Bonjour/Bonsoir Je voulais savoir si parmi vous il y avait des anciens (ou actuels) boulimiques/anorexiques. Si oui, comment ressentez vous ces comportements addictifs ? Savez vous à quoi ils sont dus ? Se manifestent ils régulièrement ou uniquement lors de "passes" ? Arrivez vous parfois à les gérer ou êtes vous au contraire totalement dépendants ? Depuis combien de temps vivez vous avec et quel impact cela a eu sur votre santé/physique ? En bref, votre ressenti/vécu par rapport à ça. Personnellement j'ai été anorexique-boulimique pendant pas mal d'années mais jamais les deux en même temps. J'avais des phases d'anorexie (où je ne mangeais quasiment rien, essentiellement des légumes et des fruits), et lorsque je craquais c'était pour me gaver de conneries en tout genre (sucreries, chips, enfin que des choses addictives quoi). Puis, comme je culpabilisais, je me faisais vomir (oui très charmant). J'étais totalement dépendante, je ne contrôlais absolument pas mes actes et c'était assez compliqué à supporter même si d'un côté je m'en satisfaisais car ça me faisait me sentir "bien". Maintenant ça va mieux, j'ai toujours des passes mais je les contrôle plus ou moins. Ces passes surviennent lorsque je stresse, lorsque je suis en colère ou bien triste, ça dépend de beaucoup de choses en fait. C'est comme un échappatoire. Bwef, je pense que ça peut être intéressant d'en parler. Peut-être que certains d'entre vous sont dans le même cas et n'osent pas en parler de peur d'être jugés. Sachez que moi je juge pas et que je vous aime tous <3 (sauf toi, toi et toi là-bas avec le sweat rouge)
Commencer à faire des rencontres ?
Ancien membre 23/08/2016 à 22:12
Merci pour ton témoignage ! Et oui effectivement il y a aussi les problèmes de poids, j'avais pris 20 kg à cause de tout ça, 20 kg que je n'ai toujours pas perdus... Pas compris par tous malheureusement. J'ai personnellement eu des remarques désobligeantes par rapport à ça (pas ici bien sûr). Certains se contentent de dire qu'on a qu'à faire attention, ils ne se rendent pas forcément compte de la difficulté. ^^
Ancien membre 23/08/2016 à 22:12
Pour ma part je n'ai jamais eux ni l'un ni l'autre, pourtant il y a eux bien des occasions. En trois ans j'ai perdu 20 kg à cause du stress, oui quand je stress trop j'arrête de manger, je saute des repas. Mon médecin m'a clairement fait comprendre qu'il ne fallait pas que je perde plus. Je suis pas dans des cas comme les vôtres, du coup vous êtes suivit par des médecins ? j'essais de m'imaginé et ça doit être dur à vivre ?
Ancien membre 23/08/2016 à 22:35
Techniquement, ils ont raison, on n'a qu'à faire attention. Je suis adepte du "quand on veut, on peut", et que l'on ne doit jamais être fataliste et qu'il ne faut pas se poser en victime. C'est une faiblesse. Mais j'avoue que je ne comprends pas les gens qui se contentent de dire "faut faire attention", "bah tu l'as choisi". Tout ça est vrai, mais c'est tellement plus intéressant de comprendre pourquoi telle personne à telle faiblesse. Du moment que la personne ne se positionne pas constamment en victime (comme c'est souvent le cas dans ma famille où l'on voit l'obésité comme une fatalité, en mode "c'est héréditaire, je serai comme ça toute ma vie") et qu'elle est prête à faire face et évoluer, je pense que c'est intéressant de communiquer avec elle. Un jugement est utile quand il est constructif, pas quand il est dédaigneux. Après, je ne suis pas très fan du féminisme d'aujourd'hui mais il est utile de dire que tu es une fille, et que le regard que l'on porte sur ton physique ou ton comportement avec la nourriture est nettement plus sévère que celui que l'on porte sur le physique d'un homme. Les femmes sont plus sujettes aux critiques, critiques faites par d'autres femmes la plupart du temps, c'est ça le pire. Quoi qu'il en soit, c'est aussi par les critiques des autres que l'on arrive à prendre conscience de notre problème. @Aragon : Moi je n'ai jamais été suivi, parce que j'ai réussi à m'en sortir seul. Après, si là je n'y arrive pas, j'irai demander un suivi. Je n'ai pas consulté parce que, quelque part, je n'ai pas envie de considérer ça comme une maladie (même si ça en est une). Une maladie est quelque chose que l'on subi et on doit généralement attendre que cela passe, on en est spectateur. Or là, c'est un choix, une forme d'autodestruction voulue (inconsciemment ou non), et en refusant de me faire suivre, j'ai eu l'impression d'assumer le fait que le problème venait de moi, et donc que je peux le combattre. Je pense que le plus dur est d'assumer le fait que l'on est acteur du problème, qu'on l'a créé soi-même.
Ancien membre 05/09/2016 à 21:19
Je ne suis absolument pas concerné par le sujet de près ou de loin néanmoins j'aimerais partager le témoignage de l'ex top modèle Victoire Maçon-Dauxerre qui montre comment l'industrie de la haute couture détruit les jeunes femmes, si certaines personnes touchées par ces troubles sont passés à côté je pense que ça pourrait être intéressant pour vous peut-être de lire son livre.
Ancien membre 10/09/2016 à 17:30
Merci pour ce lien !!
Ancien membre 02/03/2017 à 13:58
Salut! Pour ma part la boulimie est venue à la l'age de 6 ans. Puis un séjour à l'age de 13 ans dans un centre spécialisé dans l'obésité ma fait prendre conscience que j'avait un problème et comprendre d'ou il venait! Puis l'adolescence est arrivé et mon "esprit" de "rebelle" a pris le dessus. Je-m’en-foutiste de tout j'ai repris du poids. Puis jusqu'au moment ou j'ai approché les 100 kilos ou je me suis dit que je déconné légèrement, je me suis reprise en mains. Maintenant je contrôle mes crises. Perdu prés de 40 kilos. Et je suis beaucoup mieux dans ma peau et ma vie. Mais sa laisse des dégâts sur mon corps et ma façons de vivre et mon rapport aux autres. Mais tout sa n'est que tu travaille à faire sur soit même. Voilà!
Ancien membre 02/03/2017 à 15:30
Bonjour, je ne suis ni boulimique ni anorexique (peut-être trop maigre mais y a pire), j'aimerais juste savoir, sont-ce des maladies psychologiques ou physiques ? Ma mère qui est infirmière me dit que c'est psychologique, vu qu'en plus certains vont dans des hôpitals psys pour cela. Mais il y a quand même une part de physique non ? Prendre ou perdre 40 kilos aussi facilement que si je perdais mes clefs de bagnole, ça peut pas juste être psychologique, ou bien c'est au-delà de ma compréhension et qu'il faut vraiment atteindre une limite pour en arriver là, ce qui fait revenir au stade psychologique ? Pour vous dire je ne mange pas beaucoup mais quand j'ai faim je mange, et quand je fais l'effort de beaucoup manger je ne prends pas de poids (idem pour toute la famille qui est bien plus vorace que moi), on est plutôt stables ce qui fait que je me demande si on pouvait vraiment en arriver à ne plus manger à en devenir squelettique ou au contraire bouffer jusqu'à devenir un ballon