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Bonjour, Alors que je me promenais sur le forum, un sujet sur l importance de la pratique dans l identification sexuelle à attiré mon regard. (Pardonnez si mon langage peut vexer, je rentre seulement dans le domaine LGBT+, si y a encore des termes que je reconnaitre hashtag hétérocentré, merci de m en faire part sans jugement) BREF, quelqu un par la suite a relevé la pornographie comme pouvant être un indicateur de sensibilité (ceci n est pas une citation). ça m a renvoyé à mes questions, ainsi je vais les poser ici, parce que vous avez l air vraiment gentil et tolérant :D (Spoiler alert racontage de vie) J ai découvert les films pornographiques à 8 ans en découvrant par la même occasion que le père d une de mes pote trompait sa mère, et en tant qu enfant sensitive j avais très bien sentie que mon père trompait ma mère aussi. BREF. Le temps s écoule, pour moi la pornographie est un grand canalisateur de curiosité. J observe, j me dis que ça a l air vraiment chouette quand même. J ai du en l intervalle de quelques années faire toutes les catégories des sites. Je sais qu à partir de 11 ans j ai préféré les films lesbiens parce que moins violent ce qui n a pas duré très longtemps, ensuite ça se partageait assez bien entre lesbien, hetero, et toute la cliqua. Askip les films pornographiques créent une dépendance en augmentant le seuil de besoin en Dopamine du cerveau (hormone qui permet de nous sentir bien) comme d ailleurs dans les drogues style MDMA, ecstasy, clope... Pas loupé, j ai développé une anxiété chronique. 14 ans, première relation sexuelle : échec critique, impossible d insérer le zizi, douleur intense, sensation d être empalée par une scie. A partir de 14 ans, frustration oblige, les pornos sont devenus un échappatoire très simple pour retrouver cette extase que je ne trouvais pas en moi, j ai appris à y voir quelque chose d excitant au lieu de cette curiosité malsaine précédemment vécue. Cela a duré sur toutes mes relations jusqu à encore maintenant : douleur violente et prises de tête, pas ou très peu de plaisir. Même si de moins en moins grâce à mon amoureux. Pourquoi ? Parce que j ai vécu des thérapies émotionnelles intenses et libératrices, mais aussi des libérations de mémoire transgénérationnelles (les femmes congolaises subi-ssaient l excision, un moyen de leur interdire le plaisir sexuel - coïncidence ? Je n crois pas). Je travaille aussi régulièrement mon périnée, je fais des abdos et je prend des anti-inflammatoires naturels pour calmer les inflammations des trompes de fallope. Cependant, un problème est récurrent. Le seul moyen pour moi d avoir un orgasme simplement et facilement (sans avoir à me prendre trop la tête) est d imaginer une femme participant à nos ébats. Cela dit, ça reste souvent un orgasme extrêmement superficiel, dans le sens ou il est très localisé et pas franchement excitant. J ai déjà pu ressentir les prémisses de ce que j appelle la sexualité sacrée , cad réutiliser l énergie sexuelle créée et la transformer en énergie vitale pour se sentir bien voir utilisé à l auto-guérison, et bordel c est... indescriptible. Mes questions aujourd hui sont les suivantes : - Comment retrouver un rapport sain à la sexualité sans images perverses parcourant mon esprit à tout moment ? - Comment éradiquer le besoin de ces images pour avoir une sexualité normale et épanouissante ? - Est-il possible que les pornos m aient orientés dans ce que je recherche dans la sexualité, notamment par rapport aux femmes, est-ce illusoire ou cela a-t-il encore de la légitimité ? (En sachant que je n ai encore jamais pu expérimenté quoi que ce soit avec une femme, parce que je suis très intimidée à l idée d essayer, d ailleurs quelqu un saurait pourquoi ?) - Bref, comment on se sort de cette addiction formatrice pourrie ? (Je ne suis plus accro aux films, mais de temps en temps je retombe l espace de 3 minutes - temps d excitation puis désintérêt et profond dégout) - Comment arrête-t-on de culpabiliser d utiliser le corps des femmes comme un objet ? Et le mien aussi d ailleurs! Il est évident que je suis la seule à pouvoir répondre à ces questions (en ce qui me concerne). Cependant, je suis curieuse de voir vos pensées et réactions à ce sujet et j espère qu elles pourront faire avancer dans notre pensée commune. Merci d avance et grands poutous sur vous.Bonsoir, ceux que vous avez écrit me touche énormément et c'est un témoignage difficile ! Vous avez du courage d'en parler et je vous félicite .