Boujour.
Je commence, afin de donner le ton. Que chacun fasse de meme, comme il le souhaite.
Petite enfance joyeuse. ça s"est alourdie vers sept ans, pour devenir vraiment lourd entre huit et quinze ans. Beaucoup de souffrance interieure, sans que je sache pourquoi. Ensuite est venu l'alcool, qui m'a liberé un peu. Ado perturbé, leader la nuit pendant les fetes. Je pars à la fac en étant complètement fragile et je découvre le cannabis. Les études n'aboutiront pas. Normal.
En amour, je rame complet, ne parvenant pas à honorer (pénétrer) les filles (je suis un homme). Je me retrouve donc sans travail, sans amour et avec l'homosexualité qui me hante de plus en plus. Je consomme donc de plus en plus, surtout de l'alcool et mène une vie nocturne dans laquelle je me réveille presque tous les deux soirs dans le lit d'un ou d'une inconnue.
Une histoire d'amour de deux ans tout de meme, avec une prof d'espagnol de 15 ans mon aînée, alcoolique.
A 29 ans, épuisé, je me pose avec une femme plus âgée que moi. Elle a une entreprise et m'offre un post figuratif et bien payé. Une belle histoire, qui a duré cinq ans. Vu la différence d'age, nous savions que ça ne durerait pas. Et je m'ennuyais un peu, toujours assez buveur. Ensuite je rencontre une très jolie femme un peu déséquilibrée. Elle est mariée et malheureuse en amour. Elle me donne aussi un post en usine que j'ai pratiqué 4 ans. Façon de m'aimer ou de me ferrer, ou les deux en meme temps... Une belle histoire très chaotique de 9 ans. Elle a fini par mourir, étouffée en pleine nuit dans son vomis (lexomil et alcool). C'est la seule qui m'ait aidé à affronter ma féminité intérieure et mon homosexualité potentielle. Je lui en sais gré.
Depuis une dizaine d'années, je vis seul avec des rapports homosexuels nombreux aux saunas. J'ai une sexfriend depuis 7 ans, relation assez terne malgré l'affection.
Niveau boulot, j'ai monté depuis cinq ans une petite activité qui fonctionne et m'interresse. Je suis toujours un peu sous le joug de l'alcool et du shit, mais j'ai bon espoir de maîtriser de mieux en mieux, surtout si je parviens à me lier de nouveau avec quelqu'un. Je pense qu'au fond, toutes mes difficultés et perturbations proviennent d'un flottement sur mon orientation.
Voilà, j'espère que ce ne fut pas trop long. Faites à votre guise.
Ton sujet m'inspire.
J'ai vécu une enfance presque banale : mon père était menuisier jusqu'à ce que son entreprise ferme en 1999 et retrouvant du travail dans une entreprise automobile mais licencié en 2003 et ne retrouva plus jamais de travail. Homme de fort caractère, à la fois exigeant car aimant le calme, il était aussi quelqu'un de très drôle. Ma mère, nous a majoritairement élevé mon frère de 4 ans mon aîné. Très souple mais étouffante, elle a un caractère très opposé à mon père, ce qui créait des tensions et disputes très régulières. Mon enfance aurait pu être vraiment ordinaire si mon frère ne souffrait pas de troubles mentaux, piquant des crises de nerfs et enchaînant les psys. Pour découvrir à l'âge adulte qu'il souffrait depuis toujours de vouloir être une fille : il est actuellement en transition.
J'étais quelqu'un de plutôt sociable à l'école, ayant une poignée d'amis, surtout un meilleur ami qui m'était fidèle.
Depuis toujours, je suis quelqu'un de très sensible, ayant horreur des disputes, pouvant me mettre à pleurer si une personne lève la voix sur moi et je souffre d'ochlophobie - ne l'ayant compris qu'en 2009.
Au collège, je suis devenu fainéant, plus intéressé par improviser des fictions, discuter et délirer avec mes potes, plutôt qu'à travailler. Si bien qu'en plus de redoubler ma 6 ème, j'ai quitté le collège après ma 4ème, pour entrer dans un lycée en section de découverte professionnelle... là bas : j'ai appris à sécher les cours.
J'ai enchaîné deux autres lycées : seconde comptabilité (pour suivre les traces de mon frère), je m'y ennuyais pour suite à un stage en logistique qui m'a beaucoup appris, j'ai fais une seconde logistique, mais n'achevant jamais la deuxième année, car au bout de deux mois et demi : j'ai démissionné, en surmenage (rdv de kiné, psy, orthophoniste accumulant des cours et des relations désastreuses avec mes camarades).
N'ayant jamais vraiment aimé le système scolaire, depuis, je me consacre à ma passion pour le cinéma, les séries, la musique (j'ai découvert plein d'artiste en empruntant des cds à la bibliothèque), tout en écrivant des autofictions et tenter de me faire publier, en vain. Je me suis renfermé sur moi-même me créant une bulle, qui ne s'est éclatée qu'en mars 2011 : en pleine autodestruction (cocktails d'alcools et de calmants) qui n'a duré que quelques mois, me mettant à délirer, mes relations avec mes parents se sont si détériorés que j'en suis venu à me tirer de chez eux et à vivre dans un foyer d'hébergement toutes les nuit pendant 7 mois : expérience marquante.
Après je suis revenu chez mes parents, mais ça as été souvent atroce, et mon frère refusant de quitter le foyer familial (ça as toujours mieux fonctionner entre mes parents et moi en son absence, comme en 2012), il y sera pourtant contraint. Fin 2016, cumulant des aides, je me tire à nouveau de chez mes parents, définitivement et en 2017 : suite à des démarches, je comprends que je peux toucher l'AAH, suite à ma dépression. Ce qui fait que depuis 5 ans et pour encore 4, je suis dans une situation stable... mais pendant deux ans, j'ai eu une addiction aux jeux.
Côté cœur : ouvertement bisexuel, je n'ai jamais eu de relations sérieuses : ayant eu des relations tarifées avec des femmes et des sex friend hommes.
Pourtant ce n'est pas faute d'avoir cherché la perle rare via Internet depuis douze ans - dans la réalité, je suis incapable d'aller vers quelqu'un, mais mon caractère perfectionniste a fait que j'ai dégagé pas mal de monde (et réciproquement)... sauf ma meilleure amie que je connais depuis quatre ans, aussi exigeante que moi. Excepté elle et d'échanges via des sites comme celui-ci ainsi qu'une visite hebdomadaire à ma mère, je n'ai aucune vie sociale.
Citation de Dime #399288
Citation de Cinkey528 #399309
Vos histoires me touchent les garçons !
Je ne sais pas quoi dire parce que mêmes beaux ou grands les mots ne le seront jamais assez pour compenser la douleur qui ressort de vos témoignages.
@Dime, tu sembles avoir trouvé un équilibre professionnel.
Tu as déjà, à mon avis, conscience des vrais problèmes, reste à appliquer les solutions mais tu sembles déterminé et ça fait plaisir à lire.
@Cinkey, les relations avec les parents ne sont jamais simples, je le sais parce que ça a toujours été compliqué avec les miens, et je le sais aussi parce que ma transition ne m'a pas aidée avec mes Filles.
Quoi qu'il en soit, on n'est pas faits pour vivre avec nos parents...
Mais toi, punaise quel courage !
Pendant des années j'en voulais à la Terre entière, voyant systématiquement l'autre comme un ennemi.
Je tirais d'abord et je posais les questions ensuite.
Sauf que je me faisais plus de mal que je n'en faisais aux autres qui s'en tapaient complètement. Je n'étais rien, personne.
Ce n'est que lorsque j'ai décidé de passer outre les autres et de vivre pour moi que ma relation avec les autres a changé.
Déjà parce mon propre regard sur moi avait changé.
Ce n'est qu'une fois que j'avais réussi à briser ce cercle vicieux que j'ai réussi à m'ouvrir aux autres et à m'entourer de belles personnes.
Ma vie à changé du tout au tout, même si je n'ai pas connu vos excès, je dois l'avouer.
Ca fait un an et demi que je vis avec mon Chéri, rencontré ici sur ce forum.
Si ça arrive à une fille comme moi, il n'y aucune raison que ça ne se passe pas non plus pareil pour vous.
Je vous le souhaite de tout coeur en tout cas.
Prenez soin de vous.
Citation de Dime #399288
Merci pour ce post Dime, tu as une qualité indéniable, c'est de toujours trouver moyen de nous proposer des sujets qui incitent à s'exprimer et à mieux nous connaître ! Et merci Cinkey et Judeline aussi pour vos témoignages, c'est chouette de vous lire ✨
J'ai grandi avec mes frères et sœurs entre absence (deux parents voyageurs, chacun avec son nouveau conjoint) et ultra-violence : la résilience n'a pas été dans ma vie une option mais un incontournable, un peu comme un sentier étroit qui borde un précipice : tu le choisis ou tu meurs, voilà tout... J'ai senti pré-ado que j'étais "deux-esprits", sans pouvoir mettre des mots dessus. Jusqu'à l'âge adulte, je n'ai eu de relation ni avec les garçons ni avec les filles, l'exploration du monde (langues, philo, sciences, art, littérature, travaux manuels, etc...) me remplissait d'émerveillement, et bien que je n'aie jamais touché aux stupéfiants, j'ai toujours eu l'impression que la beauté de la vie était comme un 'shoot', peut-être par contraste avec le no (wo)man's land d'où je remontais peu à peu ? J'ai connu et aimé quelques hommes mais la présence des femmes me manquait toujours. J'ai côtoyé et aimé quelques femmes mais quelque chose d'indéfinissable me manquait aussi. Ce n'est que quelques années après la naissance de mon enfant que j'ai rencontré de rares personnes non-binaires avec lesquelles la relation amoureuse était "réversible" - on pouvait être deux hommes, deux femmes, un couple hétéro, c'était comme si nous formions un quatuor : voilà pour moi le bonheur le plus complet, le délice digne de l'Olympe, ou plutôt un avant-goût du Nirvana, et je trouve que c'est une vraie chance de pouvoir goûter durablement à ce nectar dans une seule vie ! Durant toutes ces années, j'avais accepté un boulot alimentaire pour pouvoir financer ma passion pour la musique, mais il est devenu de plus en plus prenant, et les dernières années il y a eu plusieurs agressions verbales qui ont dépassé mes forces, j'ai dû changer complétement de vie, de priorités, ça n'a pas été simple, c'était comme vouloir sortir d'un manège qui tourne à toute vitesse et ne veut pas s'arrêter... Depuis, j'ai mis mon amour de l'amour en stand by pour consacrer toute mon énergie à cette reconversion qui me demande des efforts titanesques mais qui me conduit vers la meilleure version de moi-même, et j'apprécie la présence de mes amis, de ma famille et de vous retrouver les un.e.s et les autres sur le site durant cette incroyable traversée... Bisous tout doux les ami.e.s 🤗 😍 😘
Bonjour
Mon parcours tient dans une autobiographie que j'ai écrite : elle fait plus de 300 pages donc difficile à résumer....
Mais je vais essayer quand même :
père alcoolique durant mon enfance et adolescence
Tentative de suicide
-violence d'une femme envers moi (étranglement)
Voilà en bref j'ai eu ma part
Je me soigne cependant : je vois un psychiatre depuis 15 ans qui suis psychologiquement et médicalement.
Parcours sinueux et semé d'embûches 🙃
Avec une tendance a apprécier l'auto-destruction et les relations foireuses parce que quand c'est trop classique on se fait chier vous comprenez? Que j'étais naïve à l'époque au secours... A me mettre des bâtons dans les roues sans arrêt pour me sentir plus vivante.
Inconsciemment j'avais intégré le schéma suivant "un rapport amoureux trop sain deviendra forcément plan-plan" heureusement que je me suis reprise en main depuis plusieurs années déjà bye bye la vieille mentalité toxique toute pourrie!! 😸
Je me souviens que quand j'étais ado j'ai développé un penchant assez prononcé pour la scarification.
Un jour je me suis coupé sans le vouloir en faisant la cuisine et c'est à ce moment la que mon envie d'aller plus loin a commencé. L'acte en lui même n'était pas vraiment par désespoir enfin je suppose, c'est très flou même encore aujourd'hui.
Je me suis arrêté toute seule au bout d'un certain temps parce qu'à force de le faire je ne ressentais plus la même douleur qu'au début, il y avait comme une espèce d'habituation qui s'installait de manière insidieuse.
À un moment j'y suis allé un peu trop fort et j'ai fini par m'apercevoir (il était temps) que ma curiosité se transformait en addiction, du coup j'ai stoppé net.
Bien sûr parfois il y avait de grosses tentations mais je me faisais violence, voilà pour le petit morceau de vie 🙂
Vos histoires sont super touchantes! Vous avez du courage pour en parler comme ça... Ce n'est pas mon cas. Je suis juste capable de dire que j'ai eu une enfance géniale et que tout a commencé à s'écrouler entre mes 8 et 13 ans et que je n'ai jamais vraiment réussi à ressortir la tête de l'eau... Je me suis excessivement ennuyée à l'école, en fin de primaire et, surtout, à partir de la 6ème. Ce qui a fait que j'ai décroché mais que, grâce à ma mémoire, j'ai quand même réussi à aller jusqu'à la fac en ne brillant que dans les matières qui me plaisaient.. Côté coeur, j'ai eu beaucoup de relations. J'étais polyamoureuse ou peut être juste incapable d'être fidèle... Toujours désireuse de plaire, d'avoir le sentiment d'être aimée. Mon addiction au sexe était aussi très envahissante pendant toute mon adolescence. Ca s'est un peu calmé quand j'ai rencontré la première personne qui m'a donné envie d'être fidèle. Ca a complètement changé ma façon de vivre mes relations sentimentales. C'est d'ailleurs cette personne qui m'a aidée à arrêter de consommer certaines choses. Je ne suis toujours pas stable sur le plan professionnel, mais j'essaie de le devenir et j'essaie péniblement de sortir de la dépression qui me suit depuis le collège...
Citation de ChopSuey #400073
Rha il y a le terme "HP" qui clignote dans ma tête en lettres néon quand je te lis, MAIS je ne peux pas établir un diagnostic à partir de seulement quelques lignes ce ne serait pas correct, je balance juste cette théorie comme une bouteille à la mer c'est moins dangereux haha
En tout cas sois fière de toi, tu as réussie à te confier malgré ta retenue, tu es sur la bonne voie 🙂
Citation de Furyo #400074
Plusieurs personnes de mon entourage m'ont aussi sorti ce terme là... Selon eux, je coche pas mal de cases... Mais vu le gros échec ambulant que je suis, je ne pense pas que ce soit le cas... 😅 C'est dommage parce que ça serait + sympa comme explication que "je suis juste nulle", m'enfin... 😄
Merci beaucoup pour tes encouragements, ça me touche beaucoup! 😊 Ca me fait même sourire à mon écran 😄
Bonjour,
Ce qui me marque dans vos récits c'est que vous avez tous eu beaucoup d'histoires qui vous ont permis d'avancer dans la vie, de connaître vos besoins, de savoir ce que vous vouliez et ne vouliez pas, ce qui vous manquait.
Pour ma part je ne pense pas en être là, j'ai eu une enfance très solitaire, studieuse et "garçon manqué" comme on dit (l'expression est nulle mais vous voyez le truc), qui m'a valu pas mal d'humiliations jusqu'au lycée, où je suis devenue un peu plus féminine (vraiment juste "un peu plus" car le seul changement notable a été que j'ai laissé pousser mes cheveux mi-longs alors qu'avant ils étaient courts) mais en restant toujours assez solitaire, les gens ne venaient pas vers moi et je n'allais pas vraiment vers eux non plus.
J'ai eu une première histoire (de 2 mois) avec un homme à 22 ans, il avait 15 ans de plus que moi, je ne l'avais même pas rencontré irl mais sur un réseau où il me tournait autour, je n'étais clairement qu'un steak pour lui mais je ne m'en rendais pas compte, je croyais que c'était "normal" alors que je ne faisais que l'idéaliser. A 26 ans pour la première fois j'ai connu le désir et l'amour, pour une femme (qui avait 10 ans de plus que moi), là aussi rencontrée sur internet, et j'ai vraiment réalisé que je n'avais fait qu'idéaliser l'homme d'avant, que je n'avais jamais vraiment eu envie de quelque chose avec lui. ça a duré un an avec cette femme, ce fut totalement toxique, je n'ai rien découvert de la sexualité avec elle, si ce n'est mon attirance pour les femmes, et le fait que je ne m'étais, par le passé, pas autorisée à m'avouer mon attirance pour des filles qui me plaisaient vraiment. Aujourd'hui j'ai 30 ans et depuis la fin de ma dernière relation j'ai eu une courte relation avec un homme cis de mon âge, mais il finissait par me mettre la pression alors j'ai vite pris mes distances (de toute façon de son côté il s'est lassé).
J'avoue qu'aujourd'hui je me sens un peu dégoûtée, de la vie un peu, et d'avoir eu si peu d'occasions de me découvrir. Je me sens aussi assez loin de toutes les questions que vous pouvez vous poser, après avoir eu toutes ces expériences, sur le type de relation qui vous convient...
Citation de ChopSuey #400073
Citation de Furyo #400074
Moi aussi j’ai le terme HP qui me clignote dans la tête.
Citation de ArianeRio #400134
Moi aussi j’ai eu peu d’occasions de me découvrir.
Mais je me sens épanouie tout de même. Pour le reste… Je me crée un petit algorithme de présélection pour éviter les emmerde. J’y ai rajouté quelques bonnes grosses règles récemment, ça devrait le faire.
J’ai aussi revu quelques mauvais fonctionnements chez moi. Je vois une nette différence, parce que dès que je me sors d’une situation toxique, ou d’un conflit, je me sens bien dans mes baskets et j’oublie.
Parcours de Vie :
Parcourir son parcours de vie avec toutes ses bonnes ou toutes ses mauvaises expériences vécues, y mettre des mots et analyser ce qu'il a pu nous faire "DEVENIR" ou pas, n'est pas une mince affaire ..Entre un Déséquilibre et un autre, jouer à se trouver son propre " équilibre" ., ca relève parfois de l'exploit... Ce propre "équilibre" qui n'appartient qu'à soi et à personne d'autre, y compris, avec des similitudes dans les vécus
Quand le parcours de Vie est trop chargé dans divers domaines, on peut en arriver au point de ne pas savoir comment le raconter............ Ou plutôt ne plus trouver l'énergie de le raconter..... Je déteste aussi me Légitimer de mes expériences de vies et de mon lourd parcours de vie, d'autres que mouah qui n'ont pas vécu le quart, peuvent tout à fait comprendre certaines choses sans jamais avoir vécu les choses de l'intérieur...
Souvent on entends dire que l'on est "RICHE" de notre parcours de vie lorsqu'il a été ou qu'il est toujours très lourd... Perso, j'aurais largement préféré être dans un vécu des plus banal et être très très très pauvre dans mon vécu, ça m'aurait moins fatiguée et beaucoup moins pris d'énergie... Selon ce qui est vécu, malgré, la conscience de ce qui va ou ne va pas dans notre "équilibre" d'être, on apprends pas toujours tout de notre propre parcours de vie.... On en tire pas toujours les leçons ou alors on comprends les lecons que l'on doit en tirer, sans pour autant s'ajuster dans ce qui serait meilleur pour nous mêmes.... Parfois, on continue à marcher de traviole, même, si on sait que ca va nous mener nul part ou au Kao...
EXISTER sans que notre propre existence en soit une à son propre regard ou à celui des autres, c'est du sport de haut niveau..... EXISTER là où EXISTER n'existe pas et sans devenir complétement Dingue est une bataille sur soi-même qui demande une sacrée emprise sur son mental
Quoi qu'il soit , ce que l'on a vécu , Nous a Bâtit des fondations et des formes de pensées qui ne peuvent pas être communes, on se fabrique des positions uniques ou que l'on identifie pas chez tout le monde.... Tout autant que ce qui n'a jamais été vécu peut nous servir ou nous desservir..
Notre regard sur la vie est construit sur ce qui nous a été donné de vivre ou de ne pas vivre..... Mais parfois on a pas besoin de tout vivre pour tout comprendre ou presque ....
Notre parcours de vie peut être très Toxique sur divers plans et en le vivant , on peut finir par être La personne la plus Toxique pour soi-même....
En gros , j'ai connu la Deshumanisation la plus totale et se Re re re re re humanisée a été une tâche des plus difficile que je connaisse
Je voudrais dire aussi que ce n'est pas parceque l'on a un Parcours de vie des plus pourris, que l'on est humainement pourri avec les autres..... Perso, j'ai davantage été plus pourri avec moi-même qu'avec quiconque
Citation de Dime #399288
Citation de Cinkey528 #399309
Citation de Furyo #400056
Citation de Vickie #400055
Quel mot mettre derrière le Poids des Existences vécues des uns et des unes ???? Je pense à plein de choses quand je lis vos récits , mais, les émotions, Ca me coupe les jambes pour traduire mes pensées qui fusent de partout....
Confronté parfois à la peur, souvent à l'angoisse, se mettre en danger ou l être par les autres, s extirper du pire et pourtant, savoir faire naître en soi( de Vous) tout ce ce qui n a jamais été donné ................... Voilà à quoi je pense en faisant lecture de vos récits
Y en aurait tellement à dire, oui, tellement
Merci de vos partages
Citation de Reveuseparis #400145
🤗 câlin
Citation de Dorémi #400147
D'ORémiiiiiii, je vous fais un triple Baiser 😍
Citation de Reveuseparis #400145
Quand tu parles de déshumanisation, est ce que tu pourrais préciser ta pensée? Ce passage m'interpelle beaucoup ☺️ est ce que ça revenait à ne plus te considérer comme une personne a part entière ? Est ce que tu te coupais volontairement de tes émotions pour moins souffrir de leur intensité? Bref je te laisse répondre haha
Citation de ArianeRio #400134
Le problème de l'idéalisation c'est que lorsqu'on se rend compte que l'autre n'est pas cet être aussi parfait que ce qu'on s'était imaginé dans sa tête, on n'est forcément déçu par lui où elle.. avant je pouvais élever la personne que j'aimais très très haut et la faire redescendre aussi sec si elle faisait le moindre pas de travers, maintenant j'apprends la tolérance et je laisse une vraie chance à celle qui tente de me connaître et je la prends avec ses blessures, ses peurs et ses erreurs 🙂
Citation de Furyo #400162
Je n'étais plus Humanisable ni pour Mouah ni dans le regard des autres.....
Effectivement, cette Déshumanisation qui est pleinement humaine vous coupe peu à peu de toutes sortes d'émotions sur ce que vous vivez..... Cette Déshumanisation ne se choisit pas, elle survient en vous sans que vous vous en rendiez compte, mais au fil du temps, vous prenez conscience que vos ressentis ne sont plus présents ou très minimes par rapports aux événements..... Dans certains parcours de vie ( comme le mien) les événements ne sont plus qu'une sucession d'événements et ne font plus événements ...... Ce qui est extraordinaire pour d'autres devient ordinaire pour vous, dans ces cas là, il est donc difficile d'éprouver des émotions rationnelles en lien avec la somme des choses vécues....
Dans un certain sens, votre SEUIL d'insupportabilité aux épreuves et aux souffrances deviennent tellement élevé que vous en devenez une ENCAISSEUSE de première , jusqu'à ce que presque plus rien ne fasse Drame ni souffrance ( ce qui est parfois dramatique également) puisque, ce qui fait gravité pour d'autres ne fait plus rien pour vous....
Comment, je me suis rendue compte de ma Deshumanisation ????
1/ Lorsque mes émotions n'existaient plus devant de graves ou dramatiques événements
2/ Lorsque des personnes Bienveillantes m'ont fait atrocement MAL en me partageant leurs douceurs, leurs gentillesses, leurs bonnes intentions et lorsque ces personnes Bienveillantes ont eues des coups de chocs sur ce qui me paraissait des pécadilles à raconter sur mon parcours de vie (reusement que je ne balance pas les gros morceaux ah ah ah ah), lorsque ces personnes Bienveillantes me berçaient de leurs meilleures intentions, lorsqu'elles m'ont tout simplement HUMANISERRRRRRRRRRRRRRRRR ................... Oui, ca fait vachement MAAAAAAAL la bienveillance et l'Affection des autres quand on a l'habitude d'en prendre plein la gueule..............
Maintenant, j'ai fais du chemin entre l'Animale ou le Déchet Humain et Social que j'étais et la forme Humaine de mes émotions d'aujourd'hui............ Bien que j'ai de beaux restes en la matière ah ah ah ah ah
Aujourd'hui, je suis capable de comprendre et/ou ressentir la souffrance d'une personne pour ses Bébés problèmes et lui Légitimer toute sa Souffrance sans jamais faire de comparaison avec mon propre parcours de vie ni comparrer avec des parcours de vies bien plus abominables que le mien....
Ce n'est pas donné à tout le monde, puisque, je constate souvent que des personnes sont systématiquement dans la comparaison de leurs malheurs par rapport à celui des autres..... Comme si les Souffrances pouvaient se "VENDRE" au Kilos et peser plus dans sa propre balance que dans celle des autres ( sourire)
Je sais aujourd'hui qu'une personne peut souffrir triplement plus que mouah en ayant des souffrances qui sont déconsidérées, parcequ'elles, n'auraient soient disant pas lieux d'Etres..... Je ne minimise aucune causes petites ou grosses qui puissent faire souffrir les autres..........................Nannnnnnnnnnnnnnnn cette exercice est loin d'être simple à faire et à appliquer, puisqu'il s'agit d'ANNULER ses propres souffrances pour donner place à celles des autres
Je suis pas un Ange non plus et je rayonne d'imperfections en tous genres, donc, il m'arrive aussi de m'en balancer comme de ma dernière chemise............... La contradiction vibre très bien intérieurement chez mouah ( preuve que je vais bien ah ah ah ah)
J'éspère avoir pu répondre à ce qui pose question et que je comprends parfaitement, puisque, je ne dévoile pas quel type de parcours de vie il s'agit.....