Les LGBTi: Le sel de la Terre? Pourquoi les gays ? - Page n°2
Ancien membre 14/01/2017 à 14:16
cher Enneathusias, il y a bien des questions qui émergent de votre lecture, j'en ai relevé trois que je vais poser et m'essayer en réponse, elles partent toutes d'une de vos phrases que je cite : "-la différenciation genrée en tant qu’identité (et non en tant que rôle social, comme tu sembles le décrire), est plus difficile à changer, car pour que cette identité devienne agenrée et généralisée, il faut qu’elle ait une utilité sociale à ce niveau de généralisation" première question : la recherche de justice sociale entre homme et femmes, dans la gouvernance privée et public est-elle vue comme une nécessité ou comme un compromis ? première réponse: pour moi c'est une nécessité qui dépasse même la notion de justice égalitariste entre homme et femme, les spécificités de l'intelligence féminine sont en partie autres que celles des hommes, et irréductibles à ces derniers, donc comme nécessité fait loi, la participation des femmes aux plus "hautes responsabilités" est incontournable... deuxième citation " (Note : derrière les notions de masculin et de féminin, il y a des qualités et des énergies universelles, irréductibles au sens archétypal et à mon avis, nul ne peut être agenré et s’affranchir de naviguer entre ces deux archétypes fondamentaux)."deuxième question : les modalités archétypales féminin/masculin sont-ils les deux pôles irréversibles de l'évolution du génomes humain ? deuxième réponse : puisque cette suggestion, de votre phrase est entre parenthèse, n'est pas une affirmation stricto sensu, mais touche une "matière" plus spirituelle, je me permet donc un excursus taoïste : "Connais le masculin. Adhère au féminin. Sois le Ravin du monde. Quiconque est le Ravin du monde, la vertu constante ne le quitte pas. Il retrouve l'enfance." la nature dans sa force reproductrice assigne une bipolarité sexuée homme/femme, mais laisse notre sentiment d'appartenance intérieure s'orienter vers l'un ou l'autre...cela est pour moi le signe d'un dépassement homme/femme... si pour les mammifères, la bipolarité des sexes est source de vie par une répartition biomorphique, c'est une des données de "l'évolution" dans son brassage phylogénique, mais qui n'exclus pas des données ontogéniques, il se peut donc que l'évolution nous amène un jour au stade de l'hermaphrodisme...ce qui ne supprimerait pas la reproduction bisexuée... troisième passage : "L'alignement mâle/masculin/hétérosexuel et femelle/féminin/hétérosexuelle sont les plus performants, en tout cas, dans cet environnement." troisième question : sur quoi repose la performance de ces deux alignements ? troisième réponse : sur la spécification corporelle des travaux et interventions communautaires, mais justement si ceux ci deviennent isomorphiquement alternés, rien n'empêche que les marqueurs épigénétiques ne restitue pas ce que les fonctions phénoménologiques du comportement soient enregistrées dans une réaction mutagène...une suite et fin de la théorie de l'évolution Darwinienne des espèces, en quelque sorte... pardon pour ce post touffu et long, je vais encore me faire huer par certains, à moins qu'il le saute comme dab...
Commencer à faire des rencontres ?
Ancien membre 14/01/2017 à 17:48
@Gilou03: Je ne suis pas en désaccord avec tes réponses, mais ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Je différenciais simplement le rôle et l’identité. On peut être un homme et avoir un rôle social généralement attribué à une femme, tout en exerçant son intelligence masculine pour effectuer ce rôle. De même que l’on peut être une femme et avoir un rôle social généralement attribué à un homme, tout en exerçant son intelligence féminine pour effectuer ce rôle. Par contre, c’est plus rare de ne pas être fixé dans son identité à un genre et d’effectuer l’un ou l’autre des rôles. Peut-être que l’on évoluera en tant qu’espèce dans cette direction ? Sur les archétypes masculin et féminin, oui ils sont irréductibles l’un à l’autre. Ce sont deux pôles majeurs de la psyché humaine. Dans notre évolution, pour en approfondir la compréhension, on est passé par une identification quasi stricte à l’un ou l’autre des deux pôles, pour des raisons de survie (attributions tranchées des rôles qui en découlent), mais aussi pour des raisons spirituelles afin d’explorer en profondeur individuellement chacun de ces archétypes dans ses multiples expressions. C’est pour ces deux raisons que j’ai écrit que les alignements mâle/masculin/hétérosexuel et femelle/féminin/hétérosexuelle sont les plus performants pour la survie et l’exploration des deux pôles, car chaque composante renforce l’autre : l’hétérosexualité renforce la masculinité et réciproquement, un corps sexué mâle renforce la masculinité et réciproquement, etc. (8 interactions renforçantes). Cela ne signifie pas que d’autres alignements n’ont pas leur utilité, elles portent simplement davantage l’accent sur le développement d’autres qualités. On se dirige vers une plus grande souplesse de l’identité autour de ces deux pôles, d’abord en conservant une identification principale au masculin ou au féminin, puis peut-être une conscience non identifiée navigant entre ces deux pôles (très loin dans le futur alors ;-) ). @FriendlyFire : oui, je suis passionné d’ennéagramme et de MBTI (surtout le premier). Pour en discuter, je te MP ;-)