Le poids du passé ou comment gérer ses demons

Ce sujet pourrait presque faire suite à celui traitant du pardon.

Sauf que là, il est question des pots cassé avec lesquels on est ammené à vivre quand on a vécu des traumatismes ou qu'on à été victime de sevices trop longtemps.

Cette façon qu'à la memoire de nous souvenir au moment inopportun ou de nous ammener à vivre H24 avec notre tyran alors qu'il ou elle à vidée notre vie depuis bien longtemps.

Ces traces indelebiles, ces empreintes inalterable. Pour ceux et celles qui auront le courrage d'en parler (et je vous en remercie) vous gerer ça comment ?

Je me lance :

Fut un temps, je fumais du cannabis comme un pompier. Certain(e) fummu un paquet de cloppe en une journée moi je convertissait les paquets de 30 en joint ..

Puis je me suis perdu dans le sport. Je pouvais passer ma journée dans la salle. J'avais decouvert que parfois si je me "metait ma race" je n'avais plus assez d'energie pour rien. Malheureusement, le landemain, j'etais trop HS et douloureux pour faire taire mes demons et le harcelement reprenait de plus belle.

Un jour j'ai decidé de me battre contre eux. De les gifler, de les tabasser ... au debut ça fonctionnait bien ....

Puis un jour, j'ai touché du doigts la cause profonde de ma douleur. Ça n'a pas fait taire mes demons mais au moins, j'avais l'esprit serein.

Aujourd'hui j'ai resorti les gants de boxe parce que je ne suis plus une victime mais que ces demons me morde là ou je suis resté tendre. A cette endroit là, je suis toujours sans défense.

J'ai essayé de mener des actions concrète pour avoir gain de cause mais malheureusement, la justice ne peu plus rien pour moi. C'est trop vieux.

Alors en désespoir de cause, je me tourne vers vous.

Non pas pour que nous pleurions ensemble ( enfin pour ceux et celles à qui ça peu faire du bien, ne vous privez pas) mais pour que nous echangions nos " recettes de grand-mère "

AME SENSIBLE, TU RISQUE DE VOIRE S'INSCRIRE ICI, DES CHOSES QUI POURRAIENT HEURTER TA SENSIBILITÉ. PEUT-ÊTRE QUE CERTAIN(E) PARTICIPANT(E)S RISQUE DE PARLER DE CHOSES DURES. ALORS SI TU NE TE SENS PAS DE TAILLE, PASSE TON CHEMIN

SI ON INTERVIENT ICI, C'EST QU'ON EN A BESOIN

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Bonsoir Kitsune,

Tu sollicitais des recettes de Grand-mère.

Je t'en proposerai 2.

La 1ère - rédiger des phrases qui te constituent une côte de maille Elles t'offrent une protection sans restreindre tes mouvements . Des phrases que tu aurais pu sortir à tes tourmenteurs, si à l'époque tu les avais élaborées. Des phrases que tu pourrais encore leurs sortir ! Dans tous les cas, des phrases qui font "mouche"

Au moins au saut du lit, tu les as en tête, et telle une broigne, elles veillent sur toi, et toi sur elles, en en conservant le souvenir ( de ces phrases/locutions) !

la 2de - écrire une (longue) lettre dans laquelle tu écris tout ce que tu as sur le coeur. La fermer. La bruler.

Ca n'est pas forcément la panacée, mais si cela peut t'aider à cicatriser.

Bon courage à toi.

Parmi tous les traumatismes, je vais raconter celui qui m'a fait le moins sombrer. Malgré tout, je sais que cet episode de ma vie a affecté ma relation avec les femmes et a également modifié ma vision que j'ai de moi-même. En cela tout ce qui s'était passé et tout ce qui a pu se passer par la suite, tous mes traumas n'étaient pour moi qu'une suite logique pour un sale type que j'étais ou plutôt que je croyais être. C'est toujours plus facile d'accepter le pire quand on est convaincu qu'on le mérite, mais je ne t'invite pas sur cette voix.😅

Pour juste mettre le contexte. J'étais un gamin en colère qui en voulait au monde entier. Je cherchais une part d'écoute auprès de mes parents, un peu d'amour ou un peu d'écho d'humanité bordel, mais je ne récoltais que des coups à en perdre connaissance.

J'ai pardonné à mes parents dans le sens que je n'ai jamais manqué de rien, (sauf de tendresse snif) mais ils m'offraient tout ce que je désirais, tout ce qu'ils ne pouvaient pas me donner autrement, puis je n'ai jamais eu faim et j'ai toujours eu un toit. Je vais m'avancer pour dire que je suis né avec une cuillère en or dans la bouche mais des poings dans la gueu..e, donc le prix me semblait quand même cher payé.

Alors ouais, j'avais envie de bouffer tout le monde et j'étais déterminé à tirer un trait affectif sur mes parents adoptifs à cette période de ma vie.😆😬

Je précise bien adoptif car je prenais un malin plaisir à enfoncer la lame où ça faisait bien mal dans leur petit coeur de parents déchus. C'était la seule façon d'avoir un semblant de contrôle quand le sale mioche que j'étais clamait tout haut "t'es pas mon pere de toute façon ". Aïe je ne l'avais pas volé celle-là.

Ma relation avec eux est moins tendue aujourd'hui et j'ai laissé le passé au passé, donc passons.

Orphelin auto proclamé j'avais dans l'idée de choisir une mère. Hum, il est possible que mon cerveau ait éte plus bousillé que je le pensais à force d'encaisser la douceur robuste de la main paternelle. Bref, tout ça pour dire que ça m'a mis dans des situations caucasses. A 6 ans je demandais aux inconnues sur la plage si elles accepteraient de m'adopter. Oui,oui ça change des charos ! En tout cas, malgré ma bizarrerie, ce petit jeu n'était pas tombé dans le regard d'une aveugle.

J'étais comme beaucoup de jeunes de 11 ans super naïf et comme tout bon naïf en manque d'amour maternel j'ai eu la mauvaise idée de tomber amoureux de la femme qui s'occupait de mon frère et moi.

Est-ce qu'elle m'a touché ? Non jamais et c'est ça qui est insidieux. Quand elle prenait mes mains pour les poser sur elle, elle ne se mettait pas en position d'agresseuse du moins pas dans la tête d'un gamin à qui on a jamais expliqué que les pédophiles pouvaient être des femmes douces et attirantes. Je m'étais dit que c'était normal tant qu'elle ne me touchait pas. Pour montrer le niveau de naïveté, je pensais que quand on se cachait c'était pour ne pas qu'on voit qu'elle trompait son mari.🤦🏻‍♂️

Un an était passé, (je ne vais pas m'étaler sur les plans franchement glauques et effrayants qu'elle mettait en oeuvre pour me voir après le collège)elle m'a fait comprendre que l'agresseur...ben c'était moi. Sûrement pour que je ne dise rien. Elle avait réussi son coup car c'est vraiment difficile de se retirer cette idée de la tête surtout quand on a vécu honteusement avec ce secret une bonne partie de sa vie. Je m'en suis voulu et maintenant je lui en veux d'avoir autant impacté ma vie, d'avoir perdu la confiance que j'avais en les femmes moi qui suis déjà assez farouche avec les gens.

Il m'arrive de la revoir et je pose mon regard d'adulte sur elle. Il cache bien son jeu ce serpent aux allures de femme.. tout sonne faux chez elle. Le pire c'est quand j'entends ma mère dire qu'elle est une personne formidable et à quel point elle s'était bien occupée de nous. A ça pour s'être bien occupée de moi elle l'a fait maman, mais pas exactement comme tu aimerais. ^^Désolé il m'arrive d'avoir l'humour un peu noir, mais le fond n'est pas beau du tout et je me rends compte aujourd'hui à quel point cette femme est gravement atteinte et ne devrait plus jamais approcher d'enfants.

Sinon pour en revenir aux traumatismes plus profonds, je ne sais pas si vous avez ça aussi, quand inconsciemment on aime les revivre jusqu'à être anesthésié de nos propres émotions. J'en étais venu à un point où je pensais que j'allais sincèrement y perdre mon âme.

Je ne suis pas du tout "guéri" et je ne sais pas si je peux y arriver tout seul, mais jusqu'à maintenant j'ai toujours réussi à contenir ce démon en sommeil.

Écrire ici est également un bon exercice pour se libérer un peu, alors haut les coeurs. :)

Citation de Kitsune #434194

Salut le Renard,

Je ne parlerai pas ici de mes traumatismes passés, n’en ressentant ni le besoin, ni l’envie.

Le corps humain est la meilleure machine qui soit: le traumatisme en est un de ses mécanismes car il te permet en partie d’oublier les sévices / douleurs subies, mais enregistrées dans ton subconscient ça te permet aussi de t’auto protéger d’un autre traumatisme identique, en te faisant rappeler par bribes de souvenir cette même douleur et ainsi te mettre en garde.

Le problème c’est que c’est difficilement contrôlable et à force, t’enfermer dans ce passé à demi effacer.

Pour moi une psychologue a eu un effet bénéfique ( j’ai dû en faire plusieurs avant de trouver le bon et surtout attendre de me sentir prête)

Pour d’autre l’ EMDR ou l’hypnose profond, parfois accompagné d’acuponctures aident grandement.

Je ne pense pas qu’un traumatisme disparaisse mais on peu apprendre à le gérer et surtout à l’accepter ce qui revient à dire accepter que cet événement traumatique a bien eu lieu et que l’on en a bien été la victime.

Citation de Némésis Inu #434244> Citation de Sati #434257

Y a une choses que j'ai aimer dans vos réponses et recis c'est que pour vous en sortir vous dites ce que vous avez fait et pas ce que la personne devrais faire

Pour donner un exemple me sortir " prend toi en mains " euh j ai pas attendu pour le faire mais ça marche pas désoler . Tous les conseil que l'on me donne j'ai essayer avant , tout ce que je cherche c'est plutôt une oreille pour m'écouter et quelqu'un pour me soutenir

-petite précision j'ai mis le texte sous le je pour pas parler pour tous le mondes !

Pour ma vie je vais juste résumer, vie heureuse mais après réflexion ce sentir comme un fardeau (vu que non désirer) rabaisser mais gentiment

puis quand j'étais ado ,fumer du chites, vol, alcools, ne pas renter et parents pas inquiet, divorce de mes parents, encore de l'abandon de mon père recevais de ces nouvelles par un ami c'est lui qui ma annoncer son départ au Maldives et son retour mon père

Vie fait de haut et de bas maintenant sous médocs pour avoir juste une vie presque normale