interdiction de don du sang pour les homosexuels ? j'etait même pas au courant et je suis donneur depuis que j'ai l'age pour donner mon sang >.<
mais malgrés cela il y a un questionnaire tout ca a chaque fois et les fameuses question sur la sexualité, la protection avec SA partenaire ou si jamais il y a eu des relation sexuelle entre homme
mouais.. je crois bien qu'un jour je n'aurais plus le droit de donner mon sang.. c'est triste c'etait juste une bonne action.
ça me parait être plus de la discrimination que de la prévention, le VIH est plus present dans la communauté homosexuelle que chez les hétérosexuels mais ce n'est pas exclusifs .
Au 14 nov 2018,
Le risque de contamination au VIH par transfusion sanguine est resté stable depuis l’ouverture de ce droit aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, de l’ordre de 1 sur 5,2 millions de dons :
Je cite :
"le risque de transmission du VIH par transfusion sanguine est resté stable, à un niveau très faible, avant comme après l’ouverture du don de sang aux HSH"
"0,73% ont déclaré avoir eu des rapports sexuels entre hommes au cours des 12 derniers mois, sans l’avoir indiqué avant le don"
"le respect du critère de sélection concernant les HSH pourrait augmenter avec une période d’ajournement plus courte. À la suite de données similaires, en novembre 2017, le Royaume?Uni a autorisé les HSH à donner leur sang, à condition qu’ils n’aient pas eu de rapports sexuels entre hommes dans les 3 mois précédant le don."
Personnellement je pense qu'on ne peut pas faire confiance aux français qui ne sont pas (ou plus) éduqués pour être honnetes, et qu'il convient de se laisser une marge entre la sensibilité des meilleurs dépistages, actuellement inferieure à un mois, et la période d'ajournement des dons. Un an pour les HSH était de toute évidence hors de proportion, d'autant que d'autres groupes à risques n'y étaient pas soumis. Mais elle ne devrait pas non plus être trop courte, ni discriminatrice.
La proposition de cet article de s'aligner sur les 3 mois du Royaume Uni apparaitrait raisonnable.
Mais indépendemment de ces dons, ce serait bien qu'en parallele le nombre d'infections nouvelles dépistées et celles non encore depistées diminues comme dans les autres pays occidentaux. Et là il y a un comme souci en France, tout se passe comme si il y avait une défaillance quelque part, soit au niveau du suivi statistique (cf le site vih.org), soit au niveau de la prévention (laquelle n'est plus très loin d'être atone).