Bonjour tout le monde.
D'abord le contexte. Je regardais un stream, et le streameur a dit ceci: Je préfère m'attendre au pire pour ne pas être déçu.
Donc, la question du jour, que pensez-vous de l'expression: Il vaut mieux s'attendre au pire, comme ça l'on est jamais déçu.
Est-ce quelque chose que vous mettez en pratique vous-même? Pourquoi? S'attendre au pire permet-il vraiment de ne pas être déçu? Franchement je pense que non. Que quoi qu'il arrive, l'on sentira un pincement au coeur. On va se consoler en se disant: Je le savais. Mais je suis sûre que tous autant que l'on est, nous gardions tous secrètement un petit espoir de ce dire: "et si...".
Je ne suis pas une adepte de cette méthode. J'aime entrevoir les choses positives qui peuvent se produire, et ma déception n'est pas plus grande si jamais ça ne se passe pas comme je veux. Au moins j'y ai cru et ça m'a fait sourire. Alors que prévoir tout de suite le pire me mettra juste de mauvaise humeur et me donnera beaucoup de négationniste. Et le fait que par la suite ça se confirme renforcera juste la sensation que de toute façon, le bonheur c'est pas pour nous, la chance, la joie, juste un truc positif, on y a pas droit.
Alors non, j'espère, je croise les doigts et je souris en me disant, si ça se passe comme ça, c'est cool. Et voila. A tord ou a raison, il n'y a pas de méthode miracle, nous avons tous la notre, elle marchera plus ou moins bien, nous rendra plus ou moins heureux ou heureuse.
C'est à vous :)
Je pense qu'il faut être modérément optimiste...
arf.. moi qui pensais qu'on allait causer de dérèglement climatique....!
Je suis un peu cette pratique, et la comprend parfaitement. C'est un comme la différence entre un optimiste et un pessimiste. Le pessimiste est un optimiste qui a de l'expérience.
En fait nous voyons quand même le coté positif puisque nous y allons, participons, tentons essayons, ... C'est juste que par exemple, nous pas forcement à quelque choses de positif ou de négatif. Je vais prendre par exemple un toute boite pour une exposition sur le japon. Je sais juste que le sujet est le japon, c'est tellement vaste que je sais pas ce que je vais y voir. Si je suis positif, voir ultra positif, j'attends des choses en fonction de mes propres centre d'intérêt j'y attends une exposition sur l'intégration des ancien temple dans une architecture contemporaine. j'y vais ce n'est pas ca je suis déçu. Par contre si j'y vais en n'attendais rien de particulier ou juste "3 panneaux avec 4 photos" si j'ai ca je m'y attendais, si il y a plus tant mieux j'ai appris des choses, et si ca parle archi c'est le saint graal. Mais j'y vais quand même parce que je sais que j'y apprendrais des choses mais je m'attend a ce que ne soit jamais ce que moi j'attends.
Je pense que c'est simplement l'ironie de la vie : on pense, en toute logique, qu'une situation va bien se passer, alors qu'en fait, ça se passe pas bien du tout, et lorsqu'on pense que le pire va nous arriver : c'est là, qu'il nous arrive, au contraire quelque chose de cool.
Je vais prendre un exemple tout à fait personnel : l'an passé, j'ai été convoqué pour un rendez-vous très important, j'étais persuadé que j'allais me faire crucifier, massacrer et tutti quanti..., parce que ce ne pouvait que se passer ainsi. Bien qu'au fond de moi, j'avais une toute petite lueur d'espoir que ça passe bien.
Et bien miraculeusement, du à la personne avec qui j'ai eu à faire, ça s'est merveilleusement bien passé !
J'étais tellement heureux, soulagé, après le rendez-vous que je suis allé m'acheter un dvd ! :)
Mais toute fois comme dirait Dewey dans la série "Malcolm" : "Je ne m'attendais à rien mais je suis quand même déçu."
😂
Citation de Cinkey528 #409853
Je pense que c'est simplement l'ironie de la vie : on pense, en toute logique, qu'une situation va bien se passer, alors qu'en fait, ça se passe pas bien du tout, et lorsqu'on pense que le pire va nous arriver : c'est là, qu'il nous arrive, au contraire quelque chose de cool
👍
Penser que tout va foirer et partir d'un sentiment négatif, ça a du bon ( si ça se passe bien, la surprise est grande et positive) mais du mauvais aussi ( avec sa vision négative on s' autoboycotte et ça peut effectivement très mal se passer ...ce qui confirmera la malchance et donc amplifiera le négatif!)
Je préfère partir du fait de "ne m 'attendre à rien du tout" et de me dire que ça sera comme d'hab' sans grand enthousiasme.... profiter du positif si positif il y a et essayer d'éviter le négatif !
Ni déception ni attente ...
On verra bien😅
Citation de Escargotte #409938Je préfère partir du fait de "ne m 'attendre à rien du tout"
👍 👍
Mais comment on fait si on est DEJA investis ?
Par exemple si tu es investie dans un projet, que t'y crois à fond et que ça échoue... on fait comment pour ne pas pleurer toutes les larmes de ses oeils ?? 😆
Citation de Delinphe #409951
Tu ne t'attends pas spécialement à qlqe chose ( une réception extraordinairement inoubliable par exemple) et tu restes tres modestement modeste quand aux resultats... au mieux ça se passera trop bien et tu seras happy....au pire tu te diras que tu as fait de ton mieux, les erreurs sont des expériences enrichissantes ... pas de chance ça a pas marché cette fois....mais tu vas y travailler pour que ça fonctionne la fois prochaine...😁👍
J'avoue ne pas être assez confiante pour avoir ce cheminement de pensée 😓
Citation de Delinphe #409962
La confiance en soi ça s'apprend et ça s'apprivoise 😉
Citation de Escargotte #409963
Et comment on peut aider quelqu'un qui l'a perdue?
Citation de Nanais_oIo #409964
On sait pas aider c'est un cheminement personnel , de soi avec soi-même !😉
J'envisage les 2 possibilites comme ça Pas de surprise. J'anticipe tout ce qui peut arriver. Ça m'aide, car c'est la surprise qui peut me mettre a mal.
Après, jetravail sur moi pour essayer de donner le mieux de moi.
Citation de Alma08 #410233
Je pense comme Alma , sur une situation, j'envisage toujours les différents chemins possibles qu'ils soient positifs et negatifs. Je n'aime pas mettre des œillères devant les difficultés, parce que ca devient vite un cercle vicieu, dont on a du mal à se sortir. Dans certains cas , je vais préférer anticiper et dans d'autre quand tout ne depend pas de moi, je vais preferer vivre au jour le jour en me disant que tout peut s'arreter demain pour x raisons et que chacun de ces moments sont precieux. Ce n'est ni etre pessimiste ou optimiste , il y a une réalité de la vie et ca s'arrête là. Je pense qu'en effet se faire des plans sur la comète, ca peut mettre des claques qui font plus mal parce qu'on n'est pas préparé aux autres possibilités, cad se casser la gueule. Rebondir après, c'est plus difficile. Alors que quand on a évalué le risque...on peut préparer le plan B "porte de sortie".
Pour ma part je suis fondamentalement optimiste, mais j'ai appris à m'en méfier, et surtout me méfier de moi, on a déjà vu que partir "la fleur au fusil" devant les difficultés n'est pas toujours la meilleure la meilleure facon de leur survivre . . et n'oublions pas non plus que nous sommes souvent "notre meilleur ennemi"
J'ai longtemps pratiqué la philosophie de s'attendre au pire pour éviter les déceptions, mais elle n'incite pas à avancer car au fond celà revient à nous forcer à une vision plutôt pessimiste et immobiliste, et cette philosophie est plutôt stérile car elle se contente de nous rappeler que les pépins nous pendent au nez sans avoir aucune action sur eux. C'est simplement le stade de la découverte et du premier niveau de prise en compte des lois de Murphy
Jusqu'à ce que je découvre les pratiques de "maitrise des risques" qui sont relativement simples, il suffit d'etre suffisament attentif (et surtout honnete avec soi . . . ) pour identifier les risques concrets (voire les opportunités) de notre projet, les analyser judicieusement et mettre en place les parades dans le plan d'action que nous avons prévu. Il faut bien sur se poser des questions du style "pourquoi-comment" pour définir précisément les risques sous forme concrete, si on s'arrete au niveau "risque de planter le projet" ou "risque de planter telle ou telle étape" la seule parade serait évidemment d'arreter le projet sur le champ . . c'est pas l'objectif. Il faut plutôt raisonner autour des incertitudes "techniques", de l'entente entre intervenants et avec leur environnement, du financement, de la concurrence ou de la jalousie, des idées reçues, etc
Telle qu'elle est souvent présentée, la maitrise des risques peut faire penser à une usine à gaz, mais c'est loin d'etre le cas. Une simple liste à la prévert présentée sous forme de tableau à 4 colonnes (risque, criticité faible à tres forte, couvert ou non couvert dans le plan d'action, et colonne idées diverses) que l'on se force à tenir à jour régulièrement constitue déjà un outil fabuleux.La première qualité de cet outil est de nous forcer à écrire et donc garder une trace de nos idées
Et par expérience la plupart des risques sont faciles à transformer en opportunités, j'ai souvent réussi des projets "impossibles" qui n'avaient aucune chance de réussite, et qui n'ont justement réussi que grace aux bonnes idées apportées par la maitrise des risques
Dont et peut etre pour commencer ma propre transition . . .risque de déchéance sociale, risque de mauvaises rencontres, risque de m'enfermer dans un ghetto, risque de traumatiser mes enfants, risque de perdre ma famille ou mes amis, risque de ne pas pouvoir suivre financierement, risques de perturbations par des soucis de santé, risque de perdre le sens des réalités, risque de finir dans un cul de sac apres avoir trop avancé, et j'en passe . . .contrairement à ce qu'on pourrait croire, et plutôt que me démotiver, tous ces risques m'ont au contraire donné de tres bonnes idées pour organiser ma vie et mon parcours
Idem, j'éssaie d'évaluer les risques même si ce n'est pas une "science" exacte.
Je suis de nature optimiste, mais je sais que tout n'est pas rose ^^
Il ne faut peut etre bien sur pas tomber dans l'exces, j'ai connu un expert en sureté de fonctionnement (fiabilisation des systemes) qui avait entrepris de "fiabiliser" sa propre vie et celle de sa famille, tout y passait, depuis l'étage du logement, l'alimentation et les loisirs, jusqu'au modele et la couleur de la voiture et au nombre d'enfants . . . toute sa vie et celle de sa famille étaient gouvernées par des stats et des calculs . . . mais au fond c'est ce genre de méthode qui est employée dans nos vies de tous les jours pour le dépistage et la prévention de certains cancers . . .
Stephanie, ton tableau de maitrisse des risques est completement abstrait pour moi. Mais ça m'a vraiment intrigué. Car pour ce qui est emotionnel je trouve que les choix, les decisions Sont plus compliques a prendre, surtout quand il y a des enfants et chacun d'eux avec sa personnalite.
Est-ce que tú connait de liens pour lire plus? Peut-être avec des exemples qui m'aident avoir plus clair
J'aime bien le terme "pessimiste optimiste", j'ai très envie de croire que tout va bien se passer, mais j'ai une tendance à imaginer les pires scénarios en même temps. Certes ils ne se réalisent pas toujours, mais c'est un mécanisme qui s'est mis en place tout seul, faut croire.
Et parfois, ça marche, je veux dire que me préparer au pire a atténué un peu le coup dans certains cas. Je comprends tout à fait sa philosophie, au gars.
Citation de Adeline. #409724
Il y a aussi : "Toujours espérer le meilleur mais savoir se préparer au pire".
"L'optimisme réaliste" si vous préférez : afin de ne pas être pris au dépourvu quand les embûches se présenteront dans notre vie.
Et surtout (et je ne le dirais jamais assez) : Ne rien attendre des autres ET savoir compter avant tout sur soi-même et cela à chaque instant.
Chercher et trouver en soi : les ressources, les solutions, l'espoir, la force, la combativité et tout le reste :-)
Tout cela se travaille, au fil du temps et des expériences.
Je suis d'accord avec ce que j'ai lu plus haut, penser à toutes les possibilités et non pas juste le positif ou le négatif. Etre que négatif nous tire vers le bas, penser aux choses positifs est peut être un peu utopique, il faut se dire que n'importe quoi peu découler de nos actes, du bon comme du mauvais.
Personnellement je me prépare toujours au pire, et au moins je ne suis jamais déçue. Je pense que c'est légèrement différent que de "s'attendre" au pire, disons que j'envisage toutes les possibilités autant les meilleures que les pires, mais surtout les pires.
Je suis impliquée dans la protection animale et je récupère très souvent des animaux malades. Se préparer au pire me permets d'être attentive et réactive au moindre problème, et je pense sincèrement que c'est ce qui fait de moi une bénévole fiable et expérimentée.
Dans la vie de tous les jours, cela permet aussi d'éviter les problèmes (je suis naturellement méfiante), et ça m'a ouvert sur une autre phylosophie de vie : maintenant j'adore avoir tort et je me remets en question beaucoup plus facilement !