Douane ou déficience ? Difference d'esprit

avatar contributeur LeGaymer2
LeGaymer2
14/06/2023 à 15:58

Je ne sais pas si je suis super con ou ai une intelligengence différente des autres, une partie de moi pense l’un et l’autre pense autrement. Quand je cotoie mes collègues j’ai le sentiment d’être idiot car ils parlent de sujets concrets et plus ou moins complexes concernant leur travail mais je n’arrive pas à faire l’effort de comprendre ou d’y porter un interêt et en même temps j’ai le sentiment de ne pas partager dutout les mêmes questionnements et problématiques quotidienne qu’eux, je pense plus à des choses tel que le sens de l’existence, la création du monde, j’aime la théorie selon laquelle nous vivons dans une géante simulation informatique, théorie renforcé par l’évolution fulgurante des IA de nos jours et probablement aiguillé par mes études en informatique et mon travail contenant du support informatique, je ne saurai comment expliquer mais il me parait evident que nous vivons dans ce genre de système, je ne saurai expliqué la présence de ce monde autrement. En fait j’en ai vraiment presque rien à foutre de mon job (qui consiste à archiver des dossiers, gérer leur durée de vie, franchement c’est chiant et je procrastine et je culpabilise de procrastiner et en même temps j’arrive pas à m’y mettre car ça m'intéresse pas du tout, la boucle infernaaaaale). En fait j’ai juste l’impression d’être un déficient mental, au travail je ne parle pas ou très peu, en réunion je suis juste invisible et en quelque sorte je veux l’être car les sujets m’ennuient terriblement et je n’ai pas envie de donner le peu d’énergie que j’ai au quotidien à y participer, je sens au final un gouffre énorme entre moi et les autres, alors facilement je me suis tourné vers l’idée de la douance qui consiste en une intelligence différente mais suis-je tout simplement peut être moins intelligent que la moyenne et donc je ne suis tout simplement pas capable de prendre part aux conversations au travail car je n’ai pas l’intelligence nécessaire pour comprendre et raisonner sur des sujets concrets. Alors bien sur l’idée de changer de travail me turlupine tout les jours mais je me dis que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs et que cela n’est peut-être pas le travail le problème mais mon rapport à celui-çi. Par contre sur des sujets abstraits je suis beaucoup plus ouvert au raisonnement car ça me parle au fond, on est sur de l’intangible, du mystère général, personne n’a vraiment la réponse et c’est ça qui me fascine au fond je pense. L’autre jour une collègue m’a confié sa peur de la foule et j’ai su lui dire qu’une peur se renforce plus on l’évite et se réduit au fur et à mesure qu’on la pratique (j’aimerais tant appliquer ce conseil à mes propres peurs) mais ça m’est venu spontanément je n’ai même pas eu à réfléchir 2 secondes, alors que le renouvellement de notre marché de copieur au boulot je comprend rien aux stratégies de marché et puis c’est chiant quoi, c’est plat, il y a pas de substance émotionnelle c’est juste des chiffres, du droit, beurk. Alors suis-je plus bête que la moyenne ou plus intelligent je ne sais pas en tout cas ce qui me semble sur c’est que je ne me retrouve pas en la plupart des autres. Evidemment tout ce/ces dilemmes mentaux ont favorisé ma dépression qui est un mélange de rupture amicale/amoureuse, de perte de sens de la vie, d'anxiété, de stress, de trauma, enfin le tout est lié au final. Je ne sais pas comment sortir de cette situation car tout semble mener à rien comme si, puisque je ne peux pas prouver la théorie de la simulation informatique, alors je ne comprend pas le monde, alors je ne peux pas être heureux. Ducoup faut-il forcément comprendre le monde pour être heureux ? Le sentiment que j’ai à l’heure actuelle m’amène à penser que oui, pourtant j'espère me tromper car cette question existentielle ne semble pas solvable, je n’arrive pas à passer outre, cueillir dès aujourd’hui les roses de la vie est un adage qui m’énerve profondément, presque autant que les gens qui respectent les zones 30 et les vélos sur la route. Je voudrais pouvoir rencontrer quelqu’un avec qui me dire que quand je vais lui poser la question : pour toi comment est né le monde ? il ne va pas me lâcher un regard bizarre soulignant sa grande incompréhension OU ALORS est-ce que c’est puisque je me ferme vis à vis des contacts sociaux par stress, manque d'énergie et incompréhension de moi-même que je limite mes chances de rencontrer ce genre de personne… Je pense qu’il y a du vrai dans les deux mais bon je veux pas finir dans un asile alors pour l’instant j’évite de poser ce genre de question et je me contente des “il a fait beau ce week end on a sorti le barbecue” qui me hérisse les poils. En fait je me demande ce qu’il se passe dans la tête des gens dans la journée, je sais que dans la mienne, beaucoup de questions existentielles, beaucoup de culpabilité, de syndrôme de l’imposteur au travail (et pour le coup c’est pas faux puisque comme je procrastine je ne fait pas vraiment mon boulot et tôt ou tard on me le reprochera), beaucoup de rêveries ; le daydreaming est mon plus cher ami, mais jamais de choses concrètes tel que : il faut que j’aille passer la voiture au contrôle technique, ou bien : je dois rédiger le cahier des charges pour ce projet, enfin j’essaie de me mettre à la place de gens qui pensent plus concrètement, quelles sont leurs pensées à longueur de journée ?... Se posent-ils aussi des questions existentielles ? J’ai déjà fait le test sur mes parents et ma soeur (et j’avais hésité) qui n’ont même pas souligné la question et sont passés à autre chose, peut-être n'avais-je pas mis assez de conviction dans ma question, en tout cas je ne me risquerai pas à la reposer ! Je veux comprendre pourquoi je n’ai aucun problème avec le monde de l’abstrait mais beaucoup de difficultés avec le concret du quotidien. Quel est le chemin à suivre pour aller vers le bien-être dans ce cas de figure ? Suis-je bête ?!

avatar contributeur de Phoenix73
Phoenix73
14/06/2023 à 17:08

Je ne vais pas répondre à tes interrogations, mais as tu pensé à voir un professionnel? Ca t'aiderait peut être à poser tout ca et à te comprendre.

avatar contributeur LeGaymer2
LeGaymer2
14/06/2023 à 17:32

Bonjour oui j'en discute avec une psy mais cela ne m'aide pas grandement, peut-être devrais-je avoir recours aux antidépresseurs même si je ne le veux pas...

avatar contributeur de ICarter
ICarter
14/06/2023 à 21:35

Hello à toi LeGaymer2, je pense que des fois il faut faire l'effort surtout que tes collègues discutent avec toi, c'est plutôt toi qui n'arrive pas à rentrer dans lema conversation et à y porter un intérêt, et je pense que c'est dans les deux sens, plus tu t'intéressera aux autres plus ils s'intéresseront à toi.

Pas besoin d'aimer forcément leur sujet mais juste les mettre à l'aise pour qu'ils l'explique.

Par contre si tu n'as pas de curiosité pour leur sujet de discussion ce n'est pas grave c'est la nature, car le fait que tu écrives ce post montre que tu te poses des questions.

Es tu comme ça avec les autres personnes de ton entourage ?

Et petit conseil, cesse de trop réfléchir.

ICarter



Suivez-nous
Téléchargez l'application
Application android
conçu avec par Carbonell Wilfried
© Copyright 2024, betolerant.fr