler... [img]] Bref, du sexisme au racisme, il s'agit de catégories, et si on les prend trop au sérieux, ça peut vite dériver... Ainsi, c'est assez pratique de dire que son chien est labrador, plutôt que d'expliquer qu'il a le poil lisse le museau allongé etc etc. Pourtant dire que c'est un labrador n'augure de rien, et on se retrouve avec des bébés labradors qui ne correspondent plus aux normes labrador parfois (vécu). Les catégories: être et aimer Pour moi, toutes ces questions qui peuvent être sources de nuit blanches, concernent une catégorisation des individus et se résument souvent à: 1) comment je délimite cette catégorie ? 2) Est ce que je rentre dans cette catégorie ? 3) Est ce que je rentre dans une autre catégorie ? 4) Comment je me présente vis à vis des autres C'est vrai, ça a l'air le truc du siècle d’annoncer qu'en fait tu ES homo (genre ce que tu aimes fait ce que tu ES). Par contre si tu vas voir ta mère pour t'outer en lui disant "maman, il faut que je te dise, en fait j'aime les topinambours", bon elle va sûrement te répondre "ah et alors ?". Au final, on parle de nos goûts quand ça intéresse l'autre, ça peut intéresser ta mère de savoir que tu aimes les topinambours pour préparer le prochain repas où tu vas venir. A priori, connaître tes goûts sexuels devrait beaucoup moins la regarder (à part si ces goûts sont relatif à de l'inceste of course). Ce qui est amusant, c'est qu'on voit ça comme une opposition, homo/hétéro, opposition qu'on imaginerait même pas culinairement, vous imaginez voir une personne qui vous demande "t'aimes les topinambours ou les haricots verts ?"... Heu, bah tu aimes peut être les deux, ou aucun, et tu peux même te demander à quel niveau ça va te définir. Alors ça pose un peu question, quand quelqu'un vient te dire, "salut, je suis homosexuel, je m'appelle Tom". Du coup moi j'imagine, "salut, je suis haricotverrien, je m'appelle Tom". Bref je m'en fou qu'il aime les haricots verts ou les hommes, à la limite ce qui peut m’intéresser c'est si il me dit qu'il m'aime MOI. Au delà des catégories, des êtres humains variés Parce qu'il y a ça aussi, aimer les hommes ou les femmes, c'est un peu ballot, car qu'est ce que ça désigne, personne n'aime tous LES hommes et tous LES femmes. On aime une personne, avec un corps, un caractère, une expérience. A la limite on peut préférer s'amuser avec le sexe masculin ou féminin. On peut préférer une poitrine plate à une poitrine rebondie, des cheveux courts aux cheveux longs, une pilosité au visage ou pas de pilosité. Alors oui on va me rétorquer, qu'on peut trouver des différences entre le corps des hommes et le corps des femmes, seulement dans la pratique oui il y a majoritairement des différences, mais prendre un homme ou une femme au hasard ne donne que peu d'infos sur ladite personne. [url=] Pour ma part, je me dis pourquoi on essaye de tout mettre dans un gros fourre tout et demander aux gens d'y adhérer ? Demander ou même ordonner via des injonctions et des "il faut", injonctions qui parfois ne posent pas de problème aux personnes les réceptionnant. Si je te dis que tu DOIS aimer le bleu parce que tu es une fille, et que de facto tu aimes le bleu, à priori tu vas dire pas de soucis. Par contre si tu ne supporte pas cette couleur, tu vas te contraindre à ces injonctions mais tu vas pas forcément t'épanouir. Qu'est ce que l'épanouissement ? Pour ma part je le définis entre le fait d'être cohérent entre ses actions et ses envies. Tu aimes le rose, tu t'habilles en rose, tu es épanoui.e. Tu aimes le rose on t'interdit par injonction de t'habiller en rose, tu vas pas pouvoir t'épanouir. Le soucis c'est que beaucoup de personnes supportent bien les injonctions, voir elles leur correspondent, du coup elles ne peuvent pas (ou ne veulent pas) comprendre que pour d'autres personnes ça ne match pas. Elles vont chercher d'autres causalités, comme les parents, la société, le lobby LGBTQi pour expliquer que d'autres personnes se comportent différemment. Voir peut être, ça arrive, qu'elles tirent une frustration d'une injonction qu'elles ont assimilé et vont se venger sur les personnes qui ont rejeté cette injonction et qui les nargue en quelque sorte en se permettant de vivre comme elles l'entendent. Ainsi, un jour j'avais rencontré un homme qui passait son temps à me chercher sur mes cheveux longs, voir me menaçait de les couper, et me répétait à l'envie que les hommes ne peuvent pas avoir de cheveux longs. Avec le temps, en creusant un peu, je me suis aperçu.e que tout cela venait de sa mère qui l'avait forcé à couper ses cheveux qui poussaient et qu'il aimait en lui prétextant que c'était pas pour les garçons. D'où frustration, d'où incompréhension que d'autres personnes ne se plient pas à cette injonction. [url=] L'autre jour dans les transports, une mère qui parle à son fils, ce dernier dit qu'il adore le manteau d'une de ses camarades, qu'il voudrait le même. Sa mère lui rétorque, mais c'est un manteau de fille ? Lui il dit, non, c'est juste un manteau, et sa mère de lui affirmer: Un manteau c'est soit de garçon soit de filles, ça existe pas les manteaux de garçons et de filles... J'avais un peu envie de dire à la mère look at me enfin bref :D ! Preuve est que pour beaucoup de choses ça reste des constructions, et que la mère engendre des frustrations en limitant les goûts de son enfant à un carcan binaire. C'est triste. Dans le milieu BDSM, on se définit directement par ses goûts, plutôt que par deux grossières catégories. Il y a plein de catégories également pour essayer de définir tous les types de relations possibles et imaginables entre deux personnes. Et c'est là que ça devient amusant, c'est qu'on crée des catégories grossières pour définir des personnes, avec le temps, toutes les personnes pour qui elles sont trop restreintes vont expliquer qu'il faut créer de NOUVELLES catégories, pour bien représenter toute la diversité, et bientôt on se retrouve avec une ribambelle de catégories, qui se multiplient à l'infini et ce qui avait été fait au début pour simplifier la pensée et le jugement des gens finit par devenir hyper complexe et en perte total de sens. Pour revenir au BDSM, on peut juste simplement utiliser le verbe aimer plutôt que le verbe être. Au lieu de dire, je suis homo, hétéro, on peut dire j'aime les poitrines développées, les cheveux longs, le vernis, les muscles des bras etc etc. Et pour reprendre les termes d'Anima, on peut aimer juste les minous ou les zouzous ou même les fesses ( :D ), ou ne pas les aimer mais aimer avoir certaines pratiques avec etc etc. D'ailleurs on peut se retrouver avec des personnes qui sont asexuelles et qui pourtant vont aimer certaines pratiques SM. D'ailleurs il y a aussi la différence entre aimer jouer sexuellement avec une personne et en tomber amoureuse ^^! Et ce qui est bien, c'est qu'on a pas besoin de s'outer pour dire ça. Et on peut finalement tomber amoureux.se d'une personne alors qu'on n'aurait jamais penser que un détail chez elle nous attirerait.
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 14:00

@Gilou03 : salut ;-) l’insémination artificielle est antérieure au roman qui date de 1980. Sur le fond, c’est vrai que cela pourrait y faire penser (ou l’appel à une mère porteuse), mais dans cette anticipation, le bébé a réellement trois parents naturels, dont un avec les deux sexes.  Dans les cas modernes, la science supplée à la Nature…avec les limites que cela peut entraîner. @littlephenix : merci, je vais consulter tes liens source. Ce que tu écris illustre tout de même que sortir des catégories, c'est remplacer la nécessaire différenciation humaine par un lâcher-prise ou une désidentification constituant une étape vers la vraie liberté intérieure. A mes yeux, les deux mouvements sont nécessaires dans l'évolution de notre espèce (un mouvement descendant dans la matière et fait de différenciations et un mouvement ascendant qui tend vers la réunification et la désidentification intérieure. La prééminence d'un mouvement sur l'autre peut varier d'un individu à l'autre).
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 14:04

Littelphénix, c'est un bon parcours critique de la structure représentative que notre mémoire imaginative et déductive met en place pour "gérer" l'environnement humain, et en effet en limite l'épanouissement personnel... d'ailleurs je te cite : "Qu'est ce que l'épanouissement ? Pour ma part je le définis entre le fait d'être cohérent entre ses actions et ses envies. " cette cohérence devrait être un des critères premiers de notre socialisation, mais il en est un autre, c'est l’inter-communicabilité, puisque c'est en ce point précis que nous devons faire coïncider, nos envies, nos actions et le monde donné... ce qui pose en effet des problèmes si les normes représentatives sont édictées par des stéréotypes et pas par des réalités singulières... P.S tout à fait d'accord avec toi Enneathusias...
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 14:04

Citation de Oyodoo : Citation de MonsieurS : @Ssourire c'est relativement simple: être un homme c'est avoir un sexe masculin, un pénis, une bite; être une femme c'est avoir un sexe féminin, un vagin, une chatte! C'est à peine réducteur comme vision. Et tu vas dire que tu attends de voir le sexe d'une personne avant de la catégoriser comme homme ou femme ?
C'est pourtant vrai au niveau physique nous allons voir si la personne et un garçon ou une fille en fonction de ce qu'il a entre les jambes et au niveaux de la poitrine. Nous définissons bien un annimal de mâle car il a un penis. Il s'agit juste de l'aspect moral qui est différent car nous sommes déjà tous socialisé de manière différente. Et notre socialisation à un impact immense sur notre identité.  Mais bref je ne trouve pas que c'est réducteur de dire ce qu'il a dit c'est juste vrai.
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 14:12

la catégorisation n'est pas réductrice en elle même, mais son usage sociale oui, par voie discriminante, car le "génie" de certaines personnes est de faire que la majorité doit imposer sa fonctionnalité aux minorités, ce qui crée des gay-tos...
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 14:37

Citation de Gilou03 : la catégorisation n'est pas réductrice en elle même, mais son usage sociale oui, par voie discriminante, car le "génie" de certaines personnes est de faire que la majorité doit imposer sa fonctionnalité aux minorités, ce qui crée des gay-tos...
Et bien disons que la majorité impose à la minorité des normes et si nous ne rentrons pas dans leur normes alors nous ne sommes pas normal. Mais petit à petit nous allons vers une décroissance de cette mentalité même si elle est toujours forcément présente 
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 15:12

Sans transition, la réponse toute simple :) [img]]?
https://www.youtube.com/watch?v=9WRML0bwoyo
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 16:25

Citation de Alex59fr : Citation de Gilou03 : la catégorisation n'est pas réductrice en elle même, mais son usage sociale oui, par voie discriminante, car le "génie" de certaines personnes est de faire que la majorité doit imposer sa fonctionnalité aux minorités, ce qui crée des gay-tos... Et bien disons que la majorité impose à la minorité des normes et si nous ne rentrons pas dans leur normes alors nous ne sommes pas normal. Mais petit à petit nous allons vers une décroissance de cette mentalité même si elle est toujours forcément présente 
C'est la majorité qui impose les normes, parce qu'elle est plus nombreuse partout, et ce qui en sort est automatiquement une anomalie - il n'y a là pas de génie. Une goutte d'eau jetée dans le fleuve n'en détourne pas le cours. Les ghettos sont une réaction de personnes qui n'acceptent pas le mode de vie majoritaire ou ne s'y adaptent pas et qui donc s'organisent autrement, elles font un îlot sur le fleuve. Je trouve cela dommage car en France la vie privée a toujours été assez libre, je ne pense pas qu'il y ait eu souvent des choses similaires à la charia par exemple. Les ghettos homosexuels ne sont pas des ghettos de refuge : il n'y a qu'à en voir les prix, ils sont fait pour ceux qui veulent vivre dans leurs normes et en ont les moyens. Les homosexuels pauvres n'y sont de fait clairement pas les bienvenus (sauf s'ils peuvent y vendre leur chair, jeunes, beaux, frais). Pour le cas très particulier des transsexuels, estimés représenter entre 0.002% et 0,1% de la population maximum - les Français ont la plupart du temps une réaction de pitié, mais il est tout simplement plus que rare d'en croiser avec un taux si faible. La question n'est donc pas prioritaire, la question politico-ethnico--culturo-religieuse elle par contre est bien plus préoccupante (il y a encore un bon déminage à opérer).   Historiquement le premier date à priori de 1920 en Allemagne (voir l'article wikipedia Gay village), mais la plupart ont cru dans les années 1970 - années de la conquête et de la capture de la vie privée, des désirs et de la sexualité, par la bête sauvage du Capital - avec l'immobilier, les bars, les hôtels, les prêt-à-porter, les magazines, la musique, les films à consommer... Le marché créée le désir (par exemple être BSDM avec des films comme Fifty Shades of Grey) puis sectionne en catégories pour acheter, vendre, acheter, vendre, jusqu'à la vérité voire l'identité (fausse) elle-même. Il fonctionne ici avec de la consommation uniquement, sans jamais de production - qui elle est délocalisée pour être rentabilisée (empêchant ici toute émancipation par le travail, la création personnelle, l'identité réelle par ses propres actes) ... Il est le "génie" dont vous parlez : voir l'émancipation là où on s'emprisonne dans le désir et le fantasme individuel. https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Clouscard#Les_niveaux_d.27initiation_.C3.A0_la_civilisation_et_.C3.A0_l.27exploitation_capitaliste C'est la bête sauvage du capitalisme qui dit son dernier mot. L'exemple qui me vient le plus vite à l'esprit est ce journaliste qui proposait à son fils de jouer avec des poupées. Parce qu'il "avait le droit" d'être une fille" s'il le voulait, s'il aimait cela - pour lui ça mettait en jeu la "responsabilité" des commerçants. Il n'y a là aucune responsabilité des commerçants. Mais le pouvoir écrasant et inégalé du marché qui détruit l'identité structurelle de la nation, société, famille (voir article ci-dessus) et là celle de l'individu-même qui décide d'être quelque chose en s'identifiant par ses habitudes de consommation. Un garçon pourra être une fille par ce que son père lui achète des poupées indifférenciées produites en masse dans un pays du tiers-monde par des enfants esclaves pour remplir les poches d'actionnaires peu scrupuleux qui engendrent ici le chômage et la misère culturelle, spirituelle et détruisent la créativité. Tout cela pour former une identité dite minoritaire, sans racines, sans fondement autre que le désir ... Dans un choix on ne peut plus biaisé, c'est choisir la prison. C'est générer des hommes dont on a volé les âmes et parfois même les corps pour alimenter la machinerie du marché qui continue à le faire. De ce fait ils ne vivent plus ensemble, ne créent plus et entre dans une spirale morbide. Bientôt il n'y aura plus de couple mêmes dès lors que les robots seront simuler l'acte sexuel à la perfection, puisque seul le désir règnera ... 
Se poser aussi la question de "est-ce que ce que l'on aime définit ce que l'on est ?"
Ce à quoi je réponds : c'est le contraire (et ce n'est pas aimer mais désirer surtout quand vous parlez des bsdm ...), se définir ainsi, c'est se faire voler son âme créatrice par le marché. 
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 17:46

votre sens du développement à quant même laissé passé une des caractérisations que la majorité impose, c'est l'isolement des personnes constitutives des minorités, et quant je parlais de "génie" c'était bien dans votre direction, pour désigner ce qui appartient en propre à la majorité, à savoir une stimulation imaginative communautaire pour avilir une minorité... et on ne demande pas de détourner le fleuve, mais que ses eaux se colorent aussi du pigment de notre peau... je suis d'accord que ces minorités se soient ghettoïsée, qu'elles soient les objets d'enjeux et de visées mercantiles c'est entendu, et que la commercialisation selon "le désir/envie de faire partie d'une vente privée" éduque des générations de personnes sans culture, je suis aussi d'accord là dessus... mais la cause en est à l'isolement que la majorité impose, pas à une volonté des minorité de rester en dehors du système...du moins pour la majorité de cette minorité qui est la mienne.. reste que si vous vivez au fin fond de l'Auvergne, votre ghettoïsation ne passera que par Betolérant...c'est ballot non ? 
avatar ancien membre
Ancien membre
19/01/2017 à 18:34

Citation de Alex59fr : C'est pourtant vrai au niveau physique nous allons voir si la personne et un garçon ou une fille en fonction de ce qu'il a entre les jambes et au niveaux de la poitrine. Nous définissons bien un annimal de mâle car il a un penis. Il s'agit juste de l'aspect moral qui est différent car nous sommes déjà tous socialisé de manière différente. Et notre socialisation à un impact immense sur notre identité.  Mais bref je ne trouve pas que c'est réducteur de dire ce qu'il a dit c'est juste vrai.
Quand tu croises quelqu'un dans la rue, je doute que tu t'attardes sur son sexe ou sa poitrine pour déterminer son genre, tu dois plutôt user de stéréotypes par rapport au visage ou aux vêtements. C'est réducteur parce qu'il y a des hommes sans pénis, des femmes avec pénis, des hommes avec vulve, des femmes sans vulve, etc.


Suivez-nous
Téléchargez l'application
Application android
conçu avec par Carbonell Wilfried
© Copyright 2024, betolerant.fr