Send_ad_luc, c'est une excelente idée, vu l'incompréhénsion des autres face au suicide et à la dépression.
Je vous remercie pour le post et pour votre partage....
Efffectivement, ce n'est Pas la même chose le suicide social qui mène à l'isolement que celui qui amène vers le décès.
Par contre, le suicide métaphorique peut être le début ou la suite d'une tentative de suicide. Et c'est important repérer les signes car á ce moment, on est face à une souffrance et ce n'est Pas toujours évidant de demander de l'aide. Aller à une association à ses moments je le trouve assez improbable de ma part.
J'ai EU une dépression, j'ai arreté les médicaments depuis 1 an et Demi.
La vie ne passe Pas rapidement de la dépression au bonheur, mais des fois cette une épreuve qui nous fait peu à peu retrouver du sens à la vie.
J'ai passé par là aussi. J'ai volou me suicider ça fait 4 ans. Au dernier moment j'ai eu mes enfants en tête et je me suis dit que je ne pouvais pas franchir le pas. Mais il faut que tout le monde Sage, que quand la souffrance est forte, devient insoupportable et à ce moment précis on peut ne pas pouvoir penser même Pas a ses enfants. Il faut tout simplement que cette souffrance s'arrête.
J'ai EU la chance d'avoir le père de mes enfants qui m'a dit soit tú va voir un médecin soit j'appel aux urgences et je te fait hospitaliser. C'est pour cette ménace que j'ai demandé de l'aide des spécialistes. Aide que je pense que n'aurai Pas été nécessaire d'avoir EU tout simplement quelqu'un avec qui Parler.
Mais pour écouter une personne en dépression ( je n'aime Pas utiliser le mot dépressive car on est Pas quelque chose d'immobible, on passe pour une dépression mais avec un bon accompagnement on s'en Sort) il faut avoir des bonnes épeule, il faut savoir être là. Je pense qu'il y a une partie inné mais qu'il faut savoir aussi les accompagner.
Comme ce n'est Pas évidant de trouver des personnes pour exprimer ses souffrances, oui, il faut demander de l'aide aux spécialistes. On n'a Pas le choix sin on veut vivre avec un grand V, car quand la dépression est là, ce n'est Pas une vie, on survie.
Beaucoup de courage à Tous. La vie n'est Pas facil, mais quand on surmonte ses moments difficils, ça mérite la peine d'être vécu
ça fait déjà quatre ans que je songe à passer à l'acte...
Merci pour ta participation Rusty712.
Serais-tu d'accord de nous en dire plus?
Eh ben... ça fait environ 4 années que j'ai entamé ma "descente aux enfers". J'avais 14 ans. Je menais une vie insouciante comme la plupart de mes amis. Tout allait pour le mieux. J'étais bien dans ma peau, j'étais vivant. Que demander de plus?
Seulement, je suis tombé amoureux. Tout le monde ou presque tombe amoureux à 14 ans. C'est tout à fait "normal". Enfin... c'est à ma grande surprise que j'ai appris qu'en ce qui me concernait, ça n'avait rien de "normal".
Je suis tombé amoureux d'un ami d'enfance. J'étais naïf à l'époque, et très maladroit. J'avais du mal à communiquer avec les autres. J'analysais mal mon environnement. Mais je savais me faire discret quand il s'agissait de mes sentiments.
Je me suis confié aux mauvaises personnes (mes meilleurs amis). Ils m'ont "outé" sans scrupules. Et en peu de temps, tout mon lycée était au courant de ma "différence". De mon côté, je présentais simplement les symptômes de la peine de cœur car le garçon que j'aimais était parmi les traites (Il s'est moqué de moi sur les réseaux sociaux). A part ça, je pensais que j'allais m'en remettre. Ce n'est pas une histoire de cœur fortuite qui allait me briser. Le niais que j'étais ignorait qu'il venait d'entrer dans "l'arène".
Au fil des jours, je remarquai les regards qui pesaient sur moi, les messes basses et les rires qu'il y avait partout où j'allais. On me traitait différemment des autres. Le mépris, le rejet et les moqueries m'affectaient beaucoup. Je me sentais minable. Etant un garçon plutôt maniéré, j'ai toujours connu ça. J'ai su m'adapter. Sauf que là, à coups d'insultes et humiliations injustifiées, mes yeux s'ouvrirent. Je prenais enfin conscience de ce qu'impliquait ma différence. ça a été un choc. J'en avais honte. J'étais dégouté. Une profonde peine m'avait envahit.
Inconsciemment, je me suis mis à remodeler ma personnalité. Je voulais être quelqu'un d'autre. Etre irréprochable. Jouer "leur" jeu me permettrait de tenir. Pourtant, rien ne s'arrangeait. J'ai perdu mes amis. Les humiliations redoublaient. Elles étaient imprévisibles, violentes et douloureuses. Il fallait à tout prix m'en protéger! Je suis devenu anxieux, j'ai commencé à me faire beaucoup de mal pour soulager ma conscience. J'étais stressé tous les jours, m'attendant toujours au pire. La peur était mon pain quotidien. Je noyais mes journées dans mes larmes.
Ma famille est aimante - parfois délirante - et a toujours été là pour moi. Mais c'est avec horreur que j'ai appris qu'elle ne pouvait me donner le réconfort dont j'avais besoin. Mes proches avaient eux aussi des à priori sur moi, sans même être au courant de mon orientation sexuelle. Entre les faux amis et ça, je ne pouvais compter que sur moi-même pour soulager ma peine. Il n'y avait plus personne dans ma vie. Je me suis isolé de ce monde oppressant pour me protéger. Jamais je n'ai autant ressenti le poids de la solitude.
Ma vie s'en est retrouvé chamboulée. J'ai perdu du poids, j'ai connu des crises d'insomnies je ne trouvais plus aucun intérêt à rien. J'ai laissé tombé mes projets d'adolescent. Je respirais, juste parce qu'il fallait le faire.
J'ai fait une dépression durant un été. J'étais plus que jamais seul. La douleur et la honte me rongeaient. Personne ne semblait vouloir me venir en aide. C'était peut-être de ma faute. Je ne laissais rien transparaitre. Je faisais de mon mieux pour faire croire à tout le monde que j'allais bien. J'ai su être très convaincant, même quand j'ai soudainement perdu du poids. Je ne parlais jamais de mes problèmes.
Eux me tuaient à petit feu. J'en suis venu au point où je ne pouvais plus rien supporter. Je ne savais plus où j'en étais. Je me détestais, j'avais l'impression d'être un échec. Je ne trouvais plus aucun sens à tout ça. Je me sentais inutile. En plus de ça, je n'avais rien à perdre. Le monde se serait mieux porté sans une erreur comme moi. Alors un soir, j'ai tenté de m'asphyxier sous la couette. Je ne voulais plus de lendemain. Je ne voulais rien...
J'ai commencé à perdre connaissance. Le noir m'avait envahi. Mais je n'ai pas pu aller jusqu'au bout. Je n'ai pas spécialement choisi la vie. Je n'ai simplement pas voulu mourir. Je n'ai jamais parlé de cette expérience. Je me suis efforcé à l'oublier.
Aujourd'hui, ma situation reste inchangée. Je suis toujours aussi seul. J'ai peut-être fait la paix avec moi-même. Je ne veux plus haïr celui que je suis. Je pense aussi que toutes ces expériences m'ont fait mûrir. Mais j'ai la sensation d'avoir à jamais perdu l'envie de vivre. Et la douleur s'est ancré en moi. J'ai refait plusieurs tentatives depuis. Mon entourage n'en sait rien. J'ignore encore ce qui me retient dans cette vie. Je ne crois pas que ça ira mieux. Ma tête est pleine d'idées noires qui éclipsent toute once d'espoir. J'ai probablement besoin d'aide...
Citation de Rusty712 #382153
Ton expérience me touche beaucoup, Rusty, je m'identifie pas mal pour avoir vécu un parcours semblable.
Du coup, je te soutiens dans ta toute dernière phrase : je pense aussi que tu as besoin de te sentir entouré de personnes bienveillantes, ou en tout cas non toxiques.
Ça peut être renouveler ton cercles d'ami.es, consulter un professionnel de santé mentale (médicamentée ou non, à toi de voir ton envie), voire d'autres possibles auxquels je ne pense pas immédiatement.
Et, une chose que j'ai apprise et qui me sert beaucoup aujourd'hui : être mon premier compagnon de route. La psy qui m'accompagne m'a aidé à me rendre compte que me répéter que rien ne s'arrange ni ne s'arrangera, et que je me déteste, ne m'aide pas, au fond, à sortir de cette impasse, et me faisait répéter au contraire les mêmes repères malsains, m'enfonçaient dans mon mal-être.
J'en suis à environ 3 ans de thérapie, je ne suis toujours pas capable de pardonner aux personnes, famille ou autres, qui m'ont détruit, je pense toujours que (vraiment) beaucoup de personnes ne valent pas le détour, ce qui n'est en fait pas si grave que ça, en soi, et je ne pense toujours pas que "ça" aille ni que "ça" ira mieux, mais je sens que moi, je vais mieux, ce qui est déjà pas mal du tout.
Je crois que je l'avais dit dans un de mes précédents messages (j'ai une mémoire de passoire et je radote) : les personnes malfaisantes n'ont au final de pouvoir sur nous que celui que nous leur accordons. Entre autres mantras qui ne font pas de mal à se répéter.
Une fois qu'on a dit ça, il ne s'agit pas tant de s'ajouter une couche de culpabilisation, que de se mettre dans un mouvement de tourner la page et d'aller de l'avant.
Ça demande du temps et de l'énergie, y a des moments de rechute, mais de plus en plus gérables quand on apprend à utiliser les outils qu'il faut. Du coup, j'ai tendance à penser que ça vaut quand même largement la peine.
Comme j'ai déjà posté 3 messages plutôt longs sur ce sujet, je vais peut-être un peu vite dans ma réponse pour ne pas redonder de trop, mais si tu as envie de discuter, tu es bienvenu. 🙂
.....
Je n'ai pas vécu ce genre de choses car je suis toujours resté discret, ayant vécu dans une banlieue craignos vaut mieux se taire. Avec la famille aussi.
Ce que je peux dire, c'est qu'une fois qu'on a réussi à se libérer de ce qui nous fait du mal (famille malsaine, relations malsaines, faux amis etc...), on se sent tout de suite beaucoup mieux.
J'ai, plus ou moins, tracé un trait sur ma famille car ils ne m'accepteront jamais. Si je continue à les voir pour noël c'est uniquement pour voir mon neveu sinon je n'y mettrais pas les pieds. Le fait de m'éloigner d'eux et de leur religion m'a fait le plus grand bien.
Mes deux dernières relations foireuses m'ont aussi beaucoup appris sur moi. Je m'assume de plus en plus (avec mon 1er ex, on s'embrassait et se tenait la main dans la rue, chose que le 2e gars ne voulait pas faire par peur des autres - ce que je comprends parfaitement). J'ai aussi appris, avec mon 1er ex, à ne pas me projeter dans une relation sans connaitre l'autre. Je me protège énormément pour ne pas souffrir inutilement. Bien que ma 1ere relation ait été désastreuse elle m'a beaucoup appris sur moi et m'a permis de mûrir. Ma 2nde relation m'a appris à ne pas me précipiter dans la relation et prendre le temps de connaitre l'autre. Chose que je n'avais pas faite. Lui et moi voulions tout, tout de suite, et ça a foiré. Ça + le fait qu'il n'a aucune confiance en lui et ne s'aime pas (tout comme le 1er d'ailleurs).
Que ce soit l'un ou l'autre, j'ai eu beaucoup de haine, de rage et de rancœur qui, maintenant, ce sont estompés. Bien entendu, il m'arrive d'avoir des rechutes mais j'essaie de relativiser et de me dire que demain les choses iront mieux.
Au final, j'essaie de voir le côté positif des choses. Je sais que concernant le 1er gars, rien ne changera car il est toujours aussi malsain depuis 2 mois qu'on a cessé la relation. Il est toujours plein de rage et de rancœur et ça ne changera pas donc je le laisse de côté. Quant au 2e, il se peut que l'on puisse se reparler et devenir amis mais encore faut-il qu'il le veuille vraiment et que ce ne soit pas une ruse pour essayer de revenir avec moi.
Les expériences de la vie font mûrir et chaque jour je mûris un peu plus.
Pour conclure, je te dirais que tant que tu resteras dans cet environnement malsain les choses ne changeront pas. Je ne sais pas si tu es encore étudiant ou si tu travailles mais si tu travailles dans ce cas je te suggère de quitter le nid familial et faire ta vie. Ça ne sert à rien de rester dans ta zone de confort qui est aussi ta zone de traumatisme. Je le sais par expérience. Entoure-toi de gens bienveillants qui te donneront le sourire et qui te feront sentir bien. Zappe les rageux et les trouducs, y en a beaucoup mais il suffit de filtrer. Ça peut paraitre facile à dire mais difficile à faire. Ça m'a pris pas mal d'années pour en arriver là où j'en suis en ce moment.
Je te souhaite de pouvoir, toi aussi, y arriver. En cas de coup de mou, de baisse de moral, il y a toujours ce site pour t'aider et si besoin est, tu peux aussi aller consulter un psy pour t'aider dans ta vie de tous les jours. Une aide extérieure n'est jamais un luxe. Il faut savoir saisir sa chance et tout faire pour que les choses aillent dans notre sens et pour le mieux. Ça n'arrivera pas par hasard. Pour ça, il faut se bouger les fesses!
Ça m'arrive plus où moins régulièrement. Pour être plus précis, plus les années passe et plus j'ai l'impression de perdre mon temps, sans aucune raison de penser que les choses vont s'améliorer. Finalement c'est peut-être plus une absence de raison de vivre qu'une envie de mourir cela dit.
Citation de Adri3435 #382221
Oui je ressent aussi cette lassitude ...
Et là on se dit que finalement on a qd même quelque chose à quoi se raccrocher
À vrai dire, non.
Citation de Adri3435 #382221
Citation de PetiteNeige #382224
Je suis d'accord avec Petite Neige, l’absence de raison de vivre et l'envie d'en finir sont étroitement liés. On pourrait dire qu'ils sont jumeaux.
Maintenant, j'ai quelques petites questions à te poser:
1.Est-ce que tu as des passions?
2.Est-ce qu'il y a des moments dans ta vie où tu te sens bien? Quand? Que s'est-il passé? Comment? Avec qui?
3.Qu'est-ce qui te plait dans la vie?
4.Qu'est-ce qui te donne du plaisir? (manger du chocolat? écouter de la musique? regarder un film? ...)
5.Es-tu bien entouré dans ta vie de tous les jours?
Tout autant de questions à se poser et qui pourrait te donner des pistes sur ce qui pourrait améliorer ton psychisme. C'est important de se poser les bonnes questions. Tu peux aussi le faire à l'envers. Lister ce qui te rend malheureux et/ou sans but dans la vie et te demander pourquoi tu ressens ça et ce que tu pourrais faire pour changer les choses.
Exemple: "Je suis et me sens seul. Pourquoi? Car je n'ai pas d'amis. Comment changer ça? Sortir, participer à des activités de groupe pour rencontrer du monde, faire des activités bénévoles en relation avec ce que tu aimes (si tu aimes les chiens, par exemple, pourquoi ne pas bosser bénévolement dans un chenil, ça te fera un point en commun avec les autres employés), faire du sport en groupe comme le Crossfit (les salles de muscu ne sont pas faites pour échanger avec les autres adhérents car la plupart ne viennent que pour s'entrainer et non pour papoter avec les autres, ce qui se comprend), ...
Essaie de faire le tri dans ta tête et tes émotions. Ce que tu ressens Pourquoi? Comment changer tout ça
Avec le temps ça viendra tout seul et les réponses te viendront plus naturellement.
La réponse à pourquoi c'est comme ça ? C'est simple : parce que la vie c'est de la merde 💩
Ça fait deux bonnes décennies que j'entends des discours sur la beauté des choses avec tout plein de choses à faire pour arranger mais ce que l’expérience m'a montré c'est que les faux espoirs n'engagent que ce qui y croient.
Adri3435,
La création de ce sujet vise à donner la parole à des personnes qui alimentent des idées de mort et leur permettre de s'exprimer à ce sujet. Puis-je te demander à l'avenir de rester au plus près de ton ressenti et de t'exprimer uniquement à travers ton point de vue?
Je fais référence à ta dernière participation dans laquelle il est question de m...
Merci beaucoup :)
Citation de Adri3435 #382323
Je te rejoins, globalement. Je suis aussi persuadé, depuis des années, de perdre mon temps. Mais aujourd'hui, je ne suis pas sûr que ça m'importe autant, de "perdre" mon temps. J'arrive même à le perdre en me faisant plaisir.
Rien dans mon expérience ne me laisse croire que le monde autour de moi va changer - ni en mieux ni en pire. Mais je sais que mon regard sur ma vie peut changer. Y a des jours où je trouve que la vie c'est de la m... mocheté. D'autres où ça me paraît pas si mal, d'autres encore où je vais la trouver formidable - je schématise.
Pour moi, les "choses" ne sont ni belles ni mer... mauvaises en soi. Je pense que c'est notre manière de percevoir notre vie, qui est elle-même le fruit d'expériences, qui nous fait penser d'un côté ou de l'autre. À voir ce qu'on en fait : des certitudes qui nous enferment dans un mode de pensée, en l'occurrence négatif, ou si on s'en empare pour aller voir ailleurs - là où l'herbe est plus verte, tu sais ?
Je respecte la manière dont s'expriment les autres, je veille à ne jamais parler de choses "à faire". Les "y a qu'à, faut qu'on", je trouve ça assez terrible pour le moral.
Pour moi il ne s'agit pas tant des choses "à faire", des "il faut", mais plutôt de ce que toi, tu as envie de faire, indépendamment de tout le reste.
C'est ce que je fais. J'ignorais que mon point de vue était moins mon point de vue à partir du moment où il ne plaisait pas.
Citation de Adri3435 #382323
Je comprends, quand on est mal c est difficil de sortir de là. Rien a du goût même si on essaie.
Mais même si ce qui dit Nopseudo a l Air trop simple, c est la seule façon de s en sortir. Lutter pour cela.
Si la vie N a plus de sens, on perd rien en essayant.
C est un travail de Tous les jours. Se faire plaisir, penser qu à se faire plaisir, rien de plus, même si c est déjà beaucoup.
On commence par des petits choses.
Si on arrive Pas a avoir la maison agréablement prôpre en se dédie qu à un Coin. On s appropie d une petite place dans l appart, et en range et on se dédie un peu à l entretenir. Un endroit où on va se sentir bien, que pour nous
Citation de Adri3435 #382343
Pas du tout Adri3435. Je n'ai absolument pas dit ça et je suis triste que tu l'aies compris ainsi.
Tu as parfaitement le droit d'éprouver ce que tu éprouves. J'aimerais seulement que tu te l'appropries : " je trouve que la vie c'est de la m.." alors que "la vie c'est de la m..." est une affirmation qui peut sonner comme une vérité et entraîner des conséquences qui échappent à tout le monde.
N'hésite pas à me dire si mon message t'interroge encore....
on perd rien en essayant
Je dirais justement le contraire. On perd du temps, de l'énergie, sans aucune garantie que ça ne sera pas pareil ou pire.
Si je n'ai aucune raison de penser que faire x ou y fera quelque chose, alors je n'ai aucune envie de me dépenser pour. j'ai déjà assez bien donné.
Citation de Adri3435 #382362
Justament ces sont des Avis des personnes qui ont passé par là. Alors oui, c est posible.
On y arrive, tout doucement, avec l envi de changer les choses, de vivre comme les autres, ce à qui ont regarde de loins Tous les jour, comme si on vivait des vies paralèlles.
On le fait pour les personnes qui nous aiment, même Pas pour nous même, mais c est que à travers le bien des proches que on arrive à penser à nous, à prendre soins de nous. Car si on est Pas heureux on rend aussi malheureux à notre entourage. Plus encore si on franchis le pas
si on est Pas heureux on rend aussi malheureux à notre entourage
Tout est dit!
Je ne sais pas si en allant sur mon profil tu peux voir tout ce que j'ai posté mais j'ai eu droit à des relations bien pourries dont la dernière n'est pas mieux. J'en ai ras le bol de tomber sur des mecs à problèmes et tout comme toi je me dis "à quoi bon continuer à chercher, je ne tombe que sur des cassos!" et pourtant je continue. Je dois sûrement être maso lol. Mais le truc c'est qu'à chaque nouveau garçon j'apprends un truc différent (me protéger émotionnellement, prendre mon temps, connaitre l'autre...) et ça m'a même donné l'envie de reprendre mes études pour faire ce que j'avais envie de faire depuis longtemps: étudier la psychologie ou un métier proche de la psychologie.
Mais pour en revenir à ce que disait Alma, si tu n'es pas heureux ça se ressentira et tu attireras à toi les choses et les personnes négatives. Alors que si tu essaies de positiver (je sais que ce n'est pas facile) tu verras les choses autrement. La vie n'est pas facile et elle ne le sera jamais. Tout comme le monde ne changera jamais. Ce n'est pas au monde ni aux gens autour de nous de changer mais nous-même. Tu ne peux pas contrôler les gens ni le monde pour les façonner à ta façon. Combien de fois j'ai voulu que ce soit le cas? Plein de fois. Puis un jour j'ai rencontré un ami qui m'a fait sortir de mon trou, m'a fait rencontrer du monde et depuis les choses s'arrangent petit à petit. J'ai encore des choses à apprendre et à découvrir pour ne pas me laisser submerger par les émotions et les relations foireuses que j'accumule et j'espère un jour en apprendre suffisamment pour ne pas répéter les mêmes schémas mais tout ça, ça s'apprend. Ça ne tombe pas tout cru dans le bec. Pareil dans ton cas. Pour le moment tu vois tout noir et nos messages ne changent pas grand chose (ce n'est pas visible en tout cas) mais un jour tu finiras par te réveiller et tu verras que ce que nous disons fait sens.
Tu as le droit de rager, de détester la vie, d'en vouloir au monde entier, tout comme t'as le droit de vouloir tout faire pour changer ta vision des choses et voir les choses autrement et sous un nouvel angle. Seul toi peux faire en sorte à ce que tu changes, personne ne le fera pour toi et personne ne le fera. Encore une fois, je réitère ce que j'ai écrit dans mon dernier message et de ce que j'ai lu de ta réponse j'en conclus que tu as choisis la simplicité et ta zone de confort au lieu de prendre ça au sérieux. Notre zone de confort n'est pas forcément une bonne chose. Comme on me l'avait dit il y a quelques années "tu te complais dans ton malheur" et c'est ce qu'il t'arrive en ce moment. Un jour viendra où quelque chose ou quelqu'un te fera ouvrir les yeux sur ce qu'il se passe et là tu commenceras à penser autrement. Exactement ce qu'il m'est arrivé.
Chacun et chacune est en droit de ressentir les émotions qui le ou la traverse. Chacun et chacune est légitime de sa façon de voir le monde ou les choses. Bien que je ne doute pas de la bonne intention qui alimente vos réponses, j'aimerais vous rendre attentifs et attentives au fait qu'elles peuvent être perçues comme jugeantes. Je ne suis pas partisane du 'think positif' et la création de ce sujet en est la preuve. Chaque émotion a son importance et je crains que de 'sermoner' l'autre ne lui donne envie de se taire ou de s'en aller.
Je le répète, ce sujet vise à briser un tabou autour du suicide et que l'on se sente en sécurité pour en parler.
J'ai pas écrit ça pour le sermonner mais pour qu'il comprenne un peu les choses. Ceux qui postent ont tous été dans le même cas que lui. On ne fait que donner des pistes pour l'aider à aller mieux. Maintenant libre à chacun de vouloir s'épanouir ou non. Tout le monde n'avance pas à la même vitesse, j'en conviens.
Je rétire Mon écrit, je n'avais Pas tout lu
En disant "pour qu'il comprenne" tu te poses en expert et en juge et cela je ne peux pas l'accepter. Je suis sincèrement très heureuse pour toi si, en suivant certains principes, tu vis ton existence différemment. Seulement, mon objectif en créant ce sujet n'était pas de 'servir des recettes de bonheur' mais d'être capable d'entendre ce que l'entourage ne veut plus ou ne peut plus entendre,; d'écouter une souffrance et de l'accueillir, sans jugement; d'apporter par notre présence, un réconfort. Par ailleurs, que l'on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide ne change pas la réalité du contenu restant.
Nous sommes en train d'entamer une période critique en termes de passages à l'acte (hiver, nuits plus longues, fêtes de fin d'années) et il est de notre responsabilité, en participant à ce sujet, de peser nos mots, d'y apporter la forme. Je suis persuadée que nous en sommes tous et toutes capables.
PS: j'ai mis le verbe sermoner entre guillemets.
j'en conclus que tu as choisis la simplicité et ta zone de confort au lieu de prendre ça au sérieux
Je peux t'assurer que tu conclus mal. J'ai parlé de plus de 20 ans d'investissement qui n'ont jamais mené à rien. C'est ça que tu appelles "choisir la simplicité" ? Mon constat n'est pas le fruit d'une paresse et d'évaluations au doigt mouillé.
Je valide le message au dessus. Je ne trouve rien de plus désagréable que m'exprimer et de me retrouver face à un mur de propos cherchant à m'expliquer que je suis responsable de mon mal-être lancée par des personnes qui seraient presque meilleures que moi à expliquer ce que je vis.
Citation de Adri3435 #382463
Pour prévenir le cas où ton dernier paragraphe engloberait mes messages, je t'assure que je n'ai pas cherché à t'expliquer ta propre vie, uniquement à partager quelques unes de mes expériences - c'est une petite habitude que j'ai prise -, au cas où ça puisse se révéler plus ou moins utile.
À vrai dire j’intervenais plus sur mes expériences (ici mais aussi passées) que sur le sujet seul. Je suis désolé de t'avoir laissé transparaitre un reproche :x
Citation de Adri3435 #382463
En même temps quand les gens essaient de t'aider et que tu réponds méchamment et vulgairement que la vie c'est de la merde, ne t'étonne pas si la personne en face soit surprise et décide de ne plus répondre! Pour moi, ce topic n'est plus d'utilité car ça devient n'importe quoi. À la base c'était juste un sujet pour échanger nos ressentis (et ceux qui voulaient nous aider étaient les bienvenus) mais maintenant ça ressemble juste à un vulgaire match de boxe donc je n'interviendrai plus du tout ici.
De par mon expérience, les gens ont été bienveillants avec moi et m'ont aidés et soutenus et je ne leur ai pas craché à la gueule comme tu le fais. Donc, oui, si à chaque fois que quelqu'un essaie de t'aider et te propose (et non imposé) quelques idées pour que tu puisses te sentir mieux, tu leurs craches dessus, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même.
Moi, je suis assez sympa pour avoir remercié les gens qui m'ont aidés et qui le continuent encore. Même si de temps en temps je me disais "à quoi bon?" ce n'est pas pour autant que je leur ai craché dessus. Tu craches dans la soupe. Bah tant pis pour toi. Au final, ce n'est pas de ce site dont tu as besoin mais d'un psy car seul un spécialiste saura t'aider car nous ne sommes pas des pros dans ce domaine. On prend de notre temps pour essayer de te comprendre et te répondre même si c'est maladroit de notre part mais au moins on essaie, nous!
Sur ce...