L'angoisse d'abandon: psychanalyse à ciel ouvert

Je vais ici aborder un thème très sensible pour moi, sur lequel je travaille depuis pas mal de temps. Mais comme j'aime bien écouter les avis des uns et des autres, je me dis qu'en parler ne peut pas faire de mal.

Je souffre depuis l'enfance d'angoisses d'abandon (rassurez-vous, je ne viens pas ici en détresse absolue hein, ça va je gère).

Autrement dit, régulièrement, des pensées m'assaillent, du genre:

• personne ne m'aime. Je suis une personne indigne de l'attention de mes proches. Je ne vaux rien. Je ne peux rien apporter aux autres, ma personne n'a pas le moindre intérêt.

• si je ne m'occupe pas activement de mes relations sociales, elles vont dépérir et je vais me retrouver toute seule dans mon coin.

• Personne ne veut de moi. Personne ne me sollicite pour faire des choses.

• J'ai besoin qu'on me dise qu'on aime (ben comme tout le monde hein). Sauf que moi ça ne change rien à mon état. La parole des autres a peu d'effet sur ces angoisses. Autrement dit, je ressens un manque d'affection même quand on me manifeste de l'affection, ce qui est de toute évidence un problème 😄

Je précise que, paradoxalement:

• j'ai un entourage qui m'aime, et me le dit régulièrement (mais évidemment, dans mon cas, jamais assez... )

• j'aime bien être seule: la solitude ne me pèse pas, c'est l'impression que personne ne m'aime qui parfois me tombe dessus et me fait pleurer sans trop de justification.

Tout en sachant que ce genre de pensées peut venir à tout un chacun, pour moi c'est clairement excessif et pathologique.

Alors: ressentez-vous cela ? docteur, ça se soigne ? Vous, vous en faites quoi ?

(Note again: je vois un psy, et encore une fois, dans la vie quotidienne, je gère. Ceci n'est pas un appel au secours).

Je t'aime Jeannette 💙☀️

j'ai le même ressentie

j'ai tellement eu l'habitude d'être ghosté que ça m'impacte beaucoup moins avec le temps

Citation de Occamj #459522

Ce que tu dis me parle sur pas mal de points.

Je pense avoir une estime de moi suffisante mais en matière de confiance en moi, c'est zéro pointé.

J'ai toujours l'impression qu'à la moindre erreur, je vais me faire jeter. Dailleurs, ça m'est arrivé dernièrement. CQFD

Du coup, je préfère entretenir des relations dans lesquelles je suis sincère mais qui maintiennent les personnes à une distance émotionnellement gérable: pas d'attente donc pas de déception.

Et si quelqu'une tombe amoureuse de moi ou simplement parle de moi en termes positifs, je ne peux pas y croire.

J'ai ce qu'on appelle, je crois, le syndrome de l'imposteur.

J'aime aussi la solitude, de toute façon, je suis bien incapable d'être en relation permanente avec un tas de personnes.

Je ne suis pas isolée.

J'ai une famille aimante, je le sais, j'ai des preuves.

Il y a des moments où je m'accomode de tout ça et des moments où je ne gère plus du tout. Et ça fait une dépression.

En gros, c'est une bataille qui demande une attention de chaque instant. Assez épuisant.

Visiblement, en plus de l'utilisation du terme pusillanime, nous avons d'autres points communs. Dont la névrose. 😁😂😎😘

Je souffre d'une pathologie assez semblable. Voire très très semblable.^^

Alors comment faire ?

a) en souffrir ;

b) se sentir nul-le ;

c) souffrir de se sentir nul ;

d) s'en vouloir de souffrir de se sentir nul alors que visiblement on nous aime ;

e) souffrir de s'en vouloir etc. ;

f) petit à petit accepter que certaines manifestations d'affection soient authentiques (celles qui sont marquées par le temps, qui ont traversé bien des crises, qui ont prouvé leur réalité) ;

g) parvenir soi-même à exprimer son affection de manière tangible et prendre conscience de l'impact que cela a sur l'autre ;

h) parvenir à prendre conscience de certaines de ses propres qualités (oui, je sais, c'est dur et en plus, le narcissisme ou l'autosatisfaction guettent mais bon sans un minimum d'amour propre, on va dire que ce n'est pas possible de continuer de vivre).

Voilà, rien d'hyper construit et intelligent.

Mais c'est le labyrinthe où je me meus.

.

Et si quelqu'une tombe amoureuse de moi ou simplement parle de moi en termes positifs, je ne peux pas y croire.

Bingo.

En gros, c'est une bataille qui demande une attention de chaque instant. Assez épuisant.

ReBingo. Enfin moi c'est quand même intermittent, il y a de brèves rémissions.

@Narykia : très juste, cette énumération labyrinthique. J'en sors en général en faisant des choses qui m'occupent l'esprit ou le corps (sport notamment) et m'évitent de trop y penser.

Etant une scientifique respectée dans mon domaine, il me paraît toujours stupéfiant d'avoir maintes fois prouvé mes qualités professionnelles (et reçu des preuves de valeur et d'amour) et pour autant d'avoir si peu progressé sur le plan émotionnel. Je mets ça d'une part sur le compte d'une transition trop tardive qui a maintenu un "couvercle émotionnel" trop hermétique, d'autre part sur le fait qu'avoir élevé 3 enfants m'a nourrie émotionnellement pendant environ 20 ans. Toute chose qui sont du passé et qu'il est donc inutile de ressasser.

C'est un peu comme la pratique sportive: j'ai beau être assidue, essayer de m'améliorer, ça ne produit pas les effets escomptés

😄

.

Je poste pour suivre, parce que n'ayant pas cette peur/crainte ca m'est étranger et comprendre celles et ceux qui en sont habités est intéressant. Alors je ne sais pas , si ca vient de mon éducation, mes parents avaient la bougeotte et il a fallu s'adapter perdre des amis pour s'en faire d'autres puis apres c'etait moi qui avais la bougeotte , s'eloigner d'amis et perdre des amants pour en retrouver d'autres....

Citation de Pile_Face #459558 Et si quelqu'une tombe amoureuse de moi ou simplement parle de moi en termes positifs, je ne peux pas y croire.

Longtemps je ne me suis pas couché de bonne heure, mais j'ai ressenti ça.

C'est intimidant un jugement hyper positif.

Cela va à l'encontre de la faible estime de soi.

Cela rentre en résonance avec le syndrome de l'imposteur (un vieil ami 😁 ).

Cela donne de l'enjeu à la relation et donc fait craindre de perdre l'estime de cette personne.

C'est angoissant parce qu'on se dit qu'on va décevoir, être abandonné, repoussé, incompris, à la fin.

Mais bon...

Même si ce n'est pas facile, je commence à accepter en partie ces marques d'affection, de respect, etc.

Parce qu'à un moment, quand on sent la sincérité dans le regard, l'attitude, le choix des paroles, le langage non verbal de l'autre, bah... il faut juste s'incliner devant la réalité. C'est là. Cela reste intimidant, angoissant, mais parfois on sent bien que c'est réel.

Parce que si on est attaché au principe de réciprocité, il fait bien admettre que si on se permet de complimenter autrui, de lui témoigner son affection (ce fut un long chemin chez moi et c'est encore compliqué, surtout en face à face), il faut accepter la réciproque.

Parce que l'amitié, l'amour, pour moi c'est ça : un lien de vulnérabilités croisées. Je m'attache aux gens, je les admire, je deviens en partie dépendant de leur degré d'attention envers moi, leurs avis prennent de plus en plus d'importance et de force sur moi, leurs réactions, leurs gestes et il est logique qu'ils fassent de même avec moi. S'attacher, c'est devenir vulnérable. C'est être plus aisément blessé par l'autre. Mais je crois que c'est le prix pour pouvoir se réchauffer au cœur de son amitié, de pouvoir recevoir le bonheur de ses attentions, de pouvoir être compris, respecté, accepté. De sentir la connivence se nouer.

Et ça, ça, c'est tellement important ! C'est tellement vital ! Ça fait mal aussi parfois, mais ça fait vivre. Ça dépose un baume frais sur des blessures béantes, des plaies purulentes.

Et y renoncer, c'est se vêtir d'une lourde armure. C'est se couper en partie de ceux qui comptent pour nous. Avoir du mal à leur témoigner notre amitié, notre amour, notre admiration, notre tendresse, notre complicité. C'est risquer de devenir aigri, dur, dominant.

Et moi, je ne veux pas être dur, dominant, aigri, insensible. Quand je le suis, ça me ronge.

Et en même temps, je suis comme vous, j'ai souffert, profondément, jusqu'au cœur de mon être, jusqu'au point qui vous pousse à en finir, à décider de se flinguer.

Cette armure, elle me colle à la peau et en même temps je me débats avec elle pour pouvoir vivre. En essayant d'accepter de prendre le risque d'être blessé encore, jusqu'au cœur peut-être, même si ça fait peur.

Terriblement peur.

Que ça me terrifie.

Mais quand je parviens à exprimer mon amitié, quand je trouve les mots pour témoigner de l'admiration que j'ai pour quelqu'un, que j'arrive à saisir une parcelle de lui ou d'elle et que je trouve le moyen de mettre ce ressenti en un beau bouquet, que je pose mes mots sur une plaie, que je parviens à offrir en encouragement sincère, bien senti, authentique (pas un truc formaté) et que je vois l'impact que cela a sur l'autre alors...

Alors je m'ensoleille ! Je suis heureux un instant. Je peux me réchauffer à ma propre chaleur, à celle du regard de l'autre, de son sourire timide, de sa larme, de sa gêne, peu importe. A ce moment lumineux entre nous.

Et bordel que ça fait du bien de créer un instant angélique un instant.

Juste un instant.

Pour cette personne et pour moi.

Un fragment d'éternité.

Un sourire passager.

Un éclat de lumière.

Je ne veux pas renoncer à ça !

Je n'y parviens pas toujours.

J'ai de sombres heures.

Je suis injuste parfois, ou insensible ou préoccupé, ou à terre, encapsulé dans mes tourments, parfois je mords un peu, parfois mon ironie légère manque de se faire cynisme et je fais tout mon possible pour retenir les mots en trop inutiles, blessants. La réaction de la bête blessée.

Moi, c'est ma manière de lutter pied à pied avec ce trauma d'abandon, avec mes névroses, avec ce syndrome de l'imposteur, à ce regard sur moi, pauvre chose grotesque à mes yeux parfois... Je me bats, je me bats contre ça.

Et ce qui m'ouvre un possible.

C'est ça.

L'envie de soleil.

J'ai envie d'être l'enfant soleil ! Même à mon âge !

J'en ai besoin.

Juste un instant de temps en temps.

Un sniper de la sensibilité. La formule de la Frite m'a frappé au cœur.

Citation de Occamj #459604 Etant une scientifique respectée dans mon domaine, il me paraît toujours stupéfiant d'avoir maintes fois prouvé mes qualités professionnelles (et reçu des preuves de valeur et d'amour) et pour autant d'avoir si peu progressé sur le plan émotionnel.

Moi aussi, ce décalage entre des domaines où mes capacités sont plutôt respectées et une intelligence émotionnelle chaotique ne cesse de me perturber. Et longtemps, j'étais vraiment un inadapté social en bonne part.

Le Poète est semblable au prince des nuées

Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;

Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

Souvent ces vers de Baudelaire me hantent. Bon, je n'ai pas des ailes de géant, il ne faut pas pousser non plus. Mais ce décalage entre le fait que je sois plutôt à l'aise avec la théorie, l'abstraction, les concepts, les synthèses de documents, mes trucs d'intello dans sa tour d'ivoire et mon côté canard boiteux dans la vie... ^^

Mais bon, j'ai l'impression que petit à petit, j'entre en chrysalide. Je deviens chimère, métamorphose.

La crainte est toujours là, pourtant je suis moins maladroit qu'autrefois.

Parfois je parviens à jouer l'animal social ou à faire croire que je suis charismatique.

La belle imposture !

Pourtant quand l'imposture se poursuit et que l'on parvient plus aisément à interagir.. est-ce toujours autant une imposture ?

Alors mes frères et sœurs, peuple remuant de cette petite enclave numérique, vous êtes quelques uns et unes à me toucher vraiment. A certain.e.s j'ai trouvé l'audace de le dire, en espérant poser un petit mot, un peu insignifiant certes, fragile, mais aussi sincère que possible sur votre plaie d'amour interne avec l'espoir d'aider à ma modeste manière, d'une petite touche à faciliter un peu la repousse de vos ailes.

Car j'aimerais grandement vous voir voler, plus haut, plus légers, plus ensoleillés.

Voilà.

C'est un peu long, mais bon, je suis comme ça. 😀

Je m'aperçois le temps passant que je me fous de devenir hermétique et de me planquer dans ma grotte. Les gens ne m'apprécieront pas davantage parce que je suis plus "lumineuse". Si je viens à me poser la question "Qui pourrait bien m'aimer ?" je fais taire cette appréhension aussi vite qu'elle est apparue. Tant pis pour le refoulement et la souffrance que ça génère ensuite. Me sentir crever de l'intérieur n'est pas pire que l'absence de chaleur de la part des autres.

Citation de Deelinph #459667 Les gens ne m'apprécieront pas davantage parce que je suis plus "lumineuse".

C'est sûr que si c'est "être lumineuse" pour coller au dogme du "good feeling", des lois de l'attraction, de chiller, de la pensée positive et tous ces trucs... Franchement, je te rejoins.

On va pas non plus jouer un rôle pour coller à l'air du temps. On a le droit d'avoir mal. D'être mal. D'être revendicatif. Tout ça. Et peut-être que chez toi cela va même au-delà de ce que je comprends vraiment, une autre forme, un autre chemin.

Mais on sent ton besoin vital d'authenticité. De lien avec tes tripes, ton ressenti, tes questionnements. Si je ne me trompe pas. (Ce qui est possible.)

A vrai dire, ce sentiment/besoin de lumière, je l'ai toujours eu.

Quand j'étais à la maternelle, j'étais cet enfant timide, fragile, inconfortable dans le conflit, névrosé mais solaire malgré tout.

Bizarrement, j'ai eu souvent durant ma scolarité des sortes de protecteurs. des garçons, plus âgés ou plus affirmés qui refusaient que je sois maltraité.

J'avais beau être timide, perclus de doutes, maladroit, inadapté, j'attirais des gens qui m'acceptaient. Comme si malgré les ombres, les fractures qui me gagnaient, les plaies qui devenaient plus aiguës, il y avait comme un éclat.

Et c'est quand j'arrive à le retrouve cet éclat que je me sens bien.

C'est bizarre.

Alors, il doit y avoir un truc narcissique aussi (c'est agréable d'être apprécié et on est plus facilement accepté si on a un comportement prosocial).

Le syndrome du sauveur et toutes ses dérives stupides attend en embuscade.

On peut se gargariser de sa propre image et tout ça.

Et je ne suis nullement immunisé contre l'orgueil, le narcissisme, l'égo, tout ça.

Mais, quand j'arrive à être lumineux, je me sens bien.

Et plus que ça, je me sens en phase avec un moi profond. Un truc très ancré au fond de moi. Le petit garçon paumé mais solaire que j'étais, qui discutait tranquillement avec les filles en maternelle.

C'est très profond, ce truc.

C'est comme l'euphorie de genre, vous savez, ce moment où soudainement on est bien parce qu'on se sent aligné, où on sent que l'on exprime ce qu'on est.

Je crois qu'en moi, il y a un besoin authentique de lumière.

Autant qu'il y a ce besoin d'être le syndicaliste chiant qui met les pieds dans le plat, entre en conflit avec l'institution, s'oppose, argumente, refuse les discours publicitaires et débiles quand il sent qu'il doit s'opposer. Ou l'emmerdeur qui veut argumenter jusqu'au bout sur un sujet qui lui semble essentiel.

Il y a des trucs, c'est viscéral.

L'éclat, niché entre les interstices d'un cœur brisé, d'une âme blessée, voir usée... Quand j'entends ou lis des réflexions comme quoi les gens trop sombres, maladroits, peu confiants ect sont à éviter, je me dis que l'acceptation a visiblement ses limites et son lot d'hypocrites. Se targuer de tolérer ses congénères tout en les esquivant c'est drôle. En fait non c'est pas marrant.

..

Il faut voir une sophrologue en plus du psy je pense et voir du monde.

Ces idées n'arriveront plus si tu apprends à t'aimer toi avant tout et si tu apprends à positiver et vivre dans le présent.

Il y a beaucoup de bouquins qui peuvent te faire un gros déclic aussi.

Ne perds pas trop ton temps à broyer du noir...

Vis maintenant et pas demain surtout qu'il fait super beau dehors 😀

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Perso quand j'ai eu ce genre d'idées et ça arrive à tout le monde.

La sophrologie et les bouquins m'ont fait un déclic.

Si mes conseils peuvent t'aider...

Voir du monde c'est le meilleur remède pour se sentir bien.

Ces idées arrivent souvent quand on est seule.

Il faut des conseils pour trouver les moyens ou les solutions...

Citation de Enden41 #459763

Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs mais merci pour tes conseils. Ceux-ci aideront peut-être certaines personnes😉

J'avoue que la science nous prouve plutôt que modifier une faible estime de soi, c'est très complexe, long, difficile. Et que cela dépend de bien des facteurs, dont certains sont très difficiles à modifier.

J'invite les gens intéressés par la question à écouter/voir cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=WLAKG2ccilU

Citation de Sn@ilm00n #459759D

Je suis ok avec toi, considérer toutes ces choses dans leur globalité est un bon moyen de méditer sur ses états d'âme. Or je fais cela sans renier le négatif. Sans privilégier le positif. Juste laisser venir le bon comme le mauvais sans chercher à tout prix une solution afin de tout arranger. Faire des petits pas c'est déjà pas mal. Et si on galère à avancer, ne pas s'en vouloir si on se casse la gueule. Ça me fait penser à des sables mouvants. Plus on lutte, plus on s'enfonce.

Citation de Enden41 #459757

L'auteure du sujet ne broie pas du noir... Elle partage une angoisse. Positiver c'est pour quand on espère gagner au loto. Ça ne concerne que moi, mais le tout positif est un genre d'artefact. Hormis cela, ces petits mal être qui nous rendent visite voudraient qu'on les écoute un peu siouplé.

Pardon je voulais simplement te rebooster mais si on ne peut plus dire ce qu'on pense et s'il faut peser ses mots avant et bien je n'écris plus dans ce cas.

Autant pour moi j'ai peut-être écrit un peu vite mais surtout pas pour créer une quelconque tension qui n'a pas lieu d'être...

Citation de Enden41 #459774

Comme toi je donne un avis tout personnel, tu n'es en rien attaqué-ée...

Si ce que tu as cité a marché pour toi tant mieux. On fait avec les outils qui nous semble appropriés.

Citation de Narikya #459766

Merci pour la vidéo 👍🏻

Te rebooster c'est bien à elle que j'écris.

Chacun son point de vue mais j'ai quand même senti que ma façon de voir les choses n'était pas au goût de tout le monde et ça arrive.

Attaquée ? Moi ?

Non mais à l'avenir je ferai attention à mes formulations.

Citation de Enden41 #459774 Pardon je voulais simplement te rebooster mais si on ne peut plus dire ce qu'on pense et s'il faut peser ses mots avant et bien je n'écris plus dans ce cas.

Ce n'est pas une question de ne plus écrire... Comment dire ?

L'autrice de ce post explique qu'elle gère son état, donc il est peu probable que ce que tu écris puisse poser problème à ses yeux, a priori.

Ceci étant posé.

Parmi les gens qui sont ici, il y a des personnes qui souffrent de traumas profonds. Le genre de plaies intérieures qui ne se guérissent pas avec un déclic, de la sophrologie, une vie saine, des ami(e)s...

Des traumas qui ont pu placer ces personnes (dont je suis modestement, je ne suis pas le plus à plaindre) face à la question du suicide, de l'automutilation, de conduites à risques. Des choses lourdes.

Et parfois - cela dépend des gens - on va dire qu'un discours trop léger sur le mode du "quand on veut on peut" peut résonner douloureusement chez ces personnes qui ont parfois dû lutter des années pour que leur entourage prenne leur souffrance en compte, qui ont parfois, alors qu'elles étaient au fond du trou, entendu des myriades de personnes bien intentionnées leur expliquer qu'en se bougeant un peu cela allait passer crème.

Disons que cela peut provoquer une sorte de décalage de ressenti.

Non pas que tu aies voulu blesser qui que ce soit.

Ni d'ailleurs que ce genre de discours ne puisse être tenu : il a sa logique propre après tout.

Mais dans un monde où les vécus sont très différents, de même que la question du choix peut être très irritante pour les personnes transgenres qui n'ont pas demandé à avoir une identité en décalage profond avec la société, la question de la positivité peut aussi réveiller de mauvais souvenirs chez d'autres.

Ce n'est de la faute de personne. Mais c'est ainsi, ce que nous disons peut irriter, heurter, etc.

Et peut-être que des personnes comme moi ont pu sentir qu'il y avait un léger décalage entre l'épaisseur du post initial ou de certaines des interventions et des solutions présentées peut-être de manière très rapides et légères.

Ce n'est pas bien grave, bien sûr.

Cependant, cela peut réveiller des réactions.

Bonne soirée à toi.

Citation de Enden41 #459780

Ma façon de voir les choses n'est pas non plus au goût de tout le monde. Je ne peux pas y faire grand chose.

Moi aussi je marche sur des oeufs par ici faut pas croire ;)

Citation de Occamj #459522

Occamj , ce récit de vos ressentis sur l abandon et ce besoin incessant d Être Aimée, même, Lorsque vous l êtes Bien plus fort que tout, ne vous épargne en rien cet éternel vide et éternel manque en vous.... Ce récit de vous me donne à porter un Regard émue, comme si, la glace froide dans laquelle je vous avais emmurée venait de se briser..... Se briser par une certaine chaleur dans vos mots....

Quel que soit le pilier d affection et l Amour incommensurable que vous recevez et que vous avez conscience d avoir, ce manque est là..... Et heureusement que vous êtes Aimée ..... Parceque si vous ne l étiez pas , vous seriez autre, forcément....forcément.... forcément

Même si, je pense que votre post n est pas anodin..... Dans mon fond de pensées, j ai l audace de penser que sur ce forum, je délivre des paroles et par ce que l ambiance propose ou pas comme possibilité d épanchement également

je sais, je suis moche de parler comme ça 😂

Citation de Pile_Face #459558

Citation de Narikya #459669

Citation de Sn@ilm00n #459750

Deelinph

Si Vous saviez combien je vous déteste toutes les quatre (PileFace, Narikya, Calimerotte, Deelinph )😍😍😍😍

Je vous déteste au plus haut point, parceque, vous décrivez en grande partie, tout ce que je ressens..... je vous déteste , parceque, je viens de perdre La meilleure place sur la grande scène de mes mélodrames d être cette inssassiable Être, qui a besoin des dons d Amour que j ai reçu, que je reçois et que je Chasse à la fois...

Je vous déteste de vous ressembler, moi, qui me croyait unique 😂😂😂😂

JE VOUS DÉTESTE 😍😍😍😍😍😍😍😍

Bonsoir,

Je me suis tâtée pour ajouter au topic initial:

"Merci de ne pas balancer des recettes du style "je te conseille x, y ou z" de façon trop lapidaire car cela peut heurter la sensibilité de certain.es qui souffrent depuis longtemps et ne cherchent pas de potion miracle mais plutôt des façons d'affronter au mieux leur situation".

Pour moi la sophrologie ne me convient pas trop, je préfère parler... mais encore une fois les angoisses d'abandon n'ont pas vocation à être guéries.

J'ai des ami.es, de la famille et je sors au soleil, merci. Je souffre cependant d'un ego fragile et d'angoisses existentielles, et ce depuis l'enfance.

Mes angoisses d'abandon sont hélas un peu plus difficiles à surmonter qu'une déprime passagère.

Et j'ai bien précisé que je ne demande pas d'aide urgente. Je profite au contraire de conditions favorables pour en parler sereinement.

Merci à tous les intervenants que je lis avec attention !

@reveuse: m'emmurer dans de la glace ? Diantre! Moi qui suis chaude comme la braise...

Citation de ReveuseParis #459784

🤣🤣

Ma chère et tendre Rêveuse, je n'éprouve aucune angoisse à accepter votre haine 😊

Ah toute cette détestation ! C'est le pied 🤗

Et je vous rassure vous avez toujours la première place du podium ! Moi je suis assise là. Au premier rang. Avec un briquet dans la main et "tellement vous êtes belle ça m'brûle les doooiigts"

😅

Ça me rend super triste de voir tout ce mal-être

Pardon, désolée d'avoir voulu bien faire...

J'avoue que c'est clair que je réfléchirai à deux fois avant de participer à un tel sujet.

Plutôt émotive j'éviterai à l'avenir.

Bonne soirée