Acceptation ou non des proches.

Bonjour,

Je lance ce sujet (si il n'a pas encore était abordait), sur l'acceptation des proches (familles, amis, collègues...).

Pour ma part.

Ma meilleure amie (mon premier et fidèe soutien), m'accepte comme je suis.

Ma grande sœur (je suis le dernier d'une fratrie de trois), après l'avoir deviné par sms, à prétendue vouloir me soutenir. Ne veut pas faire d'efforts, pour m'accepter.

Mes parents : J'ai appris par ma tante, dont je suis très proche (je lui ai dis, m'accepte et me soutien), m'a dit que ma soeur sans mon accord, leur a dit, que je suis trans. Après un moment de déni. Ils m'ont dit qu'avec le temps, ils m'accepteront comme leur fils.

Mon grand frère : Tant que je suis heureux, il est content pour moi.

A mon boulot, j'ai commencé à en parlait à des collègues, que je sens ouvert. Bonne réaction dans l'ensemble. Je n'en pas encore parler à ma direction. Mais je compte le faire, après mon premier rdv chez l'endocrinologue (15 mars).

De votre côté. Vos proches accepte votre trans identité? Vous soutiennent-ils?

C'est très beau, ce que tu écris. Très juste aussi. Je sais ce que je suis. Homme trans, fils de mes parents. Frère de ma soeur et de mon frère. Il n'y a pas de doute là dessus. Même si je ne suis pas hormoné.

L'acceptation de soi, doit aider nos proches, à nous voir tel qu'on est. Surtout pour ce que l'on est. Et non, pour le regard des autres.

Peut-être que la soeur m'acceptera un jour comme son frère? Peut-être, peut-être pas? La vie est pleine de surprises. De bonnes comme de moins bonnes.

C'est à toi d'écrire ta vie, pas aux autres.

On est acteurs de nos vies. Seuls les spectateurs de leurs vies ne vivent pas.

Le coming out peut montrer que les gens qui disent soit-disant accepter, peuvent vite retournés leurs vestes. Il y a des personnes, qui ne changeront jamais.

Mais à la limite, qu'est ce que tu t'en fous ?

La seule personne à qui tu as des comptes à rendre, c'est TOI !

J'aime ma famille (du moins certains membres).

Quand j'ai dis à mes parents, que j'ai un tel mal être et que je suis au bord du suicide. Cela les a fait réfléchir.

Parce que oui, le fait de ne pas encore être hormoné, me plonge, dans la dépression.

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Citation de Camxxy #439759

Ce que tu dis en vrai.

Je ne leur demande pas d'accepter. Juste de me respecter, pour ce que je suis. Je pars du principe, que si on ne me respecte pas. Je ne respecte pas non plu.

Surtout depuis le début de ma transition, je suis r'devenu quelqu'un de très francs. Je dis les choses, que cela plaise ou non. Alors je dois envoyer des bouler. Je le fais sans hésiter.

Je ne suis pas quelqu'un qui est "moi je". Mais depuis le début, de ma transition, je pense davantage à moi.

Citation de Camxxy #439762

C'est aussi une façon pour moi, de dire aux autres "oubliez la personne que j'étais avant. Elle n'existe plus. Elle n'a jamais exister".

En pensant plus à moi. Je revis. De mettre un peut les autres de côté. Et ne penser à qu'à moi...

Bonjour,

Je me permets d'affirmer calmement mais fermement que: non, pour ma part, je ne vis pas que pour moi.

Que ma famille m'accepte, c'est essentiel pour moi.

Certes, mes prévenances n'auront pas empêché ma transition, mais il reste une autre verité: si elle se faisait au prix de ne plus être acceptée par eux, cette transition n'aurait aucun sens, aucune valeur à mes yeux.

Mes enfants, leur bonheur, leur sécurité, leur équilibre, sont plus importants pour moi que ma transition.

C'est comme ça, et personne ne peut me dire que j'ai tort. Je n'ai jamais envisagé ma transition selon la mentalité "qui m'aime me suive".

A chacun sa vie et son éthique.

Citation de Occamj #439812

Tu as raison. Nos proches peuvent nous accepter ou non. A eux aussi, il fait leur laisser le choix. Chacun est maître de sa vie.

On peut s'approprier nos choix. Mais pas l'imposer, si ils ne veulent pas.

Mais prendre de la distance, avec les gens qui ne nous accepte pas. Oui on peut.

Citation de Occamj #439812

Malheureusement on ne peut pas obliger quelqu'un à nous aimer.

Mes Filles c'est un creve cœur de ne plus les avoir et de me sentir rejetée, mais les contraindre serait pire que tout.

Alors j'attends.

J'attends qu'un jour peut être, elles reviennent vers moi et qu'on retrouve cette complicité perdue.

Je ne m'impose pas. Je veux juste qu'on me respecte

Si on ne veut pas se moi, pourquoi me prendre la tête ?

Je pense avoir assez galéré en n'existant pas pendant 40 ans. Je ne vivrais pas centenaire, je profite du temps qui me reste avec les personnes avec qui je me sens bien.

Bonsoir,

Mes sentiments mitigés viennent probablement du fait que je ne me suis pas sacrifiée outre mesure avant ma transition. Ma vie n'était pas faite de douleur, il manquait juste un élément crucial, un certain vide. Mais ce n'est devenu une souffrance que sur le tard. D'où mon sentiment mitigé, loin du stéréotype "enfin libre d'être moi même".

Dieu merci, maintenant adultes, mes enfants reviennent (doucement) vers moi.

Courage à toi Judeline!