Bonsoir tout le monde.
je voulais vous faire part de mes reflexions du soir.
J'ai été jusqu'alors en souffrance (j'ai 47 ans). Tout simplement parceque je n'ai pas trop pu avoir accés à l'amour vrai, réciproque.
Il se trouve que derrière une apparence masculine classique, il y a chez moi, en mon for interieur, une feminité évidente, un façon de pensée féminine dirons-nous. Etant naturellement attiré par les femmes, je n'ai jamais trop pu les séduire de la bonne manière, les entreprendre virilement, les protéger, les prendre dans mes bras. Donc les quelques histoires d'amour que j'ai pu vivre étaient avec des femmes plus agées que moi, dont je n'étais pas amoureux. Je leur ai offert ma jeunesse en échange de leur amour. Et je m'en suis contenté (faute de grives on mange du merle). Il fallait bien que je vive un peu d'échange et de sexualité féminine. Mais c'était au fond bien triste de me voir bader devant tout jupon qui fut de mon age lorsque j'étais en laisse avec une vieille (je suis dur, veuillez m'en excuser).
Les hommes auraient certainement pu m'apporter un certain équilibre, voir l'amour vrai et réciproque, mais je n'y suis jamais parvenu. Curieusement, ils ne correspondaient pas du tout à mes critères physiques. Pourquoi un tel rejet ? Je ne puis toujours pas l'analyser. Donc j'ai vécu beaucoup de sexualité avec eux, furtives, mal vécues probablement, excessives, douloureuses voire ecoeurantes. Je n'ai jamais pu envisager un quelconque lien affectif avec eux. Je me l'interdisais trés probablement. Et cela me semble encore bien délicat. Il me faudrait vraiment un homme intellectuel qui sache allier virilité et douceur pour pouvoir m'apprivoiser( à bon entendeur, lol). Avec les hommes, je suis un peu comme un animal blessé qui est prés à mordre pour se proteger.
Voilà. je crois que je me suis assez confié.
Je vous remercie de m'avoir lu et si cela vous inspire quelques reflexions, vous etes les bienvenu(e)s pour prendre la suite.
Bien à vous,
Mimo.
Cher Mimoza,
Tu as certainement appris de cette expérience, aussi insatisfaisante soit elle.. Tu sais des hommes comme tu décris existent, je te souhaite d'en rencontrer un et d'en tomber amoureux. Histoire de voir le joli côté de la force. ; )
Continue sur ta lancée d'être toi-même et tout ira bien.
Je t'embrasse de loi!
Plume
Merci pour vos gentils retours Zeugma et Plume.
J'ai eu envie de me confier un peu hier. Mais je ne cherchais pas à me plaindre. On fait ce que l'on peut dans la vie et peu de gens peuvent se targuer d'avoir eu la vie dont ils revaient au départ. Et surtout, on fait des départs plus ou moins réussis selon les circonstances. C'est bien dur ensuite de rattrapper le peloton.
Bizous à vous deux et bonnes fin de semaine confinée.
Bonjour Mimosa,
Ton témoignage ne me laisse pas indifférente, même très touchée que te dire... Quel recul...
Je prèfère dire une co.....ie
Dommage que je n'étais pas au bon endroit au bon moment
Dommage que je ne sois pas attirée par les jeunes
J'ai décidément encore raté un truc....! 🤔 😉
Prends soin de toi
Mimoza ,
Ce que tu donnes à lire de toi ne me surprend pas - pas plus que ta vision du "mâle" , ou de la "femelle" . Une dualité qui s'oppose tellement l'éducation peut être prégnante .
Je salue tes difficiles confidences qui ne peuvent être qu'un tremplin vers du meilleur :)
L'assignation à un rôle en fonction du sexe , c'est ce de quoi nous discutons assez souvent sur les forums .
Un homme sensible deviendra forcément une "tapette" .
Une femme à fort caractère sera considérée comme "camionneuse" ou "dominatrice" .
L'entre-deux replacerait chacun(e) à sa place , sans distinction .
S'affranchir n'est pas si simple à faire , ça se saurait :)
Bonsoir Mimoza,
Un grand merci pour ton expérience de vie dont tu nous fais part.
Il faut avoir du courage pour écrire tout ça et, surtout, beaucoup de lucidité et d’humilité.
En te lisant, je n’ai pas senti de plainte, mais une confidence, ou un constat. Ce qui est très différent. Et quand bien même, qui pourrait juger une personne qui se plaint, ici ?
Le grand Amour est le plus grand désir de chacun, mais il ne se vit pas seul… Il faut, au moins, être deux. Et c’est bien là que les problèmes commencent…! Comment trouver l’élu(e) et comment en être certain(e).
Pendant que certains collectionnent, d’autres sont fixés dès la maternelle. Pour d’autres encore, ce sera le célibat « forcé ». Décidément, chaque cas est unique !
Il n’y a pas de règle du jeu et ce qui devrait apparaitre comme un « bonheur pour tous », s’apparente plutôt à une « roue de la fortune » ou de l’infortune.
Alors ne sois pas trop dur avec toi-même. Dans la vie, nous faisons ce que nous pouvons, avec ce qu’on nous a donné. Il faut nous accepter, avec notre tempérament et notre nature.
Et forcer sa nature, c’est aller droit dans le mur. Toi-même, tu parles de rejet et d’écœurement.
Par exemple ; je suis né homo et j’ai appris à vivre avec, même si j’aurais aimé être hétéro lorsque j’étais jeune. Ma vie a été très différente de celle que j’imaginais et il y a tout un tas de choses que je n’ai pas pu faire. Mais j’ai accepté ma condition et y ai trouvé le bonheur.
Il y a du bon dans toute chose. Même si tu n’as pas aimé les femmes dont tu parles, sans doute leurs as-tu apporté de la joie. Ça, c’est positif, par exemple…recherche le positif dans toute chose.
Peut-être aussi faut-il que tu acceptes cette part de féminité qui semble te déranger.
Et puis, n’oublie pas qu’à 47 ans, tu peux être sujet à la crise de la cinquantaine… Ce n’est pas un mythe !
Bonne soirée, Frango.
C'est toujours une libération de s'exprimer comme tu l'as fait.
J'imagine que cela n'a pas été évident de les écrire mais ça aide beaucoup d'écrire. Le coeur est plus léger et... on voit peut-être les choses sous d'autres angles.
Je te souhaite sincèrement que tu trouveras le bonheur et la paix. J'ai l'impression que tu es dans un chemin initiatique où tu te retrouves un peu en t'écoutant un peu plus.
Je suis sûre que tu trouveras la personne qu'il te faut. Le seul conseil que j'aurais à donner, ne sois pas dans une démarche de recherches actives mais plutôt de laisser la porte entreouverte tout en continuant à te construire.
Courage!