Égalité des chances : principe abstrait ?

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Ancien membre
30/04/2020 à 23:38

L'ouverture de places à Sciences-Po aux étudiants de zones "ZEP" - dénomination aujourd'hui surannée - en 2001 a illustré une révolution dans l'égalité des chances. Voulant convaincre que la réussite scolaire et professionnelle ne se résumait plus aux "caractéristiques morales, ethniques, religieuses, financières et sociales", de nombreux élèves se sont mis à rêver.

Pour autant, quelques années après, la réalité révèle un principe avec beaucoup de failles.

L'égalité des chances, aussi abstraite soit-elle, est-elle selon vous effective ?

Et, toujours selon vous, comment devrait-elle s'illustrer, s'entendre ? (cf. lien du 7 janvier 2010 qui entend dire que placer les meilleurs éléments de ZEP dans d'autres établissements n'est synonyme de réussite que pour eux. En les déplaçant, la rupture avec les élèves moins "studieux" de ZEP est toujours aussi importante est ne contribue pas à donner à ces derniers autant de chances de réussite que les autres )

Les paradoxes de l’égalité des chances, Observatoire des inégalités, 7 janvier 2010

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Ancien membre
01/05/2020 à 00:11

Bonsoir Lawve1234,

"Égalité des chances" = Mdr! Non seulement je ne pense pas que ce principe soit effectif mais en plus je pense pas non plus que ce soit un réel objectif politique...

Les dispositifs mis en oeuvre ne sont que des pansements ridicules là ou il faudrait revoir la répartition des richesses de tout un pays, le système de gouvernance élitiste qui n'a pas grand chose de démocratique et le système scolaire qui apprends à des enfants le "métier d'élève" càd s'asseoir et obéir tel le futur citoyen-mouton de demain.. ; )

Plume

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Ancien membre
01/05/2020 à 00:23

Citation de Plume #331190

L'égalité des chances passe, à mon sens, aussi par la pédagogie de certains enseignants. Soit, si les portes ne sont pas toutes ouvertes aux étudiants de zone ZEP, de milieux compliqués, n'y a-t-il pas quelque chose que l'on puisse faire pour les portes déjà ouvertes ?

La vision péjorative des élèves en décrochage scolaire et des élèves ayant des résultats scolaires moyens voire faibles n'arrange pas l'ouverture aux études pour ces élèves. Le sociologue l'explique d'ailleurs très bien dans l'article Observatoire des inégalités en exprimant que le fait d'orienter des élèves uniquement par les résultats généraux obtenus n'arrange rien. Où se trouve sont cosnidérés les intérêts des élèves pour certaines matières/domaines ? Leurs envies ?

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Ancien membre
01/05/2020 à 00:30

Je réagis à chaud , sans avoir lu avant dans son ensemble le post initial ...

L'égalité des chances n'existe pas - ou alors elle devrait être opérante dès la maternelle

(c'est pas un petit dèj' qui changera la donne)

L'égalité des chances commence par les parents .

(pas par une utilisation des plus jeunes pour le futur : le vote surtout)

Pourquoi , à chaque présidentielle , les jeunes sont mis avant ?!

Par altruisme ?!

Que nenni .

Ils sont les électeurs de demain , on leur vend du rêve - comme aux générations précédentes .

Le pire : ça marche , de génération en génération .

Dépouillés de nos rêves , il nous reste quoi ... ?!

La rébellion , la rage , la colère .

L'égalité des chances ...

Aujourd'hui , il s'agit d'une égalité à survivre : mes petits-enfants ne reprendront pas le chemin de l'école .

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Ancien membre
01/05/2020 à 00:35

L'égalité tout court voudrait que ma voix soit aussi entendue - c'est sans doute la faute à "pas d'chance" encore une fois :)

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Ancien membre
01/05/2020 à 00:40

L'élève n'est pas isolé de la société dans laquelle il vit, et c'est pourquoi je pense que la réflexion sur l'égalité des chances dépasse les frontières de l'école...

Comment imaginer qu'une société est juste et que tu peux "réussir" quand tu vis dans des quartiers symbolisant à eux seuls les inégalités sociales, l'injustice, la violence institutionnelle..

Alors oui tu as probablement raison dans ton analyse à la loupe mais c'est le système tout entier qui est inéquitable.. Dans cette période de crise sanitaire, c'est encore plus flagrant je trouve...

De plus ces écoles élitistes formatent plus qu'elles n'ouvrent l'esprit alors peut être que "la réussite" ne devraient pas se résumer à leur intégration..

Plume

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Ancien membre
01/05/2020 à 00:49

La question d'équité est sous-jacente à celle de l'égalité des chances, je suis d'accord.

Pour autant, peut-on justifier intégralement cette question au simple rejet des dites classes populaires ?

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Ancien membre
01/05/2020 à 01:02

L'égalité des chances est en effet un principe abstrait qui n'a pour seule référence qu'un moule fondu . Ceux de ma génération sont tombé(e)s dedans - il fallait faire aussi bien , mieux , plus .

Les femmes en particulier sont à même de comprendre .

"aussi bien , mieux , plus" - pour encore et toujours moins de reconnaissance , aujourd'hui .

Elles ont moins de mérite toutes ces femmes à contenir leur progéniture en plein confinement ?!

Bien évidemment que non , mais d'elles ont en parlent pas considérant qu'elles ne sont pas en "première ligne" .

Et pourtant , et pourtant demain ...

On demande à toutes ces mamans d'exposer leurs enfants .

Lesquels d'ailleurs ?! ceux déjà défavorisés au principe de "ne pas les perdre" .

Sans déconner ...

Suis toute seule à entendre ce discours voilé ?!

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Ancien membre
01/05/2020 à 01:10

Sacrifier les anciens et les jeunes défavorisés : quel meilleur coup de fouet pour l'économie . (tu parles d'un coup de balai bien à propos)

J'y crois moi à cette guerre bactériologique dont les responsables sont dans ces si grands pays pourtant si peu touchés .

Les épidémies d'avant n'étaient que des essais .

Sous le régime de saddam hussein ou celui de bachar el assad , d'autres ont fait leurs essais .

Pendant la shoah , ça existait déjà .

L'arme suprême capable de faire mourir sans rien détruire .

A l'heure où tous les peuples se révoltent , quel meilleur moyen de soumettre le peuple de la planète

Mes petits-enfants ne serviront pas de vecteur de contamination : qu'ils y aillent eux-mêmes .

Mes petirs-enfants n'ont pas vocation à devenir les "sénagalais" de cette république .

D'ailleurs , la dame lepen semble très absente des "bancs de l'école" malgré sa rétribution .

Moi , si je ne me pointe pas au boulot c'est automatique : je suis virée .

Encore une grosse rigolade hein ^^

Comme les emplois fictifs au parlement européen .

Alors oui , y a le covid mais bordel , pourquoi les infos tournent en boucle là dessus sans plus d'infos sur d'autres sujets ?!

D'une chaîne à l'autre , les journalistes rabachent les mêmes choses les mêmes incohérences .

Et pendant ce temps là ?!

Il ne se passe plus rien ailleurs ?!

Vous êtes sûrs ?!

Ce décompte morbide chaque soir et en boucle sur le lendemain , franchement .

C'est important de savoir mais nom d'un chien , s'il fallait compter sur deux minutes le nombre de fois ou le mot "covid" est prononcé , les contradictions , l'absence de maitrise de ce sujet : perso , je suis overdosée de leurs faux-semblants .

"On ne sait pas , on ne sait rien de la suite , on ne sait pas quoi faire pour être efficaces , on n'a pas mesuré à temps"

Déjà là , c'était pas si mal .

Mais non , on persiste en te toisant de haut tout en croquant des p'tits fours ... ah mais merde alors : président élu de la république c'est pas être empereur ni plus roi que le roi .

T'as pris le melon , macron : et aujourd'hui , t'as tout du coq français prêt à être décapité , les deux pieds dans la merde ( seule posture que tu n'auras pas fait mentir)^^

Décidemment non , souilà c'est pas mon copain :)

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Ancien membre
01/05/2020 à 07:36

Pour ma part je n’aurais que peu à ajouter au réalisme révolté de Suzanne qui nous donne à entendre le cri de son intelligence, c’est-à-dire le cri ancestral de l’humanité que l’on bafoue dans sa dignité…

Tout comme je n’ai rien à ajouter aux dires de Plume qui donne aussi justement de la voix, là où le silence du contentement confortable de la consommation étouffe jour après jour la libre conscience de chaque personne…

Il y a pourtant deux questions proposées par Lawve1234 qui sont très adroitement posées comme lieux symptomatiques d’une contradiction interne de la socialisation dite « libérale », mais qui n’est en fait qu’une volonté de domination ploutocratique de plus de l’histoire humaine…

Première question posée:

« L'égalité des chances, aussi abstraite soit-elle, est-elle selon vous effective ? »

L’on pourrait prendre et comprendre « l’effectivité de l’égalité des chances »comme on comprend la notion de progrès, c’est-à-dire comme une forme imparfaite( puisqu’en devenir) qui pour essayer de copier l’évolution naturelle, n’en garde que deux composantes, la domination inter-individuelle et la cohésion du groupe, mais cette version réduite de l’évolution naturelle révèle aussi les limites contradictoires du progrès moderne, tout comme un certain « mensonge » sur la justice sociale prétendant donner à chacun-e sa « Chance »…

Car dans la nature évolutive la notion de chance n’a pas la même « fonction » que dans le mode artificiel de la socialisation, et c’est même là le centre du paradoxe humain, que d’avoir voulu par l'effort communautaire, dépasser les vicissitudes des « caprices de la nature » en formalisant un mode de vie relationnelle qui aurait comme ambition d’établir une « justice inhérente » à chaque niveau de friction des comportements et même des idéaux rassemblant les projet de vie personnelle et communautaires en un tout organique…

c'est alors lorsque Lawve1234 pose cette autre question :

« Pour autant, peut-on justifier intégralement cette question au simple rejet des dites classes populaires ? »

Doit-on lui répondre que la vison égalitaire d’une société qui aurait « dépasser » la loi naturelle du plus fort, n’a réussi qu’à « déplacer » le problème vers la soumission volontaire du plus faible, en l’occurrences celle ou celui qui ne concentre pas les connaissances nécessaires à l’efficience du système libéral (ou néo-libéral selon les pays)…?

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Ancien membre
01/05/2020 à 15:50

Je regrette un peu que ce sujet parte sur du mépris politique, ce n'était pas le but. Navrée également de constater que le lien Les paradoxes de l’égalité des chances, Observatoire des inégalités, 7 janvier 2010 n'a pas été lu pour détourner le sujet. La défaillance vient donc uniquement de l'État. Intéressant, mais comme soulevé plus haut, qu'en est-il des professeurs et conseillers d'orientation qui conseillent des parcours moins studieux par simple appartenance à une communauté ? De ceux qui ne veulent surtout pas être confrontés à ces jeunes en difficulté ? Evidemment que le fait de stimagmatiser la population la moins avantagée est une tare pour l'égalité des chances. Que pouvons-nous dire de ceux qui accentuent cela dans une échelle plus basse/locale en conseillant aux jeunes des professions plus manuelles qu'universitaires ? Cela en estimant que les études universitaires sont bien trop compliquées pour eux, autant vis à vis de leurs capacités intellectuelles, puisque résultats moyens, que de leurs capacités financières. Les inégalités ne disparaîtront jamais, c'est certain, mais le fait de donner confiance en ces jeunes aideraient probablement plus. Ce n'est pas par des discours péjoratifs d'enseignants à destination des élèves que les choses avancent, bien au contraire. Encore une fois, les professeurs considèrent-ils l'intérêt des élèves pour les orienter ? Ou se basent-ils uniquement sur les résultats ? La seule chose ici intéressée relate de la pédagogie, pas des décisions de l'Education Nationale stricto sensu. En effet, celle-ci ayant établi une réussite basée sur les résultats, cela n'efface pas pour autant le fait que les résultats sont souvent liés à l'intérêt de l'étudiant pour la matière. Mais, ce n'est pas elle qui oriente les élèves au cas par cas, c'est bien ses représentants locaux.

T'as beau être fort à l'école eux ils te conseilleront pâtissier - Mister You, La rue Puis la Prison

Evidemment que l'Education Nationale n'est pas parfaite et qu'il faudrait la reconstruire. Mais le sujet n'est pas " Etat : acteur de justice ou injustice ? ".

De la même façon, quant à l'Education nationale, il y a évidemment un souci entre les décisions prises et l'applicabilité de celles-ci par les professeurs. Le manque de moyens, de dispositifs décrit par Brigitte Monfroy, La définition des élèves en difficulté en ZEP : le discours des enseignants de l’école primaire, Revue Française de Pédagogie, n° 140, juillet-août-septembre 2002 en dit long sur ce qui est possible par les professeurs souhaitant aider ces jeunes.

Mais je ne trouve pas forcément "intelligent" le discours qui réprime l'Etat sans aucun fond à la critique.

Citation de Zeugma #331205

Doit-on lui répondre que la vison égalitaire d’une société qui aurait « dépasser » la loi naturelle du plus fort, n’a réussi qu’à « déplacer » le problème vers la soumission volontaire du plus faible, en l’occurrences celle ou celui qui ne concentre pas les connaissances nécessaires à l’efficience du système libéral (ou néo-libéral selon les pays)…?

En vérité, l'égalité ne signifie pas la même "hauteur" pour tous. Dans le principe d'égalité des chances il est en fait question d'équité, de justice sociale. Mais là encore, bien que pertinent, il est impossible que chaque individu soit sur le même pied d'égalité. Ainsi, l'égalité des chances semble inapplicable de ce point de vue.

Ma réussite en bac techno ? Mes profs n’y croyaient pas !, Angelique L., 15 janvier 2019

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Ancien membre
02/05/2020 à 15:07

Ho que si j’ai lu cet article et je vous ai répondu ce qui me semblait à propos dans une vision générale de cette question, mais si vous voulez, voici maintenant une lecture commentée et critique de la fin de cette article de Mr. François Dubet, qui comme sociologue choisit de référencer sa réflexion sur la marge d’incertitude de l’égalité au lieu de la fixer sur la remise en question des contraintes qu’une socialisation libérale qui produit une direction sur toute la chaîne de transmission du savoir théorique et pratique…

Voici donc la fin de son article, mon commentaire est en gras et entre parenthèses :

« Il reste que si l’égalité des chances est un modèle de justice incontestablement juste…

-{première constatation, l’égalité est théorique et repose sur l’acceptation que ce qui est juste dans le droit d’être enseigné, endigue et même plus, réduit le cotas aléatoire ou la logique de l’origine social de l’élève }–

la promotion du mérite individuel est indifférente aux inégalités sociales elles-mêmes.

-{là encore, l’auteur présume que le mérite individuel est la seule qualité sélective à l’accès à un enseignement supérieur, alors que l’on sait que tous les conditionnements socio-économiques ou socio-éducatifs sont attenant, non pas au « mérite » qui lui repose sur les dispositions psycho-évolutives de l’élève, mais bien sur la mise à disposition de structure d’enseignement qui viennent « protéger »un environnement stable à l’étude ! comme il le dit dans la prase suivant }-

Elle ne met pas en cause le fait que les plus méritants occuperont les meilleures positions et les autres, les plus mauvaises. Peut-être est-il temps de rappeler avec force qu’il existe un autre modèle de justice visant moins l’égalité des chances que l’égalisation des conditions.

-{pourtant même dans cette dernière phrase, l’auteur donne une mesure de l’optimisation de l’étude (mérite) qui ne prend pas en compte le devenir personnel de l’élève mais uniquement la validation de ses résultats dans le cadre d’un enseignement qui dépend uniquement d’un but référencé par l’évolutivité économique et donc par des postes professionnels ad hoc…}-

On peut sans doute promettre aux enfants d’ouvriers qu’ils ont le droit d’échapper à leur sort, mais on pourrait aussi améliorer la condition des ouvriers afin que ceux qui seront un jour ouvriers ne soient pas « punis » de n’avoir pas saisi leur chance.

-{ Belle morale socialisante mais concrètement bien à coté de la véritable main-mise de l’économie de marché qui ne prône qu’une évaluation des savoirs susceptibles d’alimenter l’effort entrepreneurial vers le profit…}-

Et comme les opportunités de mobilité ascendante sont fatalement plus rares que les concurrents à la mobilité, comme l’égalité des chances exige sa part de vaincus,

-{voilà enfin le langage de la sociologie permissive au seul constat de la réussite personnelle indexée sur la réussite sociale, et plus exactement sur la validation d’un progrès personnel qui ne peut s’établir qu’en référence à un progrès communautaire, (c’est ce qui me révolte le plus dans la sociologie structuraliste) alors que les nouvelles sociologie bio-socio-phycologie (voir Frédéric Lebaron Vers une bio-psycho-sociologie du développement individuel ? )}

la justice sociale passe d’abord par la réduction des inégalités entre les revenus, les conditions de vie et les conditions d’éducation. Ajoutons que plus une société est relativement égalitaire, moins l’égalité des chances y est une chimère : plus il est facile de monter puisque les distances sociales sont faibles, moins il est tragique de descendre puisque, là aussi, les distances sociales y sont plus faibles. Autrement dit, l’égalité sociale devrait avoir la priorité sur l’égalité des chances. »

-{c’est en substance ce que j ‘évoquait à la fin de mon précédent post, mais qui repose une fois de plus sur la capacité de redistribuer non seulement les « profits » mais surtout de réguler le développement à partir d’une éco-sociologie comme recherche de la place de l’humain singulier et de l’humanité comme communauté et donc plus du tout à partir d’une socio-économie à la solde du néo-libéralisme ! }-

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Ancien membre
02/05/2020 à 15:36

Pour le reste de votre dernier post Lawve1234, il semble là encore que vous preniez la réussite sociale pour soi-même et non pas en soit même, car il y a nécessairement une correspondance naturelle entre ce que l’on choisi comme éducation pour ses enfants et ce qui nous semble bénéfique pour la société toute entière !

ou alors les parents et les éducateurs sont uniquement à la remorque des « débouchés économiques »comme mesure de qualification de l’enseignement et ne regardent donc plus la dégradation de la qualité de vie attenante aux professions qui exigent ce type de formation supérieure !

le savoir étant en vue de la réalisation d’une intégration sociale n’est plus mise en question puisque ses paramètres évolutifs sont uniquement régis et ordonnés par la croissance économique et l’inventivité technologique…

De plus, les bases de la connaissance éducative qui doivent aussi former le citoyen à sa responsabilité individuelle devient au terme de ses études, une conformité réactive aux seules directions validées par son entrée dans le monde professionnel qui, comme dit plus haut, est entièrement phagocyté par le développement économique, l’égalité des chance revient donc à cette formule lapidaire : « l'égalisation des capacités de productivité économique »

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Ancien membre
02/05/2020 à 23:30

ce sujet est super intéressant et m'interpelle à titre personnel. je suis issu d'une famille nombreuse et populaire et ai grandi heureux dans un quartier populaire. avec l'école, j'ai réussi socialement. mais est-ce cela la réussite ? maintenant, j'essaie à mon humble niveau d'aider les jeunes dans mon quartier.

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Ancien membre
03/05/2020 à 03:09

Citation de Koudour #331344

Très pertinente remarque !

avatar contributeur Mantche
Mantche
03/05/2020 à 07:21

le primordiale c est l egalite en droit pas en fait ....

avatar contributeur de Redmood
Redmood
03/05/2020 à 08:30

Une petite image, qui illustre bien le problème.

Égalité des chances : principe abstrait

Une petite conférence (de deux heures à peine ^^), qui analyse un peu la politique de l’éducation. À-t-on vraiment "démocratiser les savoirs" ? À-t-on vraiment créé un système scolaire qui donne à chacun une chance de réussir, indépendamment de son milieu social d’origine ? Spoiler Alert: Non.

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Ancien membre
03/05/2020 à 14:29

Citation de Redmood #331358

Merci pour cette vidéo paratgée, elle est très intéressante !



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