Informations
Citation de Gayboy68 : J'ai repensé à la situation, et il s'avère que durant ces deux semaines de boulot, une employée était en vacances à ce moment et devait revenir à partir de cette semaine. Or, c'est jeudi dernier où je me suis fait jeter, la responsable avait dit pourtant avoir besoin de qqun car il n'y avait qu'elle et une autre collègue pour gérer l'accueil (sans compter les réceptionnistes de nuit)... J'en déduis donc qu'ils avaient besoin d'un bouche-trou le temps de ces deux semaines avant de trouver une excuse bidon ? Je ne vois que ça comme hypothèse viable...c'est une des raisons qui m'a pousser à me mettre à mon compte. Je connais plus d'un employeurs qui fait ça et c'est pas normal
Citation de Gayboy68 : C'est surtout moche ! C'est comme si on jetait qqun par simple envie !Hey ! J'ai lu attentivement ce que tu as expliqué de ta situation, du moins de ce qui t'est arrivé, et comme les autres je voudrais t'encourager à ne pas baisser les bras. Bon : pour les question amoureuses, je me garderai bien de tout avis perso au sens où je ne suis pas expert en la matière. Côté pro par contre, j'ai dirigé plusieurs entreprises avant de me mettre à mon compte ; comme l'est Aragon aujourd'hui. Pour être tout à fait franc, je ne vois absolument rien (nada) que tu aurais à te reprocher d'un point de vue professionnel. Ils avaient très certainement besoin de boucher un trou - pour reprendre ton expression - et ils se sont en quelques sortes servis de toi. C'est pénible, malheureusement ça arrive sinon souvent du moins fréquemment. De toutes les façons, tu étais en période d'essai et pendant cette période tant toi que l'employeur pouvez mettre fin au contrat sans avoir besoin de justifier de quoi que ce soit. Je pense, compte tenu de cela, qu'en te donnant des raisons plus que largement discutables et très subjectives, la responsable t'a en fait donné une fin de non-recevoir. Parce qu'elle n'envisageait probablement pas de te garder, quoi qu'il advienne. Ce n'est certes pas drôle, mais pour autant tu n'as selon moi aucune raison de te remettre en question suite à cette mésaventure. Si ce n'est peut-être, à l'avenir, être plus vigilant pour ne pas te faire enfumer à la première occasion. Donc ne baisse pas les bras, et fonce droit devant. Tu finiras nécessairement par trouver un poste à la hauteur de tes espérances ;-)
Citation de Gayboy68 : Merci Galoupio et Lesdixgagas pour vos avis Sur le plan pro', lors de ma toute première expérience dans la vie active, je me souviens ne pas l'avoir ouverte une fois de par les clichés que j'entendais tellement '"les temps sont durs", "ta génération est dans la m**** pour la retraite, "c'est dur de trouver un boulot"), ce genre de propos quoi. Et j'avais regretté de n'avoir rien dit ensuite! Et pourtant je sais très bien que j'ai horreur des non-dits. C'était certainement par crainte de me faire renvoyer si je disais quoi que ce soit, et j'ai essayé de m'exprimer davantage durant cette expérience à l'auberge de jeunesse, la preuve, c'est moi-même qui ai provoqué la discussion et donc ma tentative de défense pur garder mon poste quand la responsable m'a dit qu'elle me garde pas ! Une remise en question n'est jamais inutile, au contraire, là j'en déduis que même sur le plan pro' faut absolument pas hésiter à dire si qqch ne va pas , que ce soit un problème mineur ou de plus ample envergure ! Chose qui n'avait pas eu lieu à cette auberge, mais bon.Hello ^^ Oui, effectivement. De toutes les façons, certains employeurs ou responsables sont ouverts à la discussion, à l'écoute de remontées de la part de leurs collaborateurs(trices), d'autres non. Ca dépend, dans une très large mesure, de la "personnalité" du dirigeant. Et même pour ce qui a concerné ton passage dans cette auberge de jeunesse, à la lumière de ce que tu en as décrit ici, je doute qu'une responsable n'envoie aucun "signal" pendant la période d'essai si quelque chose ne va pas, à moins (make your choice) : - qu'elle s'en foute royalement ; - qu'elle n'envisage pas de suite à donner une fois la période d'essai passée. Pour ne pas faire de procès à charge à cette responsable, on pourrait aussi essayer de comprendre à quel point, parfois, un recrutement peut être compliqué. Quand j'ouvrais des postes à recrutement, je recevais évidemment pas mal de candidatures et il y avait "de tout". Sans même parler du profil de la personne qui candidatait, il était assez souvent difficile de comprendre ce que proposait ledit candidat. Et comme je me faisais fort de répondre à toutes les candidatures sans exception, ben parfois c'était l'enfer. Moi je regardais toujours en premier la lettre de motivation, et je la lisais attentivement pour voir ce que le candidat envisageait de me proposer, quels arguments il mettait en avant, le "tempérament" qui se dégageait de son courrier. J'écartais quasi-systématiquement les candidatures "carbone" (genre "j'ai trouvé un modèle type et je le balance à tout le monde"), parce que pour moi cela sous-entendait "je t'envoie ma candidature, démerdes-toi avec". Ensuite seulement, je regardais le CV. Et les CV, bah quand on est pas employeur soi-même, on ne comprend pas bien à quel point parfois sa compréhension est difficile pour un lecteur qui n'a que quelques minutes pour se forger une opinion. Il m'est arrivé d'inviter pour un premier RDV (voire plus) des personnes dont le CV ne laissait pas présumer le profil "idéal" que je recherchais, parce que la lettre de motivation à elle seule laissait transparaître des choses qui me semblaient intéressantes pour le poste. A contrario, de ne pas donner suite à un "super CV de la mort qui tue", avec les qualifications nécessaires certes, mais formalisé du genre : "je te file le contenu de mon placard, tu fais le tri et tu te démerdes toi-même pour trouver en quoi mon profil peut t'intéresser". Toujours est-il qu'en matière de recherche d'emploi, de recrutement et même de pérennisation de la fonction dans la durée, le "marché est devenu complexe ; du moins dans certains secteurs d'activités. Et pour moi qui, bien qu'employeur à ce moment là, était plutôt dans une éthique "sociale" (impliquer les collaborateurs dans la vie de l'entreprise, dans ses résultats, parce que ce sont eux qui font son chiffre d'affaire et non le dirigeant seul), et beh j'ai dû me résoudre à des constats parfois assez "sévères". Au sens où de temps en temps - pour ne pas dire "régulièrement", du moins en phase de recrutement, on a parfois l'impression que le "candidat" ne comprend pas ce qu'est une entreprise, ni son besoin, ni le chemin à tracer entre "voilà ton besoin -> voilà ce que moi je peux t'apporter : ça ne te dirait pas qu'on se rencontre ?" D'un point de vue pro, mais je relativiserai parce que chaque entreprise est évidemment différente et son dirigeant aussi, on doit être acteur de son poste et acteur du développement de l'activité de l'entreprise. Autrement dit : quand des choses se passent bien on en parle, quand certaines choses ne vont pas on en parle aussi. Avec une nuance cependant : un employeur n'est ni notre père ni notre mère. Il y a donc une "manière" à trouver pour se faire entendre quand quelque chose ne va pas. Cela n'enlève rien au fait que certains employeurs n'ont rien à faire de rien : "tu n'es pas content, eh bien pars". Bref, ce n'est pas facile mais avec un peu d'expérience on arrive à "comprendre" comment tout cela fonctionne, à appréhender les voies de passages et les limites à ne pas dépasser pour montrer son implication comme sa motivation.