Cet état de vide ressenti, entremêlé des différentes pensées et émotions qui j’accueille avec bienveillance m'aide déjà à moins souffrir, je suis simplement qu'au commencement. Si je dois me réincarner, se serais dans une famille spirituelle, mais qu'importe, il n'est jamais trop tard, mon niveau augmente chaque jour.
Je voudrais vous partager un passage d'un livre que j'aime beaucoup,
...À cause de la peur de la solitude, j'ai cherché un ami :
L'ami que j'ai découvert, c'est la félicité de la vacuité (??nyat?) perpétuelle.
Maintenant je n'ai plus peur de la solitude...
(les cent mille chants de Milarepa)
ils s’ouvrent mais peuvent t’enmener vers ou loin
Citation de Sylphide #376084
Bonjour Sylphide,
je trouve ton message initial très émouvant. Des grands moments de solitude, de détresse, j'en ai aussi.
Je ne connais d'Albi que quelques heures merveilleuses, les premières en 1989, les suivantes cet été, entre la cathédrale et le musée Toulouse Lautrec ... la réalité que tu décris est bien différente.
Un jour de détresse, d'idées noires, un psy m'a dit que je méritais mieux que ce que je tramais dans ma tête assombrie. Je ne sais pas ce que les jours pluvieux, les déceptions amoureuses, les rêves éveillés qui ne se réalisent pas, les claques prises au boulot ... m'apportent mais je crois que je mérite mieux en effet que plus rien.
Je suis seul depuis quelques mois, j'en avais vraiment marre la semaine dernière, ton image des portes fermées est excellente je trouve. Ce qui est certain c'est qu'aucune clé ne m'est tombé du ciel, elles sont quelque part en moi. Je participe à des groupes d'écoute (je préfère à "de parole") qui m'aident énormément. Des moments où chacun partage ses joies et ses peines, de façon bienveillante. Moi ça m'aide. Ce qui m'aide aussi, c'est de me dire : un jour à la fois !
J'aime bien aussi ce petit texte :
"Le moment présent est une frêle passerelle.
Si tu le charges des regrets d’hier, de inquiétude de demain, la passerelle cède et tu perds pied."
C'est un passage d'une prière sur l'importance du moment présent, du jour d'aujourd'hui. Les tourments du passé m'épuisent. Je n'y peux plus rien, je ne peux pas les changer, je les laisse de côté. Les rêves ou les peurs de demain me stressent, je me recentre sur ce que je fais, je respire doucement.
Je ne te connais pas mais je pense que tu mérites mieux que la plainte et les regrets qui te bouffent, tu mérites mieux que les démons du futur.
Grosses bises, Azel