Antisémitisme : ARTE a cédé ! CENSURE

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Ancien membre
21/06/2017 à 19:15

Arte a enfin cédé face à la détermination de la presse Allemande. Le pôle français de la chaîne avait honteusement empêché la diffusion d'un documentaire sur l'antisémitisme en Europe pour des raisons très obscures. Le documentaire sera diffusé à 23h ce soir ! Arte va finalement diffuser le documentaire censuré sur l’antisémitisme [url=] Ici un autre article expliquant l'absurdité du positionnement d'Arte France : Antisémitisme en banlieue: Arte censure un documentaire [url=] "La direction de la chaîne culturelle franco-allemande passe à la trappe un documentaire sur l’antisémitisme en Europe. Motif : on y met trop en lumière la haine antijuive qui progresse dans la sphère arabo-musulmane et dans une certaine gauche obsédée par l’antisionisme."
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Ancien membre
21/06/2017 à 19:36

Anh nan mais sérieux ... L'antisémitisme c'est mal, point, documentaire terminé ... T'en vois pas assez des documentaires sur ça à la télé ? xD
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Ancien membre
21/06/2017 à 20:06

Superpositoire, Et bien non justement. On ne parle plus de l'antisémitisme de nos jours. Quand on en parle c'est dans le contexte du nazisme. Pourquoi le meurtre horrible de Sarah Halimi a été passé sous silence dans les médias aussi ? L'appel de 17 intellectuels: «Que la vérité soit dite sur le meurtre de Sarah Halimi» Les actes antisémites, proportionnellement à la population des juifs en France de 1,7% (chiffre peut-être à revoir) sont sans commune mesure avec les autres formes d'actes xénophobes. C'est définitivement une population qui est en train de subir quelque-chose de terrible aujourd'hui en Europe. Ce documentaire parle de la situation aujourd'hui. Et il faut en parler parce que ça devient extrêmement inquiétant.
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Ancien membre
21/06/2017 à 20:22

L'antisémitisme oui encore et toujours... on en parle de l'anti-musulmanisme ? Ils ont assez tiré sur la corde de "On nous a mal traité" déjà ça fait plus d'un demi siècle et aujourd'hui en Israël ils sont loin d'être tout blanc. Alors stop la victimisation. La religion c'est rarement source de paix, l'humanité s'en passerai très bien. Je suis pas antisémite et pas irrespectueux, juste OSEF de la religion...
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Ancien membre
21/06/2017 à 20:23

Personnellement, je trouve qu'on en parle assez dans les médias ^^ Si tu savais le nombre de massacres de masse en europe sous silence ...
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Ancien membre
21/06/2017 à 20:24

Citation de Creamcoffee
L antisémitisme oui encore et toujours... on en parle de l anti-musulmanisme ? Ils ont assez tiré sur la corde de On nous a mal traité déjà ça fait plus d un demi siècle et aujourd hui en Israël ils sont loin d être tout blanc. Alors stop la victimisation. La religion c est rarement source de paix, l humanité s en passerai très bien. Je suis pas antisémite et pas irrespectueux, juste OSEF de la religion...
Merci xD
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Ancien membre
21/06/2017 à 20:31

Bravo, donc oui dès qu'on parle d'antisémitisme il faut faire le parallèle avec les musulmans. Et puis bon tout le monde sait que les juifs sont des gros riches privilégiés hein... Regardons ce graphique du Monde. Dernier graphique tout en bas. Les actes antisémites plus nombreux que les actes anti-musulmans alors que les juifs sont 5 fois moins nombreux que les musulmans... [img]] Sinon, y'a pas de problèmes hein. Pourquoi encore parler de ces juifs ! On en a assez entendu avec la guerre 40-45 voyons ![cynisme]
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Ancien membre
21/06/2017 à 20:44

Religion OSEF ? C'est pas clair ? Tu me lis au moins ou tu es juste là pour balancer des graphiques ? Religion source de conflit et de haine ça te parle ? C'est leur (votre ? problème)... Vous avez choisi de croire. C'est mon Dieu le vrai... mdr... démmerdez-vous. Croire au lieu d'essayer de savoir, c'est d'une autre époque pour moi... La laïcité est anecdotique dans le monde, elle devrait être obligatoire, il y a du chemin...
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Ancien membre
21/06/2017 à 20:52

Creamcoffee, Je suis d'accord, rien à foutre des religions. On peut se foutre de l'absurdité religieuse, ça devrait être un droit absolu de le faire mais là il n'est pas question de la religion, de l'idéologie religieuse, il s'agit d'êtres humains. Quand on se moque du corpus idéologique de quelqu'un, ce n'est pas de la xénophobie. Par contre quand on fait du mal à quelqu'un en raison de son idéologie, religieuse ou non, ça c'est de la xénophobie. Là, les juifs sont en train de subir une haine grandissante dans des proportions inouïes et aussi malheureusement le déni de beaucoup. Lire la tribune ci-dessus ou l'un de signataire est Michel Onfray. Athée si l'en est.
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Ancien membre
21/06/2017 à 20:59

Onfray ça c'est de l'argument d'autorité... Les juifs sont victimes de leur foi, vraiment ? Non c'est une épreuve de leur Dieu... Alors qu'ils assument. Pathétique.
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Ancien membre
21/06/2017 à 21:08

En tant qu'athées, nous qui pouvons prendre de la distance avec la chose religieuse, je pense qu'il est de notre devoir de protéger ceux qui subissent une haine qui prend sa source dans des dogmes religieux car nous sommes conscients de son absurdité et de l'absurdité de la violence qu'elle entraîne...
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Ancien membre
21/06/2017 à 21:11

Il suffit de ne plus être croyant, c'est un choix... pas comme être pd ou noir. L'endoctrinement et le prosélytisme sont à combattre. Ecole laïque, endroits multi-culturels... Les protéger de leur foi, c'est impossible elle est aveugle.
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Ancien membre
21/06/2017 à 21:23

Tu sais, je n'ai jamais fais de différences entre le marxisme, le libéralisme l'islam ou le catholicisme. Ce sont des idéologies, des manières de voir le monde. Est-ce que la violence que subirait un marxiste serait légitime parce qu'il est marxiste et qu'il avait le choix d'être marxiste ? De même pour un libéral ? De même, quelles différences avec les religions ? La violence ne peut être légitimée parce qu'un tel ou un autre a une certaine idéologie.
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Ancien membre
21/06/2017 à 21:48

A partir du moment où tu émets une opinion tu t'engages au dialogue, au conflit potentiel si tu radicalises ton discours, c'est inéluctable. Par dessus ça c'est l'humain qui l'emporte. L'homme a beau se vouloir rationnel, il est fondamentalement guidé par ses émotions... La violence fait partie intégrante de l'animal, de la vie. Elle peut être illusoirement contenue, maitrisée. Pour un temps seulement.
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Ancien membre
21/06/2017 à 21:58

Bonsoir ! Personnellement je ne rentrerais pas dans le débat car je suis issu d'une famille militaire qui ont connu la seconde puis la guerre d'Algérie donc je ne veux pas plus en parler ou participer tant ma famille le fait suffisamment. Je veux juste préciser, même s'il n'y à pas eu de débordement que nous souhaitons, l'équipe de modération, que tout le monde reste dans le centre du débat sans déborder. Nous avons conscience de l'article et nous nous y opposons pas. C'est un sujet délicat et j'adore y voir des réflexions, arguments poussé et respectueux, continuons donc sur cette bonne conduite et bonne voie. Agréablement, Eizekiel - Equipe Modérateur.
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Ancien membre
21/06/2017 à 22:07

[@]Bonjour, Ne pas s'identifier ou rejeter les religions, sectes, croyances est tolérable mais ne pas respecter l'autre, quelques soient ses idées, me semble grave. Ainsi quand il y a injonctions, agressions, meurtres envers autrui c'est qu'il y a un problème. Et oui si la raison de cette haine est le fait qu'une personne ait des idées religieuses, et bien la victime mérite tout autant d'attention qu'une autre. Attention aux raccourcis je trouve ça très dangereux. Et je trouve ça dommage de se froisser pour un documentaire qui parle d'un fait social sérieux sur une chaîne à faible audience (comparé aux programmes moins instructifs sur d'autres chaines.) Vous êtes libres de ne pas le regarder surtout si vous trouvez que la violence envers d'autres ne vous concerne pas à partir du moment qu'il y ait un lien à la religion. Mesurez vos paroles pour la suite du débat. [/@]
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Ancien membre
21/06/2017 à 22:45

Ce n'est pas la diffusion du documentaire le nœud du problème. C'est la victimisation qui est agaçante. Par comparaison, un alcoolique qui a eu un accident de la route a le droit d'être soigné, évidemment, mais il aurait pu éviter de boire... Et certains ne le plaindront pas d'avoir eu cet accident... comme j'ai peu d'empathie pour les agressions à caractère religieux... Je ne minimise pas l'agression ou la violence mais elle est complètement évitable en n'étant pas croyant a contrario d'une agression homophobe ou raciste où la victime n'y peut rien d'être ce qu'elle est... C'est comme pour la minijupe, incite-elle au viol ? Non mais un pantalon c'est plus neutre. La religion ostentatoire est un soucis aussi. Ça doit rester dans la sphère privée, du moins en France... Il est rare que je m'implique mais la religion désolé c'est viscéral pour moi. Bref.
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Ancien membre
21/06/2017 à 23:31

Je comprends ton argument, néanmoins cela est source d'un jugement. Le danger est d'agir différemment envers une personne sur le motif d'un regard subjectif car personnel. Exemple de l'alcool, c'est une drogue violente mais elle acceptée dans la société car on l'a associé à quelque chose de festif. Alors qu'une drogue illégale va être sanctionnée. Une personne lambda, à cause de cette subjectivité culturelle aboutissant sur le système juridique, va juger plus sévèrement une personne qui consomme du cannabis qu'une personne qui prendrait des verres d'alcool. Ainsi la question de choix est périphérique. Surtout que dans notre cas c'est souvent d'autres religieux qui s'attaquent aux Juifs. On peut saisir le cheminement d'une violence mais on ne peut pas la justifier. Alors il faut oublier la dichotomie victime/assaillant, ou même gentil/méchant et essayer de considérer et s'identifier aux blessés ou tués, car même si parfois ne partageant pas nos idées il restent des humains, afin que ses actes violents ne soient pas perpétués. Je pense surtout, car je faisais là référence à des subtilités, qu'on a tous à gagner à considérer l'autre sans jugement et ce surtout quand cela dérive vers la violence. Enfin, on a pas tous le temps ou l'envie de regarder un tel documentaire, on a tous nos raisons mais tous ce qui tente d'instruire sur des réalités, des violences est à valoriser.
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Ancien membre
22/06/2017 à 00:13

L'utopie de ton discours consensuel est symptomatique de la bienpensance actuelle. Ce n'est pas un jugement, je n'ai pas d'autorité, c'est une opinion. Avoir une opinion, détester ou aimer quelque chose ce n'est pas manichéen c'est humain et factuel. Le lisse ça tue la vie. Se serait "se renier" que de ne pas tolérer mais en aucun cas on est obligé de tout tolérer. Certaines personnes méritent moins d'être sauvées, moins protégées, moins de considération à partir du moment où elle sont responsables de leur actes, il faut accepter le mérite, ce n'est pas un vilain mot. Un multi-récidiviste, meurtrier ou violeur a droit à combien de chance de sortir de prison ? Un alcoolique à droit à combien de foies ? Encore une fois les religieux font le choix de leurs croyances. Ils sont responsables de leur prosélytisme. Ils font le choix de n'accepter qu'une vérité et de réfuter les autres. Ils attirent forcément, lorsqu'ils se radicalisent, la violence, le conflit avec leurs dogmes et leurs esprits obtus et il faudrait que les athéistes, agnostiques, ignostiques.. soient plus tolérants et ouverts. Il faut tolérer le terrorisme religieux aussi tant qu'on y est. Pardon ?
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Ancien membre
22/06/2017 à 01:03

Salut C'est quoi la Laïcité ? Allez regarder les textes de Lois et l'Histoire. Et hop on remonte à 1904 (avant 1905) ! En 2016 l'ancien Président de la République l'a pourtant rappelé la Laïcité est un cadre dans lequel s'établit toutes les religions, les pensées, les philosophies... y compris le nihilisme religieux. Ce n'est pas une religion. La religion de l’Être Suprême des Révolutionnaires français a été abolie. En tant que croyant je me prends dans la gueule ce mouvement anti-religieux si répandu chez les LGBT. C'est déjà le cas dans la Société en général, c'est encore plus prégnant dans les communautés LGBT. On déteste les Religions qui ont pourtant créer les Hôpitaux, le système de Secours Social, les Bibliothèques, les Universités... C'est grâce aux Moines chrétiens, aux rabbins juifs et aux Savants musulmans que le Savoir antique nous a été transmis. Soit on dit que les Religions ont servi à faire la guerre. Ou plutôt elles ont servi de support à faire la guerre. Le siècle précédant a créer des guerres et des systèmes politiques hors-des-religions. Le Nazisme en est un, le Socialisme à la Staline aussi. On pourrait continuer avec Franco, le Duce, Pol Pot, Mao, Pinochet... Et Dieu sait combien il y a eu de morts et de toturés au nom d'une idéologie non-religieuse. On vit un retour du religieux, justement car les politiques de Gauche (plutôt marxistes) ou de Droite (plutôt patriote) ont échoué à faire du vivre ensemble à faire du lien (religere en latin). Il est sûr que sont les banlieusards et grands-banlieusards qui se tournent le plus vers ce nouveau paradigme. En l'occurence peu de Chrétiens dit "Evangéliques" connaissent vraiment Yeshoua ben Yoseph, peu de Juifs pro-sionistes connaissent Rachi de Troyes, peu de Musulmans lambda connaissent les écrits d’Averroès ou la culture musicale pan-constantinoise (judéo-musulmane). Je suis croyant, mais je suis aussi et surtout laïc, profondément laïc. Et ici, j'aimerais que la Loi soit respectée. Aucun extrémisme ne pourrait être toléré. Ni Michel Onfray, ni André Comte-Sponville n'expriment de haine... même si il faut bien voir chez le philosophe d'Argentan un certain isolement social.
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Ancien membre
22/06/2017 à 01:11

L'antisémitisme c'est détester ceux qui parlent arabe ou hébreu au Proche-Orient. Donc ça concerne chrétiens, juifs et musulmans. C'est différent de la haine des juifs en tant que telle. En Europe l'antisémitisme est politique, depuis le passage par l'idéologie mortifère nazie. Cet antisémitisme politique s'est développé en parallèle du sionisme qui remonte au 19e siècle avec Theodor Herzl. Pour faire simple la "Shoah" a tué beaucoup de Juifs d'Europe pour que la nation d’Israël trouve sa légitimité au Proche-Orient, à Jérusalem (= Sion), et pas en Europe. Israël est le berceau du peuple juif. C'est aussi un Etat depuis le 14 mai 1948. Ce qui est dangereux avec le sionisme c'est que certains, exemple Jacques Attali, parlent d'un système économique bancaire mondial contrôlé depuis Jérusalem. Les nations disparaîtraient pour laisser la place à Sion ; ça va dans le sens du président de la république qui n'a "pas de pouvoir" d'après Attali. En se nourrissant de l'antisémitisme, exemple le CRIF qui a "vertu" de protecteur des Juifs de France, ça permet à Israël de prospérer chez lui et permet la croissance du sionisme (mode de pensée unique, nations sans frontières, argent-roi). Le sionisme est largement diffusé à travers le monde: hommes politiques, grandes entreprises, sectes maçonniques.
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Ancien membre
22/06/2017 à 01:16

Bien que l'homosexualité était encore tabou pour un grand nombre de personnes peu informées sur le sujet, l'homophobie se faisait plus petite et on pensait pouvoir vivre tranquille et 'normalement". Le mariage pour tous est passé par là et à mis à jour, au grand jour, l'homophobie latente qui nous guettait sans qu'on y pense... C'est la même chose avec le racisme ou tout forme de rejet... soit disant que les français sont prêts à ouvrir grands leurs bras aux réfugiés et que le racisme baisse en France, mais quand à force d'en parler et quand un évènement déclencheur se fera entendre, on aura une énorme surprise sur la réalité de la pensée des français.... Alors on peu toujours faire du blabla de bobos... ça gave un grand nombre de gens et il faudrait aussi penser à parler du racisme "anti-blancs" dont on ne parle jamais et pour parler il faut venir vivre dans les régions, les villes, les quartiers concernés... ce n'est pas parce que vous avez un avis loin des réalités que votre pensée à une valeur...
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Ancien membre
22/06/2017 à 01:29

L'utopie de ton discours consensuel est symptomatique de la bienpensance actuelle.
Ce n'est ni une utopie ni un tendance actuelle il me semble, c'est un prisme sur lequel je m'appuie pour fonder mon argument. Je n'ai ni lu là dessus ni écouté parler une personne avec les même termes. le but de cette citation est juste de décrédibiliser mon argument.
un jugement, je n'ai pas d'autorité, c'est une opinion.
Un sens de juger, autre qu'en tribunal : "Évaluer la valeur de quelqu'un, de quelque chose selon certains critères afin de les classer, de décider à leur sujet" Considérer que les problèmes des religieux ne nous regardent pas car c'est leur choix c'est, à mon sens, décider qu'il ne méritent (valeur) pas qu'on s'intéresse à leurs problèmes. Un jugement quoi.
Le lisse ça tue la vie
En prenant de la distance avec nos affectes et constructions culturelles je n'appelle pas ça du "lisse" mais plutôt de "l'objectivité".
Certaines personnes méritent moins d'être sauvées
C'est pour moi la plus grosse phrase de ton argumentaire. Cette façon de voir est manichéenne justement puisque tu pèses sur ta balance ce qui est bien et mal pour trancher du mérite d'une vie. Personnes ne mérite plus qu'une autre d'être sauvée, une vie n'est pas plus important qu'une autre. Le mérite est toujours relatif à des critères, il faut cependant être capable de s'interroger sur la légitimité de ces critères.
Un multi-récidiviste, meurtrier ou violeur a droit à combien de chance de sortir de prison ? Un alcoolique à droit à combien de foies ?
La prison est un moyen de facilité et de sécurité qui évacue le vrai problème, et la question est "Est-ce ce que ce multi-récidiviste mérite tout autant qu'on le suive physiologiquement qu'un adolescent qui agresse pour une première fois une personne ?" Ma réponse est oui. Et pour le foie par greffe, il en a besoin tout autant qu'une autre personne, mais donner des foies sans accompagnement est contre-productif.
Ils (les religieux) attirent forcément, lorsqu'ils se radicalisent, la violence, le conflit avec leurs dogmes et leurs esprits obtus et il faudrait que les athéistes, agnostiques, ignostiques.. soient plus tolérants ?
Et donc les non-radicaux, ou ceux au milieu on en fait quoi ? À partir de quel degré de spiritualité on s'inquiète de la violence qu'ils peuvent subir ? Encore une fois tu fonctionnes par antagonismes, pourquoi regarder les religieux et les "non-croyants" en rupture. Ce n'est pas une course de celui qui devrait être plus tolérant ou non. On devrait juste avoir un regard similaire pour une personne blessée qu'elle soit juive, catholique, scientologue, animiste, "Bibouiste", une femme, un homme.
Il faut tolérer le terrorisme religieux aussi tant qu'on y est. Pardon ?
Tu me lances une perche qui va choquer mais qui montre comment je regarde la chose. Je considère qu'un terroriste ayant commis ou pas un attentat devrait être suivi et accompagné, N'importe quel acte, même une atrocité car c'est le fruit d'un besoin qu'il faut exprimer pour amorcer les dégâts associés. Et je trouve donc ça tout aussi ignoble d'être soulagé de la mort d'un terrorisme que d'apprécier les actes réalisés par ces terroristes.
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Ancien membre
22/06/2017 à 02:39

Citation de Damien93
...
Il y a une raison claire pourquoi l'anticléricalisme et l'anti-religion sont si présents dans le monde LGBT: les religions monothéistes sont indéniablement homophobes. Cela peut servir à beaucoup de se pencher sur les apologistes modérés afin qu'ils exercent leur gymnastique intellectuelle habituelle sur les textes sacrés pour en sortir l'amour et la tolérance, mais pour être honnête, ça n'échappe à personne que les religions abrahamiques sont une source d'inspiration pour les homophobes. La critique ou l'attaque envers la religion ne sort pas du cadre de la laïcité tant qu'elle n'est pas adoptée ou forcée par l'Etat. Les religions n'ont créé rien de ce que tu dis. C'est des femmes et des hommes qui ont contribué à l'invention et l'évolution de chaque institution comme fin en soi. Si c'est vrai que les autorités religieuses ont financé ces institutions, et que certains savants religieux se sont inspirés de leur religion pour les améliorer, on ne peut pas ignorer la contribution des autorités religieuses dans la destruction des temples et églises des infidèles, des mosquées de mécréants, des édifices des païens et des bibliothèques d'hérétiques, de Jérusalem et l'Alexandrie à Grenade, et sans oublier la contribution de beaucoup de savants dans la propagande, le puritanisme et la pseudoscience. Ce n'est pas des gens qui agissent au nom d'une religion, c'est bien la religion qui dicte souvent ces pratiques soit comme des commandements soit comme un geste pour obtenir des bons points. Le problème avec les idéologies telles que le marxisme et le maoïsme, qu'on liste chaque fois on parle du sujet, ce n'est pas le fait qu'elles soient non-religieuses, mais qu'elles se sont inspirées du modèle religieux pour agir similairement: en glorifiant le chef suprême, intouchable et incritiquable, en poussant l'Etat à adopter l'idéologie et à la forcer sur la populace, en asservissant les minorités et en exécutant les dissidents et les "apostats", en s'inspirant d'un ou de quelques livres qui forment le corps des principes fondamentaux, tout en agissant de manière fasciste envers les idéologies opposées. La plupart des personnes religieuses confondent leur propre spiritualité avec le cadre religieux communautaire qui souvent ne les représente pas (d'ailleurs il n'est pas difficile de montrer qu'une personne picore ce qu'une autre personne de la même religion n'adopte pas, et vis versa, et les deux choisissent de laisser tomber des parties qu'ils n'apprécient pas). Lorsqu'on s'engage dans un débat théologique, on s'intéresse à la spiritualité de la personne, mais en pointant les côtés dangereux de la religion, on critique plutôt le cadre religieux. Le vivre ensemble des religions pour moi, bon ou mauvais, est un oxymore. C'est un voile qu'on met entre les communautés qui ont déjà des préjugés les unes sur les autres. Tout le mode est conscient du fait que les tensions religieuses sont essentiellement communautaristes, car tout le monde y intervient en se rendant d'abord dans sa "case communautaire". Il faut abandonner ce modèle en faveur du respect de la liberté de conscience et de la spiritualité individuelle. C'est mieux pour les religieux et les non-religieux à la fois.
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Ancien membre
22/06/2017 à 03:02

Hoctave et Creamcoffee, Il y a des choses qui me gênent chez vous deux. Et je pense que ce qui me gêne est aussi ce qui vous gêne chez l'un et chez l'autre. D'un coté, chez toi Hoctave il y a peut-être une trop grande tolérance vis à vis du fait religieux. Tu as écris "ne pas respecter l'autre, quelques soient ses idées, me semble grave". Malheureusement il n'y a rien de plus arbitraire que la notion de respect et surtout pour ce qui concerne la religion. Que penser de ce qu'il se passe en Algérie ou en Tunisie ou des non-jeûneurs sont de plus en plus envoyés en prison parce que ceci est considéré comme un manque de respect vis-à-vis de l'islam et de son prophète. Que penser, ici en Irlande, où Stephen Fry est mis en examen pour blasphème car il a oser dire qu'il ne voulait pas croire en un dieu capricieux et égoïste. Lorsqu'il s'agit de religions, les lignes rouges peuvent être mises n'importe où. Mon existence même en tant qu'athée est une insulte pour beaucoup. Ce qui fait mon athéïsme càd penser que toutes ces choses ne sont que des carabistouilles est une offense pour les croyants. Devrais-je définitivement me taire dans ce qui fonde mon athéïsme parce que certains considèrent cela comme un manque de respect ? Alors que ceux-ci pourraient prêcher une vision du monde que je trouve complètement rétrograde dans leurs églises ou mosquées. Tu parles de "subjectivité culturelle" . Je pense que c'est une clef pour comprendre ta façon de penser en général. Quand on est universaliste, comme moi, on considère que les Droits Humains ne sont pas seulement une invention occidentale propre aux seuls "blancs", comme certains voudraient le faire penser, mais quelque-chose auquel chacun devrait avoir droit dans le monde entier. Et ils sont légions à vouloir en bénéficier dans ce monde. Les particularismes culturels ne sauraient priver le droit d'un enfant à pouvoir s'extraire d'une communauté dans laquelle certains voudraient l'assigner et devenir ce qu'il veut devenir. Dernière chose, Citation de Hoctave[quote cite= considère qu'un terroriste ayant commis ou pas un attentat devrait être suivi et accompagné, N'importe quel acte, même une atrocité car c'est le fruit d'un besoin qu'il faut exprimer pour amorcer les dégâts associés.[/quote] Ce que tu dis, si je comprends bien ce à quoi tu fais allusion, est symptomatique d'une idée qui s'est un peu trop répandue. Non, ce ne sont pas des besoins ou des manques particuliers à combler qui font des radicalisés ce qu'ils sont, non ce ne sont pas non plus des fous. Ils viennent de toutes les catégories sociales. L'islam, facteur aggravant de radicalité chez les lycéens [url=] "Contre toute évidence sociologique, l’origine sociale et le niveau scolaire ne semblent pas contre-balancer l’effet de l’appartenance religieuse." Malgré tout il y a ce "ne vous inquiétez pas ils sont 2/3 des jeunes musulmans n'adhèrent pas à des idées absolutistes" OUF ! Cela témoigne par quelle dissonance cognitive a du passer le journaliste qui a du écrire cet article. je vais mettre l'article du CNRS car le journaliste du Nouvel obs met quand même de fausses informations malheureusement. Comme l'idée que la discrimination jouerait un rôle prépondérant... Réponse du chercheur : "Néanmoins, le fait est que la prise en compte des sentiments de discrimination ne diminue qu’à la marge l’effet religieux. Dans notre échantillon, les jeunes musulmans qui se sentent discriminés adhèrent certes plus souvent à des idées radicales que ceux qui ne se sentent pas discriminés. Or, qu’ils soient discriminés ou non, ils sont toujours plus nombreux que les autres jeunes à adhérer à ces idées." [url=] Creamcoffee, En revanche toi tu es trop dans l'intolérance haha. J'estime que l'on peut penser ce que l'on veut tant que l'on incite pas à la violence contre des personnes ou de mettre en cause les Droits Humains fondementaux. Comme j'ai le droit d'être athée, un autre à le droit de croire ou penser à toutes les bullshits qu'il veut mais je veux conserver mon droit à le critiquer ou à dire à certains moments que c'est un gros con. (et il fait encore trop chaud pour dormir...)
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Ancien membre
22/06/2017 à 03:03

svp, on reste un minimum dans le cadre du topic
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Ancien membre
22/06/2017 à 03:04

Citation de FloStar1
...
L'antisémitisme est réservé à la haine envers l'appartenance juive, qu'elle soit culturelle, religieuse ou ethnique. Techniquement c'est une fausse appellation mais le terme a une définition précise. Cette haine, me semble-t-il, est ancrée à cause d'un stéréotype principal: la ruse. Le stéréotypé est dépeint comme un vicieux, non celui qui attaque face-à-face, mais qui planifie doucement derrière le dos en vue de manipulation. Ce stéréotype me semble expliquer l'idée que les juifs ont causé la mort de Jésus, l'idée qu'ils ont suscité la révolte pour déstabiliser l'empire roman, l'idée qu'ils planifiaient l'assassinat de Mahomet, l'idée qu'ils pratiquaient leur religion secrètement comme un culte dans le royaume espagnol du XVe siècle, et puis finalement, l'idée qu'ils aspirent à créer un ordre mondial commandité depuis la Terre Sainte. La ruse est l'un des pires stéréotypes, car contrairement aux autres préjugés elle installe la méfiance, le complotisme, et la paranoïa sociale. Le racisme est différent car le raciste est dans une position condescendante.
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Ancien membre
22/06/2017 à 07:57

Creamcoffee, "Encore une fois les religieux font le choix de leurs croyances." Les religions sont culturelles, plus précisément cultuelles. La plupart du temps elles sont transmises par les parents à leurs enfants qui n'ont pas d'autre choix que de se structurer selon cette éducation. Les religion abrahamiques sont aussi une appartenance à une communauté. On ne se défait pas aussi facilement que tu le dis de son éducation et son appartenance, pour y parvenir il faut avoir accumulé une culture compensatrice, une nouvelle sécurité d'appartenance, ne pas avoir le sentiment de devoir défendre ou venger des agressions à sa communauté d'origine, voire même sa famille, etc. De même bien souvent les gens qui se convertissent bien plus tard à une religion ou une autre religion, le font la plupart du temps pour compenser une insécurité personnelle, qu'elle soit sociale, mentale, idéologique, ou que sais-je. Les religions sont particulièrement bien organisées pour capter les consciences, et sont d'autant plus efficaces qu'elles multiplient les lieux de culte, les rituels, qu'elles crées du lien social, ont une structure enseignante ou de clergé, et développent la crainte du courroux de leur(s) dieu(x) ou de leur police religieuse. On peine à voir un choix dans cet embrigadement mental. Ce n'est que lorsque cet outil très efficace est utilisé par des leaders comme une force politique à visées nationalistes, ou prendre le pouvoir sur un état sécularisé ou d'une autre religion, ou bien lorsque des ultra-croyants commettent des crimes pour différentes raisons, telles que se donner de l'importance ou se faire pardonner leurs turpitudes par leur dieu, etc, que les sociétés estiment que trop c'est trop. Pour le reste les religions ont un droit d'antériorité en quelque sorte, puisque que dans le passé tout était sacralisé, même le pouvoir. Surtout le pouvoir qui y trouvait sa légitimité. En France on a même écrit des lois pour les protéger, contre les autres, mais aussi contre elles-mêmes. Urukan, "Pourquoi le meurtre horrible de Sarah Halimi a été passé sous silence dans les médias aussi ?" Cette remarque est vraie, je me suis moi-même posé la question à l'époque. Mon sentiment est qu'il y a tellement de non dits dans les tensions interreligieuses, et notamment les tensions ayant leur épicentre au moyen orient, que les gens ont le sentiment que moins on en dira mieux on se portera.
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