Bonjour,
je suis depuis plus ou moins deux ans dans une période de grosse réflexion qui tournent autour du consentement. Sujet qui me semble finalement très large, puisque pour moi il concerne tout au temps le corps, que la paroles, que l'espace, que le matériel, etc
je me suis retrouvée plus profondément dans ces questionnements suite à des évenements qui me sont arrivés dans une vie de couple où les erreurs ont été faites des deux côtés.
Il faut dire que ces deux dernières années, j'ai entendu autour de moi énormément d'histoires d'abus, de non consentement.
Mais il y a aussi souvent, dans un level de gravité que je concidère moins grave, ce qui est dû à des quiproquos, des choses qu'on pense qui vont plaire à l'autre alors que non, parce qu'en fait on ne se connait pas si bien, ou de ce qu'on nous a appris de part notre vécus, nos traumas, nos parents, la télévison, l'école, la culture, etc etc
Et aussi du au fait que, je pense, bien que ça traverse certainement les siècles, être de cette génération qui découvre, veut accentuer le point de ce qu'est le consentement et qui, ne sachant pas vraiment comment l'aborder et où sont les limites, en vient à faire parfois un drame très vite. Ce qui n'est pas forcément mauvais puisque c'est un questionnement important (qui ne fait pas sens pour beaucoup de personnes malheureusement) et donc ça va je l'espère pour un mieux ensuite.., mais j'en viens à ne plus du tout avoir de relation, car... on ne sait pas, on n'ose plus, perso je ne sais plus comment faire, comment parler, savoir si oui ou non je veux, si l'autre vraiment veut, comment reprendre confiance en moi ?
J'ai trop peur de faire du mal à une personne que j'aime ou avec qui simplement je voudrais passer un joli moment d'intimité.
J'ai donc très vite écourté des avances qui m'auraient surement plues.
Est-ce que l'on se questionne trop, est-ce que le corps doit à ce point être préservé.. de quoi ?
Et comme, d'après moi, la peur attire la peur, ça n'arrange rien, ça ne fait que s'alourdir. Le temps passe, et la confiance se perd de plus en plus,
Je me demande ce que vous en pensez ?
Merci de ta réponse
Oui, la communication je suis bien d'accord.
je suis quelqu'un qui fait vraiment attention à ce que les choses se passent de façon consenties des deux côtes, sinon je ne voit simplement pas où est le plaisir.
D'où ma surprise de m'être quand même retrouvée dans des situations que je ne voulais pas.. et d'où que je sois dans ces prises de tête et de perte de confiance depuis deux ans...
Jme questionne, laaaargement sur le sujet
je suis pas contre des podcasts ou films, docus là dessus non plus si yen a qui en ont à partager ;)
...
J'ajouterais que parfois,on peux penser vouloir quelque chose, et changer d'avis en cours de route.
Et c'est parfaitement légitime.
Si jamais ça t'aide, je préfère aborder certains envies, besoin, blocages, complexes, n'importe quel sujet qui impliquerait un consentement d'un côté ou de l'autre AVANT le moment intime.
Parce que parfois, on est devant le fait accompli, on se sent obligé de...
Je trouve pas ça super sain, cette impression d'être obligé de... Même si c'est parfaitement compréhensible, et que c'est parfois pas intentionnel.
C'est peut-être une piste à explorer pour toi?
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
merci de ta réponse,
je precise que je ne me sens pas frustrée ou autre d'avoir refusé des avances.. je me dis que c'est que je n'avais pas vraiment envie, je ne me suis pas forcée au moins et que ça ne gâche rien, ce n'est pas grave du tout, ça me va de prendre mon temps.
et que c'est un sujet, pas forcement sur moi (même si ça me dérange pas de parler de mon vécu), mais sur la situation générale, actuelle, quand je discute dans mon entourage, à ne plus savoir comment s'y prendre, à ne plus savoir ce qu'on veut, nos limites... suite à beaucoup de questionnements et de prises de conscience parfois grave...
mais je crois qu'il n'y a pas de réponse globale, que des réponses propres à chacun en fait ^^
et déso si je vous emmène dans des questionnement trop vaste, perte de temps
Citation de M.i Olive #434187
Bonjour a toi
Le plus important c’est de dialoguer à cœur ouvert avec lnautre pour éviter tout malentendu et quiproquo.
Néanmoins, dans une relation, ce genre de désagrément se fera, de façon parfois involontaire et d’autres fois volontairement car comme tu le dis on considère connaître sa moitié mieux que personne, voir elle-même, ce qui est une erreur.
Je distingue tout de même cette action du non consentement, fait de façon malveillante et perverse et celle faite par une trop grande confiance en nous, que l’on partage et qui nous aveugle bien trop souvent.
Mais ne te prive pas d’amour par peur de refaire les mêmes erreurs, tu les fera mais sera mtn plus aptes à t’en rendre compte et à amorcer les problèmes par le dialogue
Non, c'est NON. Respecter, c'est savoir l'entendre et ne pas insister, ne pas forcer, en ne pensant qu'à soi.
Non, se traduit par je ne veux pas, n'insiste pas.
J'en ai ras-le-bol d'avoir été forcée directement, indirectement, par des personnes qui ne pensent qu'à elles.
Une relation qui fonctionne c'est le dialogue, la confiance (importante pour qu'un dialogue sans tabou s'installe) , le respect de l'autre mais aussi de soi (qui passe aussi par l'ecoute et la compréhension), se connaître et apprendre à connaître l'autre. Et ne pas vouloir griller les étapes. Que ce soit dans la vie , le quotidien et l'intimité, on doit se laisser le temps de se découvrir. Je suis fatiguée, du coup je dois oublier certaines choses...mais tout ca reste la pierre angulaire du consentement au final.
Il y a une epoque, pas si lointaine où les femmes étaient vu comme appartenant au mari tel un bien , et que la question du consentement ne se posait pas et voui! (Bon ca existe encore...).
Et on peut dire oui à certaines choses et non pour d'autres et revoir sa position plus tard.