Débat sur la PrEP pour les mineurs - Page n°2

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Ancien membre
06/10/2016 à 18:00

Citation de Kattarsis : Je voulais juste corriger le fait que c'est pas 16 mais 15 ans, ce qui peut changer beaucoup de choses pour certains. Et ce n'est pas complètement hs dans le cas où l'on parle d'un médicament qui justement peut influer selon l'âge, à voir quand il y aura plus de recul dessus. Un an quand on est ado, c'est beaucoup ! Concernant des relations entre mineurs, là on tombe dans un vide juridique, puisqu'aucun texte de loi n'en parle, à conditions bien sûr qu'on parle de relation consentie. Mais en soit, si deux personne de 12 et 17 ans veulent le faire, la loi ne l'interdit pas.
Certes après oui dans tout les cas lorsque la relation est consentie par les deux personnes la loi ne peut absolument rien faire ^^ :) 
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Ancien membre
07/10/2016 à 00:09

Citation de Christam31 : Moi je pense que ça devrait être accessible a tous pas besoin de se justifier sur le pourquoi du comment. Et il faut pas forcement le voir comme un moyen de baiser sans capote comme certain disent de façon caricaturale, mais plus comme une protection supplémentaire. Et pour le fait de baiser avec des inconnu il y a forcement un début ou la personne n'est pas connu... 
L'accessibilité d'une prophylaxie à tous n'est pas la démarche habituelle, il faut plutôt parler d'accessibilité aux gens les plus exposés, et même de promotion en direction des gens les plus exposés. Habituellement, par exemple dans le cas du paludisme pour lequel il n'y a pas de vaccin et qui peut être sérieux voire mortel (la moitié de la population mondiale y est exposé, il rend malade plus de 200 millions de personnes par an et tue pas loin d'un demi million de personnes par an), en cas de risque grave ou exposition courte on associe une protection biochimique (prophylaxie) aux protections mécaniques (ici moustiquaires, etc), en cas d'exposition longue (pendant des années) on privilégie plutôt l'apprentissage de la prudence et les protections mécaniques. D'autant que généralement les protections mécaniques arrêtent aussi des tas d'autres germes préoccupants (par exemple ici, dingue, chikungunya, zika, etc). Parce que avaler pendant des années des kilos de médicaments efficaces n'est pas anodin, justement parce qu'ils sont efficaces, que les prophylaxies reviennent chères et ne sont généralement pas remboursées, et qu'apprendre la prudence est un préalable aux prophylaxies et remèdes pour guérir ou stabiliser les maladies. Il y a une logique à former l'ensemble de la population à la prudence et à une protection simple et peu couteuse, et d'améliorer la protection des gens les plus exposés. Dans le cas de la prophylaxie du VIH cela se complique parce que le médicament vaut une fortune,  que les dizaines de milliers de gens les plus exposés en France ne sont pas facilement identifiables parmi les centaines de milliers de gens concernés (peut-être 500 000 gays, et peut-être autant d'hétéros), et que les gens les plus vulnérables qui ne sont pas nécessairement les gens les plus immédiatement exposés, sont encore moins identifiables, notamment les ados gays qui sont inexpérimentés et peu autonomes lorsqu'ils sont suffisamment expérimentés. Ce qui m'a d'ailleurs fait intervenir sur ce topic, pour rappeler que la prévention prend actuellement de gros risques à ne pas prendre en compte les jeunes gays, notamment les ados. Bref outre le fait que la sécu française serait totalement incapable de payer cinq cents milles à un millions de prophylaxies, cela n'aurait pas de sens. La prophylaxie telle qu'autorisée par les autorités européennes, ainsi que française à quelques incohérences près, est bien conçue, mais mal expliquée, et cela pourrait malheureusement réduire son efficacité. Moyennant quoi comme je l'ai déjà écrit, il y a sans doute quelques ados qui mériteraient d'être protégés de cette façon, mais cela ne réglerait pas la question de leur éducation à la prudence, qui largement au point mort. Heureusement qu'ils s'y intéressent eux-mêmes et posent la question, comme sur ce topic.
Citation de Kattarsis : Je voulais juste corriger le fait que c'est pas 16 mais 15 ans, ce qui peut changer beaucoup de choses pour certains. Et ce n'est pas complètement hs dans le cas où l'on parle d'un médicament qui justement peut influer selon l'âge, à voir quand il y aura plus de recul dessus. Un an quand on est ado, c'est beaucoup ! Concernant des relations entre mineurs, là on tombe dans un vide juridique, puisqu'aucun texte de loi n'en parle, à conditions bien sûr qu'on parle de relation consentie. Mais en soit, si deux personne de 12 et 17 ans veulent le faire, la loi ne l'interdit pas.
C'est vrai, mais plutôt 12-13 ans et en tout cas franchement au-dessus de la puberté, des mecs de 16 ans ont été inquiétés en sortant avec des plus jeunes  de 13-14 ans pas assez matures. Or dans ce cas le consentement du plus jeune n'est pas reconnu par la justice, autrement dit il s'agit d'un abus (agression ou viol suivant le cas).
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Ancien membre
17/11/2016 à 20:58

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