Attention les ptis loups, sujet sérieux !😅
Je lis souvent un peu partout que ce soit sur les réseaux sociaux, dans la presse, les publications sérieuses ou moins....que si on est comme ceci, c'est que pendant l'enfance il s est passé telle chose ou que nos parents nous ont éduqués ( ou pas) de telle façon...
Une espèce de fatalité qui explose pendant l'enfance et puis qui vous marque, vous entrave, vous pollue jusqu'à votre mort!
Très souvent, on plaint, on excuse, on justifie tel ou tel comportement car il s'est passé quelque chose dans son enfance...Puis on encourage la personne blessée dans son enfance à exterioser, "faire un travail", de l'hypnose, des thérapies etc...Quoi de plus normal...
Mais les faits restent bien là...on ne sait ni les changer, ni les faire disparaître et encore moins revenir en arrière pour agir dessus ...
Au delà de ça, on parle rarement de la capacité énorme de résilience qui existe en nous pour surpasser tout ça et échapper à la fatalité....
Alors? Qu'en pensez vous? Sommes nous en fait déterminés depuis notre naissance à subir le sort aléatoire que certaines personnes ont sciemment ou inconsciemment décidés pour nous? Ou alors détenons nous en nous les capacités à changer le cours de cette "Fatalité" ...?
Merci pour vos futurs échanges😊
Merci zabada pour tes explications et ton opinion😉
Je pense moi aussi que l'on arrive un peu à notre niveau selon nos capacités diverses à changer le cours de la fatalité et de l'éducation pas toujours topissime de nos très chers parents...
Maintenant je pense qu'il reste des choses, des interactions dans la petite enfance sur lesquelles nous avons que très peu d'emprise et dont nous subissons les conséquences sans nous en rendre compte ... les théories sur l'attachement par exemple ( qu'il faut relativiser quand même) nous prouve que les interactions précoces avec notre mère vont sensiblement influencer notre développement affectif plus tard... il y a aussi l'influence de substances au niveau prénatal et aussi toujours dans la petite enfance: alcool, tabacs, médicaments, etc....qui peuvent pas mal dérègler le développement jusqu'à entraîner des séquelles, des déficits irréversibles ou au contraire trop activer certains comportements ou provoquer à son tour d'autres addictions....
Mais tu as raison... nous avons en général la capacité d'agir contre tout cela ne fusse qu'au moins faire appel à de l'aide quand on se sent dépassé par notre passé...🤔
Citation de Calimerotte #402652
Sujet intéressant.
Je trouve que certaines personnes envoient facilement dans la figure le concept de résilience (avec un air de critique) sans savoir réellement la nature des difficultés dont souffre l'autre ni son passé. Il est évident que certains parcours peuvent laisser l'adolescent ou le jeune adulte dans un chaos intégral (souvent le cas pour les sdf ou les drogués).
Bien-sur lorsque les fondations sont suffisamment solides, chacun peut progresser dessus pour parvenir avec le temps à gommer les failles.
Notre vécu nous construit et forme nous bases. Vouloir l'oublier c'est se taper contre le mur encore et encore.
Pour avancer il n'y a Pas autre que faire face.
Après on évolu des façons differentes. Mais ríen peut éffacer notre passé, ce la forme part de nous.
Il ne faut Pas non plus des grands événements pour souffrir un traumatisme. Pour certaines personnes est beaucoup plus fácile mettre la faut sur les autres (dans ce cas, nous parents ) que se remettre en question et trouver les formules pour avancer. Pas tout le monde décide de vivre en ayant le controle de sa vie, en prennant ses responsabilités.
Il y a des personnes qui ont éte aggressée pendant l'enfance qui vont finir pour faire la même chose et d'autres non.
Les traumatismes de l'enfance ne justifient Pas en aucun cas la répétition des faits, comme dit Zababa, ce la aide uniquement a comprendre.
Comprendre que la personne n'a Pas su ou pu avancer, n'a Pas pu ou su se faire aider
Citation de Calimerotte #402642
En ce qui concerne les thérapies, il est certain que toutes ne sont pas adaptées à tout type de circonstances.
De mon côté je suppose que certaines personnes ont surtout besoin d'être conseillées et orientées lorsqu'elles ont vécues un évènement traumatique, alors que pour d'autres ce sera l'écoute (sans forcément avoir besoin de trouver des solutions) qui va primer, c'est pour cette raison que le patient aura plus de chance de sortir la tête de l'eau avec un professionnel avec lequel il sera en phase, sinon peut importe la tournure que prendra la thérapie celle ci sera vouée à l'échec.
Après c'est plus facile à dire qu'à faire et il n'y a aucune garantie que cela fonctionne, ce n'est qu'en faisant des essais qu'on pourra bénéficier d'éventuelles résultats.. ou pas 😉
Donc...🤔
Si je vous suis bien tous et toutes...😉
D'un côté, on est pas assez dans la compréhension de ce que l'autre à pu subir durant son enfance et il faut plus la soutenir et la comprendre...
Mais d'un autre côté, c'est à la personne de se bouger et de mettre toutes les chances de son côté pour évoluer de manière positive...
Et ...en plus de tout ça....c'est pas gagné d'avance car la personne devra se confronter à une armada aussi diversifiée et folklorique de psy et de thérapies....dont on est même pas sûr que ça va arranger et faire évoluer les choses...
Hum compliqué....pauvre gamin.e 🤔😅
Merci pour ce sujet sérieux calimerotte et pour vos questionnements et réponses à tous passionnantes.
Personne ne niera le fait qu’on est conditionnés par notre éducation (au sens large), par les modèles que nous avons reçu de nos parents. Sans parler de traumatismes et d’histoires compliquées quelques exemples divers et variés de situations possibles :
les parents font comprendre à leur fille qu’une petite fille doit être calme, sage et s’effacer, ne pas déranger
Ceux là même répètent sans cesse à leur garçon (de nature plutôt calme) « toi tu es un vrai petit casse-cou, un gros dur » complétez au choix
Ou vice versa !
Mais il y a ce qui est inné, pour deux situations presque identiques deux enfants réagiront différemment, selon leur caractère, se rebellant ou se conformant aux attentes parentales (mais dans les deux cas il (ré)agit en fonction de). Tandis que l’un imitera ses parents, l’autre fera l’opposé et un autre choisira une autre voie.
Parce que ce qui complexifie le truc c’est qu’en dehors des parents, et en dehors du caractère propre de l’enfant, il y a l’environnement tout entier qui joue. On a tous en tête un adulte qui nous a marqué enfant, tel un modèle, un enseignant, un voisin, un oncle/ tante, ami de la famille.
L’école, les activités sportives…
Notre place dans la famille…
On dit même qu’on peut hériter des problèmes psy de nos ancêtres sur plusieurs générations…
Et pourtant. Il me semble que la capacité de résilience peut être très forte et innée chez certains. Puisque certains ont vécu une enfance terrible, avec un environnement familial et un entourage néfastes et arrivent naturellement dès tout petit, dès bébés quelques fois à puiser en eux l’énergie pour avancer et s’en sortir. Mais ce sont des cas à la marge. Et pour d’autres la capacité de résilience est plus fluctuante et peut s’acquérir avec le temps
La difficulté parfois est de réaliser qu’on a été conditionné. Et, à mon sens, c’est là que le travail avec un psy par exemple peut être utile. Pour prendre du recul sur des situations qui paraissent normales et évidentes. Pour reprendre les exemples du dessus, la petite fille qui a été conditionnée à être sage, gentille et à pas déranger trouvera normal de s’effacer à l’âge adulte, elle pensera que c’est dans son caractère, elle se définira ainsi « je suis » et ne comprendra donc pas ce qui la mine et pourquoi elle se sent mal dans sa peau. *toute ressemblance avec des histoires et personnages ayant existé est pure coïncidence
Dans le cadre de traumatismes, ou de situations extrêmes, il est encore plus difficile de prendre du recul voir parfois de s’en souvenir, le cerveau ayant fait son travail de survie et bien planqué l’info.
Dans tous les cas comme l’a dit également Alma c’est un mélange de notre passé et de notre caractère qui forme qui on est.
Et qu’il est parfois plus facile de rejeter la faute sur les autres, sur ses parents, et ne pas chercher à changer / progresser
Citation de Calimerotte #402668
J'ai dit essayer en testant si on est en capacité de le faire bien sûr 😉 c'est un peu comme lorsque tu passes un examen, tu y vas en ayant fait de ton mieux et en révisant comme une malade jour et nuit mais parfois il suffit d'un mauvais sujet pour que tout ton travail soit réduit à néant.
Et les thérapies ne sont pas faites pour tout le monde, car il s'agit d'une démarche personnelle avant tout, c'est à nous de choisir au final ^^
Citation de Calimerotte #402676
Je dirais que oui, on peut toujours s’en sortir, de tout. Tu crois pas ? c’est peut-être mon côté licorne optimiste
Mais peut être des fois ça va demander du temps, beaucoup de temps, de l’énergie et beaucoup d’envie d’avancer avec ou sans l’aide d’un thérapeute, parfois des années.Après, je pense qu’à partir du moment où tu te questionnes sur toi même, où tu réfléchis, tu avances forcément vers une meilleure connaissance de toi et avances sur le chemin du mieux être. Clairement ça veut pas dire que tout va être tout beau tout rose et que tu auras l’impression de tout faire bien… ça serait trop facile 😩
Puis ça dépend ce que tu appelles des séquelles. Un traumatisme dans la petite enfance peut engendrer des comportements de réponse mais sont-ils forcément toujours négatifs ? Ça peut entraîner des comportements auto destructeurs et dans ce cas c’est négatif mais ça peut aussi entraîner un type de comportement qui n’empêcherait pas de bien vivre sa vie ? Dans ce cas ça va forger une partie de la personnalité.
Désolée si je t’embrouille encore plus 🤪
Citation de Pom2reinette #402686
(Désolée pompom je suis dans une de mes phases dark pessimiste à la calimerotte qui se plaint de manière plaintive mais! Constructive!)
Bah....c'est un débat assez général qui m'interpelle car bien évidemment je me pose des questions et me torture l'esprit comme tout les grands angoissés qui se respectent quoi....😑
Oui tu as raison ...les expériences de vie dans son enfance engendrent du positif comme du négatif... reste à composer avec cette grosse tache négative qui nous pollue...
Et j'ai toujours l'impression d'avoir raté ma vie....mais c'est ma faute, mes choix ( comme dirait l'autre )....je n'en veux à personne ...bien évidemment...hum🙄...fin presque 😝
Bonsoir Calimerotte,
Perso je ne formulerai pas ta question de cette façon.. Parce que chaque parcours de vie est unique, non seulement vis à vis des expériences mais aussi vis à vis de l'impact de celles-ci. De plus il y a des personnes qui porteront des séquelles de traumatismes toute leur vie, d'autres non, en conscience ou non, et ce n'est pas quelquechose qui peut se théoriser pour moi. C'est juste quelque chose à accepter comme une forme d'injustice de plus faisant partie de la vie.
Je ne crois pas non plus à la vision binaire (le négatif et le positif) qui résulterait d'éventuels trauma. D'ailleurs, avec ou sans traumatisme, personne n'est objectif dans sa façon d'appréhender le monde ni totalement libre de son passé. Personne non plus n'a la même conception du "Bien" et du "Mal" (malgré les apparences). Alors au lieu de lutter contre ses côtés "négatifs" (jugés négatifs par soi), peut-être serait-il plus pertinent de simplement accepter son altérité avec les autres (de perception et de fonctionnement) et de chercher à vivre paisiblement (avec soi et avec les autres)?
Je ne crois pas non plus à l'injonction de progression ou de résilience. Pourquoi s'infliger une telle obligation alors que chaque vie est unique et appartient à son seul propriétaire? Pourquoi mettre dans la notion d'évolution personnelle des considérations d'ordre moral? J'ai le sentiment que cette vision des choses s'inscrit dans les courants actuels de développement personnel qui fait peser la responsabilité du mal être sur les épaules de la victime. Parce qu'il faut penser positivement pour attirer du positif dans sa vie, parce qu'il faut élever sa conscience etc. etc. Je ne partage pas ce point de vue (cette croyance).
Se libérer de ces notions me paraît un bon début de trouver sa propre voie, définir le sens de sa vie et les conditions de son bonheur (tout ça étant forcément personnel et propre à chacun.e).
Tu penses parfois avoir raté ta vie.. Mais c'est quoi réussir sa vie si ce n'est simplement en être le.la principal.e acteur.trice?
Citation de Calimerotte #402692
T’inquiète pas je connais ça les questions existentielles.
Idée de licorne (testées par Moa même sur moa même c’est pour dire si c’est universel et validé 😂) Et si tu essayais de remplacer le négatif par le positif ?
J’essaie un petit dico non exhaustif si tu m’aides
J’ai raté ma vie par « quand j’ai fait cette erreur j’ai appris ça »
Je me torture l’esprit par « je suis curieuse et j’aime comprendre »
Perso quand j’ai compris que quand je me plaignais c’était ma façon d’attirer l’attention sur moi parce que c’était la seule manière d’attirer l’attention de mes parents enfant bah… je me suis plaint de mes parents euh… non …c’est po ça / je veux dire… J’ai d’abord essayé de repérer les fois où je me plaignais sans vraiment avoir envie de me plaindre mais juste pour attirer l’attention et comme j’avais plus envie j’ai décidé d’arrête, pour mon propre bien
mais c’est pô facile, c’est comme arrêter de fumer y’a des rechutes et les habitudes ont la dent dure 🤪
Citation de Aigle2Terre #402698
Ton témoignage est un peu comme une brise légère sur mon gros topic bourrin baveux...
Je te remercie pour cet air frais...
Je me sens moins nulle 😉🌹
Ps: désolée les loulous pour ce topic à l'ouest mal formulé !
Face a des grands traumatismes on est touché pour toujours.
On peut s'en sortir, oui, mais la lutte est pour la vie. C'est comme pour tout le monde des hauts et des Bas mais plus marqué dans ce cas.
Le desequilibre est plus fort dans les moments bas.
On garde des angoisses, des tocs, des phobies, des cauchemars....
Mais on peut etre heureux et aimer la vie malgrè tout
Citation de Pom2reinette #402699
T'es trop mimi pompom 😊🐼
Merci pour ta formule magique licornienne 🦄
Je tâcherai de m'en souvenir 😋
Oui...me faire remarquer et attirer l'attention en me plaignant.... l'histoire de ma vie?😝
Merci ma pompom😘
@Calimerotte,
Ma perception de ton topic est tout autre.. J'y vois plutôt des questionnements intéressants, peut-être des étapes de vie. Peut-être une ouverture sur autre chose. En tout cas une curiosité manifeste à partager avec d'autres.
Je connais des personnes qui portent en eux la noirceur de leurs traumatismes d'enfance. Il n'a pas toujours été facile pour moi d'accepter l'existence de leurs marques indélébiles. Mais qui suis-je pour juger de leur volonté de s'en libérer? De leurs choix de vie? De leur perceptions? Personne. Il est toujours plus opportun de s'occuper de soi et de laisser les autres vivre leur vie comme bon leur semble sans se prendre pour ce que l'on n'est pas (un.e psy, le curé, Dieu etc..).
Ton topic est très bien formulé. Comme tu l'as pensé toi au moment de l'écrire.. Et c'est bien l'essentiel. 😉
Citation de Alma08 #402704
C'est une vision très réaliste et sobre des choses Alma... Ça m'interpelle aussi bcp ce que tu dis... C'est bizarre mais je m'y retrouve complètement alors que je pense pas avoir subit de gros traumatisme comparé à certains ( et là encore je me surprend à me comparer alors que le post juste avant dit que chaque cas est unique...
😑)
@ Aigle2Terre
Encore une brise fraîche et une bouffée d'air frais.... merci encore pour ta vision constructive🌱 ( comme une petite plante qui pousse)
Salut calimerotte,
Je pense que le terme résilience est trop fort et sorti de son contexte, je partirais plus sur la connaissance de soi, et sur l'envie de comprendre sans chercher des responsables, les parents font ce qu'ils peuvent avec ce qu'on leur a transmis. L'idée de reproduction des schémas parentaux est très ancrée, mais bien des exemples viennent contredire cette idée, il y a des enfants qui ont vécu des bonnes choses étant jeunes et qui sont de véritables ordures avec leurs progénitures, l'inverse est réel également.
Le poids des secrets dans une famille peut impacter un membre de la dite famille plus qu'un autre, il est très difficile d'expliquer comment ce mécanisme agit, mais la souffrance comme l'amour, se transmet de générations en générations.
il y a une part d'inexplicable en tout être, sommes nous assez conscients pour accéder à toutes les réponses, est ce utile au final, vivre en paix oblige à des choix forcés le plus souvent, des petits ou grands deuils à effectuer, et vivre avec cela, est peut être ce qui est le plus difficile, le savoir et l'assumer peut rendre fébrile et permettre le doute envers soi même. Ce qui aide, je pense, ce sont les marques d'attentions, que l'on sème tout au long de notre chemin, les rencontres positives que l'on conserve, ce sont des poignées d'étoiles qui illuminent nos instants plus sombres.
Sur ce, je vais me coucher, la nuit étoilée m'appelle.
Good night everybody
Citation de Arena #402737
Magnifique conclusion, merci
😴 🌟 🌜
Citation de Calimerotte #402714
Vous avez une grande sensibilité 🌸
On peut avoir eue une Education ultra Rigide et Sèvère ou Maltraitante et recevoir en même temps de bonnes lignes de conduites dans le lot de tout ce qui n'allait pas..... On peut avoir reçue une Education très cool et devenir PsychoRigide plus tard....... On peut avoir morflée dans son enfance et être en résilience avec son vécu si l'on est bien entouré par la suite ou devenir tout le contraire et flinguer son AVENIR, parceque, le nombre de Traumas est tellement conséquents que de manière consciente ou inconsciente, certaines choses restent Insurmontables et Indépassables
Si je ne me trompe pas la Résilience, c'est le fait d'avoir la capacité de tourner les talons à ses traumas sans aucune aide Psychologique....? C'est ce que l'on m'avait dit, il y a des decennies en arrière
Je pense que l'on peut être de Bons Gosses avec des Parents extrêmement Pourris et de très mauvais Gosses avec de Bons Parents..............
On peut aussi évoluer entre une Demi Résilience sur certaines choses et être à Demi Fracassée pour la vie..... Le recul et la distance avec son parcours d'enfance et ensuite celui que l'on emprûnte adulte peut être aussi très compliqué..... C'est plutôt fragile à mon avis cette notion de distance/recul, puisque, ce sont les événements durs de la vie qui deviendront la jauge véritable d'une "résilience" ou pas..... Parcequ'être dans la Résilience ,lorsqu'il ne se passe rien de traumatisant dans son parcours de vie, c'est forcément plus facile que si des catastrophes surviennent encore sur son chemin
Citation de ReveuseParis #402775
Ma reveuzzzz ...sous vos airs delirants vous avez bcp de lucidité et vous me simplifiez la vision des choses en prenant du recul justement...
Je ne peux encore une fois qu'applaudir votre intervention 😉😇
@Aréna
Désolée de vous avoir oubliée mais tout comme ma reveuzzz vous m'apportez une vision différente plus positive avec bcp plus de recul sur les choses et...comme l'a dit pompom...ça fait du bien !!!😊
Citation de Alma08 #402754
Vui je suis une petite bête hypersensible à tout ce qui m'entoure... c'est assez lourd et pesant quand tout vous envahit tout le temps... le repos et la relaxation est essentielle je pense chez moi.... de même que les moments vides... j'en ai besoin...😅
D'ailleurs je me dis aussi que ce serait pas plus mal que je prenne un peu mes distances avec le forum et le site pendant qlqes jours 😴
Je suis assez d'accord avec le point de vue d'aigle2terres.
"il y a deux drames : réussir sa vie ou la rater" disait Oscar Wilde. Cette notion de réussite n'est-elle pas plus dictée par l'Autre, la famille, l'institution, la société, le conjoint que par soi-meme ? (Je ne parle pas ici des cas lourd qui s'auto-sabordent continuellement, s'auto-punissent ou s'auto-détruisent). Le regard que l'on porte sur soi est finalement essentiel dans sa propre réalisation, qui, comme le dit Aigle, n'appartient qu'à nous-meme.
Je pense que la résilience est la faculté de s'extraire, à l'age adulte, des contingences qui nous ont été imposées durant l'enfance. Pour ce qui est des gros traumas (viols, violences, tortures psychologiques), les enfants les plus agressifs arriveront à s'en sortir, les enfants plus doux, plus passifs ou plus sensibles auront plus de mal à surpasser tout ça.
Citation de Dime #402806
"Je pense que la résilience est la faculté de s'extraire, à l'age adulte, des contingences qui nous ont été imposées durant l'enfance. Pour ce qui est des gros traumas (viols, violences, tortures psychologiques), les enfants les plus agressifs arriveront à s'en sortir, les enfants plus doux, plus passifs ou plus sensibles auront plus de mal à surpasser tout ça."
La sensibilité de la personne n'a rien à voir avec le fait de surpasser ou non un trauma.
C'est un sujet un peu complexe et pas aussi manichéen que les médias semblent le penser : non on ne reproduit pas toujours ce qu'on a subit enfant par nos parents, heureusement d'ailleurs.
Je vais prendre un exemple atroce : un enfant qui a subit des abus sexuels de la part de ses parents ne vas pas forcément reproduire la même chose à ses enfants. Et un enfant qui a n'a rien subit pendant son enfance peut devenir un violeur ou un tueur en série une fois adulte. Pourquoi devient-on comme si ou comme ça ? C'est complexe.
Et c'est trop facile de dire "je suis comme ça parce que j'ai subit ça", ça l'est parfois pourtant. Parce que comme l'ont dit certain(e)s de mes camarades plus haut : on garde certaines choses de nos parents et pas forcément des choses que l'on a subit.
Il y a une citation très belle tirée du film d'animation "Le géant de fer" : "Tu es celui que tu choisis de devenir". Si on choisit de reproduire nos parents (par exemple faire le même métier) ou si les imite (par exemple moi avec les routines de mes parents) : c'est très bien. On ne garde pas toujours des choses négatives de nos parents, sauf si on a vraiment eu une jeunesse immonde.
Chaque personne est différente et chacun(e) à la force psychologique (ou non) de gérer cela une fois adulte. Mais on oublie jamais totalement notre enfance, puisqu'elle fait parti de notre existence.