Tête en l'air? vous êtes peut être TDAH !

avatar ancien membre
Ancien membre
13/08/2016 à 02:25

Hello ^^' Accroche :  Vous êtes déconcentré? tête en l'air ? Vous êtes un pro de la procratisnation? vous consommez beaucoup de drogue (du tabac au "psychoactif" en passant par le sucre)?  vous êtes imaginatifs? vous avez été diagnostiqué surdoué/précoce mais vous ne voyez toujours pas la couleur de vos supposés capacités? Votre cerveau fonctionne par sprint mais vous êtes mauvais sur les tâches de long termes? Vous êtes bon à résoudre vos problèmes important et urgent mais pas bon à résoudre vos problèmes important mais urgent? vous êtes "hypersensible" et plein de schémas de votre vie émotionel, professionnel etc  sont en dent de scie? Vous vous reconnaissez vous ou un proche dans ces symptômes? Lisez ceci et/ou faîtes leur lire ceci !!!! Vous êtes peut TDAH... mais vous n'êtes pas le seul et des solutions existent pour vous aider à vous épanouir, atteindre vos objectifs ! Aujourd'hui je voulais vous parler des TDAH, j'entends par là les personnes atteintes de Troubles/ déficit d'attention avec ou hyperactivité, Plus précisément je voulais vous parler du diagnostic, Pourquoi? Je suis moi même touché par ce soucis et ça m'a apporté de grand préjudice scolaire et donc compromis mes objectif professionnels (vu quand notre société actuelle on a pas trop le droit à l'erreur..) ; Et je vois plein de jeunes tdah qui comme moi sont à l'âge où ils doivent tout donner pour leurs futurs mais ne sont pas diagnostiquer tdah (peu importe pourquoi c'est un autre problème), et donc ne le savent pas, et donc ne savent pas comment traiter leurs problèmes, peut s'ensuivre des gros manque de confiance en soi, des états dépressif.... Donc voilà je me disais que betolerant c'était une bonne plateforme pour relayer cette info ! Parce que je suis sûr qu'on est pas mal dans ce cas ou à au moins connaître dans gens dans ce cas sur ce site (faîtes pas semblant on en connaît tous haha) Et ben voilà j'ai fait mon boulot de relayage maintenant vous savez que des solutions existent,  Je suis pas du tout un pro de la question  donc je peux pas rentre plus dans le détail mais si vous n'êtes pas sûr d'être TDAH  je vous invite à regarder la conférence sur youtube de Annick Vincent  une scientifique québécoise spécialisé là dedans,  Bien sûr les infos que vous trouverez dans cette conf sont très loin d'être exhaustive c'est une simple introduction... Vous y trouverez notamment des solutions par des  méthodes non médicamenteuses et médicamenteuses, libre à vous de choisir laquelle vous convient... et surtout de creuser plus loin pour découvrir les méthodes qui vous convienne en profondeur, même celles qui ne sont pas évoqués dans cette conférence ! Info importante : Il y'a pour chacun de nous TDAh ou pas, des méthodes à appliquer pour optimiser au quasi maximum les capacités de votre cerveau et tout les joyeuses conséquences qui l'accompagne ! Aussi cela vaut pour tout le monde, on a tous une petite voie du doute au fond de nous, sachez l'utiliser à bon escient pour ne pas passer à côté de pensée qui pourrait changer votre situation ;  Tant qu'il y'a un souci qui vous tracassent sur vos capacités, il y'a une solution à trouver quelque part !  c'est à vous de vous renseigner par exemple sur  la médiation de pleine conscience, l'équilibre de vie qui vous convient le mieux, le développement personnel, sur les techniques  de relaxation, la méthode de concentration du docteur vittoz etc et j'en passe... autant d'exemple qui fonde la conclusion suivante : Vous avez du pain sur la planche ! Merci de relayer si ça peut intéresser des gens.. l'altruisme se transmettra comme un gentil virus ^^
Commencer à faire des rencontres ?
avatar ancien membre
Ancien membre
13/08/2016 à 12:37

Citation de Regenesis : Complètement surdiagnostiqué, le TDAH permet aux parents d'enfants turbulents et aux adulescents mal élevés de se donner bonne conscience en justifiant par une pseudo-maladie leur problème de comportement et d'intolérance à la frustration.
Est-ce que l'on peut essayer trois secondes de ne pas être dans le registre de la culpabilisation et la morale à deux balles ? Je ne connaissais pas le TDAH et je ne suis pas médecin, mais présenté ainsi, un tel diagnostique me semble tout à fait envisageable. D'ailleurs, il n'y a pas encore si longtemps, il y avait des gens, à la manière de Regenesis, pour culpabiliser les parents d'enfants autistes en leur disant que c'était de leur faute, que c'était un problème d'éducation, que les mères étaient absentes ou au contraire castratrices, alors que l'on sait maintenant que c'est un handicap. Idem, pour les gens qui culpabilisent les personnes qui souffrent de dépression, en niant le fait que c'est une maladie. Bref, ce serait bien de ne pas tout moraliser, mais de prendre en compte les souffrances réelles des gens.
avatar ancien membre
Ancien membre
13/08/2016 à 13:02

La frontière est souvent floue entre le normal et le pathologique, notamment en psychiatrie. Un enfant est-il turbulent parce qu'il est mal éduqué ou parce qu'il a une dysfonction cérébrale ? Ce n'est pas qu'une question purement scientifique, c'est même assez peu cela. Il y a toute une dimension socio-culturelle : il est bien bien plus facile de se positionner dans une position victimaire en tant que "malade", plutôt que de remettre ses propres comportements en question et de faire des efforts. Idem lorsqu'il s'agit des parents d'un enfant insupportable. Il y a aussi pour beaucoup de gens une véritable envie d'être diagnostiqués "TDAH" car ils rapprochent cela d'une forme de génie, c'est pour eux une valorisation sociale. Et il y a également la solution de facilité du schéma de pensée rassurant maladie => médicament : beaucoup plus simple de donner une pilule à un enfant que de lui donner une éducation. En effet, le dernier point qui n'est pas le moins important : il y a toute une dimension économique : l'industrie pharmaceutique a un intérêt énorme à ce que les hyperactifs soient surdiagnostiqués. Et pour poursuivre la digression : on retrouve un peu les même schémas socio-culturels dans la dépression. C'est beaucoup plus facile de se dire qu'on est frappés par une maladie qui nous arrive par hasard, plutôt que de remettre en cause sa manière de vivre et sa vision du monde. Alors que pourtant, ceux qui sortent de la dépression sont bien souvent ceux qui, justement, décident de reprendre le contrôle de leur vie.
avatar ancien membre
Ancien membre
13/08/2016 à 13:10

Tiens donc... en tant que médecin Regenesis je pensais que tu serais plus mesuré dans tes interventions sur des sujets médicaux. Certes tu as raison de rappeler que beaucoup de pathologies sont sur-diagnostiquées et qu'il y a des intérêts économiques bien souvent derrière tout ça mais tu peux pas faire l'impasse sur l'existence de gens qui ont ces pathologies. Dommage que ton discours soit bien souvent uniquement à charge et peu souvent mesuré.... pourtant ça donnerait plus de poids à tes réflexions. 
avatar ancien membre
Ancien membre
13/08/2016 à 13:16

Je n'ai pas dit que ça n'existait pas, j'ai dit que c'était largement surdiagnostiqué et j'ai avancé les raisons qui me paraissent les plus probables. C'est justement dans l'intérêt général que je dis cela, parce que je ne trouve pas ça normal que 10 % des enfants soient sous amphétamines (ce qui est quasiment le cas aux Etats-Unis). Le premier post de ce topic pourrait être sponsorisé par Novartis...
avatar ancien membre
Ancien membre
13/08/2016 à 14:30

D'accord avec Regenesis: le burn out, le bore out, ... Plus on avance, plus on trouve des maladies pour tout et n'importe-quoi. En plus c'est un cadeau empoisonné, car certes ça déculpabilise à court terme, mais à long terme, quand on aura trouvé une maladie pour chaque qualité ou défaut personnel, et bien nous ne serons plus qu'un amas de maladies et névroses. Ce que vous créez au contraire, c'est une société culpabilisée, une société à soigner, une société désenchantée où tout est expliqué et rationalisé. Il ne faudra pas vous plaindre dans quelques années quand on en viendra à associer l'homosexualité à une maladie quelconque, c'est là où on se dirige.
avatar ancien membre
Ancien membre
13/08/2016 à 20:06

Citation de Regenesis : Je n'ai pas dit que ça n'existait pas, j'ai dit que c'était largement surdiagnostiqué et j'ai avancé les raisons qui me paraissent les plus probables. C'est justement dans l'intérêt général que je dis cela, parce que je ne trouve pas ça normal que 10 % des enfants soient sous amphétamines (ce qui est quasiment le cas aux Etats-Unis). Le premier post de ce topic pourrait être sponsorisé par Novartis...
D'après les études cliniques, on observe en moyenne entre 5-7% de TDA/H dans les sociétés occidentales. Ce qui n'est pas négligeable, proportionnellement !
avatar ancien membre
Ancien membre
13/08/2016 à 21:22

La définition du TDAH est tellement floue qu'il suffit de pas grand chose pour passer d'une prévalence < 1> 10 %. Il faut aller plus loin en se demandant ce qui motive ceux qui financent ces études et ceux qui les réalisent. Car, je répète, il y a de l'argent à gagner, aussi bien pour ceux qui vendent des médicaments que pour ceux qui vendent des livres et se font payer grassement pour faire des conférences sur le sujet. Aucun des deux n'ont intérêt à ce que le TDAH soit une maladie rare.
Commencer à faire des rencontres ?
avatar ancien membre
Ancien membre
14/08/2016 à 02:16

Hors de la normalité biologique foutaise, il y a beaucoup d'espèces qui peuvent avoir des comportements homosexuels. Et puis une maladie doit être démontrée scientifiquement. Arretons de vouloir pathologiser nos qualités, défauts, sexualités, c'est cette part inexplicable, quasi sacrée, qui fait le charme de la vie. À quoi bon vivre dans un monde où tous nos traits et comportements seraient rationalisés ?
avatar ancien membre
Ancien membre
14/08/2016 à 14:41

Je rejoins l'avis de Regenesis qui a bien défendu sa position. Le sur-diagnostic du TDAH bénéficie à tout le monde: Le psychiatre a plus de patients, ce qui lui donne plus de crédibilité (par rapport à ceux qui n'ont rien diagnostiqué) et de notoriété (pour écrire des livres, faire des séminaires, et même vendre ses produits préférés; Je pense notamment à Dr. Oz), les compagnies pharmaceutiques vont pouvoir vendre plus leurs médicaments, et obtenir des dons de recherche, et même les patients (ou les parents des enfants dans ce cas) auront l'espoir que leur maladie soit finalement guérie après avoir été reconnue. La psychiatrie reste une discipline très jeune. On est loin de comprendre les fondamentaux de la psyché humaine. Les études sont le plus souvent basées sur études statistiques qui peuvent être interprétées de différentes manières. Par conséquent, il n'y a pas de barrière claire entre le comportement normal et le pathologique comme l'a expliqué Regenesis. Et j'ai peur que certains profitent de la crédulité des gens pour des raisons lucratives. On sent que c'est le cas surtout aux USA.
avatar ancien membre
Ancien membre
14/08/2016 à 15:02

C'est une première ^-^ : je suis "à peu près" du même avis aussi ^-^ que Regenesis :o  "J'ai beau apprécier Regenesis à peut-près autant que Ebola (...)" : ptdr :D J'ai vécu ça au Canada, il y a quelques années : on prescrit assez vite des médicaments dès que l'enfant est un peu trop "agité" au goût des parents, ça devient même "culturel", un réflexe dans certaines sociétés d'aller chez le médecin pour ça : il y a énormément de questionnement en Amérique du Nord de cette façon de "consommer"... donc oui, derrière tout ça => il y a du business !
avatar ancien membre
Ancien membre
14/08/2016 à 16:38

Citation de Regenesis : La définition du TDAH est tellement floue qu'il suffit de pas grand chose pour passer d'une prévalence < 1> 10 %. Il faut aller plus loin en se demandant ce qui motive ceux qui financent ces études et ceux qui les réalisent. Car, je répète, il y a de l'argent à gagner, aussi bien pour ceux qui vendent des médicaments que pour ceux qui vendent des livres et se font payer grassement pour faire des conférences sur le sujet. Aucun des deux n'ont intérêt à ce que le TDAH soit une maladie rare.
J'ai réalisé un stage chez un neuropsychologue spécialisé dans les troubles neuro-développementaux (TDAH inclus, donc). Il m'a mis en garde contre le sur-diagnostic de cette pathologie (avec les enjeux financiers des grandes firmes phamarceutiques) et m'a donné ce seuil variant de 5 à 7% d'une population d'âge. On ne pourra jamais avoir de pourcentages exacts étant donné le nombre de comorbidités associées. On peut aussi se poser la question de la médication, celle-ci étant donnée par les médecins, alors que l'expertise des troubles neuro-développementaux relèvent du champ de la neuropsychologie. ps: le DSM IV-TR indique une prévalence de 3 à 7%. Certes, le DSM n'est pas une bible (d'autant que la 5ème version est sortie depuis 2013) mais reste quand même une bonne référence pour tout ce qui touche aux pathologies mentales.
avatar ancien membre
Ancien membre
14/08/2016 à 21:36

Pour ma part, je trouve ça dommage d'opposer normal et pathologique... Ce sont des choses de différente nature ...  Être dans la norme, ce qui est la qualité du normal, n'empêche de souffrir (propre du pathologique)...  Ainsi vouloir fonder une dichotomie ces deux éléments est fautif... Un sportif de haut niveau (quand il est à son apogée) n'est proprement hors-norme (donc anormal, par définition), pour autant il n'y a rien de pathologique dans sa qualité...   Pour les TDAH c'est un débat compliqué... en soit je ne suis pas contre le diagnostic ... Par contre je suis contre le fatalisme qui en découle, c'est là que se joue la dé-responsabilisation... 
avatar ancien membre
Ancien membre
15/08/2016 à 01:03

Citation de Orpheos : Pour ma part, je trouve ça dommage d'opposer normal et pathologique...
Ce n'est qu'un abus de langage. Normal n'est pas un mot technique ici.
avatar ancien membre
Ancien membre
16/08/2016 à 15:54

Citation de CrowsB4Hoes Ce n'est qu'un abus de langage. Normal n'est pas un mot technique ici.
Hobbes démontrait dans le Léviathan qu'il était impossible de raisonner justement avec des abus de languages... Et l'abus de languages avec "normal" est sans doute le plus dangereux (mais c'est un autre sujet)... Notamment pour l'homosexualité, et les minorités de façon plus général.  En plus c'est au coeur du sujet, on peut souffrir de TDAH et pour autant ne pas entré dans a case du pathologique... G. Canguilhem l'a démontré, la santé quelque part consiste à réussir à établir de nouvelle normes au quotidien pour à atteindre nos objectifs, indépendamment de nos handicaps. Ainsi, les TDAH bien que non-normaux ne doivent pas causer de fatalisme, chacun à des handicaps qu'il doit compenser (même si certains sont plus lourds de d'autres). Ça devient pathologique quand on arrive plus à équilibrer la balance entre nos objectifs et nos limites... (C'est une vision assez philosophique de la santé... mais elle me semble plus juste que la vision statistique).
avatar ancien membre
Ancien membre
16/08/2016 à 22:50

Quand j'ai parlé d'abus de langage, j'avais dans la tête de dire que les experts sont conscients de la signification du terme. Je n'ai pas encore lu Léviathan, mais je pense que l'utilisation du terme lui même n'est pas le problème, mais la fausse connotation ou signification que possède quelqu'un: par ex, les scientifiques continuent à utiliser le terme 'big bang', 'trou noir'...les abus de langage restent une partie intégrante de l'évolution des langues et difficile de les éliminer. Je suis d'accord et je pense que la plupart comprennent le "normal vs. pathologique" comme les deux extrémités d'un spectre et non pas une dichotomie "black vs. white". 
Citation de Orpheos : on peut souffrir de TDAH et pour autant ne pas entré dans a case du pathologique... 
Je comprend le sentiment de ne pas vouloir aliéner les personnes atteintes de troubles mentaux, mais on doit quand même poser une barrière quelque part, et je pense qu'en disant "ne pas entrer dans la case du pathologique", vous reconnaissez déjà que la distinction doit être faite. Je donne deux raisons: - En psychiatrie, on a deux choix: prescrire ou non des médicaments appropriés. Pour des raisons citées en haut, on voit bien comment cela peut être néfaste. - On risque de créer une société dépendante de la sympathie des autres, surtout avec internet, et les sites d'auto-diagnostic où des gens exagèrent leur auto-description vis-à-vis des symptômes pour donner un terme à ce qu'ils ont (malheureusement les gens cherchent toujours à "s'étiqueter"). Il y a des jeunes qui se décrivent comme TOC parce qu'ils font leur lit et gardent leur chambre propre, d'autres comme bipolaires quand ils se sentent irrités de temps à l'autre, et finalement, des parents qui décrivent leurs enfants comme TADH parce qu'ils n'arrêtent pas de courir au parc. La distinction entre pathologique et non-pathologique doit être faite. Finalement, le message original est complètement déplacé: ce n'était pas un débat. Cela me semble de la publicité (de Annick Vicent?), clairement du copié collé et la personne n'a contribué au "débat". 
avatar ancien membre
Ancien membre
17/08/2016 à 11:13

Super article!! Merci beaucoup pour ces infos très intéressantes et les conseils qui vont avec... De mon experience personnelle et d'après des études scientifiques; je conseille de méditer car c'est une pratique qui déprogramme le mental de beaucoup de ses conditionnement (hérités et appris) et aide grandement dans le traitement des pathologies psychologiques de sévérité moyenne, quand à la dépression chronique et l’anxiété chronique elles sont totalement traitées en ayant une pratique constante et disciplinée de la méditation qui fait en fait évoluer le cerveau humain a un degré que la plupart n'atteignent jamais avec d'autres pratiques "spirituelles" ou autres. Encore merci pour ce débat.
avatar contributeur de Manuelle08
Manuelle08
22/08/2016 à 19:13

Coucou et merci pour l'article ^^ Je vais me renseigner :)
Commencer à faire des rencontres ?


Suivez-nous
Téléchargez l'application
Application android
conçu avec par Carbonell Wilfried
© Copyright 2024, betolerant.fr