Un peu confus, non binaire ou transgenre? Je souhaiterias des retours sur mon vécu et expériences.

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Ancien membre
03/04/2022 à 12:29 - 03/04/2022 à 12:40

Bonjour à tous,

Je m'appelle Nicolas, j'ai 27 ans, je suis de sexe masculin.

Comme beaucoup qui viennent sur ce forum, je suis en recherche d'avis et de retour sur mon questionnement.

Mais j'ai une certitude, c'est que j'ai toujours été non binaire.

Depuis aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais été attaché au concept homme et femme, j'étais un enfant vraiment à part (déjà, je le sais maintenant, je suis HPI, même si je n'aime pas le dire), aujourd'hui encore les gens me trouvent étrange, j'ai clairement un comportement et une personnalité décalé mais maintenant je sais en jouer et en faire (en général) un avantage et non un inconvénient et croyez-moi le chemin a été long (socialement très très maladroit à l'origine).

Bref, depuis mes 15 ans je fais de la dépression chronique (aussi appelé trouble unipolaire), je suis stabilisé grâce à un traitement après une errance psychiatrique très longue.

Néanmoins je ressens un vide, en quasi-permanence, comme une pièce du puzzle manquante.

Enfant, ma mère me déguisait en fille (assez rarement tout de même), ça l’amusait et j’avoue que je me prêtais au jeu, j’y prenais du plaisir.

Comme je n’étais pas attaché au concept d’homme/femme, j’avais demandé à ma mère de m’acheter une tête à coiffé/maquillé, j’y repense souvent. J’avais eu très honte, mon père n’avait pas compris ce choix non plus de la part de ma mère et donc ça ne s’est jamais reproduit, puis j’aimais aussi les jeux de garçons donc peu importait finalement.

Au collège, je m’étais fait un bon ami, que je sais qu’il était HPI également, il y avait une vraie connexion, c’était aussi mon rival, en classe j’étais souvent second lui premier, parfois j’étais premier.

Une fois, je ne sais plus le contexte, j’ai tenu des propos ambigus sous couvert d’une blague (maladroite) comme quoi j’aimais mon ami, et c’est vrai que ce garçon me fascinait et à l’époque l’amour m’était inconnu et flou. Jusqu’à la fin du collège (2 ans environ) j’en ai pris plein la gueule car j’étais devenu l’homosexuel de la classe, un cauchemar. Aujourd’hui après avoir fait mes expériences, je me sais parfaitement hétérosexuel.

J’en viens au fait que je me dis assez régulièrement que j’aurais aimé être une femme, littéralement, puisse que j’aurais aimé porter des enfants par exemple. Je n’ai jamais reporté de vêtements de femme, car ayant une apparence masculine, je ne trouve pas ça harmonieux.

Je ne sais pas pourquoi aujourd’hui je m’exprime davantage, j’ai eu comme un déclic qu’il fallait que j’aille plus loin dans cette démarche, que cette idée qui revenait et que j’enterrais par déception, parce que j’ai souvent entendu que ce n’était pas naturel, que ce n’est pas comme ça que nous sommes conçus, que c’est une maladie mentale, etc etc

Puis c’est effrayant, il faut encaisser les regards, accepter un changement de vie radical.

Donc j’avance vraiment à tâtons dans cette histoire.

J’ai lu des témoignages MTF principalement, des photos avant/après, j’ai testé l’application FaceApp en testant sur des avant/après de photos d'internet, en prenant en photo l’avant et voir si avec l’application cela correspondait à l’après, et c’était très juste à chaque fois !!! C’est impressionnant l’IA qui est derrière cette appli.

Du coup j’ai testé sur moi, avec des photos dans différents contextes que j’avais sur mon téléphone et des photos prises sur l’instant.

Je me suis trouvé putain de bien. J’en étais ému (mais je n’en tire pas de conclusions pour autant).

Ma chérie est ouverte d’esprit, je lui en ai parlé, hier je lui ai dit que ce serait marrant que j’achète une robe (d’façon elle sait que je suis un peu bizarre ahah) donc ça ne l’a pas choqué. Elle m’a, dit d’essayer une de ces robes mais comme je l’ai dis plus haut, je ne trouverais pas ça convainquant (par contre avec l’appli FaceApp ça peut se tenter) et puis nous ne faisons pas la même taille. Elle m’a juste répondu que si je faisais une transition, il fallait faire des enfants d’abord 😆 , j’ai déjà un enfant de mon ex mais j’aimerais bien un ou deux encore effectivement.

Mon enfant est une fille et c’est juste un kiff à habiller ahah, elle est adorable.

Voilà petit pavé, j’avais besoin de m’exprimer, j’en parlerais aussi à la psy qui me suit depuis de nombreuses années, ce sera un premier petit pas.

Si vous avez des retours, des conseils, des avis, des expériences à partager, si vous vous reconnaissez un peu, n’hésitez pas 😊

Edit :

J'ajoute, que malgré que j'ai une apparence masculine, je ne suis pas considéré comme correspondant au normotype de l'homme (dans la manière, dans la façon de vivre, dans mes manières/attitudes, malgré des efforts de ma part), je veux dire on m'a dit clairement en face ou même implicitement que je n'étais pas un homme, parfois avec de l'agressivité parfois avec plus d'objectivité.

J'ai pu le prendre mal un temps, mais aujourd'hui ça m'est égal.

Par contre on ne m'a jamais traité de femme.

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Ancien membre
03/04/2022 à 21:26

Citation de Elina #395856

J’en viens au fait que je me dis assez régulièrement que j’aurais aimé être une femme

Toi seul.e peut savoir qui tu es et quels sont tes ressentis, toi seul.e peut te définir, le meilleur moyen étant probablement d'expérimenter (si ta chérie te soutient c'est très bien). Mais ce que tu évoques ci-dessus est possiblement un indice... Quand tu dis "assez régulièrement", c'est de quel ordre (honnêtement) ? Et que ressens-tu dans ces moments là ?

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Ancien membre
04/04/2022 à 07:45 - 04/04/2022 à 07:46

Citation de Lulustrike #395898 Après je ne sais pas si la non binarité peut évoluer vers une transidentité et si de tel cas de figure existe ? Ou alors t'es trans depuis toujours et tu n'arrivais pas à l'accepter au départ et donc tu t'es défini comme non binaire un peu comme moi quand je me disais bi avant d'accepter que j'étais gay.

C'est la question que je me pose et dans ma réflexion, je me dis que déjà la neutralité absolu n'existe pas, la balance va toujours pencher dans une direction même si c'est infime.

Je ne pense pas avoir changé, devenir transgenre soudainement me paraît impossible, le réaliser par contre c'est autre chose.

Jusqu'à présent je ne m'étais jamais posé la question réellement (parce qu'avant ma vie était déjà bien assez compliqué et je n'avais pas le temps et l'énergie pour cela).

Ma pensée est plus comme suit : je ne déteste pas mon corps d'homme, j'aimerais être reconnu comme une femme, j'apprécierais exister comme femme, pour autant je ne déteste pas non plus ce que je suis actuellement.

Citation de Betty Bee #395903

Je vais te répondre du coup, je ne saurais pas dire à vu de nez la fréquence, bon là actuellement c'est devenu journalier, mais avant je dirais que ça s'est intensifié petit à petit, je sais pas, par exemple 2 à 3 fois par semaine ces derniers temps.

D'ordinaire, je ne laisse pas de place à ce genre de pensées (je les détruis à la racine ahah), donc je ne me rends pas compte. Si je suis venu ici c'est que c'est devenu vraiment régulier.

Hum, je ressens de l'apaisement. C'est ce qui prédomine.

Je suis parfaitement sincère avec vous deux, j'étale ma pensée tel qu'elle est, j'apprécie vos questions et votre aide, merci.

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Stephanie 38
04/04/2022 à 08:36 - 04/04/2022 à 10:13

Bonjour Elina, je ne suis pas sure que tu sois un cas si isolé . .

Déjà les HPI, dans notre petit monde sont tres nombreux . . . et souffrent souvent beaucoup . . nous en parlions justement encore ce w-end avec une amie transgenre également.

De plus comme tu es HPI, il n'y a rien d'anormal que tu cogites beaucoup, et que tu aies envie de savoir et surtout de comprendre, et pas étonnant non plus que les questions que tu peux te poser puissent t'amener à te taper la tete contre les murs . . . car il n'y a pas de réponse logique dans le mode de raisonnement que tu essaies de mettre en oeuvre . . .

Tu en es au premier niveau de questions que peuvent se poser beaucoup de garçons, qui suis-je, où suis-je, sur quelle étagére, est-ce normal ou pas, est-ce bien ou mal . . .

Le premier truc à comprendre, c'est que pour un cerveau féminin (ta mère justement dans ton exemple) tout ça est simplement normal et naturel alors que pour un cerveau masculin (ton pere aussi justement que tu cites aussi) c'est forcément plus "compliqué". Simple affaire de ce qu'on appelle "cerveau droit" contre "cerveau gauche", si tu t'intéresse à la communication verbale tu verras par exemple aussi qu'un discours féminin n'active pas non plus la même zone du cerveau de l'auditeur qu'un discours masculin.

Si tu en discutes avec des garçons, tous sont tellement troublés par ce genre de questions (et coincés par leur raisonnement trop masculin) que aucun n'en parlera jamais, alors que si tu arrives à en discuter en toute transparence et décontraction avec des filles expérimentées elle te diront toutes en riant que tout le monde se pose la question et les garçons en premier, elles ont toutes trouvé au moins un de leurs petits amis en train d'essayer leurs bas, culotte et soutien gorge . . .

Donc à ce premier niveau de questions, la grande difficulté pour toi sera d'admettre que ce qui t'arrive est simplement "parfaitement normal et naturel" et qu'il n'y a pas de raisonnement sophistiqué qui puisse l'expliquer davantage . . sauf peut etre que etre curieux et vouloir essayer de savoir est aussi tout à ton honneur . . . il faut simplement que tu apprennes à etre à l'aise avec toi même devant ces questions de premier niveau, est-ce que tu te demandes souvent pourquoi tu as des doigts, des oreilles, des bras et des jambes ? Ici c'est simplement pareil . . .

Cette première étape t'aura aussi permis de comprendre que l'analyse intelectuelle n'est pas forcément applicable à tout, dans certains cas il faut aussi savoir se laisser guider par ses émotions, tu risques de découvrir un mode de fonctionnement dont tu ne soupçonnais pas l'existence et qui peu constituer un complément formidable à ton raisonnement actuel (et à ses qualités qui n'en restent pas moins indéniables). Ce complément peut aussi faire de toi une personne vraiment encore plus formidable . . . tu comprendras ça le jour ou tu seras capable d'avoir une discussion "entre femmes" au delà des capacités que tu possedes déjà évidemment pour la communication "entre garçons" . . . ou mixte avec ta compagne. Ce jour là tu commenceras à découvrir la capacité mentale de ce qu'on appelle "les deux esprits" dans la culture amérindienne . .

Par la suite et lorsque tu auras dépassé ce premier niveau, tu découvriras beaucoup d'autres questions, en ce cas je te suggere de faire aussi le tri entre les "vraies" et les "fausses" questions . . . mais si tu as survécu au premier stade tu verras, ça vient vite et de façon assez spontanée

Bon courage à toi, surtout ne t'agaces pas plus que nécessaire avec tout ça . . . n'oublie pas non plus de vivre en plus de penser, ou même de regarder simplement ta photo prise dans la glace de l'armoire du salon . . . le vécu, les relations avec les autres et les émotions qui en ont résulté restent de loin la meilleure façon de "savoir" . . vis simplement ta vie comme une expérience permanente . . . que tu découvriras vite non seulement passionnante mais aussi et surtout épanouissante

Et peut etre aussi une petite astuce qui pourrait faire le lien entre les deux approches, intellectualiser tout ça sur un mode incrémental (expérience apres expérience) à la facon qu'on appelle "cycle de la vie"

Première étape tu prévois quelque chose et ce que ça pourrait t'apporter (ex : passer une journée au féminin avec ta compagne, mais tout autant applicable à essayer de jouer quelques accords sur une guitare ou un piano)

Seconde étape tu réalises ce que tu as prévu

Troisieme étape tu compares ce que tu as vécu par rapport à ce que tu avais prévu

et dernière étape tu en tires les leçons pour faire encore mieux dans les expériences à venir

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Ancien membre
04/04/2022 à 13:30 - 04/04/2022 à 13:56

Bonjour Elina

J'ai lu ton message et je rebondis sur le message de Stéphanie.

Elle a raison il faudrait plus faire parler ton instinct que ton intellect.

Certains lgbt se découvrent instinctivement trans ou homo sans avoir besoin d'y réfléchir ou de faire une quelconque expérience pour se reconnaître transgenre ou homosexuel car ils ou elles ressentent que ça fait partie naturellement d'eux / d'elles.

Par exemple moi j'ai ressenti mes premiers désirs et sentiments homosexuels à 11 ans en me sentant attiré par les garçons de ma classe de cm2 sans avoir à y réfléchir et à 12 ans j'ai senti que j'étais vraiment gay et durant toute mon adolescence j'ai toujours ressenti que j'étais "très" homosexuel sans avoir besoin de faire aucune expérience et sans avoir à y réfléchir.

Quand on est lgbt il existe à peu près 4 phases (pour faire simple)

  • phase 1 : la découverte c'est à dire tu commences à te sentir différent des autres sans être capable de mettre des mots ou t'identifier comme lgbt.

  • phase 2 : l'identification : on commence à s'identifier comme lgbt, que l'on peut être homosexuel, bi ou transgenre.

Certains auront besoin de réaliser des expériences pour confirmer ou infirmer leur ressenti. D'autres non instinctivement ils / elles savent qu'elles sont lgbtq+.

  • phase 3 : l'acceptation de sa nature lgbt c'est l'une des phases la plus difficile

  • phase 4 : l'intégration totale de sa véritable identité : on a accepté totalement sa nature de lgbt et on se rend compte que nous pouvons avoir une vie remplie d'amour et de passion et que nous pouvons vivre comme les autres

Chaque phase peut durer très peu de temps comme durer des années.

En moyenne ces 4 phases vont s'étaler sur 10 ans voire beaucoup plus en fonction du milieu dans lequel tu vis.

Moi personnellement je suis passé de la phase 1 à 2 en quelques mois entre mes 11 et 12 ans.

En revanche je me suis retrouvé bloqué pendant 30 ans sur la phase 3 (l'acceptation) et je suis encore dans cette phase malgré le fait que je sais qu'au fond de moi je suis bien homosexuel depuis mes 12 ans et j'étais homosexuel durant toute mon adolescence et jusqu'à mes 25 ans.

Et je n'ai jamais eu besoin d'y réfléchir, je le savais instinctivement le seul problème est quand mon homosexualité se rappelait chaque fois à moi j'ai adopté une stratégie de fuite en avant pour oublier que j'étais gay depuis toujours.

Je pense que tu es encore bloqué dans la phase 2, tu as déjà pu déterminer que tu n'étais pas gay suite à quelques expériences, c'est déjà un grand pas.

Maintenant tu es perdu entre la non binarité et la transidentité.

Maintenant essaie de faire parler ton instinct et ça s'est difficile car tu dois être à l'écoute de tes ressentis et de tes émotions et comme tu as tendance à trop intellectualiser tu te coupes de tes émotions primitives et t'empêche de voir clair. J'ai l'impression que j'ai en te lisant.

Je pense qu'une approche psychothérapeutique comme l'emdr pourrait une approche intéressante pour toi puisque cette approche fait travailler tes ressentis et tes émotions corporelles tu es obligé d'être en contact avec toi même.

Ça te permettra le développement de ce que l'on appelle "l'intelligence émotionnelle" et d'y voir plus clair entre non binarité et transidentité car malheureusement il n'y aura que toi qui peut trouver qui tu es réellement.

Edit : Essaie de savoir si en toi tu as pu ressentir adolescent ou enfant une identification totale au genre féminin et si tu as pu ressentir la sensation que tu n'étais peut être pas dans le bon corps ? Même des pensées fugaces

Moi par exemple j'avais beau rejetté tout ce qui était homosexuel quand je fus adolescent et adulte, j'avais régulièrement ce fort sentiment d'être homosexuel et uniquement homosexuel (même pas bi pour tout te dire). C'était même un sentiment très puissant mais diffus et confus car je me coupais émotionnellement dès que mon homosexualité prenait le dessus sur moi.

Edit 2 : il y a un truc qui peut t'aider Et qui m'a aidé : avec quelle notion te sens tu en accord avec toi même et le plus en paix avec toi même quand tu te définis non binaire puis femme transgenre .

Prends tout ton temps pour répondre à cette question ?

Moi personnellement quand je me définissais bi ou pansexuel je ne me sentais toujours pas bien dans ma peau. Quand j'ai osé admettre que j'étais homosexuel j'ai fini enfin par connaître une grande paix intérieure émotionnelle.

Donc laisse vraiment parler tes émotions et tes ressentis et pas ton cerveau, si je peux te donner ce conseil qui m'a été utile à moi même.

Je crois que tu seras proche de la vérité sur ton individualité quand tu ressentira cette paix intérieure d'être enfin toi même.

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Ancien membre
04/04/2022 à 13:59

Simple petit message :

On peux être trans et non binaire, plus exactement, il est fort probable que tu sois trans si tu es non binaire:

Trans: personne qui n'est pas du genre assigné à la naissance.

Peux importe le genre assigné à la naissance et le genre que l'ont est.

Je suis trans et non binaire.

Une personne trans ne transitionne pas forcément.

Voilà, je vous laisse continuer.

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Ancien membre
04/04/2022 à 20:12

Citation de Stephanie 38 #395922

Citation de Lulustrike #395957

Citation de Alithia #395959

Je vous ai tous lu attentivement.

Oui je rationalise je dois admettre, je ne suis pas quelqu'un de stresser mais quand les choses ont de l'importance je vais penser à tout. Puis mon métier n'aide pas, de 8h00 à 18h00, je raisonne, j'assemble, j'organise, je gère et planifie ahah

Stéphanie, je me suis toujours mieux entendu avec les femmes qu'avec les hommes, j'ai même développé des griefs contre les hommes puisse que de toute façon (à part des exceptions évidemment) je ne me sens pas à ma place, comme mon collègue qui a dit que j'étais un androgyne, bon il connaissait pas bien le mot, puisse que physiquement on voit que je suis homme, il voulait dire que je pensais plus comme une femme, après c'est un gros bourrin (lol) lui, il n'empêche que c'est pas le premier. Après, je n'en tire encore une fois pas de conclusions, ce sont des faits que j'ai accepté depuis un bon moment déjà.

LuLustrike, une part de moi essaye d'intellectualiser pour ne pas accepter je pense.

J'ai besoin de prendre un peu de recul, puis je ne suis pas non plus dans l'urgence.

Alithia, je crois savoir ce que tu veux dire. Au final c'est ce que l'on ressent et on choisit ou pas de l'exprimer.

Si j'ai bien compris tu es non-binaire, donc tu ne t'identifies ni homme ni femme, mais tu te sens plus à l'aise dans le corps du sexe opposé? Mais est-ce que tu aurais pu vivre en étant de ton sexe de naissance malgré tout, ou c'était non discutable?

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Ancien membre
05/04/2022 à 02:13

C'est pas une question de sexe, trans genre, question de genre.

Effectivement je suis agenre, donc sans genre, je ne vais pas entré dans les détails.

Mais une transition, y en a plusieurs, social, hormonal, chirurgie, administrative, ect...

On est pas obliger de tout faire, ni de faire quoique se sois.

Je suis trans parce qu'on a décider que j'étais un garçon, ce qui est faut, donc je suis trans.

Le reste, n'importe pas.

Les transitions que je ferai ou non, reste personnel, et la question, bien qu'intéressante, ne se pose pas comme ça.

Je t'invite néanmoins à lire, le texte informatif sur la transidentiter fait par Wiloooo, et de lire les différent poste, qui pourront sûrement déjà t'aiguiller :)

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Ancien membre
06/04/2022 à 11:05

Citation de Elina #395856

Je te rejoins parfaitement, Elina.

En te lisant, j'ai presque cru me lire.

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Stephanie 38
06/04/2022 à 17:20 - 06/04/2022 à 17:31

Citation de Elina #396053

Citation de Ésope #396088

Je réagis à vos posts, les amies, non pas pour vous contredire, mais plutôt pour un complément qui me semble important.

le look est en effet une chose, mais c'est loin de suffire

Regardez le définition du passing de genre sur Wiki, il contient la petite phrase "Dans le contexte du genre, le passing réfère à la capacité d'une personne à être considérée, en un seul coup d’œil, comme une personne cisgenre"

Cette définition (et surtout le "en un coup d'oeil") n'a rien à voir avec la définiion que donne ce meme Wiki du passing sociétal, or c'est bien celui là que nous recherchons . . . . c'est le jour où vous vous rendrez compte que vous etes considérée comme "membre de la société des femmes cis" que vous prendrez confiance en vous et commencerez vraiment à vous comporter comme elles . . . et etre reconnues comme une de leurs membres par le reste du monde . . .

Par exemple pour nous autres la voix a aussi son importance, ainsi et surtout que notre capacité à être à l'aise, à nous sentir tellement bien dans notre peau que nous arriverons même à générer une perception positive chez les autres et même (je l'ai vécu) chez certains transphobes . . . même si notre look n'est pas forcément aussi parfait qu'on pourrait le souhaiter . . . on n'a pas toutes la chance d'avoir une allure naturellement totalement féminine . . . et n'oubliez pas que tellement de femmes cis ont le même probleme . . .

Je ne veux surtout pas décourager, bien au contraire, mais pensez à travailler tous ces sujets en parralèlle . . . au moins à vous y intéresser, le jour venu vous serez heureuse de ne pas démarrer de zéro . . . pensez au moins "charming" au delà du "simple passing de genre" . . . travaillez vos capacités de séduction . . .

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Ancien membre
23/04/2022 à 20:53

coucou à tous, c'est fou je pensais être le seul à avoir ce genre de questions dans la tête!! Merci à tous j'aime beaucoup vos points de vue§!!!

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