Sentiments compliqués à démêler après une rupture

avatar contributeur anonyme
Anonyme
23/12/2018 à 09:51

Bonjour ou bonsoir à tous,

Je sors d'une relation d'un an et dix mois avec une autre fille, relation très intense qui a commencé à distance - mais on se voyait régulièrement et nous passions l'été ensemble - jusqu'à ce qu'elle emménage cette année à Paris et qu'on se retrouve dans la même ville. Au début, tout avait l'air d'un rêve comme souvent la première fois qu'on ressent quelque chose d'aussi puissant que l'amour, j'imagine, mais je n'ai jamais vécu d'autres histoires qui me permettent d'en juger par comparaison. On se disputait parfois, et souvent par ma faute car je suis plutôt impulsive. Ma copine était plus calme, j'avais l'impression que rien ne l'ébranlait jamais vraiment ; elle n'avait pas ce côté tortueux et passionnel qu'on lit dans les livres et que je m'appliquais à mettre en oeuvre, de mon côté, et ce malgré moi. Je crois que j'abhorrais plus que tout la routine, le sentiment que l'autre est acquis, cette perte de dynamique au sein du couple.

Lorsqu'elle est venue s'installer près de chez moi et que l'on se voyait plus régulièrement, je me montrais irascible, j'étais devenue d'une exigeance insupportable : je lui demandais de me faire des dessins pour me prouver son amour, de me retrouver à la bibliothèque ou à des conférences toutes les semaines - car je suis en prépa depuis l'année dernière et que les études sont malheureusement devenues une priorité pour moi - ; elle n'en pouvait plus et moi non plus. Je ne voyais plus que ses défauts ; de son côté, elle ne suivait plus la cadence et tentait de me l'expliquer (mais je restais sourde à ses appels, je continuais à tirer sur la corde). Elle m'a reproché mon élitisme, ma façon de critiquer ses goûts et de les remettre en question à tout va, en me disant que depuis plus d'un an, elle avait le sentiment d'étouffer de ce point de vue-là, qu'elle devait me cacher une part de ce qu'elle aimait par peur de me vexer ou de provoquer mon mépris. Je ne savais pas qu'elle se forçait de correspondre à un idéal pour moi. Je la croyais sincère lorsqu'elle me disait qu'elle changeait sa vision du monde, qu'elle avait le sentiment d'évoluer tous les jours, de laisser un peu plus derrière elle la personne qu'elle avait été avant de me rencontrer. Mais lorsqu'elle a eu le sentiment d'étouffer, elle m'a fait comprendre qu'elle n'avait jamais totalement changé et que je lui en demandais trop, que je n'étais jamais contente.

C'était un soir de décembre, lorsque nous nous promenions près de la Tour Eiffel. J'ai été lâche, je n'ai rien dit à ce moment-là, je ne savais pas quoi dire ni quoi répondre, ni même que penser. Je me suis absentée, je me suis murée dans le silence, incapable de trouver les mots pour répondre. J'avais le sentiment que quelque chose était mort en nous, qu'il fallait faire le deuil de quelque chose, mais de quoi? de notre relation? de nos idéaux et surtout des miens? Je ne savais pas. Je ne sais toujours pas. Je l'aimais, même avec ses défauts, même imparfaite, même inchangée, mais elle m'agaçait. Elle était devenue plus distante avec moi; elle ne prenait plus ma main dans la rue, ne m'embrassait ni ne m'effleurait plus - et ce depuis un petit moment déjà, mais je l'ai réalisé pleinement ce soir-là, près de la Tour Eiffel. On s'est embrassées mais il y avait quelque chose de forcé dans le geste. Nous n'étions pas dedans. Elle m'a dit qu'elle voulait continuer avec moi mais qu'il fallait que je fasse du sport pour me défouler, que j'aille voir un psy pour parvenir à un état de confiance en moi qui soit stable et bénéfique pour ma personne. Mais j'avais l'impression que l'on n'arrivait plus à communiquer, probablement par ma faute. Il faut dire, néanmoins, qu'elle me demandait un travail sur moi-même et une remise en question qu'elle-même ne fournissait pas à son sujet... elle ne comprenait pas ma détresse et mon angoisse vis-à-vis de la routine et surtout de la routine sexuelle, emprisonnante. Elle répétait inlassablement les mêmes gestes, elle retrouvait un terreau d'habitudes qui ne me convenaient plus et qui me faisaient monstrueusement peur. On a tout de même décidé de rester ensemble ce soir-là, et l'on est rentrées chez moi. J'ai travaillé jusque tard dans la nuit, pendant qu'elle m'attendait au lit. Quand je suis venue la rejoindre, elle ne dormait pas tout à fait, et pourtant, elle est restée dans son coin sans me serrer contre elle. On est restées seules "ensemble", en quelque sorte. L'horreur.

Le lendemain elle a voulu faire l'amour mais tout était convenu, rien n'était "spontané". Elle voulait répéter la chose, mécaniquement, encore une fois. Je n'étais pas dedans, j'ai paniqué, je l'ai repoussée et j'ai éclaté en sanglots en disant: "C'est fini, cette fois c'est vraiment fini, ça ne marche plus". Elle a répondu que c'était normal de ne pas toujours avoir envie, qu'elle comprenait. Mais je lui ai dit que je n'en pouvais plus, que le problème venait de notre couple, de notre relation, alors on s'est fait un dernier câlin et elle est partie.

J'étais perdue comme jamais je ne l'avais été ; j'ai pleuré toute la journée. Avec la perspective du concours blanc, j'ai réussi à mettre, tant bien que mal, entre parenthèses tout ce que j'éprouvais pour me jeter corps et âme dans les études. C'était terriblement difficile mais je l'ai fait.

Maintenant que je suis en vacances, enfin libérée, tout me remonte à l'esprit avec une violence qui me fait chanceler. Je relis ses lettres, je revois des photos, je repense à tout ce que nous avons fait comme voyages, excursions, bêtises innombrables et transgressions, et de songer que tout cela est perdu, irrémédiablement perdu, ouvre comme un abîme en moi. Je pensais l'avoir fait souffrir en prenant cette décision, mais lorsque je l'ai rappelée, j'ai appris qu'elle s'en remettait plutôt bien, qu'elle avait simplement envie de récupérer ses affaires à une date convenue puis ne plus me revoir et surtout ne plus jamais recevoir mes messages et mes appels anxieux. "T'as eu les couilles de me quitter mais ça ne marchait plus des deux côtés" m'a-t-elle dit. "Maintenant sois égoïste, prends du temps pour toi et apprends à vivre seule".

Je n'arrête pas de me demander si c'était le bonne solution, si je n'ai pas tout gâché. On avait toutes les deux des torts, mais j'étais peut-être plus dure qu'elle avec nous deux. J'ai peur qu'elle m'oublie, peur d'être seule, peur du vide qui s'empare de moi et me donne la nausée. Je la trouve plus cruelle que moi encore, lorsqu'elle me dit au téléphone qu'elle peut maintenant fantasmer sur d'autres, que si elle avait déjà couché depuis la rupture elle ne m'en parlerait pas car ça ne me regarde pas (on ne s'est appelée que deux fois depuis mais les conversations sont restées gravées dans ma mémoire). J'ai l'impression qu'elle s'en remet vite et bien mais qu'elle veut aussi m'enfoncer, se venger inconsciemment des souffrances que j'aurais pu lui faire endurer. Comme si l'amour était toujours une guerre, même lorsque la relation s'achève. Je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'elle va devenir, si on se retrouvera ou pas dans quelques années lorsque j'aurai mûri et pris davantage de recul, ou si tout à une fin et que je dois apprendre à l'accepter. En attendant j'ai mal et je suis perdue... qu'en pensez-vous?

avatar ancien membre
Ancien membre
23/12/2018 à 12:27

Bonjour Anonyme,

J´ai lu ton récit et pendant que je lisais il y a une citation qui m´est revenue en tête mais dont je n´arrive plus à retrouver la référence précise : " la radeau de l´amour s´est échoué contre la vie courante ".

Difficiles les premiers émois, premières histoires, car on est jeté dans le grand bain de la romance sans repère. Et effectivement on s´y perd.

Je dois dire qu´après avoir lu je te dirai que la séparation était une bonne décision. Il ne semblait plus y avoir d´amour entre vous deux. Juste´une longue série de frustrations et de rendez vous manqués. J´ai l´impression que sur la fin tu la "challengeais" de venir à différentes occasions qui elle ne l´intéressait pas comme lui laisser une chance de rallumer un espoir qui s´était éteint. L´espoir qu´elle soit la femme que tu attends, qui te fais vibrer, rever, bouleverser. Comme si tu la poussais à bout pour que ça soit elle qui prenne la décision de partir, et non toi.

Je peux me tromper mais j´ai la sensation que cela te cause du chagrin de voir qu´en dépit des apparences, ce n´était pas forcément elle la plus attachée dans votre relation. Qu´au final elle se remet bien, qu´elle n´est pas éploree, comme tu peux l´être.

Souvent les ruptures font mal à cause de cette indifférence du partenaire que l´on comprend mal. En effet dans les livres, les films, les deux sont très tristes et il y a une forme de logique. Dans la vie courante, la tristesse est heterogène. Et c´est dur à avaler.

Au fil des annees et des relations, et aussi de tes choix, tu te rendras compte que non, l´amour n´est pas une guerre. Dans sa meilleure expression c´est même tout le contraire. Dans sa meilleure expression ton amour c´est ta meilleure amie, la personne qui t´épaule quoi qu´il arrive. La guerre c´est la guerre contre soi même, qu´il faut régler de préférence avant de trouver la bonne relation, mais une fois encore, aucune histoire ne se ressemble. Il n´y aucun impératif.

Tu l´as remarqué, il est compliqué de mener une vie étudiante exigeante et une vie amoureuses assez mélodramatique ( il n y a pas de jugement dans le choix de mon terme ). La pression scolaire peut aussi influencer les émotions, les sentiments. Et c´est difficile de s´y retrouver.

Un conseil cependant d´expêrience: ne tombe pas dans la culpabilisation. Quoi qu´elle puisse te dire, te reprocher ( puisque j´ai la sensation que lorsque tu nous décrit tes defauts, ce sont ses mots à elle ) ne tombe pas dans la culpabilisation. C´est une chose que l´on ne dit jamais assez, mais dans une relation et une separation les torts sont partagés exactement à 50%.

En tout cas je te souhaite sincérement du courage pour ta tristesse post rupture, surtout à l´approche de ses fêtes. Essaye de ne pas trop t´apesentir sur les causes de la séparation, mais plutot de diriger ton énergie pour aller de l. avant.

Et tu verras ca ira bientot mieux, avec moins de souci :)

avatar ancien membre
Ancien membre
23/12/2018 à 13:28

Bonjour Anonyme,

Je pense qu'il ne faut rien regretter, cela ne sert à rien déjà et on ne peut rien n'y changer à ce qui s'est passé. Vous avez vécu une merveilleuse histoire d'Amour qui devait se passer et se terminer ainsi. Il faut en tirer le meilleur et garder en souvenir les bons moments que vous avez pu vivre ensemble et surtout déterminer les erreurs de chacune afin de ne pas reproduire le même schéma dans une autre histoire. La relation amoureuse est un rapport dans lequel s'entremêlent beaucoup d'éléments personnels d'où une certaine complexité à gérer tout ça, en commun au quotidien. Tu as reconnu, d'une façon raisonnée et pragmatique, ton comportement exclusif et autoritaire vis-à-vis de ta comcubine. Comment aurais tu réagi, si elle avait eu cette attitude là envers toi ? Il est normal qu'aujourd'hui, elle puisse en ressentir un certain soulagement. Pour elle, la possibilité d'envisager le couple sous un rapport plus tranquille et serein. Etre en couple avec une pression morale permanente à supporter n'est pas vivable ! Vaut mieux rester seul, c'est mon avis ! Il est nécessaire que le couple apporte un plus dans la vie personnelle et non un enfer ! Mais je pense que, si tu tiens toujours à elle, il est peut-être possible de recoller les morceaux en reconnaissant sincèrement que ton comportement n'était pas vivable pour elle. Tente de la reconquérir en disant que tu vas essayer de changer. Réécrit l'histoire avec elle en te donnant une deuxième chance ! Tous mes voeux de bonheurs.

avatar contributeur anonyme
Anonyme
23/12/2018 à 16:52

Merci beaucoup pour vos réponses, elles m'ont beaucoup aidée! Après réflexion, ce qui me cause le plus de douleur, ce n'est peut-être pas la perte de cette copine, mais la faille que cette rupture provoque dans mon narcissisme... je dois être blessée dans mon amour propre, de voir qu'une relation où l'on a investi tant d'efforts et de temps prend fin maintenant, et que mon ex est plus rapide que moi (en tout cas extérieurement) à s'en remettre et à tourner la page. Tu as raison Keiros, j'ai dû essayer de la pousser à bout. Je n'y avais même pas pensé, mais maintenant que tu l'écris, ça me paraît hautement probable. La citation que tu m'as donnée m'est inconnue, mais c'est drôle, ma grand-mère m'en a apprise une similaire pour qualifier ce genre de rupture: "ça a commencé comme un rêve, et ça s'est terminé comme un destin" (mais c'est un peu plat en français) enfin bon, l'idée est là je crois: le rêve s'échoue ou se termine s'il ne peut pas aller plus loin, et que ce soit le récif de la vie ou le "destin" c'est ainsi...

Je ne sais pas néanmoins si elle est indifférente ; elle doit être blessée à sa manière et cherche à se protéger, ainsi qu'à se reconstruire, ce qui est très sain. Mais je m'attendais peut-être à la voir dans s'attarder un peu plus sur le passé... Il faut que je travaille mes propres failles narcissiques, c'est d'autant plus important que je risque de compromettre une prochaine relation...

Pour les torts et la culpabilisation, elle m'a dit aussi, après la rupture, que c'était du 50-50 et que je ne devais pas culpabiliser mais je ne peux pas m'empêcher de me dire "et si..." même si je sais qu'avec des si on met Paris en bouteille...

Mais du coup, si j'essaye de déterminer les erreurs de chacune comme le suggère David - ce qui est sûrement une bonne chose pour ne pas les répéter - je ne peux pas forcément diriger mon énergie vers l'avant. Je ne sais pas trop s'il vaut mieux essayer de tout analyser ou s'il faut complètement lâcher prise pour retrouver une énergie positive (c'est peut-être un mixte des deux?)

Sinon, en ce qui concerne mon maheureux "autoritarisme", je ne sais pas comment j'aurais réagi si mon ex était semblable. On ne se serait peut-être jamais aimées. Elle disait que je la poussais de l'avant et que son tempéramment à elle permettait d'équilibrer notre couple, mais sur la fin, le déséquilibre l'a emporté. Après, elle m'a toujours "laissée faire"; elle ne prenait pas vraiment d'initiatives (et par ailleurs il lui arrivait de rester crispée parfois plus que moi sur certaines choses, d'où la routine) c'est pour ça qu'à mon avis, Keiros a raison : les torts étaient partagés et l'on n'a pas pu communiquer, parce que l'amour n'était plus vraiment là. C'est tellement dur de le réaliser la toute première fois que ça arrive...

Encore une fois merci ! Ces aides sont précieuses.

avatar ancien membre
Ancien membre
23/12/2018 à 18:33

C'est très bien que tu puisses prendre réellement conscience des choses afin de ne pas les répéter. A la fin, elle te laissait faire sans plus vraiment prendre d'initiatives parce qu'elle avait peut-être l'impression que quoiqu'elle dise ou fasse, ce n'était jamais bien pour toi. Elle te disait que tu n'étais jamais contente et que tu avais la critique facile. D'ailleurs, tu le reconnais que quelques fois tu étais insupportable, irascible et exigeante avec elle. Elle se sentait étouffée et non-respectée. Forcément, à un moment donné, on voit différemment la personne et l'Amour s'amenuise. Sans rentrer dans une analyse comportementale de couple précise, comme en amitié d'ailleurs, je dirais tout simplement : Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l'on te fasse, ne dis pas aux autres ce que tu ne veux pas que l'on te dise ! Il n'y a pas besoin d'aller plus loin !

avatar ancien membre
Ancien membre
23/12/2018 à 19:17

Je voulais ajouter mon grain de sel ( parce que ça je sais le faire ;b ) vis du propos de David ( mais bon David tu sais bien que ce n´est pas objectivement contre toi.)

Je ne suis pas sur que, s´agissant de l´autorité, tu sois, Anonyme, une personne qui soit totalement autoritaire et pas à l´écoute de l´autre ( même si tout ce que je vais dire va rester de la supposition bien entendu puisque je ne sais absolument pas qui tu es, ni ton expérience de vie^^ ), pour la simple raison que je n´ai jamais vu qqn de réellement autoritaire et dictatorial dans son attitude reconnaitre qu´il l´etait et encore moins reconnaitre ses torts. J´ai observé des gens concretement durs et colériques dire que non, eux, ne se mettait jamais en colère au quotidien. Bref. Ca c´est ma vision des choses.

De plus je trouve que la vie est parfois une petite cachottière. Souvent la personne qui, concretement, porte la culotte dans le couple, n´est pas celle que l´on croit. Certaines personnes ont l air plutot calmes d´extérieur, et effacées et pourtant lorsque l´on gratte, on se rend compte que c´était elle qui " menait la barque " depuis le début.

Je pars du principe que si tu as eu ce comportement exigeant et colérique envers elle c´est qu´il y a nécessairement une raison. Ca peut être une raison externe préoccupation scolaire, ou interne à la relation, comme par exemple, ce que je crois comprendre, la non implication de ton ex petite amie dans votre relation. Certaines " violences " ( je met des guillemets pour signifier de prendre mon propos ac des pincettes ) sont symboliques, en sourdine. Une personne qui se met en relation mais qui pourtant ne s´engage pas concretement dedans, laissant son partenaire devant construire la relation seule, le laissant meme seul ac des disputes de couple potentielles, peut provoquer une souffrance symbolique à son conjoint. Celui ci doit alors gérer de la fustration, des mouvemens de colère sans trop savoir pourquoi.

Je me permet de dire ça parce que au vue de sa réaction, ton ex me semble avoir tout de meme du caractère et savoir ou elle va. Sans compter la " bon il faudrait que tu consultes un psy maintenant" qui me semble être un propos faisant état d´un ascendant dans la relation.

Enfin, tu as dû gérer un mensonge de la part de ton ex et les frustrations qui vont avex, même si tu n´en as pas eu clairement conscience

En effet, tu indique que pendant plusieurs mois elle t´a dit que votre relation lui permettait de s´élever, de progresser. Elle t´a tres certainement dit aussi qu´elle était plus heureuse en ta compagnie. etc. Et puis un jour elle t´a dit que tu l´étouffais, Qu´ elle n´état plus elle même avec toi, qu´elle devait se cacher etc ... Bim. Bam. Boum.

Un virage a 360 degrés assez terrible à entendre, un sentiment de trahison pour celui qui le recoit. Il me semble y voir un léger mécanisme de culpabilisation caché de sa part. "je t´ai dit que c´était cool, en fait non, c´était nul. Je t´ai mentiii". ( ça me fait penser à des enfants qui se disputent et qui dirait ca pour faire du mal à l´autre ).

Si elle avait tenu des propos raisonnables, elle t aurait dit que, comme toute relation, cela lui avait apporté du bon et du moins bon. De l´élevation et de la tristesse.

Disons que cela aurait été modéré.

Enfin, comme elle te l´a dit elle même: "toi tu as eu les couilles de rompre". Encore une fois tu as fait le boulot en gros. Pour vous deux. Cela sous entend que elle n´avait pas les couilles, qu´elle était vraisemblablement assez lache dans cette affaire.

Je pense que tu n´as pas de regret à avoir. Vous aviez l´air d´avoir deux caractères, et deux visions de la vie et de l´amour pas nécessairement compatibles.

Tu trouveras quelqu´un qui te conviendra.

Voilà c´est une interprétation possible, et selon mon ressenti, donc subjectif de ta situation. J espere que ca pourra t´aider un peu et te permettre de tourner la page à une vitesse optimale pour toi et ton bien etre.

( et désolé pour les fautes ).

avatar ancien membre
Ancien membre
23/12/2018 à 19:27

Eh bien tu vois, il m'est arrivé à peu près la même histoire. Résultat, nous nous sommes séparées, du moins je l'ai quittée. Car j'avais cette sensation d'être étouffée et de ne pas être écouté. Elle me demandait sans cesse d'en faire plus, sans doute pour me changer et me faire à son image, mais à un moment, les efforts fournit ne suffisent plus.

Mais le plus incroyable, c'est que notre histoire a continué. Un mois plus tard, après avoir ruminé mes idées et mes sentiments, je me suis dit qu'il fallait nous laisser une chance. Mais nous avons parlé, longuement. Chacune s'est remise en question. Et même maintenant, il faut s'écouter et parler. Et comprendre l'autre, ne pas s'enfermer dans sa bulle et penser que l'autre deviendra comme nous (Je suis casanière dans l'âme et ma moitié a besoin de sortir souvent, très souvent, je ne peux pas suivre son mode de vie, ses envies, et inversement !) Mais parler, je pense que c'est la clé. Ça libère, les non-dits tout ça. Et ça aide à avancer. Et si c'est vraiment la fin de votre histoire, les mots échangés pourront peut-être guérir vos maux. (:

Mais prends soin de toi surtout. C'est important de s'écouter aussi.(:



Suivez-nous
Téléchargez l'application
Application android
conçu avec par Carbonell Wilfried
© Copyright 2024, betolerant.fr