Ce petit quelque chose qui faisait que j'aimais ta présence,
Ce petit quelque chose qui faisait que j'avais envie de te connaitre,
Ce petit quelque chose qui chez toi pétillait,
Ce petit quelque chose qui me paraissait comme familier,
Ce petit quelque chose qui chez toi m’attendrissait,
Ce petit quelque chose qui un jour m'a fait dire : est-ce une envie d’amitié?
Ce petit quelque chose qui m'a fait dire que c'était étrange à quel point j'étais heureuse à chaque fois que je te voyais.
Ce petit quelque chose a commencé à me rappeler d'autres petits quelque chose du passé.
Un jour j'ai pensé à ce petit quelque chose, et je me suis dit qu'il avait beaucoup grandi.
Ce je ne sais quoi qui faisait que mes yeux cherchaient les tiens,
Ce je ne sais quoi qui faisait que parler avec toi enchantait ma journée,
Ce je ne sais quoi qui faisait que quand tu arrivais, mon coeur rebondissait,
Ce je ne sais quoi qui faisait que quand tu me parlais tout tout près,
J’étais troublée...mais j'en redemandais...
Ce je ne sais quoi qui me faisait parfois bafouiller, trembler, sursauter.
Ce je ne sais quoi me faisait sentir coupable car j'avais dans ma vie un homme, et deux enfants.
Ce je ne sais quoi qui me disait que mon coeur était déjà pris, mais rien n'y faisait. Tu l'occupais, tu l'habitais.
Ce je ne sais quoi qui faisait que tu restais dans mes pensées.
Ce je ne sais quoi qui m'a rappelé la beauté féminine...
La grâce d'une nuque aux cheveux relevés, la douceur d'un regard, la finesse et la délicatesse de deux mains.
Nous parlions avec complicité, toujours contentes de nous retrouver.
Où l'ai-je aussi rêvé ? Etait-ce que de mon côté ?
Et puis un jour... ça a changé...
As-tu senti que j'avais glissé ? As-tu senti que j'avais basculé ?
Ce glissement vers les sentiments, qui arrive subrepticement, qui s'insinue doucement...
Je l'ai sûrement trop mal caché. Sur moi peut-être tu le lisais, le devinais.
Nous continuions à discuter, mais je sentais que quelque chose avait changé...
Il y a peu de temps encore je croyais possible une amitié.
Maintenant je crois que tu ne l'envisages plus.
Tu me vois comme collègue rien de plus...
Cette proximité et cette complicité m'avaient été si douces.
Maintenant j'ai mal, je ressens un grand vide.
Ce qui s'était réveillé est maintenant ensommeillé.
Ce mirage part vers l'oubli.
Cette illusion me manque.
Mon coeur est engourdi,
Il bat au ralenti...
Ton texte est touchant. J'espère que de l'avoir écrit et publié t'a apporté une forme de réconfort, un début de chemin vers une 'guérison'.
Sur un autre point, contrairement à Kitsune, je ne suis pas une adepte des déclarations. J'aime que certains de mes chagrins, de mes joies ou de mes amours cultivent seulement mon jardin secret, cet endroit où je peux me réfugier à tout moment, préservée des autres, dans une douce quiétude.
Citation de Linotte #389482
Votre texte vient frapper ma sensibilité et m'émouvoir quand vous décrivez que tout est possible dans le rapprochement Amical /Amour et que finalement, rien ne va aller dans l'évolution de vos ressentis.... Chaque fois que l'on a Mal, c'est là, que l'on écrit le mieux nos sentiments....
Merci pour votre texte qui décrit votre réalité , que mes meilleures pensées vous accompagne pour que vous surmontiez ce moment de vide qui vous habite.....
Je découvre aussi, bien malgré moi, l'effet cathartique de l'écriture...
Ca n'allège peut-être pas la peine mais le fait de fixer ce que l'on ressent, ce que l'on vit ou ce que l'on a vécu... ca permet peut-être de se dire que c'est bien arrivé, que l'on n'est pas fou.
Je compatis tellement et je t'envois plein d'ondes positives de là où je me trouve.
Merci à vous Linote pour ce délicat témoignage d'une présence effleurée...
et si pour vivre et survivre à ces moments là, l'écriture est quelque chose de la brillance de votre précieuse émotion, sachez que nous voulons en être humblement l'écrin...
Merci beaucoup pour vos messages :) Merci pour les ondes positives et les mots de soutien.
Je pense que les ressentis quand ils restent emprisonnés à l'intérieur de nous, deviennent trop lourds à porter....Ils s'allègent un peu par l'écriture, la musique ou le dessin. Ils se matérialisent en quelque sorte car si on peut les entendre, les lire, les regarder, ils prennent corps. Plutôt que de rester bloqués à l'intérieur de nous, ils circulent, sortent, sont en mouvement. C'est ce qui fait sûrement que même si on continue à souffrir, l'expression nous soulage, nous libère quelque peu...
Beau texte,rempli tt de même de tristesse palpable...
J'espère que ces mots t'ont permis de te sentir un peu mieux.La vie est belle, passée à rêver d'une hirondelle... 😉
Bonne nuit,bises
Épine
Bonjour,
Il est tôt ce matin, naviguant au gré de mes envies dans les différents forums, je tombe sur votre texte, il m'a touchée, les premiers émois, troubles, espoirs et pour finir le chagrin, la tristesse.
Merci à vous d'avoir partagé ce moment, j'espère que cela vous permettra d'aller de mieux en mieux et que le soleil ☀️ brillera de nouveau dans votre cœur.
Belle journée à vous.