Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien.
Je me lance sur mon premier topic du forum : Quelle est votre vision de la pornographie ? Est-ce que vous en consommez régulièrement ?
Depuis plusieurs années, j'ai fait plusieurs Nofap challenge, le No Nut November qui consiste à ne pas se masturber / ne pas consommer de vidéos pornographies.
Actuellement, cela fait un mois que j'ai décidé d'arrêter de consulter la pornographie suite à la lecture d'un recueil (la méthode Easy Peasy) qui donne des informations (plus ou moins fondés) sur les dégâts du porno dans notre système de récompense / le dérèglement avec la dopamine.
Pour en revenir à la question principale, le porno est hautement addictif et je suis dans les dernières générations à avoir connu un avant et un après Internet. J'ai été accro aux hentais, je passais des heures avant de me coucher à chercher la nouveauté, celle qui me ferait bander plus que tout un peu comme un drogué qui en veut toujours plus. Et quand je vois l'hypersexualisation de certains gosses et les photos très explicites dans les réseaux sociaux. Je me dis qu'on vit dans un monde de fou où des enfants sont biberonnés au porno et impossible d'en décrocher.
Ce qui est néfaste il me semble, c'est la facilité d'accès, non payante, aux plateformes porno en tout genre, ainsi que le coté illimité à la fois du visionnage et de l'offre. D'autre part, le fait de pouvoir poster en tant qu'anonyme me semble dangereux aussi pour certain couple en terme d'escalade, voire de non consentement de la partenaire féminine. Il y a beaucoup de commerce fait sous le manteau dans ce domaine, avec de gros abus pour certaines, qui ne sont meme pas des actrices professionnelles.
Une fois de plus, internet est un lieu trop en free ride. ça manque de controle, voire de législation. Espérons (je le pense) que cela va s'améliorer dans le futur.
Je rajoute, bien évidemment, que le porno est néfaste voire traumatisant pour les trés jeunes, et il est addictif pour les hommes de 20/30 ans, qui ont à la fois de gros besoins et une libido développable à merci.
Les problèmes du porno à mes yeux est que c est un des meilleurs porteurs de clichés en tous genre que les enfants (oui les enfants ont accès au porno) et les autres se retrouvent avec des visions complètement déformées sur les valeurs de respect , consentement , amour , tendresse ...
Alors je suis loin d être un puritain mais bon de ce que j ai pu voir du porno actuel , c est gang bang brutal , voyeurisme , bukkake , jeunes filles défoncées ... rien que les titres sont répugnants .
Évidemment les femmes sont la pour servir d objet ou alors de maîtresse autoritaires voir sadiques , les gays sont tous des partouzeurs ... super tout ça ...
Le porno et la violence sont banalisés à l extrême , après chacun est libre de regarder ou pas sauf que pour les ados ça ne fonctionne pas comme ça , iels ont excessivement peu de chances de ne pas être exposés .
Mais vu le pognon que ça rapporte ça ne s arrêtera pas au contraire
Salut,
Alors, on accuse le porno avoir un effet néfaste sur les enfants et les ados. Mais que font les parents ?
On vit de plus en plus dans une société où les parents sont déresponsabilisés ? Mais y a des applis de contrôle parental ?
Et est ce que normal qu'un gosse ait une tablette dans sa chambre ou un smartphone à 8 ou 10 ans ?
Est ce normal que les parents laissent faire et se reposent entièrement sur la société pour que leurs enfants ne regardent pas du porno ?
Je ne sais pas, les parents n'auront pas idée de laisser traîner leurs gamins dans une rue remplie de dealers et de drogués et de prostitués. Alors pourquoi ce n'est pas la même chose pour le X. On ne laisse pas un enfant seul devant son écran ou alors on installe des filtres parentaux etc.
Au lieu de blâmer la société de consommation et de tirer à boulets rouges sur l'industrie X (qui existera toujours), les parents devraient déjà prendre leurs responsabilités, je ne comprends pas qu'il y a un laisser aller et un laisser faire chez les parents ? Parce qu'il ne faut pas interdire aux enfants l'accès à Internet, à la tablette ou au dernier smartphone au risque de les traumatiser ???
Salut Lulustrike, je comprends tes propos et c'est tout à fait normal de voir une part de responsabilité chez les parents. Les parents peuvent être désarmés face à l'omniprésence du porno ou d'image suggestives dans la publicité, les comportements, les news à la télé. C'est un argument marketing, de communication. Les parents peuvent freiner, éduquer, dire que le porno c'est pas bien pour tel ou tel raison. Quand on est jeune, on aime expérimenter, les amis et l'effet de groupe peuvent influencer aussi. Sans aller dans le complotisme, l'industrie pornographique a tout intérêt à capter l'attention des plus jeunes malgré la présence plus ou moins grande des parents. Quand on était enfant, on savait ruser pour accéder à cette dose d'interdit, ce piqûre d'adrénaline. C'est tellement simple maintenant de consommer depuis chez soi, ce côté virtuel, gratuit et illimité. Rendre addict les gens, transformer leur peur du porno quand on commence en peur de perdre le porno comme on pique le jouet d'un enfant , c'est très rusé et diablement efficace
Citation de Lulustrike #384303
Je suis tout à fait d accord sur le rôle des parents ok
Citation de Lulustrike #384303les parents n'auront pas idée de laisser traîner leurs gamins dans une rue remplie de dealers et de drogués et de prostitués.
Non , par contre la c est peu-être aux autorités compétentes d agir pour éviter d avoir des rues pareilles .
Citation de Lulustrike #384303Au lieu de blâmer la société de consommation et de tirer à boulets rouges sur l'industrie X (qui existera toujours), les parents devraient déjà prendre leurs responsabilités
L un n empêche pas l autre , encore une fois oui le rôle des parents est essentiels (quand ils sont présents) mais la surproduction de pornographie n aide pas .
Citation de Lulustrike #384303, je ne comprends pas qu'il y a un laisser aller et un laisser faire chez les parents ? Parce qu'il ne faut pas interdire aux enfants l'accès à Internet, à la tablette ou au dernier smartphone au risque de les traumatiser ???
Je suis d accord , effectivement trop de parents laissent leur enfants avoir accès à internet et son lot de violences , pornographie et autres ... et ce n est pas rendre service à ses enfants de les laisser libre de tout ...
Autre position :
Moi je préférerai que le porno n'existe pas, que chacun crée son propre porno en live avec son ou ses partenaires, qu'il y ait des lieux d'echanges si besoin (ce n'est pas le mien mais après tout, pas de raison d'empêcher les lieux de partage du sexe).
Je trouve que le porno disponible à gogo uniformisé les idées, les clichés...
Écrire nos propres histoires pornos pour
s' exciter, c'est beaucoup mieux.
Quand j'ai eu des partenaires utilisant le porno je les ai trouvé moins dans le ressenti (c'est pas ce qu'ils croient) comme si une partie d'eux imaginait être filmé (?), moins créatifs (!) plus longs à être excité...
J'ai adoré ceux qui n'en avaient jamais vu.
Je suis un peu en colère contre tout ce qui uniformise les gens dont le porno à gogo et la télé. Par contre ne pas se masturber ? Ça non !
Le porno aujourd'hui n'a plus de limite par rapport à l'accès mais aussi par rapport au style.
Ca peut être avantageux car tout le monde y trouve son compte. Mais ca peut être bien néfaste et répugnant pour certaine personne.
Le hentai par exemple est un style de porno qui debooorde d'imagination. Tout y est possible! On fait du 3d aussi pour faire plus réaliste, les humains peuvent être en relation avec des extraterrestres ou des zombies.
Par contre comme tout est permis, le porno infantile peut aussi ressortir. Dans beaucoups de cas le concepte de viol d'enfant est même recherché et donc offert par certaines plateforme. Ce que je trouve personnellement dangereux et répugnant. Cela ne devrait pour ma part, ne pas exister mais en plus c'est accessible sans difficulté.
Et comme il a été dit, ca risque pas de se limiter encore moins de s'arrêter. J'avais vu dans des statistiques que le site le plus fréquenté est pornhub. Ca passe devant facebook, instagram...
Un des problèmes du porno c'est que certains se disent que ce qu'ils voient est vrai alors ils le reproduisent dans la vraie vie. Dans tel film ils font ça donc le mec va aimer. Il lui donne la fessée, bah c'est que ça doit être cool sinon il se laisserait pas faire. Etc...
Au final, on se retrouve avec des pseudo-porn stars dans notre lit et ça nous fait tout sauf bander. Mais tant que ça rapportera du fric ça continuera et on continuera à se retrouver avec des tocards qui ne savent pas baiser et le phénomène est loin d'être terminé. Ceux qui baisent comme des sauvages car ils croient que ça fait jouir et qu'ils sont un bon coup alors que pas du tout et qui s'étonne quand vous n'êtes pas excité ni content, on en aura encore et toujours. Ceci dit, allez savoir si le porno est responsable de tout ça ou s'ils sont comme ça par nature 🤷♂️
Citation de Nopseudo #384460
Hello NoPseudo
☝️ j'apporte un petit bémol, un peu de recul de ma vue de vieux sur l'existence de nombreuses publications... en papiers car le Net n'existait pas, qui relatent les relations complètement délirantes depuis de nombreux siècles. C'est vraiment pas nouveau et cela persiste et persistera... avec ou sans porn.pasnet 😁
Des lectures de ma jeunesse :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapports_Kinsey
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Hite
Quant aux délires, la vidéo n'a rien inventé : https://www.ebay.fr/itm/332485807378
Merci de me supporter 😉
Apparemment, ça ne date pas d'hier 😜 Il faut croire qu'il en faut pour tous les goûts haha.
Le livre sur ebay a l'air d'être pas mal malgré le prix.
Alors désolé, sujet débattu tant de fois que j'ai la flemme de tout relire.
Au porno, je préférerai une extinction de la pudeur, des photos/vidéos où on montrerai ses poils de cul, et des tutos pour communiquer, pour bien se toucher sans se sentir vide à la fin, des sujets pour dédramatiser ce qui n'est pas vu comme normalité sans le fétichiser etc…
À l'érotisme, je préfererais des codes non convenus par des machistes pervers et plus accessibles à la majorité.
N'est mal que ce que l'on considère comme mal. Pour ma part, je consomme du porno de temps en temps pour... bref, on va pas aller dans les détails. En dehors de ces moments d'intimité, le porno ne m'attire pas spécialement. Je ne suis pas le gars qui s'excite ouvertement, comme ce qu'on voit dans la rue ou sur les bancs du collège. Bon, c'est vrai que j'ai l'érection facile, mais ma timidité permet en quelques sortes de me réfrainer. Sans quoi j'aurai déjà accepté de coucher avec une fille qui me l'avait proposé (sur le ton de l'humour, je l'espère). J'suis plutôt coincé en public, quand il faut aborder plus en détail la sexualité.
Mais tu as raison en disant qu'aujourd'hui, la pornographie fait partie intégrante de "l'éducation" des gosses. Déjà qu'ils se prennent pour des durs à 5ans... La pornographie n'est pas seulement présence par l'image, mais par la simple parole. Les "baises ta mère", "je te démonte" et autres sont très présents, et ce de plus en plus tôt (souvent dès la primaire, maintenant). Et cela s'explique par le simple mimétisme. Les nouvelles générations ne font que répéter sans forcément connaitre le sens de ce qui est dit.
On entre dans une époque bien triste... surtout quand on sait que Nintendo prépare une sorte de jeu Hentai soft (j'espère que c'est vraiment une fake news, parce que sinon, les gamins vont devenir ingérables)
Citation de Rosso #383999
Vu le système et les relans de puritanisme, tu as raison.
Le porno s'est fait d'ailleurs accepté dans ce contexte (je pense à l'actrice/réalisatrice/écrivaine Ovidie par exemple).
En écartant le sujet du porno comme bien ou mal (sujet pas très éloigné de la prostitution),
on peut constater que les sites ont le même raisonemment ultra-libéral que les médias "mainstream" à la Cnews ou BFMtv, de mettre en avant les contenus qui font du buzz en écartant le reste et en finissant qu'à ne toujours faire apparaitre les mêmes clichés.
Récemment, des choses parfois plus dégueux (chirurgie esthétique, mises en danger volontaires …bastonnade, malbouffes, et autres jackasseries) sont mises en avant sur Youtube, Insta et autres fabriques de l'attention (incitant leurs acteurs à être des objets à faire des vues, à être adoré·e·s à être haï·e·s tant que ça fait des vues).
Pour en revenir à la question "porno le mal du siecle" , à mon avis non, la cause du sexisme non, un moyen de renforcer son mascisme oui, un moyen de s'ouvrir à d'autres sexualité aussi, la cause des aggressions sexuelles pas autant qu'on voudrait nous le faire croire, un truc qui alienne nos relations au sexe probablement.
La question aurait pu se présenter dans les années 90, où les vidéos circulaient ou étaient négligement laissées par les parents dans le magnétoscope, ou un magazine. Pourtant on ne pouvait pas y passer 7j/7, avec une pauv' image, ou un mauvais scénario répéter en boucle avec les mêmes acteurs on s'ennuie vite.
Mais avec les technologies numériques tournant en roue libre on est passé à des échelles démesurées…
Par contre :
l'exhibitionnisme, le mal du siècle ?
le numérique, le mal du siècle ?
ça se tente.
Citation de Stolon #397683on peut constater que les sites ont le même raisonemment ultra-libéral que les médias "mainstream" à la Cnews ou BFMtv, de mettre en avant les contenus qui font du buzz en écartant le reste et en finissant qu'à ne toujours faire apparaitre les mêmes clichés.Récemment, des choses parfois plus dégueux (chirurgie esthétique, mises en danger volontaires …bastonnade, malbouffes, et autres jackasseries) sont mises en avant sur Youtube, Insta et autres fabriques de l'attention (incitant leurs acteurs à être des objets à faire des vues, à être adoré·e·s à être haï·e·s tant que ça fait des vues).
c est tout à fait ça , mais apparemment ça marche .
J ai comme la vague impression que plus ils diffusent de pourritures plus les gens en redemandent , c est assez curieux
Citation de Stolon #397683 : "...Par contre : l'exhibitionnisme, le mal du siècle ? le numérique, le mal du siècle ? la surveillance, le mal du siècle ? ..."
Hello à toustes
Puis-je rajouter : "les religions, le mal généralisé ? la pudeur imposée, le mal familial ?" .... ou bien "la bienveillance, un bonheur à partager ? l'échange et l'information, le début de la solidarité ?"
La prostitution comme la prohibition est juste la résistance des lois naturelles des échanges de savoir-faire face à la demande de chacun en manque de quelque-chose face à la volonté délirante de tout régenter...
☝️ Intéressons-nous aux sujets qui nous font avancer plutôt que de continuer à étouffer, contraindre, légiférer, emprisonner et oublier les personnes en grandes difficultés (handicaps, déni, victimes, manque d'affection ou de reconnaissance,...) je pleure de lire des "mise à l'Index" (oui un reliquat de contrainte catholique bien actif encore) gros sniff !!!
Chaleureuses pensées à toustes 🤗
Salut à toustes,
Peu de femmes sur ce topic...seraient-elles moins concernées par le porno? Pourquoi? D'autres questions, si il y en a qui veulent tenter d'expliquer.
Pour ma part, je consomme du porno régulièrement, peut-être une à deux fois par semaines.
Le truc qui m'ennuie c'est que ça m'excite plus que la réalité de mon couple....quand j'en regarde je laisse libre cours à mon imagination, je fais des identifications avec les actrices tout en étant un homme, ça me procure beaucoup d'excitation mais le retour à la réalité est désagréable.
Quand je vais faire l'amour à ma femme je me sens bizarre car moins excitée que par le porn.
Quand j'y pense je souffre plus de dysphorie de genre que d'un problème directement lié au porno.
Ah si, mon fantasme est de me faire violer....et ma femme a le même....
Viole-moi stp 🤣 🤣 🤣
Le viol subi par la femme et infligé par l'homme....excitant mais louche tout de même....
De ce que j'en sais l'humanité vit avec ça depuis longtemps, je vais survivre 🤔
Mais il y a un lien porno==>culture du viol
Plus ce que soulignait @Tanjiro75, le dérèglement du système de la récompense, action d'une drogue...
Alors c'est grave docteur?
Perso j'ai trouvé mon équilibre en consommant un peu de porn...
Le viol constitue également l'un de mes trips. Me faire violer par une femme (sans gode ceinture si possible) pourrait être très excitant.
A ce sujet, j'ai écris une petite histoire qui parle d'un jeune professeur complètement dominé par sa petite amie. Ma fois, c'est plutôt intéressant.
Bon, je passe les détails, mais ma consommation de porno est plus... quotidienne selon les périodes...
Citation de Lou! #398022
Bonjour Lou!
Il y a plusieurs points que je souhaite relever dans votre texte :
Peu de femmes... pas sûr du tout mais elle n'en font pas un sujet...
La sexualité est un sujet profondément personnel. Le partage de nos envies de se faire plaisir dépend donc de plusieurs paramètres difficiles à gérer, à commencer par la pudeur, par la honte imposée par l'entourage, par la timidité (les causes et les effets de ces termes étant imbriqués).
Petit rappel, je sépare la notion de reproduction (le fait de se mettre en couple afin de fonder une famille) et la sexualité que je relis aux différents sports socialement admis ou pas justement. C'est ici que l'on entend des con*****ies quant aux couples homo et l'envie d'avoir des enfants... La nuance est tellement vague et mal comprise que les passions et convictions se confrontent inutilement tant le mélange est utile pour nous embrouiller... Oups : revenons à votre écrit Lou! 😜
Avec le porno ou autres, vous êtes seul(e) avec vos envies, vos phantasmes et vous allez sans hésiter là où vous trouvez des sensations qui satisfassent vos pulsions...
Avec un(e) partenaire, vous avez nombre de barrières qui se placent sur le chemin de la satisfaction !!! 😟
Je commence par votre propre retenue de vous livrer entièrement à vos besoins : oui l'égoïsme est très mal vu.... ensuite les freins de perdre son être aimé par des paroles choquantes car jugées déplacées ou carrément dégradantes... La fierté enfin qui bloque chacun de se mettre au service du partenaire pour son plaisir personnel très égocentré !!!
"... Quand je vais faire l'amour à ma femme..."
Il y a dans cette phrase deux éléments que je constate : "ma femme" est un premier signe de l'appropriation. Il cache des biais cognitif comme la notion de propriété (ceci appliqué aux êtres vivant se conjugue avec l'esclavagisme). Cette notion découle du patriarcat, sorte de cancer d'origine religieuse sniff... le deuxième élément "je vais faire" indique une décision, un choix qui peut paraître ici unilatéral. Cela cache parfois un rapport de force... admis ou pas, ce n'est pas indiqué... C'est donc une facilité de langage et le meilleur moyen d'indiquer le lien entre deux personnes... la dérive probable est de considérer la personne comme une appartenance qui s'applique plutôt aux objets. Je souhaite la vigilance dans l'usage (https://www.cnrtl.fr/definition/ma)
le viol admis ou souhaité n'est que le souhait d'abandon total de soi, le fait de se laisser aller pour le plaisir de son partenaire, la plus belle preuve d'amour qui reporte l'engagement de la vie et survie à ce partenaire qui se trouve en situation très valorisante de ce pouvoir sur quelqu'un. C'est un mode de détournement des biais de langage car l'abandon de soi inclus la suppression du jugement de votre comportement par ce partenaire soumis*... le passage à l'acte avec les prostitué(e)s est significatif quant au simulacre de viol pour certains "client(e)s". Rien de louche donc ! Juste la compréhension et l'acceptation au grand jour de nos pulsions et comportements interpersonnels déformés par les contraintes sociales, cultuels et culturels et surtout familiales.
Les pratiquants BDSM savent foncièrement dépasser ces handicaps comportementaux et trouvent dans leurs activités les moyens de satisfaire leur envies et répondre aux envies des partenaires tant dans la soumission que dans la domination...
Le viol n'est pas une "culture" mais bien la satisfaction directe et brutale, sans humanité ni empathie, de besoin instinctif de s'affirmer supérieur et dominateur. Il est un outil naturel que l'on peut observer dans toutes les guerres passées, présentes et à venir sans aucun doute. Le viol comme l'assassinat est un passage à l'acte définitif barbare par définition (https://www.cnrtl.fr/synonymie/barbare)
quant aux notions de drogue, addiction, dépendance,... je ne pense pas que la réglementation ou autre apportera une solution. C'est mettre un pansement sur une jambe de bois ou mieux, empêcher les symptômes de se révéler... Donc museler est bien le signe premier des actions préconisées par les religions... CQFD ! Autant nous interdire de déféquer, autre besoin fondamental. Pffff je vais sur le trône tous les jours : suis-je malade d'addiction débridée et du dérèglement de mon système de la récompense ?? 🤔
"...Alors c'est grave docteur?"
😃 je ne suis pas docteur ! 😜 ... mais je me mêle de tout ! Mouarff
Lou! : votre texte m'a permis de m'exprimer sur ces éléments, en aucun cas une volonté de vous juger en personne ou sur vos actes. Je permet à nos lecteurs communs qui passent par ici de mieux appréhender ce sujet flou et très connoté par l'effroi ou la crainte. N'en soyez pas susceptible personnellement. 👌
Citation de Stolon #397663 : "L'érotisme..."
L'érotisme est un mode artistique de communication utilisé par des peintres, sculpteurs, danseurs,... Merci de les laisser s'exprimer librement en dehors de ce sujet du porno 😉
Citation de Barbatos08 #397670 : "... les gamins vont devenir ingérables..."
Qu'entendez-vous par ingérables ? https://www.cnrtl.fr/definition/g%C3%A9rer
Vous exprimer un terme qui a pour but d'administrer les affaires d'autrui... Nos enfants ne sont pas des affaires à gérer mais des futurs adultes autonomes et reproducteurs aussi... Il est préférable de leur communiquer le fonctionnement de leur besoin pour les satisfaire en bonne entente avec ses proches, avec bienveillance pour les besoins des autres également. Pour cela, il nous faut sortir des pudeurs pour aborder les sujets en toute franchise et honnêteté... 👍
(*) "...soumis..." : je précise ici la notion de mésestime de soi que les soumis fragiles pratiquent pour se punir par personne interposée... Vigilance donc aux dominateurs si le comportement de votre soumis(e) se justifie par cette sournoise volonté, vous êtes dans l'abus de confiance sur personne fragile psychologiquement voire pervers narcissique (PN) !
Bonjour,
J'interviens juste par rapport au mot " viol"
Je vais d'emblée mettre que je suis "intolérante" pour ce post
comme cela la critique est dejà là.
Je n'arrive pas a comprendre que l'on puisse avoir l'envie d'être violé,e, pour les relations sado/maso, je n'ai aucune opinion, c'est le choix de chacun,e.
Je voudrais juste que vous pensiez au nombre incalculable de femmes, d'hommes, d'enfants qui se font violés depuis des centaines d'années, et eux n'ont rien demandés, savez vous ce que c'est de se faire prendre ce qui a de plus intime, par la force, la menace, le chantage etc.
Dans mon travail, dans un secteur particulier, j'ai eu pendant des mois, tous les jours des récits de viols, des détails insoutenables, c'était pendant la guerre de Bosnie.
J'avais des nausées en entendant tout cela, mais ça
faisait partie en autre de mon travail de recueillir les témoignages.
Le soir quand je rentrais chez moi, impossible de manger, de dormir, j'avais les images dans ma tête, j'en faisais des cauchemars.
Heureusement, il y avait des debriefings, mais même comme ça, c'était horrible.
Alors, je vous demande de trouver un autre mot pour réaliser votre fantasme.
Merci.
PS : je n'ai parlé que de ce service, mais dans ma carrière, j'ai côtoyée plusieurs personnes qui avaient subies des viols, c'est toujours difficile à entendre.
effectivement, viol est peut-être un peu fort, puisqu'il désigne un acte non consenti.
Le therme "domination" serait peut-être plus approprié.
Je crois qu'au final, si on prend plaisir à être violé... c'est plus un viol.
Je vois en lisant les derniers commentaires que la communauté a répondu (et c'est bien hein)
Je vais pas filer d'avertissement pour un mot plus que maladroit, mais faites attention aux mots utilisés
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Citation de Barbatos08 #398039
Bonsoir Barbatos08,
Merci pour la première partie de votre réponse.
Pour ce qui est du 2ème paragraphe, je répondrais par ceci :
Dans les différents services où j'ai côtoyée, des êtres ayant subis le viol, jamais quelqu'un, e m'a dit : je suis content,e j'ai été violé,e, c'était mon rêve, fantasme, mon pied, ou alors je n'étais pas présente.
Mais, je pense que cela aurait fait le tour du ou des services, à l'heure actuelle : RIEN
Donc personne n'est content de subir cela.
Il faut peut-être lire, aller dans les services où ces personnes témoignent, sont hospitalisées, parler avec des associations qui s'occupent des victimes.
Après on peut mieux comprendre la signification du mot viol et ce que cela signifie en VRAI.
C'est ma réponse et mon coup d'énervement, ( pour rester polie)
PS : Dans un couple, tout peut exister tant que les personnes, partenaires sont consentants, majeures et comprennent dans quoi ils s'engagent et mettent des codes en place, afin d'éviter tous dérapages.
Citation de OffRoad #398029
Aahhhh monsieur Offroad pas d'accord avec pas mal de choses dans tes propos. Des que j'ai un peu de temps , je vous ferai mon petit pavé. Tes renvoies vers les definitions doivent être mis en opposition dans ce que tu dis. Comme tu le dis "ma femme" peut signifier le lien et juste celui ci, lorsque je dis "mon fils", je dis "mon" pour le lien entre nous et en aucun cas parce qu'il m'appartient, il s'appartient à lui même. Entre deux personnes aimantes et amantes, il y a un lien, ca ne veut pas forcément dire appartenance (je dis pas forcément, parce qu'on sait que certain.e.s concoient leurs relations ainsi). En revanche dire "quand j'ai des relation sexuelle avec la personne/femme" on est dans la categorie objet. Pour le reste me faut un peu de tps pour repondre, je suis zoccuped mais on touche au cerveau humain, et là nos comportements sont liés à notre environnement. Je reviens plus tardddd
Et en ce qui concerne le viol pour les uns et autres, c'est un peu comme jouer à la guerre quand on est petit , on n'a pas envie de se retrouver dans un vrai champ de bataille. Croyez bien que non vous n'aimeriez pas ca en vrai, parole de phoenix. Bcp à dire sur le sujet en tout cas.
Il y a clairement une dérive là. Personne n'a dit que c'etait bien ou agréable. Il est question de fantasme.
Et heureusement que les gens sont encore libre de fantasmer ce qu'ils souhaitent, même si c'est insolite pour les autres.
Je ne partage pas ce genre de de fantasme, mais j'ai rencontré des personnes qui l'avaient ... et ?
Ça ne veux pas dire que ces personnes veulent violer ou se faire violer.
Vouloir recadrer le verbe qui désigne ce genre de fantasme et venir faire la moral, c'est du même acabit que vouloir faire honte aux gens qui se masturbent.
Derrière les fantasmes, souvent, il y a une histoire.
PS : les femmes et les hommes qui ont subit des violences sexuelles ont qussi des fantasmes et une sexualité. Merci de ne pas vous indigner à notre place. On est assez grand pour le faire nous-mêmes
Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur
Suite à mon intervention sur le mot " viol" et une réponse un peu difficile à digérer, comprendre, je vais vous parler d'une histoire vraie et que j'ai vécue.
C'était aux environs de mes 30/32 ans, j'avais rencontrée un garçon à un festival, nous avons sympathisés, échangés no de tel, puis un jour il m'appelle, nous avons convenus de nous voir chez moi, en fin d'après-midi, il mangerait à la maison, soirée sympa, tout se passait bien, il était tard, j'ai acceptée qu'il passe la nuit chez moi, il est devenu entreprenant, lorsque je lui ai dit que je ne voulais pas avoir de relation intime, il est devenu comme fou, il m'attrapé par mon tee shirt au niveau de mon cou, a commencé à serrer en le tordant, il me regardait dans les yeux, et moi je me voyais mourir sous les coups, me faire violer, je n'ai rien fait, je ne bougeais pas, je n'ai pas soutenu son regard, je voulais juste vivre, ne pas souffrir.
Je ne sais pas combien de temps cela a duré, il m'a lâché, est allé dans la salle de bain, puis est revenu, m'a regardé et il est parti.
Je n'ai pas dormi de la nuit, j'ai regardée ma porte d'entrée car elle était avec la moitié en verre, j'avais peur qu'il revienne, démolisse la porte et finisse le travail.
Je n'ai jamais osée en parler, car je me suis toujours sentie coupable, de ne pas avoir été claire avec lui.
Voilà, pourquoi je réagis au mot "viol", "violence" parce que ce jour là, ma vie a failli basculée encore plus dans l'horreur.
Cela fait plus de 30 ans que cet évènement a eu lieu, mon traumatisme est toujours là.
Je demande juste que vous utilisez un autre mot.
Je n'ai rien contre les différents fantasmes et je ne juge, ni ne veux provoquer aucune honte.
Merci.
c'est pour cela, plus haut, que j'ai remplacé par le terme "domination".
Je pense qu'on va arrêter de se prendre la tête. Non pas que ce n'est pas intéressant, au contraire. Dévoiler ainsi ton histoire au public, c'est incroyablement courageux. Seulement, on se prend la tête pour un mot.
Et je pense qu'effectivement, viol est peut-être CARREMMENT exagéré. On fantasme, on fantasme... mais le jour où ça nous arrivera vraiment, on fantasmera beaucoup moins.
Je n'ai jamais été violé, mais j'ai eu quelques expériences... désagréables. Cela ne me faisait pas forcément plaisir, mais puisque ça plaisait à l'autre personne... je pouvais bien encaisser 10-20min.
Citation de Barbatos08 #398067
Merci, pour votre réponse et le contenu.
De tout façon, cela aura été ma dernière intervention à ce post.
Bonne soirée à vous.