Votre plus grande peur est?

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Ancien membre
06/08/2019 à 12:45

aujourd'hui je vis une vie qui ne me plait pas trop, j'ai du mal a accepter cette homodexualité tout est melangé dans ma tete. Et pourtant je pensait avoir fait du chemin meme si en realité j'en ai fait. j'ai compris que je suis gay je l'ai dit a mon entourage compris ma mere et mon frere, personne ma rejeté j'ai connu des gay et des lesbiennes et j'ai meme eu des sentiments pour un garcon et J'arrive toujours pas a vivre de maniere sereine sans me poser 50 milles question. du coup ma plus grande peur apres la mort est la vie tout simplement. je fais les choses sans ressentir le moindre plaisir , genre comme il y a 3 ans et j'ai vraiment peur que je n'arrive pas a m'accepter comme je le voudrais. vous avez des conseils a me donner ? merci :)

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Ancien membre
06/08/2019 à 20:40

oui du chemin tu en as fait à la lecture de ton histoire.

Sauf qu'après avoir enclanché la première tu as calé, et tu es au point mort dans ta vie. Tu n'arrives plus à progresser.

Peut-être qu'au lieu de brûler ton énergie à te poser toujours inlassablement les mêmes questions, et toujours sans réponse à ce jour, tu pourrais mettre ce "carburant " à profit pour redémarrer et reprendre le chemin de ta vie. Et l'appréhender autrement, arrêter de te questionner inutilement ou alors te poser d'autres questions qui elles peut-être déboucheront sur de vraies réponses...

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Curio
06/08/2019 à 21:45

Bonjour/Bonsoir,

Pour ma part, je pense que se poser des milliers de questions sans réponse sert juste à tourner en rond, cela peut être simplement dû à un blocage, à un refus conscient ou insconscient à vouloir avancer.

Les questions qui sont primordiales sont (à mon humble avis): qui suis-je réellement? Vers où je vais?

Alors les deux sont indissociables bien que, pour la deuxième, la rapidité voudrait que l'on réponde: je vais vers la mort.

Pourtant, aujourd'hui n'est pas demain et aujourd'hui nous sommes en vie.

Je pense qu'il faut savoir ce que l'on vaut vraiment, ce que l'on est, connaître nos forces et nos faiblesses... Savoir ce que l'on peut encore améliorer et ce que l'on doit accepter comme tel. Lorsque l'on se connaît assez bien, je pense qu'il faut simplement mettre en place "ce que l'on peut réaliser", ce qui est à notre portée et que l'on voudrait concrétiser. Il faut pour autant se donner les moyens et connaître ses faiblesses pour pouvoir également les affronter et se surmonter.

Je sais que cela semble un beau discours et, peut-être, hors sujet. Je ne disconviens pas sur le fait que l'existence est complexe, j'aime assez l'expression : la vie est une chienne. Certes, elle l'est, mais si l'on se donne les moyens, les connaissances, la vie, on l'éduque pour la conduire là où l'on veut.

Alors, tout le monde sait que la vie est une maladie sexuellement transmissible dont la mort est la seule issue connue mais rien n'oblige, face à cette triste réalité, à baisser les bras. Que du contraire, petit objectif par petit objectif, pas après pas, jour après jour, changeons ce qui peut être changé et faisons en sorte que l'on améliore quelque chose. Et ce n'est pas égoïste que de commencer par s'améliorer soi.

Avant de savoir faire, savoir être, il faut "être" et de préférence assez solide.

Je suppose que le sujet est plus dans l'acceptation de l'homosexualité, bien que je n'en sois pas certaine, cela reste un peu flou...

Sois toi-même, tu ne dois plaire qu'à toi et si cela ne plaît pas, c'est que ces personnes ne sont simplement pas au bon endroit près de toi.

Si l'on en revient au titre: quelle est votre plus grande peur?

Je dois avouer que j'en ai eu beaucoup mais je n'ai pu faire autrement que de les surmonter les unes après les autres...

Si je me porte bien à l'heure actuelle ou s'il me semble que je suis satisfaite de ce que je suis, il me reste pourtant une énorme peur que je n'arrive pas à surmonter et pourtant, j'y suis souvent confrontée.

J'ai peur du vide et bien que l'on pense souvent aux hauteurs et à regarder dans le vide, ce n'est pas à ce vide là que je fais référence en premier lieu.

Oui, j'ai le vertige, oui, j'éprouve des difficultés à regarder le vide depuis une hauteur mais ma plus grande peur est le vide dans sa substance, c'est le vide, l'espace qui est laissé, le vide qui est, sans doute, lié à l'absence, à l'abandon... J'ai peur de ce qu'il va rester "après" lorsque la relation ne laisse que le vide, ce silence amer qui te rappelle sans cesse que t'as merdé quelque part et qui t'obsède parce qu'il n'y a pas forcément de réponse dans "où ai-je fauté?" ou dans le "pourquoi ne suis-je pas suffisant?". Bien que je sache prendre, à présent, du recul et que j'accepte plus volontiers que cela doit être comme ça et qu'il n'y a pas forcément de raison... J'ai peur, à chaque fois que j'entame une nouvelle forme de relation, de ce vide qui sera laissé...

Bon, j'ai fait une belle tartine et j'espère qu'il y aura quelques mots réconfortants...

Nourris ta soif, sois ta force, améliore-toi continuellement, partage et offre sans attendre en retour, prends le temps de la réflexion, sont les conseils que je peux te laisser...

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Ancien membre
06/08/2019 à 22:25

Salut Cynthia.

Ton discourt et tes conseils sont bons. Jonas, qui a dix ans de moins et qui est encore dans une certaine angoisse ou peur de sa sexualité et des conséquences qu'elle engendre sur le plan social, en tirera probablement un peu de force.

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Ancien membre
07/08/2019 à 00:08

Ma plus grande peur c'est de ne plus évoluer. Rien de pire que la stagnation, synonyme de mort.

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Ancien membre
07/08/2019 à 09:30

Je vais plutôt parler de toi, pour essayer d'être efficace...

Tu nous a exprimé sur un autre topic ton ton stress, ton anxiété et même parfois des angoisses, qui te tirent vers la dépression.

Au delà du fait qu’il y a des médecins dont c’est le domaine, et qui pourraient t’aider, cela peut valoir la peine de comprendre les notions de danger, occurrence des ces dangers, et perception de ces dangers.

On ne va pas se mentir, beaucoup de sociétés, de croyances, de familles, et même de personnes pas très sur de leur orientation sexuelle ou passablement perverses, organisent l’insécurité de l’homosexualité. En toute illégalité en France, en toute légalité dans d’autre pays. Cette insécurité est même globalement en recrudescence après s’être beaucoup améliorée. Donc le danger existe bien.

Mais un danger a une occurrence, une probabilité, sur laquelle on peut la plupart du temps agir. Si l’on estime que celui-ci n’est pas acceptable, on peut se montrer plus prudent, l’esquiver.

Enfin et c’est ce qui apparaît être d’actualité pour toi, il y a la perception de ce danger. Notre biologie humaine comporte encore un stress comme les animaux qui ont des prédateurs, de façon à ce qu’ils soient en alerte pour s’enfuir, alors qu’en fait nous n’avons plus beaucoup de prédateurs naturels. Mais nous utilisons ce stress pour une plus grande performance dans une concurrence entre humains,parce qu’avec notre grosse tête la performance c’est notre spécialité. Sauf que ce stress n’est pas fait pour fonctionner à un tel niveau en continu, sinon il se dérègle, devient habituel, chronique, et surtout amplifie la perception des dangers.

Ainsi en étant stressé, anxieux autrement dit craintif de façon chronique, et même parfois angoissé autrement dit réagissant de façon excessive à des dangers qui peuvent être de pures inventions de l’esprit (sans compter qu’il existe aussi des niveaux de paniques), tu ressens sans doute une peur amplifiée qui n’est plus adéquate à la réalité du danger.

On voit par là qu’il est possible de faire des réglages de nos peurs, par apprentissage pour gérer le risque (d’occurence) de ces dangers, et par réadaptation de nos neurones pour réagir à ces dangers, autrement dit soins contre l’anxiété.

Faut avoir conscience que soigner l’anxiété n’est ni une science exacte, ni rapide, ni même définitive, peut avoir des composantes psychologique, comportementale et chimique, mais il existe des spécialistes depuis les médecins généraliste aux psychologues en passant par les médecins spécialistes tout à fait capable de gérer ça.

Comme la moitié des gays ont plus ou moins connu ces difficultés à un moment à un autre , même passagères, on peut penser que cette situation peut être surmontable seul, mais cela peut être plus long et parfois insuffisant, ou laisser des séquelles.

Et pour beaucoup de gays, maitriser l'anxiété fait reculer la dépression qu'elle a entrainé (même si les médecins utilisent parfois des antidépresseurs legers pour faire reculer l'anxiété, c'est de la cuisine médicale ^^).

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