Bonjour, quelle est votre définition personnelle (pas celle qu'on entend généralement et qui est devenue un truc entendu dans la société actuelle, mais la vôtre propre et unique) de la féminité ?
Et de la masculinité ?
Salut
les notions de "féminité" et de "masculinité" venant justement de la société (actuelle ou passée), je ne sais pas si on peut vraiment en avoir une définition personnelle ? A la limite, on peut mettre l'emphase sur un trait plutôt qu'un autre, par exemple "pour moi la féminité c'est avant tout le tact et la délicatesse, peu importe les fringues" ou "c'est avant tout être apprêté.e et travailler son apparence, peu importe le caractère", au final, même si on peut avoir des définitions plus nuancées ou spécifiques que d'autres, est-ce que ça peut piocher ailleurs que dans au moins UN stéréotype de genre ?
Maintenant, il y'a des personnes dont je serais sensible à la part de féminité (ressentie), alors qu'elles collent pas à la plupart des standards de féminité décrits par la société, voir peuvent être vues comme plutôt masculines. Mais ça reste parce que plus ou moins consciemment, y'a bien quelques chose que je trouve féminin (donc en lien avec des codes genrés, même très secondaires ou discrets) chez ces personnes là.
Ou alors (mais je pense que c'est un amalgame, et c'est trop lié à mon orientation sexuelle pour en faire une définition), je peux percevoir comme féminin les détails qui m'attirent chez les femmes, alors que ça peut ne pas être un trait socialement féminin en soi. Et que plus une femme m'attire, plus je vais la percevoir comme "femme" au sens de "désirée", AVEC cette caractéristique (qui peut être aussi bien "féminine", que masculine ou neutre), en tant que femme qui aime les femmes. Je sais pas si c'est très clair x)
(j'ai parlé uniquement du féminin, mais je pense que ça vaut pour le masculin) (ça s'applique aussi à la féminité sur des personnes qui sont pas des femmes, la masculinité sur des personnes qui sont pas des hommes..)
Tout comme Alithia, des normes social... Qui contiennent les stéréotypes de genres.
La seule chose possible c'est de déterminer les normes sociales de genre pour une époque et une société, après y'a aussi ce qu'on veux y mettre chacun-e.
Perso je pense que si on pouvais les abolir on s'en sortirai beaucoup mieux.
la féminité. Simone de Beauvoir à dit qu'on ne naissait pas femme mais qu'on le devenait ...
en faite, je crois qu'en réalité, on ne nait pas humain, on le devient ... du moins quand on a la chance d'intégrer des valeurs qui permettent de grandir. le fait est que ces valeurs deviennent de plus en plus rares et sont considéré soit comme obsolètes, soit comme des faiblesses. Le summum étant la mise en oeuvre que font certain(e)s pour piétiner les rares qui essaient de vivre ces valeurs ou de les appliquer.
nous sommes dans une société humainophage qui produit de l'envie et de la frustration. les rares plaisirs qu'elle offre sont des caches misère pour oublier combien il y a mieux ...
et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'a émergé les dictateur de la pensée unique. cette dictature se manifeste en enfermant la personne qui émet un avis, dans un schéma de penser prédéfini, sans laisser aucune chance à l'expérience personnelle, ni à la réflexion.
de toute façon, aujourd'hui tu n'est plus ni homme, ni femme, tu est un élément de production et si tu ne produit pas, tu es un parasite.
peut être que le fait d'avoir passé la 40aine place ma vision des choses sous un angle " révolu" mais pour ma part, j'ai su que j'étais un homme parce que le fait d'être considéré comme une femme, était une agression.
d'une façon plus prosaïque, on attache souvent des comportement aux genres. personnellement, je ne vois pas pourquoi il faudrait en avoir honte. c'est un peu comme si à l'issue d'un sondage, il apparaissait que 80% des femmes aimaient les voitures avec des gentes triangulaires et 80% les hommes les voitures avec des gentes carré. ça ne poserait de problème à personne. ça ne serait pas considéré comme sexiste, juste comme une tendance.
le vrai problème ce n'est pas d'indiqué les tendances, ce serait de vouloir enfermé les gens dedans de façon hermétique.
normalement la révolution sexuel à eu lieu et les vieux croulants qui ne voulaient pas la voire s'imposer, sont en décrépitude. les vrais ennemies de la liberté de genre c'est d'une part le besoin de vouloir à tout prix se positionner comme ceci ou comme cela alors qu'on est bien dans son corps et la second, ce sont les religieux. c'est quand mm bizarre que le mot religion qui vient du verbe relier à donner naissance à des regroupements de personnes aux idées étriqués qui ne pensent qu'à diviser ...
(je sens que je viens de me faire des ami(e)s )
Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur
C'est la révolution de la contraception qui a eu lieu, et non sexuel.
On parle de sa à tort quand on sait que les femmes ne peuvent toujours pas disposer de leurs corps librement.
"j'ai su que j'étais un homme parce que le fait d'être considéré comme une femme, était une agression."
Qu'est ce que ça veux dire ? Tu critiques ce fait ou tu le mets en valeur ?
Parce que je trouve que c'est la base du sexisme justement... Et qu'il est important de démonter ça.
Aujourd'hui j'ai vu un article de Brut:
"Ici, ce geste peut surprendre. Mais en Inde, tenir la main de son meilleur ami dans la rue, ça n'a rien d'extraordinaire pour un homme."
Pour rajouter du poids au fait que les stéréotypes de genre dépendent des pays, pour les époques l'histoire est déjà bien assez rempli d'exemples.
Citation de Alkemist #372823
"j'ai su que j'étais un homme parce que le fait d'être considéré comme une femme, était une agression."
Qu'est ce que ça veux dire ? Tu critiques ce fait ou tu le mets en valeur ?
Parce que je trouve que c'est la base du sexisme justement... Et qu'il est important de démonter ça.
ce n'est ni un critique, ni une valeur mais un fait. en opposition aux nombreuses personnes qui se questionnent sur leurs genre sans que ce soit une douleur mais qui passent par une étape de dysphorie (parfois momentané) et qui croient qu'il faut à tout prix se positionner, oubliant qu'il faut avant tout vivre.
cela signifie très clairement, que j'ai vécu une vie de femme, dans un corps de femme et que j'ai vu l'arrivée massive des "barbus" dans un corps de métier traditionnellement destiné aux hommes (dans ma region, j'ai été la première femme chaudronnier et la 5 eme en France. )
donc autant te dire que le sexisme, je l'ai bouffé sous toute ses sauces !
et pourtant ma réponse à ce sujet est sexiste et assumé. non pas parce que je souhaiterais enfermé qui que ce soit dans un rôle mais parce qu'il existe une palette de possible et que renier les tendances du pole masculin ou féminin c'est restrictif.
ce serait un peu comme enfermé la sexualité dans une approche uniquement bisexuelle.
(tu sais la fameuse échelle qui situe l'hétérosexualité pur d'un côté et l'homosexualité pur de l'autre et qui démontre que la majorité des gens oscillent entre un pôle et l'autre)
(je me permet de venir corriger mon propo pour souligné que si j'assume le sexisme, en revanche, je suis clairement contre le machisme et la misandrie)
Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur
OK désolé je comprend mieux le propos.
Agressé personnellement/intérieurement, pas parce que tu considère une femme comme inférieur. (c'est ce que j'avais eu peur de comprendre, des hommes peuvent mal prendre d'être traité comme comme une femme parce que c'est une insulte, une moquerie, un affront, comme si on les rabaissait)
Donc ce n'est pas sexiste sur le coup.
Par contre tu entends quoi par "pole masculin ou féminin"?
ce que j'entend par pole feminin et masculin, c'est un peu délicat a expliqué. je vais essayer de faire de mon mieux .
je dirais que au-delà du corps, c'est une energie, avec des traits de caractère qui leurs sont propre. on retrouve ces notions dans beaucoup de culture.
(notamment le yin et le yang asiatique)
d'ailleurs à ce sujet, je crois qu'il n'y a que chez certaines tribut amérindienne que les poles n'étais pas défini comme étant uniquement binaire mais qu'il y en avait au moins 4 ou 5.
ainsi, un être né avec un sexe mais se sentant autre avait une tonalité qui lui était propre ; reconnu et accepté. de même que les personnes hermaphrodite de corps, d'esprit ou/et de corps ET d'esprit.
(entre nous, j'envie la richesse d'un langage suffisamment riche pour que tout ait sa place sans que ça ne remette un ersatz de norme en question ou sans que qui que ce soit ne se sente menacé ou remis en question.
Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur
Oh non 😔, ça parle d'énergie maintenant, même sur des discussions sur les stéréotypes de genre, j'abandonne...
Moi je n'en ai pas de définition, et après toutes ces années à me retrouver au carrefour de cette question...j en ai encore moins, et le me sens plus légère...C'est d’ailleurs un peu ce qui ressort de tout ce qui a été écrit..mais bon, rien d'étonnant ici, sanctuaire du non stéréotype 😍
C'est bien vrai Ludivine ! Je posais cette questions au regard du nombre de personnes, pourtant, qui écrivent "cherche femme féminine" dans leur profil, mais ce ne sont pas ces gens qui répondent 😄.
Ce qui m'interpelle quand même c'est à quel point le féminin est forcément mis en opposition au masculin, l'un va se définir en fonction de l'autre, et dans un plan superficiel...bof...