Le cinéma muet : au début du cinéma

Salut, j'espère que vous allez bien. Tout est dans le titre. A l'occasion de l'anniversaire d'Harold Lloyd, l'un des trois comiques du cinéma muet, je voulais faire un petit topic pour vous demander si vous aimez le cinéma muet (1895-1930) : ces films de la toute première période du cinéma : quels sont les films de cette époque qui vous ont marqués, quels sont vos envies, vos acteurs et actrices préférées de cette époque ? Qu'est ce que cela vous évoque aussi ?

Je commence par donner l'exemple : bien que j'ai vu "Nosferatu" en classe de 4 ème en 2005 et qui m'avait foutu les chocottes, j'ai replongé dans le cinéma muet qu'en 2012 en empruntant un coffret Fritz Lang et j'avais arrêté "Le docteur Mabuse" au bout de vingt minutes, car je trouvais ça chiant de lire les intertitres, ça oui, encore pour certains : cinéma muet = chiant, car la lecture des intertitres demande une attention particulières.

Ce n'est que fin 2020, encouragé par mon "conseiller cinéphile" qui enquillait les articles sur ses découverts muets que je me suis mis à tenter le coup et visionnant le temps du second confinement : 40 films en six semaines, découvrant Buster Keaton, Harold Lloyd, Ivan Mousjoukine, les superproductions de D.W. Griffith, les perles de Fritz Lang de Murnau, etc... Cassant de fait tout mes aprioris sur ce cinéma.

Aujourd'hui, j'en suis à plus de 200 films muets découverts et quelques mini-séries comme "La maison du mystère".

Pour les intéressés, des films sont dispo sur You Tube, ok.ru, Henri Cinémathèque, et d'autres sites.

A vous si l'envie vous en dit, de nous partager vos découvertes, votre histoire avec ce cinéma :)

Ben là loupe de grand maman Albert Smith est vraiment génial a regardé surtout sous l'angle de la prouesse technique nosferatu forcément le cabinet du Dr Caligari (globalement j'aime beaucoup l'expressionnisme allemand) si non le chien Andaluz de Dali

Derrick, tu as cité tout ce que j'ai vu et aimé.

Nosferatu de Murnau qui perdrait en force expressive s'il y avait des paroles.

Les expressionnistes. Fritz Lang. Le noir et blanc sublimé . Les contrastes forts. Chaque image est une oeuvre.

Regarder et apprécier ces films, c'est le même plaisir que d'aller à une exposition de photos.

Buster Keaton. Tellement hilarant et fin. On ne peut l'imaginer avec du son. Tout leur jeu est ailleurs, physique. Même si pour Keaton c'était jouer sur l'inexpressivite. Il a inspiré beaucoup d'acteurs, Johnny Depp, surtout.

Chaplin, aussi, beaucoup.

Ça reste difficile d'accès, tout de même. Avec le temps, j'ai glissé dans la facilité et ne regarde plus.

Il y a le rapport à la musique live également qui se pratique encore. Je n'ai jamais assisté à cela. Mon professeur de piano est spécialiste pour accompagner les films muets, il improvise au fur et à mesure de l'action.

Le cinéma muet est une chose que je n'arrive pas à apprécier.

Je ne sais pas comment l'expliquer. Je trouve que le rythme est trop lent et que l'on s'ennuie.

Une anecdote lors d"un voyage en train.

Une voisine derrière moi m'interpelle :

"Quel est ce film que vous regardez, c'est magnifique...et comment ce fait-il que vous n'avez pas d'ecouteurs ?

C'était "Jeanne d'Arc" de Dreyer avec Falconetti.

Une merveille, je viens de le revoir cet hiver sur un grand écran et avec une excellente qualité d'image. Quel bonheur de cinéma.

Quelle tristesse, quelle colère, quelle compassion.