Avez-vous aimé le sport à l'école ?

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Ancien membre
29/08/2020 à 11:23

Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai jamais aimé le sport à l'école.

Le sport à l'école élémentaire n'étais pas très drôle de base, les professeurs nous faisait souvent joué en équipe, je me retrouvais tout le temps seul, et quand le professeur forcais les autres à jouer avec moi il ne me passait jamais le ballon, j'ai du l'avoir une seule fois pendant tous les cours qu'on a fait. J'étais tellement étonnée que j'ai juste tapé dedans sans trop réfléchir, vint ensuite les remarques me traitant de "nul" alors que je n'avais eu l'occasion de m'entrainer avant. Tout ça pour dire que les sports d'équipes et moi, ça faisait 2 au primaire.

Après ça vient le collège, et le début des notations directes de nos actions. Le sport d'équipe était toujours aussi pas terrible, les autres jouaient entre eux principalement et j'ai vite compris que ça ne fonctionneras pas, malgré l'insistance du professeur à ce que j'essaye, courir partout sur le terrain en gesticulant sans presque jamais intéragir avec qui que ce soit sauf pour me faire rabaisser ne me faisait pas envie. A la fin je me fichais bien des notes des sports d'équipes, je m'asseyais sur le côté et attendais tranquillement la fin du cours, mon prof l'a tellement mal pris qu'il est allé jusqu'à faire annuler mon voyage en espagne pour la classe d'espagnol, tout cela dans le but de me punir j'imagine. Heureusement il y avait des exercices individuelles où je n'aurais pas à souffrir de mon manque d'amitié et de compétences sportives avec les personnes de ma classe.

Tout faux, malgré mes multiples tentatives, malgré mes multiples essais et respect de consignes. Les notes ne suivait pas, je ne comprenais pas, et j'en ai donc conclus que mon prof de sport me détestais. Sauf qu'avec le temps ça ne tenais plus debout. Ayant déménagé plusieurs fois, nous avons vu plusieurs collèges et lycées et systématiquement, les profs me notaient mal qu'importe mes vaines tentatives, ça ne fonctionnais juste pas, mes notes était toujours en dessous de la moyenne. Les profs de sport me détestaient-ils tous vraiment à ce point là ?

La chose a culminé lorsqu'on devait faire une course de 3 x 500 mètres. La prof a insisté auprès de moi que la méthode pour obtenir une bonne était de faire un 500 mètres normalement, puis de prendre son temps (2:30 pour moi) et de rester dans cette tranche quand on fera le 3 x 500 mètres. Donc si je fais 7:30 j'ai 20/20 ?

Hé bien non, j'ai eu un misérable 6/20 et un sentiment manifeste d'incompréhension. Toutefois j'ai pu voir que sa méthode ne tenait pas debout car pendant que je courais, les autres aussi et j'ai bien pu constater en écoutant les discussions des uns et des autres que le type qui a fait 1:20 a eu 20/20 et moi avec mes 2:30 6/20 ?

Quelle magie est à l'oeuvre ? Celles du mensonges bien évidemment. En cherchant des réponses à ces questions j'ai trouvé ce barême : https://entrainement-sportif.fr/bac-sport-500-course.htm

Tiens tiens, on peut lire dans le tableau que les filles qui font 2:30 ont... 6/14 et + 3 points si effectivement ils tiennent leur "rythme". J'étais evidemment abasourdis par cette découverte, les profs ne me détestaient pas, ils suivaient juste bêtement leur barême. (C'est con maintenant que je le dis, mais le moi de 16 ans faisait confiance aux profs)

La vraie question étant alors : Pourquoi de tant haine ?

J'ai continuée de chercher à comprendre cette situation.

Pourquoi faire traverser des générations entières d'enfants et d'adolescent français ce genre d'épreuve ?

Pourquoi mal noté ceux qui ne sont pas physiquement performant et bien noté ceux qui le sont ?

Ne naissons-nous pas tous différemments ? Avons-nous tous d'aussi bons parents les uns que les autres ?

Pourquoi la performance prend-elle 2/3 de la notes dans l'exercices au-dessus ?

Le sport n'est-il pas simplement une activité que presque tout le monde fait pour sa santé et se sentir bien dans son corps ?

La réponse pour moi (et arrêter moi si je me trompe) est en fait très simple, après avoir regarder un peu les sites du gouvernement, on remarque que tout est lié ou presque au prestige national. Et plus particulièrement au Jeux Olympiques, et aux compétitions sportives internationale. Et là tout prend sens, pourquoi tant de haine ?

Parce qu'il faut trouver les heureux élus. Cette petite fraction de personnes dans chaque génération qui repousse les limites mêmes du corps humains dans des épreuves sportives. Ces personnes qui gagneront match et médailles pour la France. C'est tellement vrai que récemment, 2 élus ont déposé un projet pour faire en sorte d'insinuer des éducateurs de club sportifs à l'intérieur même des écoles. Le but ? « Faire de la France une vraie nation sportive »

Et c'est pour ça que j'ai été mal noté en sport à l'école. Pour qu'on trouve la fraction de personnes qui fera briller la france dans les stades.

N'est-ce-pas un immense gâchis ? L'EPS pourrait être tellement plus que ça et c'est ça qu'on a décidé de faire ?

On pourrait apprendre des exercices simples à faire chez soi en particulier pour les enfants en surpoids, on pourrait apprendre aux enfants à savoir comment se maintenir en bonne santé en mangeant variées et en bonne quantités, on pourrait les prévenir des substances ou pratiques à risques. Et on pourrait aussi sonder les meilleurs éléments pour aller briller dans les stades si on insiste mais s'arrêter juste à ça, c'est du gâchis.

Enfin, je trouve, et vous avez-vous aimé le sport à l'école ?

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Quercus
29/08/2020 à 12:57

J'ai des souvenirs plutôt bons, après, dans la mesure où depuis mes 11 ans je cours, j'ai un bon profil en athlétisme, plus que dans les sport co', même si c'était pas la cata non plus (les notes devaient tourner autour de 13-14 en collectif et 16 à 18 en athlétisme). Le problème, c'est qu'on n'a pas vraiment le choix de son sport, à part au lycée pour le bac, de mémoire. Mais oui, je suis d'accord, pourquoi ne pas apprendre d'autres sports, d'autres exercices aux ados, surtout réalisables chez eux ? On met l'accent sur la performance, plus que sur les avantages d'un bon entretien du corps, c'est un peu dommage. Pourquoi ne pas proposer en effet pour certains élèves une pratique plus orientée compétition (surtout celles et ceux déjà en club) et pour d'autre une pratique qui se focaliserait sur la santé, l'entretien du corps ?

Dans l'enseignement supérieur, il y a même des avantages pour les personnes pratiquant le sport de haut niveau, je ne sais pas par contre quels sont ces avantages. Mais oui, il y a une sorte de fierté nationale à avoir des gus qui courent vites dans ses rangs, même si bon, on va pas se mentir, l'honneur de la France est ailleurs, on ferait mieux de donner plus de pognon aux chercheurs au lieu de raboter leurs financements d'année en année.

On dit souvent de l'école qu'elle est le lieu où l'on formate les futurs petits ouvriers et ce, depuis très longtemps : on nous conditionne dès le plus jeune âge à arriver à la bonne heure, à être ponctuel, à pointer, à se concentrer sur une tâche donnée par une autorité, à respecter un règlement intérieur, etc. Après, beaucoup de gamins de l'élite de l'élite sont dans des établissements privés et ne se mélangent pas aux autres, on laisse les "médiocres" et les "pauvres" se bouffer entre eux. C'est pas très joyeux, mais c'est pour ça qu'on voit de plus en plus d'établissements ouvrir comme les écoles Motessori ou Schneider, c'est la dernière solution pour certains parents.

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Tom89
29/08/2020 à 14:24

non je l'ai détesté, pour la simple raison des vestiaires et des douches, j'ai souvent séché les cours de sport

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Ancien membre
29/08/2020 à 15:16

Tout pareil @Tom . La même bien plus tard , adulte dans un club sportif .

Je suis très pudique . La nudité des autres ne me dérange pas , ou si peu . Dévoiler mon corps est une étape impossible à franchir en collectivité . C'est en lien avec mon histoire .

J'ai usé de tous les stratagèmes possibles pour échapper à la douche collective au collège et lycée , plus qu'au sport ... Les appréciations de ma prof' : "beaucoup d'efforts mais peu de résultats" . C'est dire ma bonne volonté :)))

Je ne suis pas "compet" pour deux sous , elle me ferait même perdre mes moyens .

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avatar contributeur de Redmood
Redmood
29/08/2020 à 21:49

J’ai pas du tout aimé, sauf l’escalade, j’étais nul, comme dans toutes les autres activités, mais c’était sympa quand même. Et la note à la performance, qui n’est pas du tout pensé pour encourager un quelconque effort ou tentative de progrès. Bref, déjà à l’époque, je trouvais cette matière inutile et plus j’y réfléchit, même avec le recul, moins j’y vois d’intérêt... De même que la musique ou l’art plastique. C’est pas une mauvaise idée d’en faire, mais c’est sacrée bêtise de vouloir les noter. Je dirais même que les notes, de manière générale, sont une bêtise ^^

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Ancien membre
29/08/2020 à 22:55

j'ai plutôt apprécié. c'était un moment de détente. ce que tu as vécu est horrible et injuste. il y avait des camarades qui n'aimaient pas le sport mais je ne pense pas que ça leur a fait tant de mal. maintenant je me pose la question vu ton témoignage

avatar contributeur Eusebius
Eusebius
30/08/2020 à 07:29

Ouaou Rhea ... ! j'aimais pas le sport a l'école non plus mais j'avais jamais vu les choses comme ça !

merci pour ton témoignage, et ta curiosité :o c'est énorme

tu as raison ça pourrait être tellement intéressant ! apprendre à aimer son corps, à méditer

à trouver une activité physique qui nous convienne

à respecter son rythme, à le comprendre déjà ...

ou dans les sports d'équipes, au lieu de laisser juste les initiés jouer entre eux et les autres s'humilier

apprendre le réel intérêt d'un sport d'équipe : l'esprit d'équipe, la coopération, les forces de chacun ; apprendre l'importance de jouer son role pour toute l'équipe comme dans une piece de théatre bien huilée ou chaque acteur a sa réplique ...

ça renforcerait tellement la cohésion dans les classes ! mais ça rejoint cette idée que ca diminuerait la compétition et mettre les gens en compétitions les uns avec les autres, c'est comme ça qu'on stimule les "meilleurs", c'est vrai ... quel dommage, cet élitisme ...

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F1994
30/08/2020 à 10:54

A l'école, le seul sport que je n'ai pas aimé, c'est l'escalade, j'avais le vertige dès mes 13-14-15 ans.

Mes sports favoris à l'école : basket et danse, c'est grâce à ça que j'ai 15/20 de moyenne en sport pour le bac 😃

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Ancien membre
30/08/2020 à 20:29

Alalala le sport à l’école ! Quelle horreur !

Enfin, juste les sports d’équipes parce que j’étais pas très aimée dans la classe donc je n’avais jamais la balle et comme je n’avais jamais la balle, je pouvais pas progresser et comme je pouvais pas progresser, je restais à des notes pourries.

Heureusement, on faisait des sports individuels comme le tir-à-l’arc, les sports de combats, le badminton ; et là, c’était génial !

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Ancien membre
30/08/2020 à 21:57

J'ai toujours aimé les cours de sport. J'ai eu de bons notes en plus.

Je me souviens , à l'école primaire, j'ai choisi le pingpong, puis collège lycée, badminton, ce fut des cours intenses et compétitifs.

les profs sont séveres avec les gens qui font de betises, mais ils s'en foutent si tu ne veut pas participer. Reste dans ton coin, fais pas chier.

j'ai choisi le volleyball à la fac, et participé activement des compètes. les joueurs sont tous très sérieux et très sympas.

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Ancien membre
31/08/2020 à 14:31

J'ai détesté le sport à partir du CM2. Avant ça, j'étais nulle mais mon école n'avait pas le culte de la performance du coup c'était souvent marrant pour moi.

Ensuite ça a été l'occasion pour mes profs et les autres de me harceler.

Il se trouve que j'avais des problèmes de coordination des mouvements que mes parents n'ont pas voulu investiguer plus (signalés dès la maternelle) pour ne pas avoir un enfant "different". Ils me l'ont avoué au collège à force de revenir frustré et limite en pleurs parce que mon corps ne faisait pas ce que je voulais.

Pour moi le sport ne devrait pas tourner autour de la performance car c'est trop important pour la santé de ne pas apprendre à détester l'activité physique.

Encore maintenant j'ai du mal à me défaire de ma honte de pas être doué (sauf en planche à voile mais on en fait pas des masses sur Lille).

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avatar contributeur de PtiteLuciole
PtiteLuciole
01/09/2020 à 23:05

Bonsoir pour moi le sport était un supplice excepté le badminton. Faire du sport avec un corps que je n'arrivais pas à apprivoiser, moi ivre de liberté je n'arrivais à entrer dans aucun moule.

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avatar contributeur de EmmaIlo
EmmaIlo
02/09/2020 à 10:28

Le sport à l'école ne me dérangeait pas, enfin cela dépendait des disciplines, je detestais la gym, et j'aimais bien les sports comme le basket, le foot, la course.

Je n'avais pas trop de problèmes et j'essayais de faire de mon mieux sans être plus douée que ça.

avatar contributeur de Derrick528
Derrick528
26/09/2022 à 01:52 - 26/09/2022 à 01:53

Je ressors le sujet plus de deux ans après : comme une partie des réponses précédentes, j'ai toujours détesté le sport à l'école. C'est un point commun (le seul en fait) que j'ai avec mon frère : on est plus des "littéraires" que des sportifs.

Au collège, j'étais la tête de turc d'un prof (qui pouvait toutefois se montrer sensible) que j'ai eu pendant trois ans.

Dans les trois lycées que j'ai fais, c'est dans le premier que j'ai trouvé le Seul prof de sport vraiment sympa, le Seul que j'ai eu portant des lunettes ! :) Le fait aussi qu'il était souvent absent et peu remplacé le rendait encore plus sympa. :)

avatar contributeur de NujielJulien
NujielJulien
26/09/2022 à 17:09

J'ai détesté le sport à l'école. Au-delà de l'activité physique que je n'appréciais pas, mais dont je comprenais l'utilité, j'ai détesté tous les comportements toxiques : désignation des équipes par des camarades (si tu n'as jamais été choisi en dernier, tu ne peux pas comprendre), la brutalité non sanctionnée dans certaines activités, la notation à la tête du client, etc.

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
26/09/2022 à 19:36

Je n’aimais pas particulièrement le sport à l’école mise à part pour la gym par exemple mais le pire c’était les sports de balle genre basket, volley ou foot. Il devait y avoir une sorte de pouvoir gravitationnelle chez moi car les ballons atterrissaient toujours sur mon visage!😅

avatar contributeur de Titus
Titus
26/09/2022 à 19:54

Sur une note de 1 à 10 pour le sport à l'école je mettrais 6 .

je me souviens des séances d'endurance , volley , badminton , handball, tennis de table, basket, ultimate où je me débrouillais pas mal sans être extraodinaire.

L 'accro gym j'avais un certain manque de souplesse dans cette discipline

Le pire c'était la course d'orientation dans la forêt

J'étais déjà perdu pour comprendre les échelles , les calculs tout azimut avant même de commencer à courir

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Ancien membre
26/09/2022 à 20:16 - 26/09/2022 à 20:17

J'ai toujours détesté les heures de "sport" qui se résumaient à "courir" en rond et " faire des equipes" où j'etais la dernière choisie pour jouer à un simulacre de partie de volley ou de basket... et donc je déteste les sports d'équipe ! ( ou comment dégouter les ados de pratiquer un sport...😅)

Dans la même veine....j'ai toujours détesté l'école... je m'y ennuyais à un niveau inexprimable... mes chers compagnons de classe ne me portaient pas dans leurs coeurs et adoraient me le montrer de manière très "expressive"... 😑

Les profs adoraient soit m'emmerder soit me donner en exemple....ce qui n'arrangeait pas trop mon cas... 😑

En général, je comparerais l'école et le sport à l'école comme un genre de camp de travail obligé....( j'ai l'image d'un goulag!)...🙄

Voila🐌

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Modération Bidule
26/09/2022 à 20:21

Je détestais courir, par contre j'aimai le reste.

L'ecole, c'est le seul endroit oû le relationnel avec les autres m'avait l'air presque sain.

Ou disons plutôt normal


Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur

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Ancien membre
26/09/2022 à 20:25

Je réécris mon message qui a sauté pendant le bug,

Je détestais le sport car je detestais me mouvoir devant les autres. C'était une vraie torture psychologique... J'ai toujours eu un rapport particulier à mon corps et à l'image de mon corps en mouvement je pense qu'il y a quelquechose à voir avec mon identité de genre mal définie. Du coup j'étais très nul car je ne participais presque pas je restais sur les bancs ou je séchais et tant pis pour les notes.

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Ancien membre
10/10/2022 à 20:15 - 10/10/2022 à 20:18

Bonjour,

Cela me fait remonter tellement de souvenirs.

A l'école primaire, ça bouillone rose en moi.

Je veux dire que j'étais très très bien entourée, que je faisais beaucoup de balles au prisonnier et j'étais toujours choisie en équipe, jamais laissée sur le côté.

Quand on jouait à l'élastique, c'était magique tellement l'ambiance était top. Idem pour jouer au tennis le soir, j'avais toujours une personne pour jouer. Idem pour jouer au cerceau.

Après, on ne faisait pas beaucoup de sport à part bouger énormément à la récré.

Il y a juste le mauvais souvenir que je ne savais pas nager à l'époque et on m'a demandé de sauter dans une eau à pas pied, c'était horrible.

Je suis allée au collège et je n'ai pas compris pourquoi tant de haine. J'avais énormément de harcèlement moral (après, c'est devenu physique aussi au lycée).

J'étais très bonne en sport d'endurance, moins en vitesse.

J'aimais bien les sports en équipe mais j'étais rejetée. J'étais plutôt bonne au basket-ball, aussi à une sorte de hockey où le palet se trouvant dans mes yeux, j'avais déjà marqué. J'arrivais à me mettre dans les bons endroits au Ultimate.

Mais en fait, à force qu'on ne me passe jamais la balle, j'ai arrêté de me débattre autant pour être toujours au bon endroit.

Au lycée, c'était pareil. Le prof de sport m'a demandé un surnom car il ne savait pas se rappeler de mon prénom... alors que c'est pas compliqué pour les autres.

Quand il fallait se mettre à 2 pour jouer au badminton par exemple, ben, j'étais toute seule et le prof forçait un.e élève à se mettre avec moi. L'élève en face (surtout les femmes) soupirait.

Les profs n'ont jamais réagi au fait que je vivais du rejet.

En fin de terminale, le prof de lycée a organisé une sortie sportive suivi d'un laser-game. Il me faisait un grand sourire espérant que ça me plairait. J'en garde un mauvais souvenir, j'étais archi seule, toujours beaucoup de rejet de la part des autres.

En BTS, le prof de sport m'a appris à nager. C'est le bon point. Par contre, je partais de très loin.

J'avais aussi du rejet en sport. J'étais cantonnée à devoir toujours faire équipe avec une personne obèse parce qu'elle était rejetée pour son poids. Cela ne me gênait pas mais on était bien isolé du reste du groupe. Elle, elle avait au moins la chance de ne pas avoir de harcèlement moral en classe en dehors du sport.

Ce qui m'a manqué sinon, c'était de ne pas avoir de cours de sport en dehors de l'école, car je vivais dans une famille pauvre et pas moyen de payer de sport ou piscine...

A l'âge adulte, j'ai fait des chantiers de charpente et construction bois. Le cerveau n'a pas compris, j'étais très bien accepté et on me confiait pas mal de tâches dont certaines difficiles.

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Ancien membre
11/10/2022 à 11:27

Bonjour, ah le sport à l'école, c'est un super sujet qui a conditionné malheureusement le reste de mon existence. Normalement cette matière aurait du faire de nous des jeunes sains dans un corps sain. C'était je crois le but de cette activité. En primaire, j'ai adoré me dépenser avec mes copains dans la cours de récréation. Il y avait certes une petite compétition mais dans un franche esprit de camaraderie: pas de moquerie, pas de bagarre ou de coup en douce pour absolument gagner.

Puis au collège les choses changent. Le corps change progressivement, normalement on grandit, on se transforme, mais moi, suite à un problème j'ai gardé pendant très longtemps mon corps de primaire. J'ai toujours été petit, fluet, un CM2 jusqu'en 4-3 ème.

Alors oui comme vous, j'étais cantonné à un rôle de remplaçant, ou choisi le dernier. Progressivement j'ai perdu ma confiance en moi, alors que j'étais très bien en primaire. Souvent malmené, poussé, raillé pour mes performances, je me suis replié et j'ai perdu de plus en plus ma confiance lorsque les collégiens font 3-4 têtes de plus que toi. J'ai détesté la compétition, la volonté de me mettre en avant, voir on développe une certaine résilience et je me suis effacé.

Au lycée, c'est pas mieux, j'avais un prof de sport ceinture noir de judo, taillé en V,des bacantes, un tee shirt et un short trop petit pour lui, mais un cerveau de la taille d'une noix. C'est marrant comme cela fait remonté des souvenirs. Les lycéens comme moi ,n'étaient pas des hommes car j'étais sous performant. Alors j'étais cantonné à jouer en sport collectif avec les filles, avec qui j'ai développé de la complicité sur le rire et le partage. J'ai finalement commencé à voir de l'envie pour la première fois de la part des autres élèves masculin . Je passe l'armée ce serait trop long

Je me suis rattrapé en fin de lycée tant au niveau de la taille que de la silhouette. Malheureusement les séquelles sont là et pendant des décennies, je me suis toujours effacé lors de challenge professionnel ou sportif.

Voilà c'est une petite expérience que je partage , mais le bien être entre jeune en société ou dans le collectif n'était pas à mes yeux envisageable il y a 30 ans. Je crois que cette éducation a contribué à façonner des personnes individualistes, plutôt que des personnes ouvertes. Je crois que les performances sportives ne sont qu'accessoires à l'école si on ne développe pas d'autres centres d'intérêts , d'autres ouvertures, d'autres curiosités.Car une fois sortie du système scolaire, il n'y a plus rien, juste les souvenirs d'une époque faste ou les imbéciles étaient adulés par d'autres imbéciles.

avatar contributeur de Bidule
Modération Bidule
11/10/2022 à 19:42 - 11/10/2022 à 19:44

J'ai adoré le sport à l'ecole car c'est le seul moment ou j'avais vraiment le sentiment de faire partie d'un tout et d'être intégré.

Le seul moment je ressentais le lien sociale qui est sensé nous unir tous


Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur

avatar contributeur de Duduche
Duduche
11/10/2022 à 21:09 - 11/10/2022 à 21:49

Salut. Lorsque j'étais à l'école primaire, il y avait un peu de sport, je n'en ai pas trop de souvenirs. On jouait aussi à la balle au prisonnier, je me rappelle que j'aimais bien jouer avec les copains.

Et puis le collège a été un enfer. Très rapidement je suis devenu la tête de turc de pas mal de garçons, voir même de filles. J'étais susceptible, sensible, j'en ai pris plein la gueule ! Il ne se passait pas une semaine sans que je ne me fasse humilier, frapper... comment envisager de jouer en équipe avec ça ?

Je vivais en Charente, le sport, ça se résumait à du foot ou du rugby. Rares étaient les pratiques sportives accessibles et le foot était une sorte de "facilité" pour les parents. Si bien que si au collège, je n'aimais pas le sport, à la maison, quand il fallait aller aux entraînements et aux matchs de foot, pareil, je détestais, ça me faisait chier grave.

Heureusement, au foot au village nous étions tous copains et... il y avait aussi une copine ! Nous étions peut-être la seule équipe de Charente à compter une fille dans nos rangs ! Mais enfin, je crois que les trois quarts de l'équipe n'avait juste pas envie de jouer au foot, et résultat, les matchs étaient absolument catastrophiques ^^ Régulièrement on perdait 10 - 0, il y a même un des copains qui s'amusait à faire sortir les grillons de leurs terriers en plein match. Je me rappelle d'une fois où j'ai quand même marqué un but, mais c'était contre mon camps LOL. C'est dire si j'en avais tellement rien à foutre que je ne savais même pas de quel côté du terrain était mon camps et à quel point notre gardien était lui aussi une tanche. J'avais un surnom "la danseuse", parce que bon... je ne savais même pas courir, et surtout, j'en avais absolument rien à battre !

Je passais mon temps à demander à l'arbitre combien de temps il restait avant la fin du match. Je me suis tellement ennuyé les dimanches sur le terrain :/

Les fois où la conjointe de mon père venait nous voir jouer, en général elle m'obligeait à faire des tours de terrain derrière la maison une fois rentré tellement elle avait eu honte de nous voir jouer. On était des loosers, mais on en avait strictement rien à foutre (et ça c'était beau). On en rigole encore aujourd'hui :p

Après, j'ai fais la connaissance d'un couple de voisins Anglais/Anglaise qui vivait pas très loin, comme j'étais une quiche en Anglais il a été convenu de remplacer le foot par des cours d'Anglais chez ce couple. J'y suis allé au début, c'était un vieux couple, la femme me faisait des gâteaux et j'ai fais en sorte de ne plus y aller ensuite sans que les parents ne soient au courant (je n'aimais pas plus l'anglais que le foot). J'étais ENFIN débarrassé du foot à la maison (et punaise, quel soulagement !).

J'ai subis le harcèlement jusqu'à la toute fin du collège (c'est à dire de la sixième à la fin de troisième) et je suis arrivé au lycée. J'ai fais tout ce que j'ai pu pour ne plus vivre le harcèlement, à commencer par cacher ma susceptibilité, prendre sur moi, et puis les camarades de classe étaient déjà un peu plus matures. J'ai continué à ne pas aimer le sport, ça continuait à m'emmerder. Je n'aimais pas souffrir, faire de l'effort parce que je n'en tirais aucun plaisir pendant et après. Je n'ai jamais compris l'intérêt des sports de balle, je n'étais pas doué et je n'avais pas plus que ça envie de l'être. Aujourd'hui encore, je ne comprends pas l'engouement pour la baballe ! Je ne comprends pas ce qui est amusant ou plaisant dans le fait de courir après une balle et la renvoyer au copain ou à la copine. Je me disais que je n'étais pas sportif et ça ne me dérangeait absolument pas de ne pas l'être. Au moment des douches après le sport au lycée, les camarades avaient un jeu "super drôle" : ils s'amusaient à pisser sur les jambes des autres. Super. Et donc à des moments j'y avais droit, n'étant pas porté sur les pratiques uro, autant dire que j'étais aux anges...

Par contre je dois dire que si je n'ai jamais aimé le sport au collège ou au lycée, au collège j'avais un prof absolument exceptionnel !!!

Il faut déjà dire que vu que j'ai 43 ans, c'était il y a 30 ans. 30 ans, c'était pas la même mentalité qu'aujourd'hui et pourtant, ce prof était en avance sur son temps. Petite anecdote, il portait souvent des tee-shirts roses. Alors un jour on lui a fait la réflexion, que le rose c'était pour les filles, et il nous a fait une leçon de morale sur les couleurs et le genre, comme quoi une couleur n'avait pas de genre, pas de sexe et qu'un garçon avait le droit de porter du rose, qu'une fille avait le droit de porter du bleu.

Ce prof était sans doute le plus passionné des profs que je n'ai jamais eu. Il se donnait beaucoup de mal pour nous proposer des activités qui sortait de l'ordinaire. Comme je le disais plus tôt, là où je vivais, il n'y avait que du foot ou du rugby. Lui, il nous a fait faire du VTT, du canoë, de l'escalade, de la spéléologie, en plus des sports collectifs classiques. Il nous a fait monter un spectacle avec de la voltige attaché à de grands élastiques, il a organisé une semaine camping où nous avons notamment fait de la spéléo nocturne (on était rentré sous terre à minuit et ressorti à 5h du matin, alors qu'on était collégien :p ).

Quand j'y repense aujourd'hui, je trouve qu'on ne se rendait pas assez compte de tout ce qu'il faisait pour nous et de ce qu'il nous a apporté.

Et puis voilà, j'ai fais mon "bonhomme de chemin" comme on dit, et puis je suis arrivé sur Bordeaux en 2002. A cette époque, le Roller était très en vogue et comme je ne connaissais personne, je m'y suis mis histoire de pouvoir rencontrer des gens. J'ai très vite noué des amitiés avec des pratiquants et des pratiquantes. Je me suis inscrit dans une asso où j'ai d'abord pris des cours. J'ai progressé rapidement, j'ai alors aidé pour encadrer les randonnées roller, puis j'ai passé un brevet d'initiateur fédéral qui m'a permis de faire des initiations. J'ai également donné des cours bénévolement pour cette association. En parallèle je sortais avec des groupes d'ami-e-s. Certains soirs c'était "trace sauvage" où on partait faire 30 bornes comme des couillons à faire de la descente, etc. Et le week-end avec un autre groupe plus tranquille où nous partions faire des randonnées de 40 bornes tranquillement sur les pistes cyclables de Gironde.

J'ai découverts qu'en réalité, j'aimais le sport, et ça, ça a été une énorme surprise pour moi. Le roller était devenu mon principal moyen de déplacement. Et puis j'ai eu un accident. J'ai traversé la rue devant chez moi, à pied, sans regarder (oui, c'est con) et je me suis fait renverser par une voiture. Fracture de la lombaire N°4, deux mois d'hospitalisation, quasiment un an sans pouvoir travailler. Cela m'a coupé dans mon élan, ensuite je n'ai jamais eu le courage de me remettre au roller.

Le temps à passé, j'ai pris de l'âge et des Kilos. 43 ans, 110Kg, je ne faisais pas attention à mon corps. Je mangeais un peu n'importe quoi et je n'avais plus de pratique sportive. Et puis un ami qui n'allait pas bien. Ils lui ont fait faire des analyses : alors qu'il ne lui restait qu'un rein suite à un vieux accident, son seul et unique rein avait lâché. Plus de fonction rénale. J'ai appris qu'on pouvait se proposer pour donner un de ses reins, on en a discuté et on a monté un dossier avec les infirmières et médecin du service de néphrologie du CHU de Poitiers.

En parallèle j'ai consulté mon médecin traitant qui m'a orienté vers une nutritionniste afin de perdre du poids et d'adopter un équilibre alimentaire plus correcte. J'ai dû faire faire beaucoup d'analyses, parce que comme me l'avait dit la médecin qui me suit, "il y a toujours des risques, donc on va vous passer au peigne fin", et effectivement, ils analysent tout. J'ai eu la surprise de me rendre compte que mon corps était en bien meilleur état que ce que je pensais et ça m'a réconcilié quelque part avec mon corps (que je connais mal en réalité).

Pour améliorer mon état de santé et renforcer la perte de poids, je me suis cherché une activité physique et il m'est apparu judicieux de me mettre au vélo.

Fait extraordinaire : moi et mon pote à qui je vais donner un rein, avons un taux de compatibilité qui a impressionné les médecins. D'après l'un d'eux, nous avons une meilleure compatibilité que certains membres d'une même famille.

Je comptais faire du vélo que pour aller au boulot (12Km aller, 12Km retour, trois à quatre fois par semaines). Et puis j'ai bien accroché, je me suis mis à faire des ballades le week-end et j'ai été très vite attiré par la grande distance (enfin, tout est relatif). J'ai commencé par 50~60Km, puis j'ai passé la barre des 100Km, puis celle des 200Km (222Km tout rond ^^), puis Bordeaux-Royan aller-retour dans la journée (280Km en passant par le bac de Lamarques et celui de Royan) et la plus grosse distance, une semaine plus tard, 408Km en 22h (mais là j'ai morflé, c'était un peu trop).

Je rêve de faire un voyage à vélo sur plusieurs jours, j'ai déjà le matériel pour ^^

Et donc, ben au final, j'aime le sport ! Mais pas n'importe comment : il faut que ça soit fun, que ça ai une utilité, en grosso-modo je crois que j'aime les sports de déplacement. Je trouve fascinant d'arriver à faire plusieurs centaines de Km à la seule force du corps. C'est dingue de se dire qu'on part d'un point A pour aller à un point B plusieurs centaines de Km plus loin, et qu'on a fait ça juste par nous-même, sans l'assistance d'un moteur et d'une énergie extérieure.

Et puis, ben, si tout se passe bien, l'opération se fera le 24 novembre ^^

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Inframince
11/10/2022 à 21:30

Citation de Duduche

Je suis émue par ton récit. Quelle belle preuve d'amour tu donnes là à ton ami...

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Ancien membre
11/10/2022 à 23:10

Le sport à l'école est une véritable catastrophe. Professeurs ratés, incapables de transmettre une quelconque passion, souvent d'anciens sportifs dans leur jeunesse ayant échoué et trouvant là une planque confortable.

J'ai toujours détesté au plus haut point le sport à l'école, bien que paradoxalement grande sportive ayant évoluée en compétition.

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Ancien membre
12/10/2022 à 00:24 - 12/10/2022 à 00:30

Je n'aime pas la compétition imposée par le système éducatif. On ne juge pas un éléphant a sa capacité à monter à un arbre. Donc l'école était un lieu de lutte constante et de torture pour moi. J'ai toujours été dans la moyenne dans toutes les matières. Je n'ai pas à me plaindre ! Je prenais à cœur de protéger les élèves boucs émissaires à travers mon statut d'élève sympa et discrète. Je déteste les injustices et les préjugés. Donc j'ai lutté toute ma scolarité pour modifier les mentalités des camarades aveuglés par la lobotomie scolaire et sociétale... à mon niveau.

La piscine était horrible étant pudique.

Les sports d'équipe infâmes puisque les membres du sexe masculin rejetaient les membres du sexe féminin.

Je détestais et déteste toujours la danse.

Les seuls sports où je me sentais bien était les sports seul, comme la course à pied et l'athlétisme. Ou exceptionnellement le volley ball ou le tennis de table puisque c'était face à une personne donc je pouvais librement faire le sport !

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Ancien membre
13/10/2022 à 13:36

L'expérience la pire du sport à l'école, je crois que c'était le montée à la corde : comment se bruler les mains tout en faisant du surplace ! Bien sûr, j'aurais adoré, tel un ninja, grimper tout en souplesse et agilité !

Le meilleur souvenir, c'est à la fin du collège, quand notre professeur nous a appris la planche à voile sur un trimestre. Il faisait froid, l'eau était à 12°, les combi étaient humides avant même de les enfiler, nous n'arrêtions pas de tomber de nos planches... Et pourtant, j'en ai un super souvenir ! Je pense que c'est parce que nous étions sur un lac en pleine nature et au grand air !

J'ai adoré lire vos différents témoignages, émouvants, touchants, saisissants. Certains m'ont bien fait rire tel le "pouvoir gravitationnel" de Nemesis Inu 😀 (Je viens d'arriver sur le site, je ne sais pas encore comment faire des "citations") Dans tout ce que vous dites, le sport à l'école semble contenir une cruauté qui lui est propre : Un non respect des spécificités des corps de chacun, une absence d'aide pour découvrir ses capacités spécifiques, une absence de protection des plus fragiles, une répétition voire une aggravation des injustices.

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