Torture mentale, désillusion, douleurs chroniques et pornographie.

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Ancien membre
27/01/2018 à 14:01

Bonjour, Alors que je me promenais sur le forum, un sujet sur l'importance de la pratique dans l'identification sexuelle à attiré mon regard. (Pardonnez si mon langage peut vexer, je rentre seulement dans le domaine LGBT+, si y'a encore des termes que je reconnaitre hashtag hétérocentré, merci de m'en faire part sans jugement) BREF, quelqu'un par la suite a relevé la pornographie comme pouvant être un "indicateur de sensibilité" (ceci n'est pas une citation). ça m'a renvoyé à mes questions, ainsi je vais les poser ici, parce que vous avez l'air vraiment gentil et tolérant :D (Spoiler alert racontage de vie) J'ai découvert les films pornographiques à 8 ans en découvrant par la même occasion que le père d'une de mes pote trompait sa mère, et en tant qu'enfant sensitive j'avais très bien sentie que mon père trompait ma mère aussi. BREF. Le temps s'écoule, pour moi la pornographie est un grand canalisateur de curiosité. J'observe, j'me dis que ça a l'air vraiment chouette quand même. J'ai du en l'intervalle de quelques années faire toutes les catégories des sites. Je sais qu'à partir de 11 ans j'ai préféré les films lesbiens parce que "moins violent" ce qui n'a pas duré très longtemps, ensuite ça se partageait assez bien entre lesbien, hetero, et toute la cliqua. Askip les films pornographiques créent une dépendance en augmentant le seuil de besoin en Dopamine du cerveau (hormone qui permet de nous sentir bien) comme d'ailleurs dans les drogues style MDMA, ecstasy, clope... Pas loupé, j'ai développé une anxiété chronique. 14 ans, première relation sexuelle : échec critique, impossible d'insérer le zizi, douleur intense, sensation d'être empalée par une scie. A partir de 14 ans, frustration oblige, les pornos sont devenus un échappatoire très simple pour retrouver cette extase que je ne trouvais pas en moi, j'ai appris à y voir quelque chose d'excitant au lieu de cette curiosité "malsaine" précédemment vécue. Cela a duré sur toutes mes relations jusqu'à encore maintenant : douleur violente et prises de tête, pas ou très peu de plaisir. Même si de moins en moins grâce à mon amoureux. Pourquoi ? Parce que j'ai vécu des thérapies émotionnelles intenses et libératrices, mais aussi des libérations de mémoire transgénérationnelles (les femmes congolaises subi-ssaient l'excision, un moyen de leur interdire le plaisir sexuel - coïncidence ? Je n'crois pas). Je travaille aussi régulièrement mon périnée, je fais des abdos et je prend des anti-inflammatoires naturels pour calmer les inflammations des trompes de fallope. Cependant, un problème est récurrent. Le seul moyen pour moi d'avoir un orgasme simplement et facilement (sans avoir à me prendre trop la tête) est d'imaginer une femme participant à nos ébats. Cela dit, ça reste souvent un orgasme extrêmement superficiel, dans le sens ou il est très localisé et pas franchement excitant. J'ai déjà pu ressentir les prémisses de ce que j'appelle la "sexualité sacrée", cad réutiliser l'énergie sexuelle créée et la transformer en énergie vitale pour se sentir bien voir utilisé à l'auto-guérison, et bordel c'est... indescriptible. Mes questions aujourd'hui sont les suivantes : - Comment retrouver un rapport sain à la sexualité sans images perverses parcourant mon esprit à tout moment ? - Comment éradiquer le besoin de ces images pour avoir une sexualité normale et épanouissante ? - Est-il possible que les pornos m'aient orientés dans ce que je recherche dans la sexualité, notamment par rapport aux femmes, est-ce illusoire ou cela a-t-il encore de la légitimité ? (En sachant que je n'ai encore jamais pu expérimenté quoi que ce soit avec une femme, parce que je suis très intimidée à l'idée d'essayer, d'ailleurs quelqu'un saurait pourquoi ?) - Bref, comment on se sort de cette addiction formatrice pourrie ? (Je ne suis plus accro aux films, mais de temps en temps je retombe l'espace de 3 minutes - temps d'excitation puis désintérêt et profond dégout) - Comment arrête-t-on de culpabiliser d'utiliser le corps des femmes comme un objet ? Et le mien aussi d'ailleurs! Il est évident que je suis la seule à pouvoir répondre à ces questions (en ce qui me concerne). Cependant, je suis curieuse de voir vos pensées et réactions à ce sujet et j'espère qu'elles pourront faire avancer dans notre pensée commune. Merci d'avance et grands poutous sur vous.
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Ancien membre
27/01/2018 à 14:58

Salut salut ! Merci pour ta réponse! J'ai pensé au vaginisme il y a assez longtemps, cela dit pour moi c'est des résultantes d'émotion cristallisées. Je suis naturopathe, ainsi j'ai pu rencontrer pas mal de thérapeutes, et faire un bon travail sur moi. Pour l'inflammation c'est surtout au ressenti et grâce à un espèce de scanner appelé Physioscan, une merveille de technologie, que j'ai pu poser le doigt dessus. je retourne voir un gyneco lundi parce que possibilité de syndrome des ovaires polykistiques ce qui expliquerait beaucoup de choses. Mais tout ça c'est du symptomatique. Comme disent les médecins chinois, l'important est de découvrir l'émotion ou la force perverse derrière tout cela. En soit, j'aimerai vraiment changer l'image que j'ai de la femme, mais même mes rêves m'y renvoient régulièrement et j'ai l'impression de bloquer, ou que ma seule échappatoire c'est de bordel de bois d'essayer. Mon amoureux sait tout ça, il fait de son mieux, mais on a tout les deux été hyper-sexualisés depuis tellement longtemps qu'on s'entraîne dans nos schémas. Quantité, performance. Cela dit on y travaille avec des pratiques taoistes, le sourire intérieur et retenir l'ejaculation. Cela dit on est pas encore dans la sexualité tantrique. Mais que ce soit des thérapeutes tantra ou des sexologues, tout ça ça coûte un bras... Pour les anti-inflammatoires : surtout du curcuma (associé au poivre noir - piperine pour l'assimilation), bcp d'oméga 3 (graine de lin, huile de colza, poisson h-24), HE de gaultherie aussi.
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Ancien membre
27/01/2018 à 15:19

Si tu es pro médecine chinoise, Peut être essayer l'acupuncture qui peut être efficace en peu de séances... Après en ce qui concerne le vaginisme, s'il n'y a aucun soucis pour les examens chez le gynéco c'est que ce n'est pas ça... mais si c'est le cas, celui ci devrait pouvoir aider ou au moins être à l'écoute sur ce sujet... de ce que j'en sais c'est avant tout dû à un problème psychologique (inconscient ou non) plus qu'un problème physique en soi... vous avez l'air d'être très à l'écoute dans votre couple mais ça ne fait pas tout, il faudrait essayer de laisser de côté cette vision de quantité et performance comme tu dis, peut être juste en se câlinant sans rapport sexuel en tant que tel, apprendre à se comporter différemment entre vous si cette situation te pèse... Apprendre à juste se détendre ensemble et ne pas rendre cette tension sexuelle omniprésente ? Après ce n'est peut être pas le cas, difficile de savoir comment tu vis intérieurement les choses et ce qu'il se passe dans ta vie... Après si tu es convaincue que le seul échappatoire est d'essayer, pourquoi pas essayer au final, pour il y aura sûrement 2 issues possibles : soit tu apprécies mais au moins tu n'auras plus ce fantasme H24 car il sera enfin réalisé, soit l'expérience n'est pas concluante et tu n'en auras plus forcément envie du coup...
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Ancien membre
27/01/2018 à 16:37

Mdr je me rappelle de mon gynécologue quand je lui ai expliqué. Il m'a dit texto : "Non mais si vous avez pas de désir pour votre copain moi j'peux rien y faire." Après le : "Bon, c'est à l'ovaire droit qu'y'a un problème - Je vous dit que c'est au niveau du gauche que ça me tiraille - Oui mais d'après ce que je vois, le problème est à droite" ok gros............. Merci pour tes conseils en tous cas, quand j'aurais trouvé la fille idéale j'essaierai de toute façon, sinon je ne me sentirai jamais... complète. Je sais qu'avec Maxime on fait déjà beaucoup, les rapports sans pénétration on essaye mais on est souvent plutôt chaud du genou autant lui que moi, du coup ça dérape plutôt vite. En tous cas, tout ira bien :)
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Ancien membre
27/01/2018 à 23:27

"Askip les films pornographiques créent une dépendance en augmentant le seuil de besoin en Dopamine du cerveau (hormone qui permet de nous sentir bien) comme d'ailleurs dans les drogues style MDMA, ecstasy, clope... Pas loupé, j'ai développé une anxiété chronique" A mon avis c'est plutot l'inverse, l'inquiétude chronique favorise l'addiction, laquelle peut en être le révélateur. Mais tu as raison les deux sont probablement liés. "en tant qu'enfant sensitive j'avais très bien sentie que mon père trompait ma mère aussi." "les femmes congolaises subi-ssaient l'excision, un moyen de leur interdire le plaisir sexuel - coïncidence ? Je n'crois pas" "à partir de 11 ans j'ai préféré les films lesbiens parce que "moins violent" ce qui n'a pas duré très longtemps" "première relation sexuelle : échec critique, impossible d'insérer le zizi, douleur intense, sensation d'être empalée par une scie." "Est-il possible que les pornos m'aient orientés dans ce que je recherche dans la sexualité, notamment par rapport aux femmes, est-ce illusoire ou cela a-t-il encore de la légitimité ? (En sachant que je n'ai encore jamais pu expérimenté quoi que ce soit avec une femme, parce que je suis très intimidée à l'idée d'essayer" En effet il arrive que des jeunes explore l'homosexualité parce que la sexualité hètéro et plus généralement l'itinéraire hétérosexuel leur pose des problèmes qu'ils ressentent comme difficilement surmontables (douloureux, violent, dégoutant, contraignant, hors de prix, etc). Sans doute moins en France en moyenne car les médecins et psychologues ont des solutions pour beaucoup de soucis, les familles sont assez libérales avec la vie affective de leurs enfants, les brutalités et abus sont strictement interdits, et la pauvreté n'empèche pas les rencontres et mariages. Mais pas impossible dans des cas particuliers. Alors que dans pas mal de pays du sud des jeunes rencontrant ce type de soucis soucis et ayant croisé l'homosexualité très jeune peuvent y trouver une sexualité plus abordable, pour peu que le pays soit pas trop paranoiaque sur le sujet Dans certains pays c'était même un itinéraire habituel pour les gars avant le mariage, mais ces traditions ont tendence à s'estomper (montée de l'homophobie). Mais qui de l'oeuf ou la poule a précédé l'autre, qui d'une grande sensibilité, ou de la confrontation très jeune à un monde apparemment perçu comme hostile (et échappable dans la sexualité virtuelle des pornos lesbiens notamment), a précédé l'autre ? A mon avis la sensibilité. Avis partagé par pas mal de parents qui n'apprécient pas que les enfants aient accès trop jeunes à une sexualité ou des images explicites vis-à-vis desquels ils n'ont pas assez de recul. Enfin à ma connaissance la seule façon de démonter un cycle d'addiction est l'abstinance totale, en prenant soin de reconstruire d'autres habitudes mentales, style lever-coucher à heures fixes, activité régulière style sport, etc, découverte d'autres sexualités IRL, et à ne pas remplacer une addition par une autre. Pour les douleurs il faut un avis médical éliminant les possibles causes biologiques. En leur absence une cause psychologique commune à tous tes soucis n'est peut-être pas exclue, mais là encore c'est du domaine médical ou paramédical pour gommer les freins principaux. "Même si de moins en moins grâce à mon amoureux." Ton amoureux semble très patient, tu devrais le chouchouter ^^ Je ne dis pas que tu ne devrais pas vérifier si une fille peut t'apporter les plaisir que tu imagines devant des pornos, ni que finalement une copine plutot qu'un copain ne sera pas la solution à tous tes soucis. Mais dès lors que tu es bien avec ton copain c'est sans doute avec lui que tu devrais avancer dans la (re)construction du plaisir de la sexualité. Sachant qu'il ne faudrait pas non plus faire un blocage sur les difficultés, car comme l'anxiété, l'orgasme est sensible aux perturbations psychologiques (en tout cas chez les hommes, et chez les filles je suppose que oui aussi). Et je t'encourage de tout coeur car tu es encore suffisamment jeune pour trouver sans difficultés insurmontables des solutions à tes questions, et maitriser tes inquiétudes. :-)
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Ancien membre
28/01/2018 à 10:53

Tiens justement pour l'addiction... J'ai jamais été aussi anxieuse que lorsque j'ai arrêté les drogues (MD tout ça) et pourtant ça a été comme une prise de conscience. Genre "c'est bon, c'est pas assez utile pour que je me fasse du mal comme ça", pour moi c'est un facteur favorisant le cercle vicieux. Mais comme tu dis : l'oeuf ou la poule ! ahah :) Mon amoureux depuis qu'on c'est rencontré est ok pour qu'on est des relations poly-amoureuses avec les personnes de notre genre (ou sexe on est pas trop sur avec lui... :P) donc tout va bien. ^^ Après il a une conception de la sexualité comme moi très spéciale comme je disais. On avance ensemble mais peut-être que trouver une relation qui puisse nous montrer quelque chose de différent serait bénéfique...?
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Ancien membre
28/01/2018 à 12:06

Je te trouve plus détendue sur ce post. Oui les "drogues" compensent l'anxiété, il y a souvent une accoutumance obligeant à augmenter les doses, et un effet rebond de l'anxiété quand on arrete. Quand il n'est pas physique il est psychologique. Les anxiolytiques ont les mêmes travers qui obligent à les utiliser qu'en courtes durées pendant les moments difficiles. Mais il existe plein d'autres moyens sans acoutumance physique, jamais très rapides mais efficaces. Je vu que tu explores des méthodes douces, il ne faut pas non plus négliger l'aide médicale. Notamment sur les aspects douleureux. Mais là encore l'anxiété entraine des douleurs, souvent par des contractures de muscles. Or on a des milliers de muscles...
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Ancien membre
28/01/2018 à 13:39

Jonquie, je vais peut-être passer pour un techno-fasciste zététicien et je sais plus quoi d'autre (on m'a appelé comme ça une fois 🤗 ), mais je pense que les théories de médecin chinois, etc. c'est 1- pas du tout avéré scientifiquement et 2- sans doute plus pratiqué en Chine depuis longtemps et 3- ça te bouffe l'esprit. Quand je t'entends parler de "force perverse" derrière tes douleurs, j'ai l'impression que tu t'accuses d'en être la cause, et je trouve ça - archi faux, déjà - et super malsain. L'esprit a un effet indéniable sur le corps, on l'a mesuré, ce sont les effets placebo et nocebo, mais ces effets ils sont quand même limités. Notamment, un effet placebo c'est sensiblement moins efficace qu'un médicament (c'est même comme ça qu'on évalue l'efficacité d'un médicament - sauf pour l'homéopathie, le critère de l'homéopathie c'est la poésie des ingrédients), et l'effet nocebo, ça peut être dangereux (par exemple, des gens asthmatiques qui déclenchent une vraie crise d'asthme parce qu'ils pensent être au contact d'un allergène - à noter qu'on parle bien de gens asthmatiques à la base), mais sauf accident ça va pas te tuer ou te rendre infertile ou te mutiler, alors qu'une vraie maladie, ça peut ! Alors si j'étais toi (ce que je ne suis pas), je n'abandonnerais pas les expériences de sexualité sacrée, tout ça, parce que visiblement ça te fait beaucoup de bien, mais je prendrais conscience que c'est plutôt un soin palliatif et que ce n'est pas parce que j'ai un problème psychologique avec la sexualité que c'est forcément lié à mon problème physique. Corrélation n'est pas causalité. Bon, après, sur le sujet de la pornographie je n'ai pas grand chose à dire. Je ne pense pas que ce soit perverse de jouir en imaginant une femme, moi je fais ça tout le temps ( 😜 ) - enfin bref, à part des blagues idiotes j'ai rien à dire sur la question.
Commencer à faire des rencontres ?
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Ancien membre
28/01/2018 à 15:45

Lampadaire, "sans doute plus pratiqué en Chine depuis longtemps" Hum... la médecine traditionnelle cohabite encore avec la médecine moderne pour plusieurs raisons. La Chine c'est grand, les nombreuses villes de plus de un millons d'habitants coexistent avec des régions très reculées restées plus traditionnelles, les citadins modernes coexistent avec les vieilles personnes ayant connu ou hérité de la culture de la fin de la Chine médiévale, il existe encore des chamanes ou herboristes et médecins traditionnel pendant que les médecins contemporains héritent du bon niveau d'étude et pratique initiés par la Chine communiste, les supersitions sont encore très vivaces dans toutes les couches de la societé, sans compter que la-bas comme ailleurs se développe la mode du "traditionnel c'était mieux, c'était bio, et peut se vendre plus cher". Tous les matins au lever du jour les parcs sont plein de vieux qui font du Tai Qi Chuan, les acupuncteurs et thérapeutes en tous genres ne choment pas, les décoctions de plantes et animaux séchés ont le vent en poupe, la poudre de griffes de tigre, cornes de rhinocéros ou patte de d'ours créent un trafic mortifère d'animaux protégés entre l'Afrique ou l'Asie du sud-est et la Chine, car vendus plus chers que l'or. Sans compter les chercheurs qui veulent démontrer scientifiquement que la médecine traditionnelle exploitait empiriquement des propriétés biologiques actuellement explicables. Reste que sur le fond je partage entièrement ton point de vue, il faut éliminer les éventuelles causes biologiques des douleurs avant de les calmer ou contourner par des médecines douces. Et j'ajoute que c'est d'autant plus légitime que l'inquiétude, l'anxiété, les peurs de façon géneral fabriquent des douleurs qui se fixent ici puis ailleur une fois délogées par un diagnostique négatif, puis encore ailleur, etc. Même si cela demande des efforts et du temps cela peut devenir plus rapide de canaliser ses angoisses. Et pourquoi pas avec toute pratique qui détende l'esprit et pas trop le porte monaie ^^
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Ancien membre
28/01/2018 à 15:47

Je ne veux pas polluer ton fil de discussion avec un débat sur la médecine. Je pense que tu en as une vision erronée, en tout cas tu viens d'en faire un homme de paille. Mais si tu veux poursuivre en privé, pourquoi pas. Je serais curieux de lire ton mémoire et toute étude montrant les effets de thérapies sans substance active, par contre je ne peux pas accepter un argument d'autorité, un appel à la nature ou aux recettes millénaires. On ne faisait pas de tests cliniques sérieux il y a 5000 ans. Si tu es motivée, sois prévenue, je suis du genre enculeur de mouche. Puissance taboulé.
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Ancien membre
28/01/2018 à 19:38

Citation de Jonquie
Bonjour, Alors que je me promenais sur le forum, un sujet sur l importance de la pratique dans l identification sexuelle à attiré mon regard. (Pardonnez si mon langage peut vexer, je rentre seulement dans le domaine LGBT+, si y a encore des termes que je reconnaitre hashtag hétérocentré, merci de m en faire part sans jugement) BREF, quelqu un par la suite a relevé la pornographie comme pouvant être un indicateur de sensibilité (ceci n est pas une citation). ça m a renvoyé à mes questions, ainsi je vais les poser ici, parce que vous avez l air vraiment gentil et tolérant :D (Spoiler alert racontage de vie) J ai découvert les films pornographiques à 8 ans en découvrant par la même occasion que le père d une de mes pote trompait sa mère, et en tant qu enfant sensitive j avais très bien sentie que mon père trompait ma mère aussi. BREF. Le temps s écoule, pour moi la pornographie est un grand canalisateur de curiosité. J observe, j me dis que ça a l air vraiment chouette quand même. J ai du en l intervalle de quelques années faire toutes les catégories des sites. Je sais qu à partir de 11 ans j ai préféré les films lesbiens parce que moins violent ce qui n a pas duré très longtemps, ensuite ça se partageait assez bien entre lesbien, hetero, et toute la cliqua. Askip les films pornographiques créent une dépendance en augmentant le seuil de besoin en Dopamine du cerveau (hormone qui permet de nous sentir bien) comme d ailleurs dans les drogues style MDMA, ecstasy, clope... Pas loupé, j ai développé une anxiété chronique. 14 ans, première relation sexuelle : échec critique, impossible d insérer le zizi, douleur intense, sensation d être empalée par une scie. A partir de 14 ans, frustration oblige, les pornos sont devenus un échappatoire très simple pour retrouver cette extase que je ne trouvais pas en moi, j ai appris à y voir quelque chose d excitant au lieu de cette curiosité malsaine précédemment vécue. Cela a duré sur toutes mes relations jusqu à encore maintenant : douleur violente et prises de tête, pas ou très peu de plaisir. Même si de moins en moins grâce à mon amoureux. Pourquoi ? Parce que j ai vécu des thérapies émotionnelles intenses et libératrices, mais aussi des libérations de mémoire transgénérationnelles (les femmes congolaises subi-ssaient l excision, un moyen de leur interdire le plaisir sexuel - coïncidence ? Je n crois pas). Je travaille aussi régulièrement mon périnée, je fais des abdos et je prend des anti-inflammatoires naturels pour calmer les inflammations des trompes de fallope. Cependant, un problème est récurrent. Le seul moyen pour moi d avoir un orgasme simplement et facilement (sans avoir à me prendre trop la tête) est d imaginer une femme participant à nos ébats. Cela dit, ça reste souvent un orgasme extrêmement superficiel, dans le sens ou il est très localisé et pas franchement excitant. J ai déjà pu ressentir les prémisses de ce que j appelle la sexualité sacrée , cad réutiliser l énergie sexuelle créée et la transformer en énergie vitale pour se sentir bien voir utilisé à l auto-guérison, et bordel c est... indescriptible. Mes questions aujourd hui sont les suivantes : - Comment retrouver un rapport sain à la sexualité sans images perverses parcourant mon esprit à tout moment ? - Comment éradiquer le besoin de ces images pour avoir une sexualité normale et épanouissante ? - Est-il possible que les pornos m aient orientés dans ce que je recherche dans la sexualité, notamment par rapport aux femmes, est-ce illusoire ou cela a-t-il encore de la légitimité ? (En sachant que je n ai encore jamais pu expérimenté quoi que ce soit avec une femme, parce que je suis très intimidée à l idée d essayer, d ailleurs quelqu un saurait pourquoi ?) - Bref, comment on se sort de cette addiction formatrice pourrie ? (Je ne suis plus accro aux films, mais de temps en temps je retombe l espace de 3 minutes - temps d excitation puis désintérêt et profond dégout) - Comment arrête-t-on de culpabiliser d utiliser le corps des femmes comme un objet ? Et le mien aussi d ailleurs! Il est évident que je suis la seule à pouvoir répondre à ces questions (en ce qui me concerne). Cependant, je suis curieuse de voir vos pensées et réactions à ce sujet et j espère qu elles pourront faire avancer dans notre pensée commune. Merci d avance et grands poutous sur vous.
Bonsoir, ceux que vous avez écrit me touche énormément et c'est un témoignage difficile ! Vous avez du courage d'en parler et je vous félicite .
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