Salut à tous.
Je commence par faire un sujet que, sans doute tout le monde à plus ou moins participé, ou plus ou moins fait, mais je voulais quand même partager mes opinions et mes pensée quand à la société d'aujourd'hui, parce que je la trouve clairement alarmante, cette société de consomation dans laquelle nous sommes, si on prenait le côté relationnel par exemple, vu qu'on est dans le bon thème pour le coup, à quoi... Dans certains cas, certaines, pour ne pas mettre tout le monde dans le même panier, à quoi, s'intéressent les femmes par rapport aux hommes ? C'est plus la qualité, la mentalité et l'esprit du type, enfin plus vraiment, c'est plustôt l'allure qu'il a, comment il est vestimentairement parlant et s'il a une bonne situation. Si on retourne en arrière... Je dirait... Entre 2011-2014, ça allait encore ! Les femmes voyaient l'intérieur de la personne au lieu de voir l'extérieur... À partir de '15-16, ça a commencé à vriller ! La dernière fois, j'ai vu un tweet qu'un ami a trouvé... c'étiat une fille qui disait mot pour mot "Ceux qui ont des téléphones Androïd, c'est éliminatoire"... Mais bordel ! Depuis quand ont base une relation ou on classe un mec sur la marque ou le modèle de son téléphone !!! Déjà qu'avant on jugais sur la voiture qu'il avait ou je sais pas quoi d'autres mais maintenant ça ? Donc ouais, ça part bien en cacahuète pour ma part. Quand j'entends dire des gens qui sont marié depuis plus de 50 ans !!! Ou Qu'elles étaient resté marié à leurs défun mari pendant 60 ans environ ! Mais au jour d'aujourd'hui personne n'imagine ça, pas moi en tout cas, combien on voit de femmes tromper leurs copain ? Après oui je sais que les mecs le font aussi, mais on va y venir, mais j'en vois de plus en plus, soit disant parce qu'elles ont recontré quelqu'un de mieux, en tout genre (meilleure situation notament) et dès que ça part en boîte de nuit, on a jamais confiance parce qu'on a peur que ça parte en vrille, voilà à quoi ça se résume aujourd'hui, et pour les mecs qui partent voir ailleurs, c'est pas ouf non plus, c'est à se demander ou est passé la fidélité, il n'y en a plus, c'est juste de la conso ! On ne cherche plus à avoir la qualité, on cherche juste à en avoir le plus possible ! Et c'est sans parler des fillettes de 14 ans qui se foutent en sous-vêtement sur le net, youpi ! Que font les parents ? Mis à part leurs acheter la dernière tablettes ou l'iPhone 11 à Noël alors que la môme à 13 piges ?
Après clairement il n'y a pas qu'au niveau relationel que tout va mal, que ce soit économie française clairement ça part en vrille aussi, avec le Virus, d'autres pays sont aussi dans la merde, mais globalement si ont prends le pays qui va le plus mal, c'est bien nous malheureusement, après j'ai d'autres choses à dire mais j'attends déjà de voir si on a la libre expression sur ce site ou si c'est aussi censuré que les autres...
quand je lis ton témoignage Clem, je me dis ue tout n'est pas perdu! ;) En un mot, je dirai mauvais repères et perte de valeurs....mais nous en sommes clairement responsables à échelle mondiale !
Ça c'est sûr, mais bon, non seulement on est responsable, mais personne ne fait rien pour améliorer les choses, mais le pire, c'est que ces dites personnes s'en plaignent, alors que, quand eles pouvaient faire avancer les choses, elles ne l'ont pas faites, donc bon...
@ Clem35
Moi aussi je me suis poser ce genre de question à une période, jusqu'a ce que je fasse des recherches, jusqu'a ce que je me renseigne sur la façon dont fonctionne la société et le monde.
Ca a durer quelques années... Et quand j'ai compris que la seule solution etait résumé dans une citation de Gandhi " Soit le changement que tu veux voir dans le monde" , et bien j'ai poser un regard différent sur toutes ces choses...^^
Bonsoir,
C'est curieux, mais j'aurais tendance à penser qu'en ce qui concerne les relations amoureuses, stables ou non, il y a plus d'authenticité actuellement.
Ce qui ne veut pas dire que les choses soient plus simples, bien au contraire car le choix des chemins de vie est beaucoup plus large.
Sur ce plan là, je ne crois pas que notre société régresse. Ce n'est que mon point de vue !
Bises.
Julie
Bonjour, alors sa par exemple je suit quand même d'accord sur ce point de vue la il y a pas mal de choses qui n'aide pas en çe moments aussi qui virule un peut partout sur le net la télé les magazines etc les personnes
cherches pas mal des relations au premiers abords par manques d'affections ou bien par le physiques après on est plus au secondaire a l'écoles a çe dire < ouais> sa déja c'est quand
même assez stupides je trouve déja que de çe vanté et s'exposer ainsi et j'avais pas vraiment cet mentalité la non plus. Puis il y en as qui comprennes vraiments que tous arrives a point nommé a qui sait s'en attendre
vraiment...toute a un but et une significations sur ta vie que tu dois changer avant d'avoirs une relations comme moi quand je me suit reconstruie et je me suit découverte pas mal au fils du temps après pour les niveaux
sentimentales et amoureuses sa as changer déja pour moi aussi et je n'est pas vraiment çe besoin d'être en couples limites je ressent pas grand choses mais bon sa c'est autres choses 😄
NOUS Y VOILÀ, NOUS Y SOMMES
Un très beau texte de Fred Vargas, dit par Charlotte Gainsbourg. Ecrit en 2008. Jamais plus actuel qu'aujourd'hui. La troisième révolution, nous y voilà, nous y sommes ...
@Suzanne. Trés joli slam de charlotte gainsbourg et fred Vargas. Trés percutant et réaliste tout en restant poetique.
@Elphilosophe, trés belle citation de gandhi.
@Clem, tes propos sont touchants de désapointement et meme de pessimisme. N'ayant pas d'enfants, je n'ai que peu de retour de la part des jeunes pour savoir comment ils se sentent dans leur rapport à autrui et à l'autre sexe. Tout ce que je peux te dire, c'est, comme le dit Gandhi, d'etre acteur de ta vie. Si les moeurs de tes petites soeurs d'armes te déplaisent, passe ton chemin et tu trouveras quand meme des filles qui ont tes valeurs ou qui te ressemblent, meme si elles te semblent rares. Fais ton propre chemin Clem, et bas-toi pour ce que tu crois.
"Ceux qui ont des téléphones Androïd, c'est éliminatoire"
Parce que liphone vibre plus fort ? Loool
Pour compléter la vidéo de Suzanne, et montrer que si on avait un gouvernement un tant soi peu responsable et courageux cette 3ème revolution serait beaucoup plus facile:
merci pour cette vidéo LouRrr, la paraphrase de -Partager c'est sympa- mérite son pesant de cacahuettes ! (ou de raisins secs pour les allergiques)
@LouRrr - un grand merci , pour le fond et la forme 👍 😘
Tant qu'à partager : https://www.lilo.org/fr/ - merci à vous tous de relayer .
Bonne journée :)
ce post m'évoque la bonne vieille crise de la masculinité,
donc on est une communauté d'incel ou de lgbtqi+++ ?
Bonsoir Tungstenn ,
Je ne connaissais pas ce terme "incel" - on apprend à tout âge^^ - du coup , j'ai consulté mon ami wiki : ça fait un peu peur , plus encore en sachant qu'ils se regroupent pour mieux se lâcher .
Deux articles sur le sujet , pour les curieux :
Bonsoir Clem
A mon avis, la société n’est pas plus perdue, aujourd’hui, qu’elle ne l’était en 1968, ou en 1929.
Bien sûr, comme la société est constituée d’êtres humains et que, par définition, l’être humain est loin d’être parfait (ça se saurait !), il y a pas mal de choses qui ne vont pas.
Les comportements changent, c’est vrai. Les modes et les vêtements aussi… Prenant le train chaque jour depuis vingt ans maintenant, j’ai pu noter des modifications vestimentaires importantes chez les jeunes filles, c’est vrai. Je crois que mon père n’aurait jamais accepté que ma sœur sorte habillée de cette façon-là, pour aller à l’école ou au lycée… « Autre temps, autre mœurs ».
Après, je ne suis pas du tout certain que les hommes soient plus fidèles que les femmes. Déjà, il n’y a pas de statistique en ce sens. Et puis, il faudrait que chacun réponde en son « âme et conscience », ce qui ne serait certainement pas le cas !
Par contre, c’est vrai que la culture de la surconsommation n’aide pas à la fidélité. La mentalité du « on prend – on utilise – on jette » se retrouve jusqu’au niveau des couples. D’ailleurs, pour plus de « souplesse et de liberté » la procédure du divorce a été simplifiée…
D’un autre côté, je crois que le problème de société, dont tu parles, provient plus de l’esprit humain que de la « société ». Prenons en exemple le divorce. Il y a beaucoup de divorces actuellement. Pourquoi ? Parce qu’il est rendu possible et banal. Auparavant, il y en avait moins, non pas parce que les gens n’en avaient pas envie, mais parce que ça se faisait très peu et que les gens avait peur d’être mal jugés par leur entourage…
Alors, société perdue ? Non, pas vraiment, tant qu’il y a encore des humanistes pour se mettre debout (il y en a chez Beto, hein ??!!!???)….
Bonne soirée, Frango.
Je ne pense pas qu'on puisse tout mettre dans le même panier. Mon avis est personnel et peut ne pas être partagé par tout le monde (ne sera pas partagé par tout le monde).
La durée du mariage (ou plutôt du couple, puisque le mariage n'en est qu'une facette) et la fidélité n'ont rien à voir. Ce sont des constructions principalement religieuses, érigés en normes. D'ailleurs, tromperie et infidélité ne vont pas toujours de paire.
L'obligation de fidélité a surtout pesée sur les femmes parce qu'elles mettent les enfants, les héritiers, au monde. Les hommes ne se sont pas gêné pour aller voir ailleurs, durant des siècles, et tout le monde trouvait cela normal dans notre société patriarcale. Par contre, gare à la femme qui avait une sexualité en dehors du mariage ou qui n'était plus vierge pour ses noces.
Concernant le vestimentaire, il y a la libération sexuelle (avec l'appropriation libertaire de leurs corps par les femmes) et la libéralisation sexuelle (avec la marchandisation du corps). Là, on touche à la différence entre la personne qui a une sexualité active libre avec du désir, et une autre qui monnaie une sexualité consentie (mais achetée, donc pas libre). Aujourd'hui, la frontière est floue.
Les modes, comme les pubs ou la sexualité, ont tendance à se pornifier. L'influence du porno, avec son objectivisation du corps, est de plus en plus présente. Au lieu de faire des reproches aux filles hyper-sexualisées, il faudrait plutôt combattre le porno qui envahit tout et le patriarcat qui aime toujours mettre la femme en position d'objet désincarné (il suffit de voir la télé-réalité, par exemple).
Tant qu'à la superficialité, elle a toujours existée. Elle est sans doute plus présente de nos jours parce que les gens évoluent dans un environnement nacissique, d'hyper-consommation, d'apparences. Certains courants de pensées considèrent que les réseaux sociaux exacerbent cette tendance.
Je dirais que la société, ou plutôt notre civilisation, va mal depuis très longtemps. Bien avant les années 2000. Avant les années 1980 même. Ça a été progressif, mais il y a clairement un emballement depuis cinq ans. Il suffit de voir le coup d'accélarateur que le monde a mis au niveau des destructions de l'environnement, de la consommation de pesticides, des émanations de CO2, etc. Idem pour les violences faites aux femmes ou aux enfants qui augmentent. En fait, on semble fonctionner d'une étrange manière : plus on parle d'arrêter d'agir de façon nocive, plus on accélère dans ce sens.
Est-ce propre à la France ? Malheureusement, non. C'est mondial. Comme le MacDo ou le smartphone. Qu'est-ce qui n'est pas mondialisé de nos jours ?
Il faudrait se demander ce qu'on voudrait garder et ce qu'il faudrait jeter dans cette société capitaliste, néo-libérale et forcément très inégalitaire.
Par contre, ne croyez pas trop qu'en jouant le colibri, et qu'en faisant chacun notre part, le monde ira mieux. C'est une belle idée confortable et illusoire. En effet, le colibri pense que la forêt sera sauvée si chacun apporte une goutte d'eau. Mais, la suite de la vraie histoire du colibri est beaucoup moins pacifique, puisqu'elle parle de s'attaquer aux causes de l'incendie de la forêt et non aux conséquences…
Je ne souhaite pas exposer davantage mon opinion, puisque mes positions sont hétérodoxes, anticonformistes, plutôt révolutionnaires, et que je serais sans doute perçues comme (très / trop) contestataire.
" ... Par contre, ne croyez pas trop qu'en jouant le colibri, et qu'en faisant chacun notre part, le monde ira mieux. C'est une belle idée confortable et illusoire. En effet, le colibri pense que la forêt sera sauvée si chacun apporte une goutte d'eau. Mais, la suite de la vraie histoire du colibri est beaucoup moins pacifique, puisqu'elle parle de s'attaquer aux causes de l'incendie de la forêt et non aux conséquences…"
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S'attaquer aux causes semble pourtant relever du bon sens .
(ne rien faire en attendant les conséquences : quel programme ! )
Aparté
certaines et certains m’excuseront l'exhumation de ce sujet d'autres moins ou pas du tout, qu'importe, en voulant se préserver de toute polémique, il arrive parfois que l’on ne trouve plus la nécessité de s’exprimer ou simplement de se poser des questions, c’est pourquoi la notion de débat est encore vivante, si nous lui accordons la place qu’elle mérite, à savoir celle de l’échange et pas uniquement de partage…Fin de l’aparté
Ainsi en ne reprenant qu’un seul passage du texte de Clem, l’initiateur du sujet, il me semble que l’on puisse poser objectivement le constat d’une « perdition de la socialisation » ou plus exactement de la prévalence de l’uniformisation sur la diversification…
Je cites Clem35 : « c'est à se demander ou est passé la fidélité, il n'y en a plus, c'est juste de la conso ! On ne cherche plus à avoir la qualité, on cherche juste à en avoir le plus possible ! »
Il est possible que notre mode de consommation soi la cause d’une dérive de la socialisation humaine, mais il serait trop simpliste d’en rester là, car nombre de personnes gardent et défendent la qualité de leurs relations et la situe comme une barrière face à la déferlante vague de consommation quantitativement uniforme qui semble s’imposer…
Une autre atteinte plus profonde se trouverait peut-être dans la confiance presque sans réserve dans le « progrès » , qui est admit comme mouvement unidirectionnel, et sert la plupart du temps de prétexte pour repousser la parole et les actions de celles et ceux qui ont choisi une autre voie…
À suivre…
Hello,
je pense que chaque génération a considéré que celle d'après partait en sucette..
parce qu'effectivement quand t'es ado ou jeune adulte, t'as (souvent) pas encore construit toute ton identité et tu cherches d'avantage la validation que quand quand tu vieillis.. du coup, ça me parait pas délirant d'avoir une période un peu "consumériste" ou superficielle, où c'est rare de vouloir s'engager donc que les moindre détails (l'exemple de la marque de téléphone, pour les cas les plus caricaturaux) sont prétextes à nexter.
Et même en étant moins jeune, si un détail "superficiel" fait que t'as pas envie de continuer avec une personne.. bah c'est que c'est pas le détail qui pose problème mais le manque d'envie (et donc d'amour). Rester avec quelqu'un par pure loyauté n'a pas de sens à mon avis, sauf si c'est un arrangement conclu sur autre chose que l'amour romantique (tout le monde n'a pas besoin d'être amoureux pour faire sa vie avec quelqu'un, et y'a plein de raisons de vouloir rester en couple sans que ce soit une question d'amour ou de sexe.. mais j'pense que ce genre de compromis est rare à 20 ou 30 ans).
Ensuite, les réseaux sociaux encouragent certains comportements (mais ne les crée pas), et surtout mettent en avant les propos les plus imbéciles. Propos qui étaient sûrement déjà tenu y'a 500 ans, mais qui ne pouvaient pas atteindre plusieurs milliers de personnes rien qu'en ouvrant fb ou twitter. En plus les réseaux sociaux sont fait pour partager des phrases plutot courtes, sans trop développer le fond, et s'alimente de sujets qui crée l'indignation ou autre émotion forte (par exemple si je crée un post "découvrez ces coquillages de tel pays", ça générera peut-être pas beaucoup de clics, mais si je met en titre "les coquillages sont racistes" ou même "largué pour avoir acheté un iphone 5s", là y'a du potientiel pour que ça fasse d'avantage le tour, et que ça génère des commentaires indignés ou moralisateurs, voir des trolls). Donc les interactions virtuelles ne sont pas pour moi un bon miroir qu'à quel point la société va bien ou mal, c'est juste une niche où les cas les plus extremes (ou minoritaires) crient aussi fort que tous les cas ordinaires (d'ailleurs personne va twitter un truc du style "ma copine à un android et c'est pas grave, parce que je suis pas matérialiste", quand bien même ça représente beaucoup plus de gens que l'inverse).
Du coup je ne pense pas que la société soit plus "perdue" qu'avant (même si côté environnement etc c'est une autre histoire), et mettre d'un côté les moutons de la consommation (voir les "fous" au sens figuré) et d'un autre les gens raisonnables qui ont des bonnes valeurs, c'est illusoire pour moi, étant anciennement concernée par certains des points cités. A une période j'avais un peu tendance à regarder que ce qui m'arrange chez les autres (surtout ceux qui menaient des vies en apparence superficielles : ironique que je juge le niveau de superficialité de quelqu'un en fonction de ce que je vois de plus évident), et à penser que ce devait être des sortes de zombies ou de coquilles vides, comme si y'avait d'un coté les gens que je connais qui ont une conscience, et d'un autre, les autres, les zombies anonymes qui vont au mcdo et achètent un iphone sans trop savoir pourquoi.
La société (pas l'économie ni l'écologie hein) va même mieux qu'il y'a 50 ans : les violences sont d'avantages prises en compte, l'éducation violente n'est plus banalisée, les choix de vie différents de la norme sont bien mieux acceptés (même s'il reste du chemin à faire et que rien n'est acquis). C'est juste que maintenant, quand quelques chose déconne quelques part, ou quand quelqu'un sort une imbécilité, ça se sait beaucoup plus vite et beaucoup plus loin (et les fakes-news et autres personnalités provocs de télé-réalité etc en profitent bien). C'est pourtant une infime partie de la population qui s'y conforme vraiment. "On" ou "les gens", ça n'existe pas (c'est peut-être pour ça qu'on peut pas dire "gens" au singulier d'ailleurs, et qu'on peut parler de comment sont les gens que par généralisation °°).
hé bien GrillePain, vous nous avez servi une tartine et dans l'ensemble elle est assez digeste, mais reste quelques points qui mériteraient explicitation...
je vous répondrais demain matin entre deux taosts...
bonne soirée à vous ...
J'avoue que la procrastination m'a amenée à la tartine ! y'a surement des approximations ou des raccourcis, mais mon idée est surtout que comme les abérations sont plus souvent mises en avant que les propos "normaux", c'est tentant de penser que ça reflète la majorité des personnes et que tout se casse la gueule. Bonne soirée et bons toasts !
"c'est tentant de penser que ça reflète la majorité des personnes et que tout se casse la gueule."
Dites–vous GrillePain...
bah non c'est pas tentant, ce serait plutôt une des causes de motivation pour la volonté et d’intention pour l’intelligence, car constater une erreur peut dans certains cas faire réagir, dans d’autres révolter, ou bien encore se résigner en disant que ce n’est pas la fin du monde, cette relativité générale en plus d'être une théorie semble bien être une des contagions aussi de notre génération…
Pour répondre à ce sujet je ne peux que confirmer une dérive totale de la société en générale. Comme toujours certaines personnes font exception et loin de moi l'idée de mettre tout le monde dans le même panier.
J'avance ces propos alarmants sur des constats simples : il suffit de parler avec la génération de nos parents pour constater les échanges que nous pouvons avoir, très loin de ma generation glaciale, sans envies ni passions, peu empathique, uniquement focalisée sur la consommation sans fin. Le fossé est abyssal, établi sur un constat au fils du temps.
Il n'y a même pas à polémiquer sur le sujet, c'est un fait.
D'autre part, je ne serais pas célibataire au long court si tout allait bien dans la société. Trop de rencontres désastreuses me prouvent qu'il y a problème. Je reconnais être loin d'être parfait, mais les situations rencontrées au fil du temps prouvent là encore une société paumée.
Alors oui nous avons de l'argent, nous vivons convenablement, ça j'en suis conscient et apprécie totalement cette qualité de vie, mais pour ce qui est des échanges et relations amicales ou plus entre personnes de mon âge, c'est zéro pointé.
La mysoginie... wow.
Bonsoir,
A mon sens il y a effectivement une vraie perte de valeur dans la société actuelle. "Perdue' ? Non. Ou du moins perdue pour qui. Tant que l'économie fonctionne que les dividendes sont versés, tu peux prendre toutes les valeurs que tu veux et les foutre en miettes, il y aura toujours du carburant pour faire fonctionner cette société qui te mettra à mal tant, tant que les rouages sont fonctionnels, et si tu cesses de l'être à un moment donné, en tant que rouage, 100 font la queue à Pôle emploi pour avoir ta place et pour pouvoir payer leur loyer. Et la vérité la plus dérangeante, c'est que quand tu es en mesure de percevoir les fameux dividendes, tu regardes le chiffres qui tombe et te permettra de jouir des facilités de la vie, et notamment de pouvoir attirer la plupart de ces dames en quête de sécurité (c'est pas de la misogynie, il paraît que c'est une recherche de sécurité).
Je ne suis pas non plus forcément révolutionnaire (au sens politique du terme) ou contestataire outre mesure. Les partis révolutionnaires ont engendré des tyrannies et des horreurs qui n'avaient rien à envier au nazisme (si vous contestez, renseignez vous), mais paradoxalement ils avaient un mérite : ils maintenaient nos grands capitalistes et capitaines d'industries dans une relative écoute par l'intermédiaire de la classe politique. "Si on va trop loin, la majorité s'alliera au bloc d'en face et mettra nos têtes au bout d'une pique". Un équilibre autrement moins reconnu que celui assuré par les arsenaux nucléaires.
Avec la disparitin de l'ennemi (hormis la Corée du Nord quasimment qui s'énerve toute seule dans son coin), les freins à l'avidité de nos dirigeants économiques ont sauté. Peu importe alors les peuples et les cultures, et par la même les valeurs, souvent morales. Il faut faire consommer, vendre, s'enrichir. Ca passe par l'homme qui devra marcher sur la tête de son voisin, avec cynisme et sans se poser de question, porale surtout, c'est pas vendeur. La femme est est un produit de consommation, sur-esthétisée et mise en valeur par la pornographie (je choque ?) Elle est femme objet et objet de désir, le prix. Le prix à emporter, à conquérir, à posséder tout en sachant qu'elle doit pouvoir fuir si toi, homme qui ne t'épuise pas assez à ton travail, tu n'assures pas pas assez pour la conserver. Elle ira chez ton voisin qui a un meilleur statut social, et qui la sécurisera plus.
Et toi ? tu es l'homme objet, bien de consmmation tout autant que la femme. Pas sur les mêmes critères, physiques ou esthétiques (faut admettre que si celle ci est intéressée de manière pas très noble par ta situation, tu ne l'es pas moins par son c..., qui n'a pas plus de mérite à être joli que tu n'en a ou pas à être bien situé socialement). Une femme reçoit en 24 heures au moins une cinquantaines de propositions sur un site de rencontres sans lever le petit doigt, dés lors qu'elle est peu jolie et sans qualité supplémentaire... Toi tu feras 50 propositions (j exagère un peu) avant d'avoir une réponse, souvent prouvant que tu n'as pas le moindre intérêt à ses yeux. Elle pourra te jeter parce que tu as un I-phone, parce que tu fumes, ou même après 20 ans de mariage parce qu'elle a soudainement envie de consommer autre chose que toi... Et souvent quelque chose de plus sécurisant matériellement.
Je crois, c'est mon humbe avis, que certaines valeurs morales, indéniablement excessives par le passé avaient pour mérite de "borner" la société. Mes cours de droit m'ont même appris que les mariages arrangés à une époque relativement lointaine n'engendraient pas plus de malheur pour les époux que les mariages d'amour, une fois la passion passée... Une construction était faite, la famille, le bien-être des enfants, le communautarisme de la cellule familiale comme étant la base du communitarisme à l'echelle sociale. Je ne dis pas que ce modèle était parfait (on pourrait même croire que je défends des valeurs que je ne défends pas), mais il me semble que notre société à perdu toute âme, et que seul le dieu Marché et la fée Consommation l'emporte... Pour notre plus grand malheur à tous...
En premier GrillePain, vous alléguez qu’il y a une tendance constante à critiquer la génération suivante comme celle qui dérogerait aux valeurs établies et qui par ingratitude porterait son choix vers la légèreté de la vie de consommation facile, mais l’insouciance de la jeunesse ne rend pas compte de l’amplitude de la dérive qui nous est imposée aujourd’hui et comme le soulignent de façon respective et complémentaire, Levrev et Anteros38...
Ceci pour le constat trop générale qui vous fait relativiser la perte, non pas des « valeurs » qui portent en elles aussi des possibilités d’évolution si tant est que nous ne les gardions pas comme des lois de domination des un-es sur les autres…
Pour votre paragraphe sur la fidélité du couple, et sur l’amour qui ne serait qu’une envie et sur la possibilité de vivre avec une personne juste par intérêt mutuel, {ou pour ne pas être seul-le, ou pour faire coïncider la faculté relationnelle de tout à chacun-e avec le stéréotype du couple libre, ou encore pour avoir la possibilité de procréer sans la contrainte de rester environ 16 ans ensembles pour élever sa progéniture, etc…} vous donnez une vision de la relation humaine affective qui ne serait que la conséquence d’un besoin ou d’une envie, voir d’un projet , mais jamais du désir d’échanger et de créer un lieu de rayonnement du bonheur…
Ensuite vous parlez des réseaux sociaux et là vous êtes assez lucide sur le fait que le moyen puisse remplacer la fin ou la relativiser, ce qui est le risque d’un média portant une puissance sur-élévatrice d'une des dimensions négative de notre personnalité la plus sujette à se mettre en avant, à savoir la volonté de reconnaissance de son individualité…(égocentrisme/égoïsme/narcissisme)
Puis vous faites le constat d’une société qui gère un peu mieux « sa violence » et qui par l’information continue peut aussi remettre toutes transgressions à sa place sans reposer à chaque fois la question de fond sur ce qui la génère, et là je serais d’un avis sensiblement différent car il y a une réduction de la responsabilisation collective sur la violence individuelle qui ne permet plus de remonter à sa cause propre et ne fait que reporter indéfiniment la recherche d’une forme éducative qui puisse équilibrer, telle frustration avec sa réelle importance dans la quête du bonheur, car c’est un des points qui semble résumer tout ce sujet, la confusion entre plaisir et bonheur est aujourd’hui tellement répandue, que l’inventivité consumériste ne sait plus comment distraire les personnes pour leurs cacher le fait qu'elles sont malheureuses…
Le reste de votre exposé est assez bien vu comme je vous l’ai dit auparavant…
Bien à vous GrillePain...