Bonjour,
Comme cité dans mon titre j'aimerais ouvrir cette discussion afin d'échanger avec d'autre personnes asexuelles.
Pour ma part je me suis longtemps ignoré je ne savais pas ce que j'étais il y a encore peu avez-vous toujours su ou avez-vous vécu avec des personnes non asexuelles ?
Comment vivez-vous cette particularité dans la société actuelle ? j'imagine qu'il existe différents types d'asexuels ?
Je suis curieuse te très ouverte à la discussion alors n'hésitez pas, au plaisir d'échanger avec vous ;)
J'ai l'impression que déjà découvrir le mot/le concept d'asexualité n'est pas aisé. Perso je ne me le suis approprié que récemment aussi (et d'ailleurs je n'ai toujours pas de certitude et ce ne sera peut-être jamais le cas).
Pour ce qui est de "vivre cette particularité dans la société", je m'entoure exclusivement de gens bienveillants et suffisamment ouverts pour le comprendre si un jour j'ai envie de le verbaliser.
Je pense aussi que le spectre est assez vaste.
Question intéressante en tout cas, merci :))
Bonjour,
Si l'asexualité est considérée comme une orientation sexuelle, elle a pourtant des causes qui suggère un déréglement initial celons les psys :
"L'asexualité trouve généralement son origine dans l'enfance, lorsque l'on n'a pas été narcissisé par ses parents. "Les asexuels sont souvent des personnes à qui on n'a jamais fait de compliments, à qui on n'a jamais dit "tu es jolie ma fille", "tu es beau mon garçon", à qui on a répété que le travail était plus important, que tout ce qui avait attrait au corps était tabou et qu'on n'a jamais vu ses parents se câliner. Le corps est donc juste un véhicule qui porte leur âme, ils font plus attention à leur âme qu'à leur corps ", indique la psychologue. De la même manière, si nos parents ont véhiculé l'idée que le sexe était sale, on s'est complètement détourné des attraits sexuels et on se dit que cela n'a aucun intérêt. "
Pour moi qui vie dans une dynamique bouddhiste, je m'interroge aussi sachant que l'énergie sexuelle est l'énergie de vie.
@Agapée,
Peux-tu citer tes sources s'il te plait? Qui est cette psychologue que tu cites?
Plume
Citation de Plume #391683
Voici mes sources plume, j'ai pas mieux.
Merci Agapée,
En creusant un peu les écrits sur le thème de l'asexualité, j'ai trouvé un article rédigé par Ela Przybylo (sociologue canadienne spécialisée dans les études de genre et des sexualités). Le voici : https://blog.potate.space/asexualite-politique-produire-faits-asexualite-empirique-et-etude-scientifique-du-sexe/
"Elle a publié de nombreux articles autours de l'asexualité, ainsi que sa thèse sous la forme d'un livre (Asexual Erotics: Intimate Readings of Compulsory Sexuality, 2019).
La portée militante de ses écrits me semble incontestable, dans la mesure ou ils problématisent l'asexualité, et interrogent par là même la société hétéro-patriarcale qui a rendu l'émergence de cette identité possible mais également inconcevable. Possible car, en miroir de l'injonction au sexe[1], ici pensée comme constitutive de l'injonction à l'hétérosexualité; mais également inconcevable car remettant profondément en cause sa normalité, son hégémonie.
Portée militante également car ce mémoire, Asexuality and the feminist politics of «not doing it», retrace un historique des travaux féministes, médicaux et sociologiques autours de la/(l'a)sexualité. Cette mémoire scientifique et militante, Przybylo la mobilise, la questionne et la fait dialoguer avec des problématiques actuelles comme l'anti-validisme ou les luttes queer et féministes.
Cet écrit m'a aussi semblé important à partager car il propose des bases théoriques solides et une légitimité académique qui me semblent indispensables pour espérer l'émergence d'un militantisme aro/ace radical, revendicatif, féministe et anti-psychiatrie en France. Il permet de structurer et de politiser un ensemble de pratiques, de réflexions, de vécus; et parfois de colères, d'injustices et de violences jusque là peu prises au sérieux ou théorisées totalement." Al Loustoni (traductrice du texte original pour ce blog)
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@Alithia,
L'article que j'ai partagé est une critique des analyses effectuées sur l'asexualité, notamment médicales. Difficile de pas aborder ce sujet car cela fait partie des (fausses) représentations encore ancrées dans notre société. Cela inscrit l'asexualité dans un domaine politique qui dépasse largement le cadre individuel. Et cela répond au partage d'Agapée en donnant un peu de hauteur à ce débat.
Et il y a un volet féministe qui me parle personnellement. 😉
Quant à la recherche de l'auteur de ce post, j'ai envie de te suggérer de la laisser décider ce qui l'intéresse ou non et de garder uniquement ce qui peut faire évoluer sa réflexion. Quand à sa volonté d'être rassurée, je ne l'ai pas lue personnellement. Moi j'ai lu "curieuse" et "ouverte à la discussion".^^
Plume
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Citation de Alithia #391724
Ben justement, pas beaucoup de témoignages pour l'instant de personnes asexuel(les) pas plus que toi Alithia qui fais le gendarme depuis le début sur ce topic alors que tu n'est pas asexuelle.
Mon ouverture était juste une parenthèse car ce sujet m’intéresse et je ne parvins pas a trouver de matière a me l'expliquer et si certain(es) on besoin de faire des acceptations, moi j'ai besoin de compréhension en amont.
Après, beaucoup me connaisse pour ne pas brosser dans le sens du poil, alors me voici, me voila en mode agapée seconde version; la plus authentique:
J'ai le droit de penser qu'une orientation sexuelle peut être le fruit d'un traumas, d'un manque de développement sensoriel ou autre, oui Alithia ne t'en déplaise, je ne suis pas la seule a le penser. Ici ce topic n'est pas une demande d'aide; Quittons un peu le monde de oui oui par moment pour éviter les poncifs du politiquement correct pour ne pas froisser un tel ou un tel. Cela vaut pour toutes les identités.
Maintenant tu as raison laissons la place aux témoignages s'ils arrivent..........................
merci plume.
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Agapée : « J'ai le droit de penser qu'une orientation sexuelle peut être le fruit d'un traumas, d'un manque de développement sensoriel »...c’est bel et bien mon cas, entre mes traumas sortis de très loin... à 50 ans, le manque de sensation corporelle (et TCA qui vont avec), j’ai quand même la drôle de sensation que cette particularité m’a permis de me révéler, de comprendre le fil de ma vie, omme si elle m’avait libérée du poids des dictats qui m’ont construit, ce qui parait triste je vous l’accorde. Je n’ai donc pas d’analyse aussi documentée, mais je sais aujourd’hui que je le vis suuuuuper bien 😉 bises à tous
Bonjour à tous alors je voulais aporter ma petite contribution sur ce forum en tant qu'asexuelle !
Personellement je n'ai jamais subi de traumatismes et je ne me retrouve pas du tout dans les extraits d'articles qui ont été donnés un peu plus haut donc je ne crois pas que mon orientation sexuelle soit due à une quelconque cause.
Ensuite pour répondre aux autres questions qui ont été posées, c'est vrai que j'ai mis du temps à mettre un mot sur mon orientation sexuelle étant donné qu'on parle très peu de l'asexualité et je dirais que c'est la phase la plus difficile à vivre parce que j'étais dans une incompréhension totale et j'arrivais pas vraiment à me retrouver dans ce que vivaient les autres personnes autour de moi. Une fois que j'ai appris ce qu'était l'asexualité, je m'y suis tout de suite identifée et c'était vraiment un soulagement.
Dans la société je dirais que c'est un peu compliqué car je trouve qu'on met beaucoup l'accent sur le sexe et on peut le vivre comme une sorte de pression. Après de mon côté ça va je le vis bien, les personnes autour de moi sont au top et sont sont très compréhensives.
Et enfin, oui il y a "différentes asexualités", certains peuvent être hétéroromantique, d'autres homoromantique, biromantique .... etc Chacun vit son asexualité différemment par exemple certaines peronnes sont ouvertes aux relations sexuelles d'autres non ....
Voilà je sais si ma réponse est utile en tout cas ce n'est que de mon point de vue ;)
Citation de AceL #391530
Bonsoir Acel
Je m interroge tout comme toi..
J ai lu bcp de choses sur le sujet … des articles d auteurs de tout bord ( bord professionnel je veux dire 😊) .. des témoignages .. mais pour autant je n ai pas eu la sensation de trouver les réponses à toutes mes questions
les propos d Agapee ne m ont pas fait bondir ( je ne sais pas ce qu a pu écrire Alithia, juste une petit idée au travers de certains de ses écrits que j ai survolé .. et qui étaient souvent très enflammés et affirmatifs 🤭) ..
Cela a même percuté mon p’tit cœur a vrai dire .. : que l éducation ..l amour de nos proches ( ou le manque d amour ).. les traumas .. façonnent nos vies d adultes et notre capacité à sortir ( ou pas ) de notre chrysalide est une théorie à laquelle j adhère personnellement …
Mais l asexualité y puise t elle son origine ? …. Je ne sais pas ….
Je sais que lorsque j ai lu les premiers articles sur le sujet … une petite lumière a cheminé de mes yeux à mon cerveau .. enfin qqpart là à l intérieur de ma tête .. et une connexion s est faite … Cela m a parlé ….
Je me suis toujours sentie si différente sans pour autant réussir à comprendre pourquoi …. C est déroutant d être différent … et c est encore plus compliqué dans les premiers temps de ne pas pouvoir définir précisément le pourquoi de cette sensation
C est compliqué d être ace .. car c est très compliqué de tomber amoureuse et voir arriver le moment où fatalement on va devoir s expliquer sur cette absence de désir .. souvent très mal perçue … et mal interprétée …
Alors je me suis interrogée ..longtemps sur le pourquoi … sur le caractere immuable de cette orientation ou pas ( c est étrange d ailleurs de la voir définie comme une orientation sexuelle … Parce que ce serait plutôt une désorientation .. ( sans connotation de delirium n est ce pas …. ) …. Aujourd’hui je crois que je me pose moins de questions … j essaye juste d être en phase avec mes ressentis .. J ai vécu de jolies histoires ( mais pas avec des personnes asexuelles … on ne choisit pas de qui on tombe amoureux(se))… c est sans doute cela qui a amené chaque fois à devoir écrire le mot fin …. Mais toutes ces personnes sont toujours présentes dans ma vie …. Parce que cela n empêche pas de créer des liens très forts ….
Désolée Acel … mon témoignage ne composera pas la première pierre de l édifice que tu souhaitais voir se construire en créant ce post …. C était plus une façon de venir m asseoir à côté toi , car tout autant intéressée que toi par ce sujet 😊
Franchement pour moi, que je sois ace est une possibilité vraiment nouvelle. Pendant longtemps j etais la "pute" de mon groupe de pote, baisant a droite a gauche étant persuadée que je n avais juste pas trouvé le "bon" (cette réflexion si horrible, qu on sort si souvent pour les personnes gay ^^').
Et j ai fini par accepter que si je n avais pas de désir c est tout simplement... parce que je n en ai pas! (Pour moi -en tout cas comment je le ressens- c est purement biologique) C est pas qlq chose contre lequel il faut lutter, je ne peux décidément pas réveiller qlq chose qui n existe pas.
D avoir finit par accepter ça a été un réel soulagement pour moi.
Le problème de l'asexualité de nos jours est principalement que soit considéré comme la norme le fait de devoir avoir une sexualité, et surtout de faire des enfants ; si l'homosexualité est de plus en plus accepté (et encore, pas partout et pas sans encombres...), la société imagine mal qu'on ait pas un besoin de se reproduire, y compris dans un contexte "non-reproductif", et ça peut expliquer les nombreuses personnes qui vont essayer d'expliquer l'absence de libido comme venant d'un traumatisme, ou tout autre façon de justifier ça comme "anormal".
Cela explique aussi le nombre de personne que j'ai pu croiser dont la réaction a mon asexualité a été de blaguer que j'ai pas trouver la bonne personne, sans parler de la fétichisation de ceux qui pensent sincèrement pouvoir être cette dite personne.
Pour ma part j'ai été heurté au fait que l'asexualité soit très peu parler et essentiellement comme étant ne pas aimer du tout le sexe et n'absolument rien faire. Par curiosité j'ai pu essayer le sexe et ai apprécié, sans avoir pour autant d'envie spécifique ou de manque quand j'étais pas avec mes partenaires ; cela m'a semblé normal, jusqu'à ce que des années plus tard, je sois plus renseigné sur la demisexualité, l'aromantisme et autres notions qui m'ont permis de comprendre que l'asexualité est en effet un spectre bien plus large qu'il n'y parait et aussi quelque chose de tout à fait normal.
Pour contribuer à répondre au sujet premier, dans mon cas je ne ressens pas d'excitation en présence d'une partenaire, j'en ai en matant du x donc je m'auto satisfait, mais depuis ma première relation vers 15ans, ainsi que toute les suivantes, et j'en ai eu plein, il s'est confirmé que je n'ai pas d'attirance sexuelle. Une attirance esthétique oui, puis de l'heteroromantisme. Aujourd'hui j'ai 33ans je ne cherche plus le sex dont la vie m'a apparemment privé, mais je ne suis pas un Calimero non plus, j'assume ma différence, pis il y a tellement d'autres choses à partager qu'un "échange de fluide" pour ceux qui ont vu le film "démolition man" :D. Vive l'asexualité et pour ceux qui veulent me parler bah venez 😛
Oh j aime bien ce concept "l attirance esthétique ". Cest exactement ça pour moi, fun d'avoir un mot maintenant :p
Bonsoir à toutes et tous.
Avant de lire un article sur le sujet, je ne savais pas que j étais asexuelle...pourtant, j ai vécu 3 fois en couple avec des hommes et ma toute première relation sexuelle a été avec une amie à 16 ans...nous nous aimions très fort mais nous étions en 1982 et c était très compliqué...j ai fini par rompre et suis tombée amoureuse d un homme par la suite avec lequel j ai découvert la pénétration sans jamais rien ressentir...je n ai jamais eu d orgasmes avec aucun homme, j ai toujours fait l amour par obligation, sans envie ni désir, une véritable corvée et pourtant très amoureuse...maintenant, j ai 55 ans et je souhaite juste rencontrer une personne qui comme moi, a besoin d amour et de tendresse mais sans sexualité...
Bonsoir,
A 53 ans je pense avoir mis des ressentis sur mes maux (et encore, pas de traumatisme enfant, juste pas respectueuse de la norme deu sexe power), plus que des mots......
Hétéro parce que....c'était compliqué autrement, mais avec Un Grand Hic, à chaque relation : mon in-interet pour le sexe. Je dois être asexuelle, ce que j'en ai lu me correspondrait......
Après mon divorce, j'ai enfin (!) Pris le temps de me poser avec moi-même. Et de vivre ce que je ressentais, c'est à dire déjà mon "attrait " pour la femme (et non vraiment pas les hommes). Ma décision de ne plus accepter de pénétration puisque c'est en grande partie mon rejet du sexe. Après une rencontre féminine, qui a respecté mon désir juste de tendresse, puis a essayé plus avec succès....j'ai vu une sexologue : non, pour elle je ne suis pas asexuelle, juste besoin d'être rassurée dans ma légitimité à ne vouloir plutôt que du sexe tendre, sans pénétration (il est où le problème Madame ??)
Donc on est ce que l'on ressent, je comprend l'importance de mettre parfois des mots, mais il ne faut pas qu'ils nous enferment.....
Voilà un petit caillou sur le chemin....
Je pense que il n'y a pas une asexualité à proprement parlé... En lisant tout les posts sur le sujet, je m'aperçois qu'en fait les témoignages et les vecus sont tous différents et il y a un certain spectre, si l'on peut dire ça comme ça, de l'asexualité qui peur varier en fonction des périodes de vie plus ou moins propice ou non à son épanouissement intime... Je me définis comme demisexuelle mais pour le moment je suis dans une phase totale d'asexualité car je ne ressens strictement plus aucune attirance (physique ou désir) envers personne (de féminin vu que je suis 100% lesbienne...jamais eu d'attirance pour des mecs... ) et bien que j'aie un peu la puce à l'oreille sur les causes.... et bien c'est comme ça ... ça s'impose naturellement à moi même et je ne cherche pas à lutter contre pour ... "une guérison" ... et s'obliger.... se forcer....alors que tout ton corps te dit NON J'AI PO ENVIE ...🤷♀️
Voilà mon état d'esprit ACE du moment 😉
Justement, ça fait un moment que je me pose la question. Suis-je asexuelle, ou est-ce que mon instinct sexuel a décidé d'hiberner ?
Je n'ai pas de mal à m'attacher aux gens, à les trouver beaux, mais je n'ai pas cet élan qui fait dire "celle-ci je la verrais bien me censuré par la rédaction 😳", même avec les femmes sur lesquelles j'ai eu des coups de cœur, et il y en a eu quelques-unes. C'est peut-être tout bêtement parce que je n'en ai jamais rencontré une qui me témoigne une vraie attirance, j'en sais rien. Parmi mes coups de cœur, il y a eu des femmes hétéro, des flirteuses pas sérieuses, et des qui savent-pas-ce-qu'elles-veulent (ça c'est pour mon ex). Forcément, dans ces conditions, c'est pas demain que je vais me faire cuisiner la moule, si j'ose dire (j'espère que ça ne rétrécit pas par manque d'usage d'ailleurs, parce que sinon je ne suis pas sortie du sable)
Je n'ai aucun mal à imaginer mes personnages de fiction préférés se faire plaisir par contre (sans moi), donc je ne pense pas être dégoutée du sexe ou dénuée d'instinct sexuel.
Ça m'arrive de souhaiter vivre une relation intime à la première personne, mais sinon je ne dirais pas que je le vis mal. Le seul problème, c'est les gens qui voient l'absence de vie sexuelle comme une anomalie, une faute, la preuve qu'on n'est pas désirable (merci ceux qui projettent leurs propres complexes sur autrui 🙄). Voilà... peut-être que d'autres se retrouveront dans ce témoignage :U en espérant avoir choqué personnes avec mes métaphores marines 🐙
Citation de Ancien membre #391530
Bonjour
Pour ma part rien à voir avec l'enfance.
Je suis tombée malade je vais mieux mais des douleurs mal placées m'ont dégouté des rapports et au fil du temps... Ben je me passe largement de rapports mais ça ne m'empêche pas de pouvoir désirer et aimer et partager .
Voilà
Bonjour.
Merci pour tous ces témoignages, je me reconnais dans nombre d'entre-eux.
Mon particularisme est double, aujourd'hui. Je sens de plus en plus en moi mes facettes féminines, et en plus totalement lesbienne. Facette que je sais en moi depuis... toujours. Homme à part entière dans la vie, au fond de moi il y a cette femme sensible et à fleur de peau, qui cherche à pouvoir s'épanouir vraiment.
L'acte sexuel m'a toujours rebuté, et la pénétration avec mon sexe est une vraie phobie, totalement contre nature pour moi. C'est même un acte violent et agressif, à mes yeux. Pourtant j'aime les femmes, mais avec ma sensibilité et sensualité de femme.
Je me définis aussi comme sapio-sensuel. C'est à dire avant tout attiré par la personnalité de l'autre dans son ensemble, par la sensibilité, les affinités, la bienveillance, la tendresse. Alors je peux ressentir de la sensualité, si vraiment en confiance, et si je sais être apprécié pour mes paradoxes et tout ce qui me compose.
C'est arrivé très rarement, d'autant que j'ai toujours gardé enfouies ces parts profondes de ma personnalité.
C'est grâce aux jeunes générations, et à leur remise en question complète des notions de genre et d'orientation, que j'ai osé franchir le pas et ne plus cacher les choses, le vivre plus simplement, en ayant moins peur des jugements et railleries.
C'est aussi grâce aux sites comme celui-ci que j'ai pris conscience de ne pas être le seul avec ces interrogations, alors merci à vous pour vos témoignages et votre sincérité.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient faire connaissance, je suis tout à fait ouvert au dialogue.
Bien sincèrement.
Bonjour,
Je me définis comme asexuelle, je m'explique.
Je suis introverti, pas de véritable ami es et s'il m'arrive d'avoir une "attirance" ou curiosité c'est très, très rarement et fortuitement, je fuis, pas la moindre curiosité.
C'est à la retraite que me sentant seule, l'idée me vient de m'inscrire sur un site me sentant seule, et à ma stupéfaction, un problème, mes nerfs en ont pris un coup, je ne réagis pas comme les autres, je ne supporte pas que l'on me parle avec des mots crus, osés, plus la moindre envie de rencontrer qui que ce soit, j'ai cherché et trouvé peut-être l'asexualité.