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Gaeyeregard a écrit : A force de rencontrer des végétariens je commence à être à l'aise avec eux. J'ai l'impression que la moitié de mes fréquentations ont banni la viande de leurs assiettes, surtout cette année. Et même si je reste très à l'aise à manger de la viande et à ne pas du tout remettre en question ma consommation de viande pour des raisons éthiques, c'est vrai que parfois je suis gêné quand je veux inviter des gens à manger... J'essaye de m'adapter un peu et de toujours avoir un substitue. C'est pas évident. Maintenant j'ai pas l'impression que les végétariens aient tant besoin de se regrouper entre eux pour exister...C'est vrai, dans une certaine mesure et ça depend aussi du pays ou tu te trouves. Par exemple, aux US il y a plusieurs villages et des communautés vegetarienne et veganes et meme en France. Beaucoup sont aussi militants des droits des animaux. http://libaware.economads.com/veganco.php
J'ai remarqué aussi que les gens sont formatés selon certaines croyances qui les poussent à rejeter tout ce qui est différents de leurs propres choix. qu'en pensez-vous? Oui, c'est ce qui fonde la discrimination. Il s'agit plus souvent d'une incompréhension des facteurs et des caractéristique plus qu'un formatage. Nous sommes malléables à notre environnement.Je suis d'accord sur le fait que notre environnement est un facteur dans l'établissement de notre système de croyance, de notre personalité et influence aussi notre comportement. Néanmoins, il y a certaine croyance qui devienne partie de l'existentiel de la personne, définissant son monde. ces croyances devienne une barrière contre l'évolution des connaissances et des systémes. L'un des facteur qui en contribue est le faite de ne pas se mettre en doute et en question pour faire évoluer ses croyances et sa vision.
La société pousse aussi ceux qui sont considérés non conformes au cadre sociétal à se communautariser Ça peut être une réaction à la discrimination, oui. Mais attention quand même au sens du mot communautarisme. C'est une doctrine sociopolitique qui va plus loin que le simple fait de "se réunir entre gens pareils quand on est en minorité". Le communautarisme étant l'opposé du républicanisme, il est souvent mal compris et perçu comme une menace par les français.Tout à fait d'accord.
Est ce qu'on peut être efficace sans pouvoir faire partie d'une communauté a part ? J'ai pas trop compris la question. Etre efficace en quoi ?je veux dire par efficace : réussir à contribuer à la prospérité de la société et faire progresser le système positivement en promouvant le bonheur, la justice, l'égalité et la justice.
Est ce que la communauté tolérera le fait de ne pas vouloir l'existence d'une fragmentation? Dans la pensée communautaire non. (J'ai bien compris la question ?).je veux dire partageant les mêmes facteurs avec les membre de la communauté mais étant soit même contre l’établissement de la communauté.
Pour un communautariste la fragmentation est inhérente à la nature humaine. L'individu ne se définit que par ses caractéristiques ethniques, religieuses, sexuels etc... et on ne peut pas changer cela.Est ce que les facteurs qui défini l’être ne sont pas le produit lui même de ce que la société par ces postulats impose et inculque à ces individu pour les modeler selon un certain moule?
Ne pas vouloir la fragmentation c'est forcer les gens à vivre sous une contrainte.C'est tres interessant, peux tu developper cette idée stp? je vais te poser la question d'une autre façon : est ce que la raison du besoin de la fragmentation n'est que le produit du model societal ? Vouloir unifier l'humanité en une fraternité est un idéal ou bien considéré comme utopique grâce au model sociétal qui inculque dans la racine du système de croyance des individu la fragmentation et sa nécessité pour exister. N’empêche qu' il est possible de s'en débarrasser.
Est ce que la communauté est existentiel et indispensable pour l’être et la continuité de ceux qui sont considérés hors du cadre? Un théoricien communautarien dira oui, un républicain non. J'ai pas trop compris ce que tu voulais dire par "la continuité".Par continuité je veux dire la longévité ou durabilité des membres de la communauté et de la communauté en tant qu'individus différents de la norme sociétal.
En dire plus me fait mal aux neurones rien que d'y penser ^^.Merci pour tes réponses consistantes et bien pensée.
Klasu a écrit : Décidément, Gaeyeregard dit encore une fois très bien les choses, et il n'y a pas grand chose à rajouter.Tu trouves ? Depuis hier soir je me dis qu'il y a quelque chose qui cloche dans mon argumentaire. Finalement j'ai trouvé. J'ai fais une confusion entre communautarisme et le communitarianism. :/ Les deux notions ne renvoient pas à la même réalité en anglais et en français. Le problème c'est j'ai plus étudié le concept anglais que le concept français et ce que j'explique c'est donc le communitarianism. Wikipedia explique bien la différence : "Il existe une confusion profonde dans la transposition de l'anglais communitarianism dans le français communautarisme. L'expression anglaise renvoie à un courant bien connu animé en particulier par Amitai Etzioni et qui met en avant le primat de la communauté (globale) sur les individus qui la composent. Ce courant veut dès lors contrebalancer les droits individuels par des devoirs envers la collectivité. Il ne doit en aucun cas être confondu avec le « communautarisme ethnique » présent dans le débat politique francophone." "Communitarian philosophy is based upon the belief that a person's social identity and personality are largely molded by community relationships : with a smaller degree of development being placed on individualism." Dans son application la plus extrême, il y a des points de convergence entre la communitarianist philosophy et la nationalist philosophy dans la mesure où on considère au départ que l'individu n'existe qu'à travers un panel d'identité ethniques, religieuses etc... immuables et que ces caractéristique résume l'individu. Il doit donc plus allégeance à ses semblables qu'à une République chimérique qui voudrait catalyser tout le monde et les élever au même niveau. Dans l'application politique, la seule différence entre ces deux extrêmes c'est que l'un va tenter de créer un cadre permettant la co-habitation des communautés, alors que l'autre va exclure et réprimer les autres communautés. C'est donc pour cette raison que le républicanisme à la française voit comme un ennemi ces deux courants philosophique. C'est pour cette raison que je disais que dans la philo "communautarienne", refuser la fragmentation, c'est à dire nier l’existence des communautés et créer un espace uniforme (autrement dit : le républicanisme ou le libertarianisme) c'est imposer une contrainte sociale aux gens, car ce n'est tout simplement pas dans leur nature de fonctionner comme ça. Le problème, c'est qu'en France le concept de communautarisme n'a pas vraiment de définition. Il est d'ailleurs assez récent et est utilisé à tort et à travers dans le discours politique pour stigmatiser. Mais s'est-on déjà donné la peine d'essayer de définir ce terme ? C'était une "grosse" précision qu'il fallait quand même apporter pour bien clarifier le débat. :D C'est marrant parce que depuis le début tu choisis le végétarisme comme un cadre mais le débat ne porte pas du tout sur le végétarisme. D'ailleurs la grosse majorité de tes questions tournent autour de la communauté et du communautarisme. Il faudrait peut être changer le titre pour que ce soit plus clair. Enfin je dis ça comme ça.
Gaeyeregard a écrit : Klasu a écrit : Décidément, Gaeyeregard dit encore une fois très bien les choses, et il n'y a pas grand chose à rajouter. Tu trouves ? Depuis hier soir je me dis qu'il y a quelque chose qui cloche dans mon argumentaire. Finalement j'ai trouvé. J'ai fais une confusion entre communautarisme et le communitarianism. :/ Les deux notions ne renvoient pas à la même réalité en anglais et en français. Le problème c'est j'ai plus étudié le concept anglais que le concept français et ce que j'explique c'est donc le communitarianism. Wikipedia explique bien la différence : "Il existe une confusion profonde dans la transposition de l'anglais communitarianism dans le français communautarisme. L'expression anglaise renvoie à un courant bien connu animé en particulier par Amitai Etzioni et qui met en avant le primat de la communauté (globale) sur les individus qui la composent. Ce courant veut dès lors contrebalancer les droits individuels par des devoirs envers la collectivité. Il ne doit en aucun cas être confondu avec le « communautarisme ethnique » présent dans le débat politique francophone." "Communitarian philosophy is based upon the belief that a person's social identity and personality are largely molded by community relationships : with a smaller degree of development being placed on individualism." Dans son application la plus extrême, il y a des points de convergence entre la communitarianist philosophy et la nationalist philosophy dans la mesure où on considère au départ que l'individu n'existe qu'à travers un panel d'identité ethniques, religieuses etc... immuables et que ces caractéristique résume l'individu. Il doit donc plus allégeance à ses semblables qu'à une République chimérique qui voudrait catalyser tout le monde et les élever au même niveau. Dans l'application politique, la seule différence entre ces deux extrêmes c'est que l'un va tenter de créer un cadre permettant la co-habitation des communautés, alors que l'autre va exclure et réprimer les autres communautés. C'est donc pour cette raison que le républicanisme à la française voit comme un ennemi ces deux courants philosophique. C'est pour cette raison que je disais que dans la philo "communautarienne", refuser la fragmentation, c'est à dire nier l’existence des communautés et créer un espace uniforme (autrement dit : le républicanisme ou le libertarianisme) c'est imposer une contrainte sociale aux gens, car ce n'est tout simplement pas dans leur nature de fonctionner comme ça. Le problème, c'est qu'en France le concept de communautarisme n'a pas vraiment de définition. Il est d'ailleurs assez récent et est utilisé à tort et à travers dans le discours politique pour stigmatiser. Mais s'est-on déjà donné la peine d'essayer de définir ce terme ? C'était une "grosse" précision qu'il fallait quand même apporter pour bien clarifier le débat. C'est marrant parce que depuis le début tu choisis le végétarisme comme un cadre mais le débat ne porte pas du tout sur le végétarisme. D'ailleurs la grosse majorité de tes questions tournent autour de la communauté et du communautarisme. Il faudrait peut être changer le titre pour que ce soit plus clair. Enfin je dis ça comme ça.Merci pour la précision. Je suis parti du végétarisme pour après construire autours plusieurs branches par rapport aux questions que je me pose . Etant que le sujet de l'identité sexuel est redondant, j'ai choisi un autre aspect qui me sors de la soit disant norme qui est juste une abstraction collective de l'incompris. Peut être il fallait ouvrir plusieurs sujets .....
Greenlife a écrit : Gaeyeregard a écrit : A force de rencontrer des végétariens je commence à être à l'aise avec eux. J'ai l'impression que la moitié de mes fréquentations ont banni la viande de leurs assiettes, surtout cette année. Et même si je reste très à l'aise à manger de la viande et à ne pas du tout remettre en question ma consommation de viande pour des raisons éthiques, c'est vrai que parfois je suis gêné quand je veux inviter des gens à manger... J'essaye de m'adapter un peu et de toujours avoir un substitue. C'est pas évident. Maintenant j'ai pas l'impression que les végétariens aient tant besoin de se regrouper entre eux pour exister... C'est vrai, dans une certaine mesure et ça depend aussi du pays ou tu te trouves. Par exemple, aux US il y a plusieurs villages et des communautés vegetarienne et veganes et meme en France. Beaucoup sont aussi militants des droits des animaux. http://libaware.economads.com/veganco.php J'ai remarqué aussi que les gens sont formatés selon certaines croyances qui les poussent à rejeter tout ce qui est différents de leurs propres choix. qu'en pensez-vous? Oui, c'est ce qui fonde la discrimination. Il s'agit plus souvent d'une incompréhension des facteurs et des caractéristique plus qu'un formatage. Nous sommes malléables à notre environnement. Je suis d'accord sur le fait que notre environnement est un facteur dans l'établissement de notre système de croyance, de notre personalité et influence aussi notre comportement. Néanmoins, il y a certaine croyance qui devienne partie de l'existentiel de la personne, définissant son monde. ces croyances devienne une barrière contre l'évolution des connaissances et des systémes. L'un des facteur qui en contribue est le faite de ne pas se mettre en doute et en question pour faire évoluer ses croyances et sa vision. La société pousse aussi ceux qui sont considérés non conformes au cadre sociétal à se communautariser Ça peut être une réaction à la discrimination, oui. Mais attention quand même au sens du mot communautarisme. C'est une doctrine sociopolitique qui va plus loin que le simple fait de "se réunir entre gens pareils quand on est en minorité". Le communautarisme étant l'opposé du républicanisme, il est souvent mal compris et perçu comme une menace par les français. Tout à fait d'accord. Est ce qu'on peut être efficace sans pouvoir faire partie d'une communauté a part ? J'ai pas trop compris la question. Etre efficace en quoi ? je veux dire par efficace : réussir à contribuer à la prospérité de la société et faire progresser le système positivement en promouvant le bonheur, la justice, l'égalité et la justice. Est ce que la communauté tolérera le fait de ne pas vouloir l'existence d'une fragmentation? Dans la pensée communautaire non. (J'ai bien compris la question ?). je veux dire partageant les mêmes facteurs avec les membre de la communauté mais étant soit même contre l’établissement de la communauté. Pour un communautariste la fragmentation est inhérente à la nature humaine. L'individu ne se définit que par ses caractéristiques ethniques, religieuses, sexuels etc... et on ne peut pas changer cela. Est ce que les facteurs qui défini l’être ne sont pas le produit lui même de ce que la société par ces postulats impose et inculque à ces individu pour les modeler selon un certain moule? Ne pas vouloir la fragmentation c'est forcer les gens à vivre sous une contrainte. C'est tres interessant, peux tu developper cette idée stp? je vais te poser la question d'une autre façon : est ce que la raison du besoin de la fragmentation n'est que le produit du model societal ? Vouloir unifier l'humanité en une fraternité est un idéal ou bien considéré comme utopique grâce au model sociétal qui inculque dans la racine du système de croyance des individu la fragmentation et sa nécessité pour exister. N’empêche qu' il est possible de s'en débarrasser. Est ce que la communauté est existentiel et indispensable pour l’être et la continuité de ceux qui sont considérés hors du cadre? Un théoricien communautarien dira oui, un républicain non. J'ai pas trop compris ce que tu voulais dire par "la continuité". Par continuité je veux dire la longévité ou durabilité des membres de la communauté et de la communauté en tant qu'individus différents de la norme sociétal. En dire plus me fait mal aux neurones rien que d'y penser ^^. Merci pour tes réponses consistantes et bien pensée.Je suis d'accord aussi sur le travail pédagogie et sur l'éducation qui est censé être un vecteur de lumière et de valeurs.