Je préviens déjà, je compte pas prendre de gants. Comme ça c'est dit.
Vous êtes vous déjà trouvé.e dans une situation où qqnn vous a blessé.e, et aurait pu s'excuser tout simplement, mais a refusé de le faire et a joué les drama queens/kings pour ne pas s'excuser?
Vous vous êtes déjà demandé pourquoi c'était si difficile pour les gens de s'excuser ?
He bien je vais vous le dire.
Déjà, pour s'excuser, il faut admettre, comprendre, envisager que l'autre puisse être blessé.e.
C'est bête a dire, mais c'est la base.
Si l'autre en face manque d'empathie, iel ne va même pas se rendre compte, ne va pas comprendre, ne pourra même pas envisager que vous soyez blessé.e.
Pour rappel, l'empathie c'est la capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'iel ressent. (Merci LeRobert).
C'est donc la capacité de comprendre, de reconnaître,ou moins d'envisager, ce que l'autre ressent, sans pour autant le ressentir soi même. C'est de la compréhension de l'état émotionnel de l'autre, de sa souffrance dans le cas présent.
Si la personne en face est un.e gros.se égocentrique, c'est mal barré.
Je vais aussi vous donner la définition d'egocentrisme: tendance a tout ramener a soi, a ne s'intéresser vraiment qu'à soi. (Merci encore LeRobert)
Une personne égocentrique est axée sur elle même. Ce qu'elle dit, vit, ressens est avant tout et prioritairement axé sur elle même.
Alors pour se mettre a la place de l'autre et envisager que l'autre soit blessé.e..... well.... Autant attendre que les grenouilles se mettent a miauler...
Une fois que la personne a envisagé que, peut être, l'autre puisse être blessé.e, il faut que la personne envisage d'avoir dit/fait une bourde.
Il faut pouvoir envisager l'idée d'être la cause du mal être de la personne en face.
Ça demande une remise en question personnelle. Ça demande d'envisager que peut être, on puisse être faillible (c'est le contraire de infaillible), que l'on puisse faire une erreur dans la communication, ou en tous cas en faire partie.
Soyons clairs, je ne dis absolument pas que c'était voulu. Ça peut parfaitement être un malentendu, une maladresse, ou que sais je d'autres. C'est même probablement souvent le cas. Mais admettre l'idée qu'on puisse faire partie du problème, c'est remettre en cause la vision parfaite (et extrêmement biaisée) que l'on a de nous même.
C'est aussi refuser, ou être incapable, de ressentir la moindre culpabilité, ni responsabilité dans l'échange, puisque logiquement, si on n'est pas capable de se rendre compte que l'autre est blessé.e, et qu'on est egocentré.e, et incapable de se dire qu'on peut faire partie du problème, alors forcément, on ne ressent aucune culpabilité, ni responsabilité.
(Quand je dis incapable, je parle au sens littéral, qui n'a pas la capacité de).
Encore une fois, je vous donne la définition de culpabilité : Se sentir responsable ou désolé pour une offense provoquée, réelle ou imaginaire. ( Je crois que je vais faire un don au site LeRobert, a force de l'utiliser)
La culpabilité, c'est se dire '' je n'aurais peut-être pas dû...''.
C'est une acceptation de ce qui s'est passé et qui n'aurait pas dû arriver. Dans ce cas imaginaire, c'est reconnaître quelque part qu'il y a eu un défaut de communication, qu'il soit intentionnel ou non.
La responsabilité revient a se dire '' oui, c'est arrivé. Je comprends pourquoi, et j'apprends à ne plus reproduire ce schéma ''. La responsabilité, c'est agir/réagir de manière adéquate a une situation donnée. C'est s'adapter, apprendre.
Dans le cadre d'un échange, même houleux, chaque partie à une part de responsabilité. Y compris dans les mécomprehensions. Même si c'est pas voulu, oui.
Et si l'autre en face est incapable d'envisager avoir la moindre responsabilité dans le mal-être créé, que ça soit intentionnel ou non, iel ne risque pas de s'excuser.
Certain.e.s vont même s'offusquer, être blessé.e.s (sincèrement ou non, c'est un autre débat) du reproche qui leur est fait. Retourner la situation, en se plaçant dans la position de la victime qui se fait agresser sans raison apparente. Simplement parce que le déni est un schéma de pensée qui colle avec leur perception de la réalité, de leur être.
C'est très narcissique, de ne jamais se sentir coupable de rien, de se sentir toujours victime, et d'essayer de culpabiliser l'autre pour les côtes négatifs ou difficiles de la relation.
D'autres parfois sont juste trop fier.e.s pour s'abaisser à s'excuser. Estimant, consciemment ou non, que s'excuser reviendrait a se rabaisser. Là encore on revient à la remise en question de l'image biaisée que les gens ont d'elleux même.
Tout le monde a une vision biaisée de soi. Que cette vision nous mettent valeur ou non.
En bref, les drama queens/kings, qui en font des tonnes pour ne pas s'excuser, qui jouent les blessé.e.s et les offensé.e.s dès qu'on ose leur faire comprendre qu'iels nous blesse, ce sont des gens souvent (mais pas toujours) incapables de se mettre à la place de l'autre, incapable d'envisager leur imperfection ou d'admettre une part de responsabilité dans le problème de communication.
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Citation de Alithia #421466
Tu seras ravie d'apprendre que tu es en accord avec pas mal de concepts issus de la psychanalyse alors X)
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Citation de Fierdre #421465
Je trouve votre message très parlant et tout est bien exprimé, je n'aurais jamais trouvée les mots justes.
La seule chose, que je désire écrire, c'est que je préfère toujours présenter des excuses à la personne, que j'ai accidentellement heurtée, blessée, éventuellement manquée de respect, offenser.
Je ne ressens aucune honte, sentiment de rabaissement, de déshonneur à adresser des excuses à l'être atteint par mes mots, mes attitudes, mon comportement, au contraire si il, elle, iel me pardonne, je serais reconnaissante de cela, et notre relation pourra perdurer au delà du temps.
@Fierdre, je vous remercie de ce topic, qui me permet de réfléchir et de mettre en avant pour moi la notion de "l'humilité".
Citation de Tashunka2907 #421470
L'humilité se rattache a la responsabilité. Au fait d'accepter de s'adapter. Ce n'est pas humiliant, ou rabaissant, juste de l'adaptation.
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Citation de Tashunka2907 #421470
Je rejoins tashunka et même si je me considère à forte tendance égocentrique... Je m'excuse toujours aussi de mon comportement ...c'est une question de respect de l'autre.
Et si j'ai blessé des bétos par mes mots sans le savoir...je m'en excuse...
Citation de Fierdre #421472
Je suis tout à fait d'accord avec cela, pour moi l'humilité n'est pas négatif, au contraire.
J'ai parfois de la peine à mettre "en mots", ce que je ressens, veux dire.
Citation de Tashunka2907 #421477
Je comprends ça. Je suis ravi si ça a pu t'aider d'une façon ou d'une autre
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Bien d'accord avec toi, mais à l'inverse . .
A la base un commentaire n'est pas forcément malveillant, s'il blesse c'est hélas souvent qu'il est mal compris, et en ce cas ou a-ton mal ? A l'égo, évidemment . . celui qui parle a évidemment un égo, celui qui écoute n'en a pas moins un aussi . . .
Combien de fois ai-je vu des personnes se facher pour un commentaire qui se voulait gentil . . . et rester fachées malgré des excuses les plus plates . . . voire etre encore plus fachées par les excuses . Je n'approuve pas mais je ne jette pas non plus forcément la pierre à ceux qui vont penser "que cette personne est con pour avoir compris mon idée ainsi" . . . parfois c'est malheureusement le cas aussi . . .
Je crois surtout que la communication est un art qui devient de plus en plus difficile . . il faut surtout une super bonne volonté de part et d'autre, ça c'est pas de la psychiatrie mais plutôt de la diplomatie . . . de la tolérance, de la modestie, du bon sens, de la sagesse, et surtout se rappeler qu'on est deux ou plus . . sans oublier non plus un état d'esprit positf et constructif . .
Et même avec la meilleure bonne volonté du monde les mots ne nous aident pas toujours, à l'image de beaucoup de touristes tout fiers de maitriser quelques rudiments de la langue locale, qui entrent dans une boutique au Brésil pour demander une "chemisette", manque de bol dans la langue locale une camizinha (littérallement une petite chemise en portugais ) est une capote anglaise . . .
C'est aussi au Brésil que je me suis rendue compte que j'étais totalement déformée par notre culture, combien de fois ai-je sursauté lorsque des personnes me touchaient l'épaule pour engager une conversation pleine de bonnes intentions . . je suis désolée, mais notre culture est celle de la méfiance, on en arrive à voir le mal partout, par simple réflexe totalement inconscient .
Ou encore cet officier Napoléonien assiégé par des Anglais, qui voulait répondre "OK pour une reddition, je souhaite que vous procédiez à l'évacuation de nos blessés en priorité" et qui a malencontreusement commencé sa réponse par "I demand" . . qui signifie "j'exige" . . un massacre en régle a immédiatement suivi . . .
Citation de Fierdre #421484
Encore un mot sans doute approximatif de ma part, n'étant pas une pro du domaine j'ai effectivement tendance à tout mettre dans le meme sac et tu as raison de rappeler que ce n'est pas la meme chose . .
Je voulais surtout souligner que selon le côté de la barrière ou on se trouve, il faut surtout essayer de penser à ce qui se passe dans la tete de celui qui est en face tout autant que dans la nôtre, c'est avec ce genre d'idées que je me suis rendue compte que la transphobie (dans mon cas) est souvent bien davantage dans notre imagination que dans la réalité
Ce qui n'empeche pas pour autant qu'il existe réellement des "sales cons" de part et d'autre de cette fameuse barrière . . . essayons surtout de pas en faire partie .
Je vais encore faire mon je fais pas comme tous le mondes
Il n'est arriver de ne pas m'excuser (mais ce n'est pas ici et si je l'aurais fait je m'excuse ce n'était pas voulu de ne pas le faire) c'est plus dans le passer que ça c'est produit et si je l'ai pas fait c'était souvent parce que la personne l'avait fait sans ce rendre compte et je lui avait donné une chance et hélas cela c'est répéter donc oui je me suis pas excuser de lui en avoir fait
Sinon pour la plupart des personnes je le fais et si par mégarde j'en fait pas c'est soit que je m'en suis pas rendu compte de ma faute ou du fait que je veux pas ranimer l'affront et pour finir par honte d' avoir fait du mal et de m'en être rendu compte beaucoup plus tard
( j'espère avoir été compréhensible car même moi en écrivant j'avais 'l'impression de ne pas me comprendre)
Sujet intéressant. Pour te répondre, ça m'est arrivé, car des personnes ne comprenaient pas (ou ne cherchaient pas à comprendre) pourquoi elles devraient s'excuser. J'avais beau expliqué, mais rien.
Me concernant, les excuses, je trouve ça hypocrite, parce que la personne fait une connerie, blesse et s'excuse, mais si elle recommence (et en général, la personne recommence), parce que ça servait à rien de s'excuser si c'est pour recommencer. Mais je suis un bien mauvais exemple, puisque j'ai tendance à m'excuser, à dire "Je suis désolé de mon comportement", mais je me comporte encore une fois en connard (désolé pour mon langage :) ).
Comme ma meilleure amie, qu'il y a quelques mois me disait : "Je sais tu vas encore t'excuser et tout, et ça recommencera", justement, parmi une de mes résolutions de 2022 est d'arrêter les excuses, parce que je me connais trop bien.
Pour vous le dire, depuis 4 mois, ma mère et ce qui me sert de frère se sont mal comporté envers moi : la dernière fois que je suis allé voir ma mère, mon frère, pour une fois, était là, mais ils étaient dans leur délire politique.
Non seulement ils m'ont ignorés, mais ils m'ont révélé s'être mêlés de mes affaires (et avec fierté en plus), donc après une bonne engueulade, je me suis tiré. Je n'ai eu aucune excuse, depuis, ça veut dire, que pas une seconde, ils n'ont cherché à se mettre à ma place.
Citation de Fierdre #421465
C'est une très bonne analyse, certes... mais extrêmement biaisée !
La difficulté à présenter ses excuses peut, en effet, être liée à un manque d'empathie mais ce n'en est certainement pas la seule raison possible.
S'excuser, c'est exprimer du regret, ce qui implique donc forcément d'avoir du regret... qui est un mécontentement/chagrin d'avoir dit/fait ou n'avoir pas dit/fait quelque chose, cela est donc lié au ressenti de la personne à l'origine des actes ou propos, concernant ce qui a émané d'elle-même, envers quelqu'un ou quelque chose.
S'il est vrai que cela peut être révélateur d'une potentielle incapacité à se remettre en question, il ne faut pas perdre de vue qu'une remise en question n'a pas qu'une seule issue possible (sinon, d'ailleurs, était-ce vraiment une question ?)... Cela n'abondera donc pas obligatoirement dans le sens attendu par la personne blessée et, à mon sens, cette personne n'est en rien exemptée d'une remise en question, elle aussi.
Excepté dans le cas d'une intention flagrante de blesser l'autre, je pense que la personne blessée, du fruit de sa propre introspection, devrait aussi être capable de se dire "ok, là, j'ai peut-être surréagi", "j'ai peut-être été aveuglé.e par les choses qui me font mal, au point de n'être capable d'envisager qu'un nombre trop limité d'intentions possibles"...
La conviction des intentions qu'on prête injustement à l'autre est, je crois, la chose la plus dommageable aux relations entre les personnes. Sérieux, y a-t-il une seule personne au monde qui ne l'ait déjà subi ? c'est pourquoi il faut aussi avoir l'honnêteté d'entendre celle qu'a pu réellement avoir l'autre.
On peut s'en méfier, y voir une tentative de manipulation, mais aussi se dire que c'était peut-être juste ce que l'autre affirme malgré tout, aussi... mais, à partir du moment où celle de l'autre n'est même pas considérée, d'autant plus quand elle est présentée spontanément (par exemple, parce qu'on est blessé.e des intentions qu'on nous prête et/ou attristé.e de la tournure que prend la relation), le manque d'empathie n'est peut-être pas du côté initialement envisagé et il n'y plus la possibilité d'être désolé.e que la personne blessée l'ai pris ainsi et qu'elle ne soit capable de le voir autrement, parce que c'est dans son propre chef.
Ne pas y confondre excuses et désolation : Peine extrême, douloureuse affliction (provoquée par un événement malheureux, souvent la perte de quelqu'un).
Je ne sais pas pour vous... pour ma part, je ne suis pas rancunière mais lorsqu'une personne m'a blessée par malveillance évidente, en fait, je n'en attends même pas des excuses, c'est une personne malveillante, je n'ai donc aucune raison logique de croire en la sincérité de ces excuses, au contraire, j'y vois même des offenses additionnelles (cette tentative de manipulation, le fait de me penser assez conne pour y croire, ...). Donc, si j'espère des excuses de quelqu'un, c'est que je ne suis pas sûre de sa malveillance... donc, j'me dois de considérer ce qu'elle y voit, non ?
Sans l'authenticité, des excuses ne valent juste rien, c'est que des mots, du vent... sans réellement avoir l'impression d'avoir fauté, je suis juste incapable de m'excuser, pourtant, je serais incapable aussi de compter le nombre de fois où on me dit "mais arrête de tout le temps t'excuser"... on est gaffeuse ou on l'est pas 😅 ... en revanche, j'fais de mon mieux pour tenter de comprendre comment on en est arrivé.e.s là, tenter de faire comprendre quelle était mon intention.
Puis, il y a des fois, où je fais face à un tel déluge d'accusations en cascades d'intentions qui ne sont miennes, voire même un côté ouvertement insultant en plus, j'me dis que même face à une relation qui m'intéressait irrésistiblement, parce qu'il y a un quelque chose d'inexplicable qui me touche chez cette personne, bah, ça n'en vaut pas la souffrance, si la personne n'écoute qu'elle-même... J'peux juste pas faire plus, tout en restant en accord avec mes valeurs... dont justement le respect que je peux avoir pour ladite personne, impliquant que je m'y tienne fermement. 😭
Je vais rajouter une chose, souvent et je le vois ici très régulièrement, on se persuade d'être la "victime" de l'autre et les reponses sont tout aussi blessante que le commentaire incriminé. Ce n'est ni par manque d'empathie, ni par égocentrisme, juste que les perceptions sur un sujet sont différentes, et que chacun veut apporter sa vérité, ce qui engendre des conflits. Chacun attend de l'autre des excuses...mais si chacun pense être dans le juste, en se disant qu'on a juste voulu montrer un autre angle... je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'attendre des excuses.
Dans un conflit quel qu'il soit, c'est souvent les 2 personnes qui sont fautives, du coup soit les 2 s'excusent , soit aucun des 2.
Mon voisin, un honorable retraité, passe un vieux motocuteur sans silencieux pendant une demi-heure dans sa serre de 10 m2 le soir à 21 heures, à 3 m de ma maison, ce qui génère un conflit, bien entendu, quand je lui demande poliment et calmement de respecter certains horaires pour faire du bruit.
Celui-ci me répond qu'il fait ce qu'il veut chez lui et que si je ne suis pas contente, je n'ai qu'à aller habiter ailleurs.
Si je suis le raisonnement que ce sont les deux personnes qui sont fautives dans un conflit, alors moi je suis fautive de vouloir vivre dans le calme passé 19 heures et mon voisin est fautif de faire du bruit après 21 heures.
Lequel devrait s'excuser ?
Souvent le fauteur de trouble se pose en victime...
Que penser du savoir vivre ensemble basé sur la notion de respect mutuel ?
.
Citation de Camxxy #421522
mais le faire est déjà un premier pas vers la compréhension de l autre et l'apaisement d une situation.
J'aime beaucoup, même si je ne sais pas si c'était volontaire, que tu aies dit "un premier pas", parce que ce n'est pas le seul possible.
Citation de Camxxy #421522
Libre à l'autre de les accepter ou non
Ce point est important, oui, mais c'est valable aussi dans l'autre sens : l'autre a aussi la liberté d'estimer qu'il est légitime d'en faire ou non, selon ses propres valeurs... mais même si pas, ça ne signifie pas, pour autant, qu'il n'y ait pas un désir sincère de résoudre la situation, de mieux se comprendre, d'éviter que l'effet se reproduise, ...
Présenter des excuses, c'est une forme de don de soi, ça doit avoir une caractère spontané... et, comme toute chose spontanée, que ce soit transformé en exigence, c'est juste un non-sens, ça le vide de son essence... et, d'autant plus quand c'est sur base d'intentions prêtées, en fait, c'est juste un affront de plus.
.
Citation de Bridget52 #421521
Hihi, XPTRD . .
A l'idée qu"en ce moment, quelqu'un sur Beto est peut etre en train de penser en te lisant "Mais c'est donc elle la mégére d"à côté" . ? 😜
Citation de Steph 38 #421528
Mégère, sûrement, mais pas apprivoisée, pas encore, peut-être jamais. :-)
Mais au moins on pense à moi, c'est déjà ça ! Et en plus ça m'a fait sourire.
Bonne journée.
Citation de Bridget52 #421530
Toi aussi bien sûr !
Je t'avoue que j'ai un motoculteur parfois un peu bruyant aussi, et je me suis posé la question en te lisant . .
Mais j'ai été rassurée en lisant le qualificatif "honorable" que tu emploies pour ton voisin, ça ne peut pas etre moi 😜
Le regret est une émotion s'apparentant à la tristesse, la dépression.
Elle n'est pas forcément liée à la culpabilité.
Le regret vient par exemple de choix possibles que nous avons '' refusés '' en prenant d'autres options. Devant plusieurs choix possibles, il nous faut parfois faire des choix, ou en accepter certains. Le regret peut par exemple survenir lorsque que l'ont repense a ces dits choix, qu'ils soient intentionnels ou non.
Les regrets arrivent quand on se rend compte qu'on a n'a pas réagi de façon optimale en accord avec nos désirs. Lorsque que l'on est insatisfaits de nos actes ou paroles, et que l'on désire avoir agi autrement.
C'est plus une question d'autosatisfaction, égocentrée, ce que l'on désire (avoir, dire, faire) et que l'on a pas.
Le seul côté EXTRÊMEMENT BIAISÉ de cette analyse c'est ton commentaire Luci, parce que justement on s'est engueulé hier. Et que ton commentaire n'a pour seul but que d'essayer de te dédouaner de tes torts.
D'ailleurs c'est ouf le nombre de personnes qui m'ecrivent pour s'excuser de m'avoir dit de la merde au fil des années.
Ce post, ça fait longtemps que je voulais l'écrire, parce que figure toi que tu n'es pas le centre de mes pensées!
J'utilise des termes psy. Je me base sur des travaux psy. J'ai fait relire, corriger, et avaliser par un psychologue avant de le poster.
Pour autant que je sache, ce psy ne sait même pas que tu existe, alors ça n'a rien a voir avec toi.
Lacan s'en bat les co@@@@@@ de toi aussi, aucun rapport avec toi.
Freud, pareil, aucun rapport non plus.
D'autres psy en ont parlé et ne connaissent a priori absolument pas ton existence, donc aucune de ces personnes n'a pu avoir de propos biaisés a ton encontre.
De manière générale, la psychanalyse moderne s'en tape de toi. Elle pose des définitions précises, nuancées, et amène des concepts basés sur des analyses poussées.
Je n'ai cité absolument personne à la base, vu que c'est un post neutre et généraliste, exposant uniquement un processus lié a tout un chacun.
Alors tu serais gentille de pas tout ramener a toi ENCORE UNE FOIS.
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Citation de Fierdre #421465eh bien ça sent le vécu !
Je suis qqn d’assez fière mais je sais reconnaître mes tords quand il le faut ( pas simple mais tout à fait à ma portée)
Eh j’ai connu cette situation avec ma coordinatrice ( au taf donc) elle avait tord( mes collègues me soutenait) mais bon elle est médecin et moi secrétaire, elle estime donc que je ne sais pas de quoi je parle ( même si c’était sur mon travail lol).
Je l’ai mis vau pieds du mur et n’a pas su quoi répondre mais ne s’est pas excusé pour autant.
Au final c’est elle qui se ridiculise.
Et ce matin idem: un intervenant social qui disait ne pas avoir été averti du rdv de sa patiente avec notre équipe et là il a vraiment fait son drama king ( mais c’est un scandaaaaaale! C’était pas comme ça avant bla-bla-bla!)
J’ai retrouvé le mail en question et le lui ai envoyé 😁
Mais bon il ne s’excusera pas pour autant
Citation de Fierdre #421538
"Le regret est une émotion s'apparentant à la tristesse, la dépression.
Elle n'est pas forcément liée à la culpabilité."
Sans renier ton analyse qui est effectivement trop souvent applicable, j'ai personnellement une vision un peu différente, davantage orientée vers le positif et le constructif
Du style j'ai fait une connerie, volontairement ou non, c'est ainsi et de toutes façons on ne peut pas changer le passé, toutes mes excuses ne pourront rien y changer (mais ce n'est pas une raison pour ne pas le faire), par contre je me sentirais impardonnable de ne pas chercher à corriger, l'important n'est pas le passé mais l'avenir
Et quand je dis "j'ai fait une connerie", ça peut etre aussi bien en écrivant quelque chose qui a été mal perçu ou qui a fait du mal qu'en lisant quelque chose que j'ai mal interprété . .
Dans ma philosophie, j'essaie de bannir les mots tristesse et dépression, ils sont hélas souvent de trop mauvais conseil . . enfin j'essaie, si j'étais parfaite ça se saurait, lol
Je trouve ça dingue, que les gens perde plus de temps à créer une argumentation complète de pourquoi il nne s'excuse pas, ou justifier le pourquoi il ne le font pas, plutôt que de simplement s'excuser.
Quel perte de temps.
Pour rappel, on vue en société, mélanger, les uns à côté des autres.
Quand t'es dans le tram, bondé, et que sans faire exprès tu donne un coup de coude, tu t'excuse non ?
Ben c'est pareil a l'écris ou à l'oral.
Quand tu fait du mal à quelqu'un, tu t'excuse.
C'est pas plus compliquer.
Si tu a geuler trop fort, que tu t'es emporter, que tu as dit de la merde, que tu es blesser consciemment ou non.
Et le problème n'est même pas l'autre.
C'est une règle de savoir vivre en société.
Comprendre et respecter que nos liberté sont limité par les liberté des autres.
Et que piétiné les liberté de quelqu'un, que ça sois conscient ou non, mérite des excuses.
Je passerais sur les phobies diverse, le mégenrage, les préjugés, les attaques personnelles, les jugements sévère, la négation de l'autre, ect....
Tout ça mérite des excuses.
Et si l'autre n'est pas capable de l'entendre, ce n'est pas le problème, on peux pas savoir si la personne est capable, sans les avoir faite.
Si on comprend pas pourquoi on a fait du mal, on s'excuse quand même, parce que ça veux pas dire que ce n'est pas le cas.
La philosophie St Thomas ça va bien 5min.
Si vous blesser physiquement quelqu'un et finissait au tribunal, l'ignorance n'est pas une défense.
Vous serez condamner pour des violences involontaire, mais serez punis quand même.
Il en va aussi pour les blessure moral.
Comme on dit, faute avouer, a moitier pardonner.
Bref, ça part dans tout les sens juste pour dire :
EXCUSEZ VOUS BORDEL !
Citation de Némésis Inu #421541
Reconnaître ses torts est quelque chose d'extremement difficile pour tout le monde je pense.
C'est chouette que tu ai l'air de le prendre aussi bien par contre !
Citation de Steph 38 #421544
Ce n'est pas mon analyse à moi mais de la psychanalyse.
Mais tu as parfaitement le droit de ne pas y adhérer :)
on ne peut pas changer le passé, toutes mes excuses ne pourront rien y changer, par contre je me sentirais impardonnable de ne pas chercher à corriger, l'important n'est pas le passé mais l'avenir
On est dans la culpabilité, le passé (je n'aurais peut être pas dû), et la responsabilité '' je m'adapte et/ou apprend de mon erreur, pour le futur :)
Citation de Alithia #421547
L'égocentriiiiisme.
Si vous blesser physiquement quelqu'un et finissait au tribunal, l'ignorance n'est pas une défense.
En fait, il y aussi du point de vue pénal des notion de culpabilité et responsabilité. Tu peux être jugé coupable sans être responsable. Dans ce cas, c'est une voix, une impulsion aveuglante, que sais je d'autre qui t'a fait agir de cette façon, mais pas toi en tant qu'entité. Tu deviens une chose, une marionnette, au service de cette pulsion.
Encore une fois, coucou la team Psy o/
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Citation de Fierdre #421550
La vie est trop courte et je veux éviter d’avoir trop de ride à mon âge 🤣
Je te répondrais en MP pour éviter les hors sujets :p
Citation de Fierdre #421538
Puisque tu en es ENCORE UNE FOIS en mode jugement et accusations, il faut que tu comprennes que je ne ressens nullement le besoin de me dédouaner... vu que, de mon point de vue, je n'ai fauté. Si tu y parvenais, tu comprendrais combien tes accusations sont illégitimes.
À aucun moment, je ne pense avoir contredit ta théorie, ni ne t'y ai ciblée... j'ai juste donné mon point de vue sur la question (c'est un peu le but d'un topic sur le forum, non ?) et, puisqu'on s'est pris la tête, hier, où tu étais justement dans cette dynamique, là où je suis dans l'autre, je pense juste y décrire un tout autre pan, que tu sembles ne pas (vouloir ?) voir et qui n'est qu'une humble proposition de complément à ton analyse.
Du reste, oui, sur le dernier bloc, là, j'me suis permise d'exprimer mon ressenti sur la situation actuelle, juste parce que ça me désole sincèrement... t'sais, j'ai plutôt une dynamique de relation que je qualifierais de compagnonnage... mais libre à toi d'y voir autre chose.