La pratique de la méditation - Page n°2

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Ancien membre
11/01/2020 à 02:24

Méditons , méditons ... foutue pleine lune ;-)

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Ancien membre
11/01/2020 à 08:07

Citation de AntoineSD

C'est très positif, pour mon cas, oui. Il me semble que dans certaines universités occitentales. Elle est rentrée dans le cursus des facs de médecine.

Après pour certains, la méditation n'a pas une belle image, simplement par ignorance.

La fenêtre ouverte, on doit pas avoir les mêmes températures ou tu es plus courageux 😁

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Ancien membre
11/01/2020 à 11:38

Citation de Anamorphose

"'ai lu plus haut dans les commentaires que l'hypnose est une forme de méditation, et je suis dubitatif sur cette affirmation. Les deux modifient notre état de conscience, et cela se traduit dans notre activité cérébrale. Mais la comparaison s'arrête là. On n'atteint pas le même état de conscience lorsqu'on médite et lorsqu'on est sous hynose. D'ailleurs cette différence se traduit dans notre langage : on peut hypnotiser quelqu'un, mais on ne peut pas "méditer" quelqu'un. "

Le terme hypnotiser est inapproprié, c’est la personne qui entre dans un état de conscience modifié, qui apparaît tout-à-fait comparable à celui de la personne en médication, et sorti des spectacles l’hypnotiseur utilise des méthodes tout à fait comparable à celles que les maîtres enseignent aux élèvent qui apprennent à méditer. La méditation "de pleine conscience" contient le mot pleine qui est aussi une hyperattention et des déconnections. Si dans les deux cas les pensées peuvent explorer l’inconscient, et être profondes au sens de la méditation, se dissocier en partie des sens, le caractère solitaire et parfois durable de la méditation lui impose d’être menée de façon plus rigoureuse pour ne pas s’exposer à des dangers. En tout cas les effets à court, moyen et long terme sur le corps apparaissent tout-à-fait comparables et bénéfiques, et utilisables en médecine.

Une chercheuse lyonnaise ambitionnait de vérifier l’activité du cerveau dans les deux cas, je n’en connais pas les résultats, et ne suis d’ailleurs pas convaincu qu’un IRM du cerveau soit suffisant, l’activité nerveuse ne se limite pas au cerveau :

Bon après je ne vais pas non plus me battre pour montrer que les humains n’étaient pas plus idiots que nous des fonctionnalités de leur corps il y a des milliers d’années, ils pouvaient même l’être plus car c’était leur outil vital.

La transe des cultures premières par exemple, qui utilisaient des méthodes d’hyperexcitation (et y ajoutaient quelques psychotropes naturels lol) pour atteindre des états de conscience modifiés, où le motricité est sollicité de façon hyperactive et répétitive, ne peuvait pas être très différente. Les cultes plus récents voire contemporains utilisent encore parfois les mêmes méthodes, par des sons, des odeurs, des chants, qui sollicitent ou saturent les sens. Dans ces conditions encore actuellement en Inde des pratiquants se transpercent publiquement un organe ou en arrache un autre (jusqu’à l’émasculation lol), sans ressentir de douleur. Et je ne suis pas sur que certains soldats au front ne soient pas parfois aussi dans des états de transe, où ils ne font pas toujours dans la dentelle comme on dit (on ne l’attend d’ailleurs pas nécessairement d’eux malgré les beaux discours).

Reste que la méditation comme l'autohypnose sont au contraire réparateurs du corps.

.

Lairds,

Homme de 33 ans

"Après pour certains, la méditation n'a pas une belle image, simplement par ignorance."

Ce sont des pratiques qui nécessitent de pouvoir se déconnecter du présent, c'est-à-dire être vulnérable, et improductif. Ne pas être vulnérable n'est possible que dans les cultures qui le permettent en sanctuarisant des lieux où c'est possible, et improductif c'est de moins en moins possible dans une société de plus en plus concurrentielle. De toute évidence c'était de moins en moins la mode.

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Ancien membre
11/01/2020 à 13:56

Citation de Lairds

Après pour certains, la méditation n'a pas une belle image, simplement par ignorance.

C'est fort dommage !

La méditation est une des rares activités que l' on dialogue avec son corps et son esprit. Et c'est pas les autres qui nous imposent une idée ou de l'emprise de Dogme ou ideologie. Mais c'est vraiment que du soit.

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Ancien membre
11/01/2020 à 14:44

...méditation active qui fixe l'attention de la conscience sur un point précis du réel en vue de parfaire l'appartenance vitale au cosmos…

...méditation passive qui laisse l'entière disponibilité de la conscience pour s’imprégner de la matérialité du corps comme partie du cosmos…

Unir les deux c’est tout le but de cette pratique…

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Ancien membre
12/01/2020 à 10:43

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Ancien membre
12/01/2020 à 10:47

Citation de Ovnichiant

Welcome back :)

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Ancien membre
12/01/2020 à 10:50

Citation de Ovnichiant

Merci pour la vidéo. Je vais regarder ça.

Bon retour

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Ancien membre
12/01/2020 à 13:42

Hello à tous,

J'ai débuté la méditation en parlant avec une prof de yoga qui pratiquait le zazen : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zazen J'ai commencé selon le modèle et puis je m'y suis détachée pour quelque chose de plus adapté à moi.

Alors, pour la position : en tailleur ou demi-lotus, les fesses sur plusieurs épaisseurs de coussins, donc surélevées par rapport aux jambes. L'avantage est que ça met le dos bien droit, au lieu qu'il a tendance à s'arrondir si on se met en tailleur sur du plat. Je regarde un point en face de moi, idéalement par la fenêtre (il y a la montagne par ma fenêtre donc c'est relaxant ^^), et je peux laisser mon regard errer un peu autour de ce point. Je respire par le nez, et au début, je fais une pause au bout des expirations et je laisse le reflexe re-remplir tout seul les poumons. J'ai observé que ça détendait des parties crispées de mes poumons, je respire donc plus librement.

L'esprit : je me concentre sur deux choses, tenir mon dos droit, comme suspendu par une corde accrochée au ciel, et observer ma respiration. Les tourbillons de pensée habituels se calment petit à petit, mais quand vient une image je la laisse repartir en me re-concentrant sur la respiration et le dos droit.

Les bénéfices : c'est magique. Au bout d'un moment les pensées qui émergent ne sont plus des "parasites" (dans le sens de "y'a de la friture sur la ligne") mais des idées limpides. Souvent la solution à un problème qui me soucie arrive toute seule, ou la marche à suivre. Et aussi, l'esprit se calme. Ce qui me procurait de l'anxiété ne me semble plus si grave, je prends du recul. Ça aide beaucoup.

Dans l'idéal j'aimerais faire une petite séance tous les jours, mais je m'en sers plutôt lorsqu'une situation me semble inextricable, ou que j'ai un coup de stress, ou des angoisses mal définies.

Bon dimanche à tous !

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Ancien membre
14/01/2020 à 23:36

Wahh ce débat à pris une belle ampleur, merci Lairds!

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Ancien membre
15/01/2020 à 06:18

Citation de LouRrr

J'y suis pour rien. C'est parce qu'il y a des participations que le sujet à pris de l'ampleur.

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Ancien membre
15/01/2020 à 11:16

Si toute pratique s’établie sur une technique ou plus précisément sur une suite conventionnelle de gestes physiques et de dispositions psychiques, il reste que la méditation s’enracine en premier lieu dans notre nature humaine, là où une disponibilité physico-sensible permet et révèle notre aptitude à « user » de notre conscience en vue de contempler…

Car pour ma part il est évident que toute méditation est une disposition à la contemplation, même si en terme de rapport elles diffèrent en bien des points et qu’il ne s’agisse pas de les confondre, ni dans l’intention qui les motive ni surtout dans la réalisation qui les finalise…

Si par ailleurs la méditation fût pratiquée comme support par certaines spiritualités et par extension admise aussi par quelques religions, elle est naturellement et individuellement une caractéristique impliquant que la vie dans sa diversité, recherche un point unificateur capable de faire passer sa puissance multiplicatrice à l’acte de stabilisation le plus parfait possible…

Dans cette acception, la méditation réalisant en acte ce point de stabilité est bien un préambule à la contemplation, puisque cette dernière est l’ultime capacité du vivant à percevoir ce qui est par ce qu’il est, même si comme dit précédemment il ne s’agit pas de confondre les deux…

Tant que la méditation opère une stabilisation qui unifie des trois mouvements vitaux dans la matière de notre corps, elle permet une « sanctuarisation », mais dès que cette dernière existe, le désir de contempler se révèle comme une des finalités naturelles…

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Ancien membre
15/01/2020 à 12:40

Zeugma,

Vous avez des idées intéressantes, mais vous employez un style courant dans les textes philosophiques. Il vous reste à retravailler vos textes pour en simplifier la forme ; c'est tout à fait possible. Ce qui est philosophique peut très bien s'expliquer simplement. Continuez à nous livrer vos réflexions !

Cordialement,

PhilPhil

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Ancien membre
15/01/2020 à 13:39

il y a un temps pour tout et l'effort de la compréhension fait partie de la découverte d’une réalité, mon langage est suffisamment clair pour ce sujet…

D’autres ont témoigné différemment et c’est bien ainsi, je ne vais donc pas modifier mon « style »...

merci à vous PhilPhil pour votre remarque…

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Ancien membre
17/01/2020 à 17:12

Il paraît que la sylvothérapie donne quasiment les mêmes effet que la médiattion.

Quelqu'un a déjà essayé?

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Ancien membre
17/01/2020 à 18:34

oui mais je la comparerais plus avec le chamanisme...

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Ancien membre
17/01/2020 à 18:38

La sylvothéparie ou la méditation?

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Ancien membre
17/01/2020 à 21:20

la sylvothérapie évidement !



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