Ace, demi, ou autre chose ? - Page n°2

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Marquise_fem
21/11/2023 à 21:19

Citation de Snuagless #484765

j'ai pas trop compris, en gros ton message n'a rien avoir avec ce que je disais ? Dans ce cas, on est bon.

Et j'avoue que quand je t'ai lu, c'était pas du tout compréhensible, même là encore, j'avoue ne pas comprendre de quoi tu parles par rapport au sujet asexualité (pourquoi parler d'érotomanie ?) mais c'est pas bien grave.

à la base, t'as répondu à phèdre qui me répondait à moi donc c'est logique de penser qu'en lui répondant à elle bah indirectement tu me répondais aussi vu que son message s'adressait à moi.

Citation de SnuaglessLe seul moyen de savoir si l'autre personne ressent la même chose c'est de le lui demander ou bien qu'elle l'ait dit

oui je suis d'accord mais moi ce que je disais c'est que les mots peuvent avoir des significations différentes selon la manière de comment on va les percevoir, dans l'amitié, certaines personnes vont qualifier de "potes" ce que moi j'appellerais "ami" ou encore "meilleure ami", on n'a pas la même échelle de valeur pour définir les degrés de proximité car il y en a bel et bien.

Ce que je trouve paradoxale, c'est que tu prônes l'ouverture d'esprit mais en même temps t'es vachement dans le jugement quand tu t'adresses à l'autre, et forcément, en généralisant, bah ça peut être mal interprété comme ça a pu être mon cas.

Moi je trouve que l'idée de ne pas se mettre dans des cases correspond plus à l'idée d'une ouverture puisque par définition on ne s'enferme pas dans la définition d'un mot (ce que j'expliquais à phedre qui jugeait l'amitié comme inférieur/moins important que l'amour).

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Phoenix73
22/11/2023 à 15:53

Citation de Snuagless #485423

Coucou à toi , je ne pense pas que Madame la Marquise ai voulu être blessante , bien que je comprenne pourquoi.

Entre amour et amitié, il y a bel et bien un fossé pour bcp , et ca n'est pas parce qu'on est asex qu'on ne peut pas avoir une vie amoureuse et/ou de couple.

Je pense que madame la marquise parle de ce que j'appelle des amimours platoniques où la separation entre amitie et amour est tellement fine, ca reste des termes, avec des perceptions différentes pour chacun.e d'entre-nous.

Mme LA Marquise_fem , c'est un peu comme si je disais "les lesbiennes n'ont pas une vraie sexualité " , ca passe moyen selon qui on est. Il y a des valeurs importantes dans chaque groupe de chaque lettre LGBTQI, et je pense que cette différenciation amitié/amour est importante... puis il y a le côté physique aussi chez les asex , il ne faut pas l'oublier, les calins etc....

Hate de vous voir tout les 2 sur un autre débat 😄, en attendant restez cool.

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Ancien membre
22/11/2023 à 20:02

En fait ce n'est pas tant la différenciation amitié/amour qui est importante, c'est la différenciation "personne d'accord/personne pas d'accord". Impossible de nier qu'une immense partie des personnes qui "draguent" ont pour coûtume d'entretenir de fausses amitiés dans l'unique but d'avoir la personne sous le coude pour "plus", ceci dit, justement, les personnes aces ou avec une orientation autre qu'hétéro peuvent avoir un lien plus ténu à la limite romance-amitié, cette question est donc encore plus importante. Et malheureusement certains discours visent à encourager ce flou. C'est pour ça je pense qu'il est important d'être hyper clair, tant pis si ça fait un peu tranchant, je pense qu'à un moment donné il faut savoir choisir le moindre degré dans l'horreur. Être un poil rabat-joie est un moindre mal comparé à laisser courrir des "opinions" aussi dangereuses.

Et également de là nécessité de ne pas infantiliser les personnes assexuelles justement: une personne assexuelle qui ne sait pas trop ce qu'elle veut, par défaut, on considère que c'est NON, elle n'est peut-être pas dans le mood, pas en mesure d'exprimer ce qu'elle veut, et ce n'est pas quelque chose qui ferait "partie du spectre", on lui demande gentilment son avis comme à n'importe quel adulte de n'importe quelle orientation, un doute est égal à un non. Comme pour n'importe qui en fait. Notre société érotise énormément cette phase de "flou" et ça contribue à entretenir la culture du viol, souvent pour le plaisir d'une seule catégorie de personnes: les prédateurs/trices. Le flou est perçu par les prédateurs.ices comme une fragilité et évidemment ceux.lles ci vont s'y engrouffrer, prétendant que "pas non = oui".

Je trouve que les ACEs surtout les plus jeunes on leur apprend beaucoup à rester dans cet "entre-deux", cet état de "ne pas trop savoir" est fétichisé, jugé innocent et donc excitant par certaines catégories, au lieu de pousser les jeunes à la maturité, savoir ce qu'iels veulent, savoir dire non, savoir dire ce avec quoi iels sont d'accord, pas d'accord, préfèrent... En soi c'est vrai chez toutes les orientations, c'est très "discours de prédation" donc vrai chez tout le monde, mais les personnes à l'orientation plus rares courent plus de risques que les autres ce n'est pas nouveau. Justement car certains signaux, certains ressentis peuvent-être plus ténus, ne sont pas systématiquement les mêmes que chez la majorité donc leurs référentiels ne sont pas d'un grand secours (la majorité n'ayant déjà pas de supers référentiels...).

Mais ouais, le fait d'érotiser un "pas vraiment non mais pas vraiment oui", de reparamétrer une relation selon ses propres désirs sans en avertir l'autre, pour moi c'est très clairement un sujet grave. Perso ça n'entre clairement pas dans mes attirances ni mon orientation, ce qui est la question d'origine. Le premier de mes critères en amour, c'est que ce soit safe!

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Phoenix73
23/11/2023 à 08:37

Citation de Snuagless #485519

Je comprends tout à fait ton point de vue, pour autant je ne vois pas la "dangerosité" dans les propos de Marquise_fem. Elle évoque (tu me diras si je me trompe madame La marquise) le lien honnête entre 2 personnes et seulement celui ci et comment elle le perçoit.

Si la personne est honnête envers l'autre et que ca fait partie intégrante de ce qu'elle est, on ne voit pas forcément tout ce que tu declines. Il y a des liens forts qui peuvent se créer amicalement et c'est chouette.

Si c'est l'ame d'un.e predateur.trice alors effectivement on est pleinement dans ce que tu dis.

Après il y a celles et ceux qui cachent leur amour à l'autre, par peur du rejet ou de rompre ce joli lien, ca ne veut pas dire qu'iels sont des prédateurs pour autant.

Il y a tellement de liens différents entre 2 personnes qu'il n'y a pas de règle unique et droites, ce n'est ni noir, ni blanc mais un peu entre deux, selon qui on est, notre facon de voir les choses, notre sensibilité, nos desirs et non desirs , nos sentiments,

notre perception etc....

Quoi qu'il en soit , comme tu le dis la notion de consentement est valable pour tout le monde. Et nous sommes tous en proie à être fetichisee, pour des raisons différentes et etre la cible des prédateur et on pourra employer tout les termes que l'on veut...ca n'y changera rien. Seul l'éducation de nos enfants, l'ancrer cette notion de consentement peut changer les choses.

Ca ne retire en rien mon degré de compréhension sur amour/amitié qui est de mon point de vu, totalement différent même si je fais abstraction de la sexualité. Parce que je ressens des choses différentes sur ces 2 sentiments et que je suis du style à être honnête sur ce que je ressens quite à me prendre une porte dans la tronche.

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Occamj
23/11/2023 à 16:59

Bonjour,

J'aurais eu tendance à séparer assez clairement amour et amitié (et les liens de nature sexuels qui en découlaient, selon mon acception de l'époque) jusqu'à une date récente. La rencontre avec une certaine personne et les liens (mutuels et consentis) que j'entretiens avec elle désormais m'ont un peu ouvert les yeux sur des possibilités tierces. Il est tout à fait possible d'aimer profondément une personne sans entretenir de lien sexuel avec elle. Ce lien n'est pas de nature amical, ni amoureux (au sens classique), mais juste... autre. Je ne peux utiliser que des comparatifs imparfaits puisqu'apparemment cette catégorie n'a pas été prévue dans le dictionnaire. On pourrait parler de sororité intime. Et mon ressenti est que cela n'a rien à voir, ni quantitativement ni qualitativement, avec une amitié conventionnelle.

Donc plus généralement, les catégorisations en matière d'attachement aux autres me semblent limitatives au regard de certaines situations. Il me semble, vu depuis ma position de demisexuelle, que l'asexualité correspond à un autre cas de figure. Les façons d'aimer me paraissent vouloir volontiers désobéir à des tentatives de réification.

Je sais pas vous, mais moi ça me fascinera toujours.

avatar contributeur de Marquise_fem
Marquise_fem
23/11/2023 à 19:24

Citation de Phoenix73 #485444

Pour les lesbiennes, bah à vrai dire, c'est pas pareil avec le fait de dire que l'amitié est une marque d'affection qui peut être vécu comme plus importante ou de la même manière que le sentiment amoureux parce que là je mets à égalité deux sentiments, je n'en dévalue pas un par rapport à un autre, c'est différent.

A vrai dire, j'ai moi-même intégré des définitions qui sont la réalité du vécu de la majorité qui est que bah le sentiment amoureux est indissociable du désir et de l'attirance qu'on éprouve pour le partenaire. Et à partir de là, il n'est pas possible d'affirmer que l'amour décrit par une personne asexuelle qui ne ressent aucun désir soit le même que celui d'une personne allo puisque par définition le désir est indissociable de ce sentiment lorsqu'il est évoqué par nous qui ressentons de l'attirance.

Et même entre allosexuels il va y avoir des désaccords entre ceux qui ne font pas la distinction entre la dépendance, l'attachement, le désir/l'attirance et l'amour, moi je le fais mais c'est pour te dire que même là on englobe des éléments différents dans un même mot.

Je trouve ça paradoxale d'avancer "oui vous n'avez pas le droit de dire que c'est de l'amitié" alors que finalement si "on n'a pas le droit" bah dans ce cas on peut aussi rétorquer que "amoureux" on reprend la def de base, on dit que ça marche que quand y a du désir et en faite il est là le souci.

Dans l'un, on dit que c'est ok et valide d'élargir la définition d'amoureux (donc on dit que ça peut être vécu sans attirance et désir, ok pas de pb) mais par contre "amitié" on peut pas l'élargir, ah non, là faut pas abuser.

C'est totalement contradictoire. Et ta comparaison ne marche pas parce que là la personne est vraiment en train de penser "la sexualité lesbienne ça ne vaut rien", ici, si une personne dit "c'est comme l'amitié que j'éprouve pour un tel" mais que tu perçois l'amitié comme une émotion forte, intense (qu'on peut donc communément associé au mot "amoureux") bah on ne dégrade et on ne dévalue pas la relation, c'est uniquement dans le regard de ceux qui considèrent l'amitié comme "rien ou presque" que ça l'est.

Pour le côté physique, c'est présent dans les amitiés féminines donc encore une fois, c'est un critère "ah si y a tel élément on peut dire que c'est plus etc", au fond, la conclusion pour moi, concernant les émotions (donc pas la sexualité) c'est pas utile de les définir et surtout de les imposer aux autres comme si tout le monde utilisait les mêmes sens pour chaque mot, ce qui n'est pas le cas sinon on ne serait pas là en train d'échanger.

Citation de Snuagless #485423

le non respect du consentement ? Bah j'ai jamais remis ça en question vu qu'on parle pas de la même chose.

même si j'ai bien compris que tu t'adressais pas à moi, quand on te lit, on se sent vraiment attaqué par tes propos et même là encore alors que je sais que c'est pas moi que tu insultais de "taré", tu continues d'utiliser un ton autoritaire "je te recommande de cesser tes accusations" quel intérêt d'écrire ça ? dans mon message précédent, je t'accuse de rien du tout, pourquoi je le referai maintenant ? C'est ridicule.

et t'as pas besoin de faire intervenir les modos, je viens de te dire dans mon message précédent que notre mal entendu est déjà réglé, je vais donc copier coller : et forcément, en généralisant, bah ça peut être mal interprété comme ça a pu être mon cas.

On va y arriver cette fois ci 😅

Citation de Occamj #485625

oui voilà merci bien ! Il faut arrêter avec cette scission amour = âme sœur et amitié = sympa mais sans plus. 😅

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Ancien membre
01/12/2023 à 08:26

Citation de Occamj #485625

On manque des mots pour definir les relations, au meme titre qu'on manque pour definir une personne.

Il y a tellement des elements qui la composent...

avatar contributeur de Narikya
Narikya
02/02/2024 à 00:13

Citation de Phénix23 #480049

Réponse tardive...

J'avoue que je ne mets pas de mots sur cet aspect de mon orientation sexuelle (ace/demi). Mes problématiques sont plus des problématiques de genre (non-binaire, dysphorique de genre, ces trucs là).

Ceci dit, je ne pense me placer dans un continuum avec toi.

Je suis biologiquement un homme qui est bien incapable d'envisager une relation sensuelle (ou pire sexuelle) avec une demoiselle sans me sentir et nous sentir elle et moi dans une fort confiance réciproque, une complicité réelle, une forme de communion. Sinon, je suis incapable de m'abandonner.

Ma première expérience amoureuse fut particulièrement douloureuse à ce propos. La demoiselle me brusqua, elle était très désireuse de m'avoir, et sans nulle doute de se guérir d'une relation toxique avec l'elfe (selon ses mots) que je suis, un garçon étrange doux et inhabituel pour elle. Je l'ai vécu fort mal, finissant en larmes après nos étreintes. Ce qui rapidement lassa la demoiselle qui, selon ses dires "avait l'impression d'être en couple avec un enfant, un bébé" et qui me dit un soir qu'elle m'avait convié à l'accompagner à une soirée qu'elle était retournée avec son ex (celui qui la trompait régulièrement)... On va dire que cette blessure mena le jeune homme qui haïssait déjà le fait d'être un homme vers les frontières du suicide.

Et j'ai eu d'autres expériences plus ou moins agréables.

Ce qui est certain, c'est que même si j'ai une libido, si je suis gourmand de sensualité, je suis incapable de me donner quand je suis trop stressé, ou pas prêt, ou que mon couple est dans un moment de tension. J'ai besoin d'une bulle, d'un cocon, d'une lumière entre elle et moi, sinon c'est insupportable, triste, destructeur.

Je ne sais pas trop si cela fait de moi un demisexuel. Et je m'en moque un peu.

Je suis ainsi, une fleur fragile, une chimère dysphorique, un ange déçu. C'est comme ça. Et plus je vais, moins je ressens cela comme une anormalité problématique. C'est mon anormalité à moi.

Et je vois bien que je la partage avec quelques âmes sœurs s'exprimant sur ce fil.

Il est des choses que l'on peut changer, des éléments de soi, mineurs, avec lesquels il est possible de faire des compromis, d'évoluer et il y a le cœur battant de notre être : les fondements, les éléments-clés, et ceux-là, il faut juste accepter leur réalité, leur puissance, leur caractère incontournable. Et les respecter pour se respecter. Selon moi.

Bon courage à toutes et à tous.

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avatar contributeur de Narikya
Narikya
18/02/2024 à 12:43

J'avoue que je peine à croire à l'idée que l'on puisse s'extraire de notre éducation, de notre culture, de notre univers mental, de notre histoire pour pouvoir se connecter à un cœur qui serait porteur d'une vérité transcendante et évidente.

Cela me laisse dubitatif.

Déjà parce que je ne comprends pas la distinction cœur/mental. Je suis ma conscience et ma conscience est une, fille de tout ce que j'ai vécu, entendu, lu, compris, discuté, vu, etc. Mes sentiments et mes raisonnements y naissent, vivent et évoluent. Mon amour est une pensée, mon désir est une pensée, mon analyse est une pensée. C'est mon intellect qui me fait comprendre en partie l'autre et me fait l'aimer, le plaindre, le détester. Mes émotions nourrissent mes analyses qui nourrissent mes émotions. Et ainsi de suite.

Et tout cela n'est que variations électrochimiques de mon cerveau. Mon cœur, lui, il envoie du sang. C'est juste un muscle.

D'autre part parce que je sais bien que ma vision des choses est biaisée par mon âge. J'ai été un adolescent des années 80. On ne se projette pas dans les questions d'identité de genre quand on a mon âge et quand on a vingt ans. On n'a pas été bombardé par les mêmes réflexions, stéréotypes, modèles, discussions, etc.

Je suis également né dans une famille de vieux soixante-huitards, cela n'est pas sans influence sur un décalage avec les stéréotypes qui dominaient à mon époque. Par exemple, mes parents n'ont jamais considéré les règles comme taboues ou impures, de ce fait j'ai toujours trouvé bizarre qu'on puisse les considérer ainsi. Et ainsi de suite.

La vie, les traumatismes, les expériences, les rencontres, les lectures m'ont modelé et ce n'est pas mon cœur qui m'a révélé ma dysphorie de genre, mais le rejet traumatisant de mon premier amour pour le mâle non-conforme que j'étais, des discussions avec ma fille aînée sur la typologie invraisemblable LGBTQI, des expériences de jeu de rôle, des écrits.

Et je peine à saisir, lentement, ce que je suis.

Nulle évidence ne surgit quand j'essaie de sonder mes envies, mes rêves, ma conscience.

Tout est brouillé, contradictoire, complexe, paradoxal.

Peut-être qu'il en est autrement pour des âmes plus assurées que la mienne, plus centrée, mais je serais curieux de connaître le mécanisme qui leur permet d'être si sûres d'elles. Moi, ça me dépasse.

avatar contributeur de Trigan
Trigan
20/02/2024 à 00:38

Citation de Narikya #498212

Je suis ma conscience et ma conscience est une … Mes sentiments et mes raisonnements y naissent

Mon amour est une pensée, mon désir est une pensée, mon analyse est une pensée.

C'est mon intellect qui me fait comprendre en partie l'autre et me fait l'aimer, le plaindre, le détester.

Alors non. Peut-être un peu trop regardé "e-pensée" j’ai l’impression ?

Mais avant d’entrer en détail dans les explication :

Et tout cela n'est que variations électrochimiques de mon cerveau. Mon cœur, lui, il envoie du sang. C'est juste un muscle.

On peut penser que ça retire un certain crédit au cœur qui pourrait avoir plus de liens avec le cerveau qu’on ne l’imagine. D’ailleurs il semble par exemple qu’il est oublié, malgré le fait qu’il est fait mention que le cœur envoie du sang, que le cerveau est alimenté en sang.

On pourrait me répondre “Oui mais c’est le cerveau qui commande justement cette alimentation en sang par le cœur.”, certes, c’est en faite de l’inter-dépendance, mais ces afflux sanguins que commande le cerveau ne serait-ce pas – entre autre – un moyen de déléguer au cœur la transmission de messages auquel nous serions autrement sourd ? Après effectivement, c’est transposable à tout autre partie du corps, tel que des lèvres dessinant un sourire ou une grimace, mais le sujet était le cœur.

Bref, c’est tout pour ce qui est de ma petite théorie fumeuse sur le cœur.


Quoiqu’il en soit, on parle généralement du cœur au sens figuré (tout comme quand une personne parle de papillons dans le ventre), dans le sens “notre ressentit profond”.

Et c’est aussi pourquoi je ne suis pas d’accord avec ceci :

Citation de Quartz #497657

Le cœur semble être celui qui nous rassemble avec de multiples colorations.

Le Cœur, est le guide, celui qui ne raconte pas de carabistouilles

Si tel était le cas, nous ne serions pas si divisé, parfois notre ressentit est biaisé voir erroné.


Pour ce qui est de la conscience, elle est effectivement constitutive de qui on est et nos sentiments et raisonnements peuvent en découler, mais ce que la plupart des personnes semble oublier c’est que l’on est également constitué d’un subconscient avec lequel nous pouvons être plus ou moins en symbiose.

Notre part consciente observe, analyse, délibère face aux divers problématiques rencontrées, tandis que notre subconscient synthétisera l’ensemble des éléments à disposition pour définir par exemple quels sentiments ils peuvent induire et les transmettre indirectement à notre conscience qui pourra ensuite chercher à les rationaliser, voir intellectualiser.

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Ancien membre
07/04/2024 à 11:23

Après avoir cherché, ces dernières années, qui j’étais et ce que j’étais, je découvre depuis une semaine mon asexualité, puisque c’est le terme qui me caractérise et l’arrivée sur ce site en est une confirmation supplémentaire, encore que, la réalité serait plus proche de demisexualité.

J’ai la soixantaine passée, seul en ce moment, une vie sentimentale bien remplie, je m’interroge depuis 6/7 ans sur ma sexualité. La libido est là et j’ai toujours envie de partages.

J’ai du procéder par élimination pour trouver une réponse à mon questionnement.

Les différentes investigations m’ont en fait amené des enrichissements plutôt que des restrictions. J’ai notamment découvert que je pouvais avoir des relations avec les deux genres, sans être obligé de faire un choix. Des pratiques plus extrêmes par ailleurs, car je considère que pour pouvoir me prononcer sur quelque chose, je préfère l’avoir vécu. On est mieux armé pour comprendre et se positionner.

Au fil du temps, je me suis imaginé bisexuel, pansexuel, sapiosexuel, homosexuel pour finalement comprendre que le sexe pour le sexe est superficiel, sporadique, inintéressant, que ce qui m’intéresse réellement, c’est la relation à l’autre et ce qu’on vit ensemble.

En fait, je reviens à un sentiment de base pour la personne hypersensible et très cérébrale que je suis qui est que sans sentiments, sans connexion forte à l’autre, illusoire d’avoir une relation sexuelle épanouie, en tout cas au sens où je l’entends, à savoir autre chose qu’un banal orgasme.

Je suis satisfait d’avoir bouclé cette boucle, avoir pu mettre des réponses sur des questions qui m’étaient finalement arrivées par les travers de cette société hyper sexualisée qui en propose toujours et encore davantage. Je vais pouvoir revenir à mes fondamentaux, être plus solide dans mes choix, plus fort dans l’orientation de mes recherches.

Ma conclusion sera que le sexe n’est qu’un tout petit élément constitutif des relations entre adultes. La partie immergée de l’iceberg!

Finalement la normalité - s’il doit y en avoir une - serait d’avoir avec nos congénères des relations à multiples connections. Le sexe seul relevant davantage du bestial…

Les études du comportement animal nous montrent par ailleurs que les animaux sont dotés de bien plus de sentiments que ce que nous avions bien voulu leur « prêter »… Ceci étant un autre débat…

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Ancien membre
07/04/2024 à 11:48

😇

Et bien... Cher Waren, c'est un sentiment que je ne partage pas du tout... (ce qui montre que le ressenti peut etre très différent selon les individus....).

Je suis gay, nettement et "confirmé" (si je puis dire), j'ai 59 ans, bientôt 60, mon age faisant que je ne suis ni "consommable" dans le monde gay, ni "potentiellement aimable", comme tu le sais fort bien, et il se trouve que je suis seul depuis... on va dire 15 ans, et que à mon avis, je continuerais à l'être...

Je n'éprouve pratiquement aucun désir de masturbation, trop égoiste à mon gout, puisque la sexualité consiste pour moi à donner un maximum de plaisir à l'autre, et à en recevoir tout autant....

Et oui: en dehors de l'amour, je n'ai plus envie d'avoir de relation sexuelles "ludiques", de "plans" on va dire, car ils sont pour moi totalement insatisfaisants, car y manque pour moi l'essentiel: la relation....

Pourtant, je dois dire que oui, j'éprouve un "manque", bien réel celui là (et que quelques fois j'ai bien du mal à gérer) de sentir quelqu'un en moi, ou de cette jouissance indiscible du plaisir anal que je pourrais donner à quelqu'un (ou recevoir).... bref: de cette "colonne vertébrale" bien raide, qui fait de moi un être "entier".....

Comme quoi..... 😌

avatar ancien membre
Ancien membre
07/04/2024 à 14:07

Cher DamienLge,

Merci beaucoup pour ton message que je ne comprends pas très bien cependant car dans les grandes lignes on dit les mêmes choses mais tu commençais ton message en disant que tu ne partageais pas du tout mon sentiment… Aurais-je manqué qqch?

avatar ancien membre
Ancien membre
07/04/2024 à 19:19 - 07/04/2024 à 19:19

Citation de Warren_91 #504652

Bonsoir !

Si je t'ai bien lu.... c'est que chez moi, en plus du besoin affectif et du manque affectif qui est profond, le besoin sexuel et le manque sexuel (peut etre pas avec le premier venu, quoique, certains jours....) est tout aussi profond et aussi difficile à vivre, par son absence....

avatar ancien membre
Ancien membre
08/04/2024 à 17:13

Ok Ok… nous ne sommes donc en effet pas dans le même cas de figure…

Mon expérience est qu’il ne faut pas vivre le manque. Quel qu’il soit!

C’est la priorité à travailler.

Si vous vivez le manque, vous vivez la dépendance et c’est moche.

Il faut s’aimer, être heureux avec soi-même avant de pouvoir penser à l’autre. Ça semble très égoïste, mais si vous n’êtes pas au clair avec vous-même, ce sera difficile pour l’autre de trouver quelque attirance en vous…

avatar ancien membre
Ancien membre
08/04/2024 à 19:10

quelle attirance ? je suis gay et j'ai 59ans... c'est fini pour moi !

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