L'amour fait-il le poids face à la drogue?...

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Ancien membre
17/01/2015 à 05:55

Bonjour, bonsoir à tous. Si j'écris ce sujet, ce n'est pas vraiment dans le but de demander de l'aide ou des conseils, bien qu'ils soient toujours les bienvenus, mais dans l'intention de me débarrasser de ce que j'ai sur le coeur depuis longtemps déjà. Pour vous faire partager mon histoire, dans laquelle certains se retrouveront peut-être.  Bref,  attaquons le sujet! Je voudrais vous parler de ma dernière véritable relation. Par véritable, j'entends la dernière relation où j'ai été amoureuse.  Février 2013: le restaurant dans lequel je faisais mon apprentissage a subi un incendie, du coup j'ai été envoyé dans un des autres restaurants du groupe. J'y ai rencontré un homme, mon maître d'apprentissage que nous appellerons N., avec lequel une sorte de flirt s'est installé. Sensation plutôt étrange pour moi de flirter avec un homme, moi qui avait toujours été attirée uniquement par les femmes. Sensation encore plus étrange de flirter avec un homme de 13ans mon aîné. A l'époque, j'étais mineure et NON il ne s'est rien passé, donc pas de jugements hâtifs s'il vous plait. C'était vraiment du jeu, au début du moins, des regards, des sourires, quelques bières bues ensemble après le boulot. Rien de bien extraordinaire. Puis début Mai, j'ai atteint ma majorité. A la fin du mois, un soir où on sortait du boulot, il me raccompagnait jusqu'au metro comme à son habitude, mais il y avait eu un problème sur la ligne et du coup fin du service. Du coup il m'a proposé qu'on aille boire quelques verres jusqu'à ce que les Noctiliens (bus de nuit, pour ceux qui ne sont pas de Paris et ne connaissent pas) soient actifs.  Un verre. Deux verres. Trois verres. Quatre verres. Cinq verres. Je ne saurais pas vous dire combien on en a bu ce soir là, tout en discutant de tout et de rien. Ce que je sais, c'est qu'on s'est embrassé. A 5h du matin, il m'a donné de l'argent pour le taxi, parce qu'il avait peur que s'il me ramenait chez lui, je le regrette le lendemain aux vues de mon état d'ébriété. Moi j'avais déjà peur que le lendemain il regrette de m'avoir embrassé, après tout je n'étais qu'une gamine et lui un homme accompli.. Au final, on a entamé une relation amoureuse et passionnelle. Sûrement la plus belle, mais aussi la plus déstructrice, que j'ai vécu.  Au début, tout était parfait. Malgré ma peur de ne pas être à la hauteur. Malgré mon inexpérience dans les relations hétérosexuelles. Malgré  notre différence d'âge.  On savait que ça ne pourrait pas durer indéfiniment, mais vous savez ce que s'est non? Quand on a le coeur qui nous dit "Mais putain! Te prends pas la tête!! T'es bien avec! Tu te poseras les questions plus tard!". Le problème, c'est que j'aurai dû me poser les questions dès le départ... N. a un grave problème d'alcool et de cocaïne. Depuis bien avant qu'on se connaisse.  L'alcool encore, je peux le gérer (ceux qui me connaissent un peu savent que ma mère est alcoolique et pas des plus agréables...), la cocaïne c'est différent. J'avais bien essayé une ou deux fois, pour savoir ce que c'était, mais... je ne savais pas l'influence que ça a dans la vie de ceux qui en sont dépendants.  L'Enfer a commencé quand  j'ai commencé à le comprendre. Janvier 2014: Ma mère chez qui je venais tout juste de ré-emménager (après qu'elle m'ai mise dehors trois ans auparavant) me fou dehors à nouveau. Pourquoi? Parce que si elle m'a reprise chez elle, c'est à cause de ma grossesse que j'ai découvert trop tard pour y "remédier", parce que oui, je suis enceinte de 4 mois. Et que cet enfant, je l'ai perdu et qu'elle ne voit donc plus l'intérêt de me venir en aide. Nulle part où aller. N. m'ouvre grand sa porte en me disant "Bébé, je te lâcherai pas moi, je serai toujours là... Tu sais.. la fausse couche je la vis aussi mal que toi.." et moi j'y crois.  Evidemment, je ne me sentais pas très à l'aise qu'il me tende la main comme ça... La peur de le déranger, d'être de trop, qu'on ne s'entende pas au quotidien... Mais comprenez-moi, je n'ai aucune famille sur laquelle je puisse compter, où d'autre est-ce que je pouvais me loger? Et après tout, il aurait dû être le père de mon enfant... Dès le départ, ça a dégénéré. J'étais comme un meuble. Le soir on regardait un film, il se défonçait, puis partait se coucher sans un "bonne nuit", sans un bisou, ni quoi que se soit. Terrorisée par cette sensation de le gêner, je passais des nuits entières sur le canapé n'osant pas le rejoindre dans son lit. Il ne me touchait que quand la défonce était à son paroxysme, le reste du temps je n'existais pas. Enfin si, j'étais celle qu'il réveillait à 5h du matin parce qu'il avait faim et qu'il voulait que je lui prépare à manger.  A partir du moment où je suis arrivée chez lui, toute notre relation s'est basée sur la domination/soumission. Evidemment, j'étais dans le rôle de la soumise. Et quand je dis toute notre relation, je parle des tâches quotidiennes, des tâches ménagères, de nos rapports sexuels, de sa manière de me parler.. On en est arrivé à un point où, chaque jour, il me faisait un programme. Il décidait de ce que je faisais à la minute près, de comment je m'habillais, de ce que j'avais le droit ou non de manger.  Quant à lui, toujours et encore plus de cocaïne et d'alcool. Régulièrement il disparaissait 24h, 48h.. plus parfois, sans jamais me donner de nouvelles. Et quand je lui reprochais de ne pas au minimum m'envoyer un SMS pour me prévenir, histoire que je ne passe pas mes nuits morte d'inquiétude à l'attendre, il rétorquait qu'il faisait ce qu'il voulait car après tout il était chez lui, contrairement à moi. Le malaise entre nous s'est agrandit, de plus en plus. On avait aussi nos moments heureux, il pouvait se montrer incroyablement doux et tendre, compréhensif aussi. Quand il était stone, mais pas trop, on discutait souvent de nous, de lui... Il me disait que j'étais la seule femme capable de lui faire comprendre à quel point ses dépendances le détruisait et détruisait les gens qui l'aiment, qu'il était malheureux parce qu'il aurait aimé que notre enfant naisse,  que ça lui avait ouvert les yeux et qu'il était prêt à faire les efforts nécessaires pour qu'un jour il soit apte à devenir père quand moi j'aurai l'âge d'être une mère. J'ai eu le droit à des tas de déclarations d'amour, toutes plus belles les unes que les autres.  Puis un soir, j'ai comprit qu'il m'avait trompé en voyant des traces de griffures sur son dos, ses épaules et ses hanches... Il n'a pas nié, il a juste fondu en larmes et m'a raconté. Alors qu'il allait sortir du boulot, notre patron qui était son meilleur ami lui avait proposé de sortir prendre un verre et se démonter le crâne comme à leur habitude. Sauf que cette fois, il avait une idée derrière la tête et, au moment où N. n'était plus en état de réaliser quoi que se soit, il l'a emmené chez une collègue à nous qui avait envie de se le taper. La suite vous la deviné. Tous les deux se sont battus devant moi, jusqu'à ce que notre patron lui hurle dessus qu'il avait fait ça pour que je le quitte, qu'il trouvait ça honteux que son meilleur ami sorte avec une gamine, qu'il ne pouvait et ne voulait pas le tolérer. Depuis ce jour, N. allait de plus en plus mal. Il se mettait même à réagir de manière violente avec moi et est allé jusqu'à m'étrangler une fois. Alors malgré notre relation qui déclinaient à vue d'oeil, j'ai fait mon maximum pour l'aider. J'ai arrêté mes études pour trouver un vrai travail à temps plein, lui permettant ainsi de démissionner du sien et de prendre le temps et le calme nécessaire à son sevrage. Parce que non, ce n'est pas un stéréotype bien que ce ne soit pas non plus automatique; la drogue est vraiment très présente dans le milieu de la restauration. Tous les jours, je lui dessinais un petit trait au feutre indélébile sur la poitrine, pour qu'il se souvienne à tout instant des jours d'abstinence. Bien sûr ce n'était pas de tout repos et il  avait une certaine rancune à mon égard, parce que j'étais tout le temps derrière lui pour le soutenir et pour l'empêcher de faire une connerie. Jusqu'à un soir du mois de mai (2014) où je finissais le travail très tard, vers les 3h du matin. Arrivée à la maison, j'ai vu qu'il n'était pas là. Comme le lendemain on devait payer le loyer et qu'il restait 300e que je venais de gagner à lui donner, j'ai tenté de l'appeler. Pas de réponse. Deux minutes plus tard, il me rappelle. Enfin, c'est ce que je croyais. Il s'agissait en fait d'un hôpital, situé à une trentaine de km de chez nous. N. avait fait une rechute, une overdose dans la rue et s'était fait tabassé. Il n'avait aucun papier d'identité sur lui, mais un peu de cocaïne. L'infirmière que j'ai eu au téléphone m'a dit que c'était une raison largement suffisante pour appeler la police, que c'était dans leurs obligations entre l'agression, la possession de drogue et l'absence de papiers. Je lui ai dit que je leur amenais les papiers d'identité, de sécu et de mutuelle le plus vite possible et je l'ai supplié de ne pas appeler la police. Elle a accepté. J'ai dû prendre un taxi. Quand je suis arrivée, les médecins présents ont accepté que je le vois un peu. Ca a été horrible de le voir dans le coma, des fils et tubes qui lui sortaient de partout, le nez cassé, des bleus sur tout le visage et le corps... J'ai passé tout le temps de son hospitalisation (soit plus de 40h) sans manger, ni dormir, dans la salle d'attente des urgences. Quand enfin il a reprit conscience, il a signé une décharge pour pouvoir rentrer. J'ai payé les frais médicaux, puis le taxi du retour. En tout, un peu plus de 300e de dépensé. Oui, la somme qu'il me restait à payer pour le loyer. Il ne m'a jamais pardonné d'avoir utilisé cet argent, selon lui j'étais totalement irresponsable et il aurait mieux valu que je le laisse où il était, sans m'en mêler. Il m'a donc demandé de partir avant le 1er juin. Je suis donc partie. Encore une fois, nulle part où aller et j'avais arrêté mes études, donc dur d'imaginer un avenir, mais ça s'est une autre histoire. Depuis, nous ne nous sommes pas revus. Nous parlons de temps en temps, de manière relativement froide et détachée. Il a totalement replongé dans la drogue et l'alcool, et quand il est vraiment trop défoncé, c'est toujours à moi qu'au petit matin il demande de lui tenir compagnie ou de venir le voir, même si je refuse systématiquement.  Pourquoi je refuse? Pas par peur de souffrir plus, non. Pas parce que je refuse de le voir dans cet état. Mais tout simplement parce que je l'aime. Oui, toujours et malgré tout. Et que j'ai cette petite voix au fond de ma tête qui me répète sans cesse que je ne ferais jamais le poids face à la cocaïne. Que rien, ni personne ne fera jamais le poids pour lui.  Les mois ont passé et j'ai fini par comprendre mon erreur; à 19ans, même avec tout l'amour du monde, on ne peut pas affronter seule la drogue, on ne peut pas la surmonter seule. Il a besoin d'aide, mais la mienne ne peut pas suffire, même s'il en refuse une autre.  Alors peut-être que c'est lâche, ce n'est pas vraiment lui que je refuse de voir, mais tout simplement mon échec et mon incapacité à le sortir de cette merde qu'est la cocaïne. Merci à ceux qui ont le courage de me lire jusqu'au bout... Hiyah.
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Gabiblue
17/01/2015 à 11:17

Ton texte est si puissant, pour ma part je ressens un peu ce tu as eu, j'ai un frère qui a fait une dépression à cause en partie de la drogue... je sais des souvenirs qui me reste j'étais beaucoup plus petit j'avais pas les mêmes réflexion que maintenant, je ne comprenais pas l'impacts que pouvait avoir la drogue, les mensonges et ce type de chose... Mais de ce que j'ai pu discuter avec lui après coup il ma dit que c'était l'amour de ma mère qui pendant 1 moi n'est pas sortie de la maison, dormait avec lui de peur d'un suicide qui lui parler sans aucune réponse mise à part des grognements... Franchement je pense que tu as été vraiment courageuse... Je ne sais pas si je t'aide beaucoup à dire ce type de chose mais même si on ne se connais pas, je suis prêt à discuter avec toi si tu as besoin d'une oreille :) 
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Ancien membre
17/01/2015 à 12:12

Merci beaucoup pour ton soutien et merci d'avoir eu le courage de me lire. C'est encourageant de savoir que certains ont pu s'en sortir grâce à l'amour, et je crois que ta maman a eu bien plus de courage que moi. J'aurai aimé pouvoir me battre autant qu'elle l'a fait pour ton frère et forcer N. à m'avoir à ses côtés. Peut-être qu'aujourd'hui les choses seraient différentes si c'était le cas, peut-être qu'il aurait vraiment décroché. Et je culpabilise souvent de ne pas avoir eu le courage, à cause de notre différence d'âge, de lui imposer ma volonté pour son bien à lui. C'est vrai que c'est dur de réaliser l'influence de la drogue sur le comportement, même quand on sait ce qu'est la drogue, je crois qu'on ne comprend jamais tout à fait jusqu'où les choses peuvent aller. Parfois, on a la rage parce qu'on est persuadé que l'autre nous ment, tout en ayant toujours cet espoir que non. Au final on ne sait jamais si c'est la personne qui parle ou si c'est la drogue..
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Gabiblue
17/01/2015 à 14:36

Tu t'es battu comme tu le pouvais... A ta place je n'en aurai pas fais autant...  Tu as fais ton possible en soit cette situation est ambigu est tu affrontais des drogues bien plus violentes que celle de mon frère...  Et dans tu n'avais pas le même rapport que ma mère... Elle c'était son fils, toi c'étais ton amant... Tu as pu ne pas vouloir faire des choses de peur de le perdre... je pense qu'il faut essayer de passer la cap et ne pas revenir sur le passé, je pense que cela doit être très dur mais il le faut...
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Ancien membre
17/01/2015 à 17:07

Sûrement et c'est pour ça que j'ai écrit ce topic. Parce qu'il est temps que je m'en soulage le coeur. :)
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Ancien membre
17/01/2015 à 18:26

C'est puissant ce que tu écris là, ça dégage tant de sentiments et d'émotions... Il y a des choses, des dispositifs qui peuvent aider les gens qui en ont la volonté à se sortir de la dépendance. Et c'est important parce que c'est vite trop tard. Dans l'hôpital où je travaille, je vois des personnes qui ont été alcooliques toute leur vie. Je vous laisse imaginer l'état dans lequel ces personnes sont... À toi toute seule, même avec beaucoup d'amour, de patience et de volonté tu ne peux effectivement rien faire de plus que ce que tu as déjà fait. Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite, vraiment.
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Ancien membre
17/01/2015 à 18:42

J'ai été bouleversée par ce que tu as écrit.  Comme le dit Elyphis, cela dégage beaucoup de sentiments. C'est vraiment très puissant. Je trouve que tu t'es montrée très courageuse. Courageuse de lui être venu en aide de toutes les manières possibles, courageuse aussi d'être partie de chez lui et de réussir à ne pas le revoir.  Tu as fait tout ce que tu pouvais. Mais comme tu le dis, une jeune fille de 19 ans n'est pas en mesure d'aider efficacement un homme dans une telle situation. J'espère vraiment que les choses s'arrangeront pour lui, et donc pour toi.
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Ancien membre
17/01/2015 à 18:50

Malheureusement la volonté il l'a perdu le soir où il a replongé... Il a toujours refusé d'envisager de s'adresser à des spécialistes, toi qui travaille dans un hôpital je suis sûre que tu vois de quoi je parle; leur impression qu'il n'y a pas de réel problème ou en tout cas qu'ils peuvent le gérer seul. "Je croyais qu'il suffisait de t'aimer..." En effet, de rien tout ça ne peut suffire sans une aide extérieur, surtout à son stade de dépendance. Merci, courage à toi également, car travailler dans le milieu hospitalier n'est pas de tout repos, que se soit physiquement ou mentalement. 
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Ancien membre
17/01/2015 à 18:53

Merci Valentine, mais je crois que ce que vous appelez courage tous n'en est pas reellement. C'est juste de l'amour, beaucoup d'amour...
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Ancien membre
17/01/2015 à 22:50

Il faut effectivement en avoir beaucoup, de l'amour, pour supporter tout ça. Et même encore aujourd'hui, ça semble rester une histoire très lourde. Donc je maintiens que tu restes malgré tout une personne courageuse de pouvoir supporter ça :)
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Ancien membre
17/01/2015 à 23:01

Ca le reste, oui! Ca me suivra sûrement longtemps, mais avoir pu m'exprimer ça fait du bien :) Merci encore en tout cas!
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Ancien membre
06/02/2015 à 16:13

****Cette réponse n'engage que moi et n'a aucune vocation à être universelle mais purement théorique donc relative******** Aux pessimistes qui viendraient sur le forum, si vous n'êtes pas d'accord avec les solutions trouvez en une vous mêmes ou au moins croyez en un avenir meilleur pour nos problèmes. Bon déjà respect pour ton comportement. J'ai eu une expérience assez différente avec la drogue, et donc des théories différentes mêmes si d'écouter des expériences comme la tienne m'aide à relativiser mes théories sur le sujet. Pour la clarté voici mon plan :  1/Problème à la source 2/ Illustration personnelle 3/ Potentielles solutions 1- Problème à la source Bon ici je préviens il faudrait demander l'avis d'un psy je me suis jamais renseigné plus que par expérience sur le sujet, mais j'ai l'espoir que nous pouvons régler ce problème par la force de son propre esprit. Il me semble que la drogue n'est qu'un moyen de résoudre un problème précédent. De façon générale la drogue serait fuir un état de sobriété, une situation ou l'on ne se sent pas bien pour se retrouver par les effet dans une situation où on est bien,  Il y aurait plusieurs problèmes selon les différentes drogues :  --->Les drogues "sociales" : (alcool mdma, amphétamines et semblables) ?Elles viendraient combler un manque affectif et un était de sobriété timides, La mdma va vous faire sentir comme si vous aimiez tout le monde que vous voyez, vous êtes en mode peace and love, et tout va pour le mieux avant que vous vous réveillez le lendemain, Ce qui se rapproche de l'état d'ébriété de minuit où dans un bar tout le monde parle avec tout le monde alors qu'à 21h tout le monde rester entre groupe d'amis... (majoritairement), donc là il me semble que ces personnes sont manque d'affection qu'ils pensent trouver dans l'Amour, l'amitié , le relationnel et ces choses là ils pensent le trouver plus facilement avec ces drogues.... (Bon là il me semble que l'on peut donc trouver des alternatives en se concentrant sur le problème du besoin affectif, mais c'est une autre question qui nous éloigne du sujet bien que j'aimerais bien que l'on en débatte à l'avenir.) Est ce que la cocaine rentre dans cette catégorie? J'ai pas trop touché à ça, mais les quelques fois tu sens en effet une énergie et une confiance en toi plus grande,  on peut supposer que ces des personnes qui se sentent faible dans la vie de tout les jours et qui n'ont pas l'impression d'avoir de l'énergie ni un pouvoir sur leur vie normale... Ce sont ici des  questions qui trouvent leur réponses aussi d'une façon ou d'une autres.... ---> Les autres drogues "évasives" (Canabis, et tout hallucinogènes-psychoactifs) Le cannabis j'ai u peu l'impression que dans la restauration c'est un peu de l'auto destruction et un apaisement due à la difficulté alarmante du métier, tu finis tes soirées tu ranges la salle,tu nettoies , tu fais les comptes, tu dines puis enfin tu te poses et tu fumes .... je comprend mais ça n'arrête pas le problème de source donc c'est un cercle vicieux......... et de façon général le canabs ce serait une façon de s'apaiser pour les gens qui pensent trop, qui ont du mal à trouver le calme.......... ils se sentent zen,  et plus aptes à rigoler, se détendre après....... Pour les psychoactifs-halluciongènes,  C'est le même process mais en plus fort,  on base beaucoup notre réalité sur nos 5 sens, quand le lsd te change ces 5 sens, tu appréhende une nouvelle façon de sentir le monde qui t'entoure, tu es donc comme un enfant qui découvre le monde....... enfin les premières fois.... Mais le lsd tu sens pas le manque physiquement mais beaucoup plus mentalement enfin bref, là aussi il faut juste trouver d'autre moyen de révolutionne sa vie, de s'étonner, de se surprendre de se bouleverser.... 2- illustration personelle  Mon expérience s'est fait de façon très personnelle car j'étais très égocentrique à l'époque, je ne voulais rien écouter, mais cela m'a amené à beaucoup réfléchir sur le sujet pour trouver des solutions. Mon expérience se déroulait entre moi et ma mère, Je me sentais et je me suis jamais senti drogué dans ces périodes mais je fumais quotidiennement des cigarettes, du canabis, et une fois à deux fois par semaines de la Md ou de la drogue hallucinogène (Lsd ou forme forme synthétique "mescaline") bien que ces dernières soit contestable sur leurs dépendances physiques,  mais bon en effet petit à petit je me sentais pas très bien, les délires entre potes devenaient triste, je trouvais nos conversations sans queue ni tête et infondées, je trouvais qu'ils étaient malheureux en fait, donc sans que ma mère ne mettent plus ou moins d'énergie, j'ai commencé à arrêter les hallucinogènes, puis la md, puis le canabis puis les clopes. Comment? J'ai jamais pris de patch ou autre connerie, refusé d'aller voir les psy et autres spécialistes car je pensais déjà que je devais leur faire moi même et qu'il étaient juste là pour profiter de mon problème financièrement , J'ai procédé en réfléchissant et en prenant conscience de mes ressenties et leur fonctionnement, je sentais que je me sentais mieux rapidement, je faisais de plus en plus de sport (natation mais je conseille des sports zen), je sentais que je jouer de la musique différemment (mieux je ne sais pas) , c'était plus facile en cours moins violent, je comparer mes photos ou j'étais limite maladif en y repensant, je m'énervais moins, moins confus, bref on va mieux et on peut le sentir à chaque  instant.... Il faut s'en rendre compte et s'auto convaincre, y'a pas de solution magique, que du dur travail psychologique sur soi d'une part pour lutter contre le manque mais c'est pas si long, et d'autre part pour régler la source du problème là c'est long et difficile comme je le disais dans la première partie. 3/Potentielle solution Bon j'ai vu beaucoup d'expériences comme la tienne ou la drogue avait l'air d'avoir beaucoup plus d'emprise sur la personne, mais je n'ai absolument aucune idée de savoir si on pourrait mesurer la dépendance (même de savoir si cela aurait un sens)  et si on pouvait mesurer la volonté tout en prenant compte d'un contexte favorable ou pas... Malgré cela j'en connais peut être encore trop peu pour avoir un avis autre que celui là :  Je pense que dans leur tête les gens veulent tous arrêter et finissent par remédier à leur problème (bien que le cauchemar ne soit pas finis voir plus bas)  de drogue eux mêmes car ils cultivent leur volonté par cela, quitte à ce que cela prenne du temps sans sources extérieures, avec des sources extérieurs (en se renseignant) je pense que le processus devient plus facile mais que l'on travaille sa volonté quand même juste en réduisant "l'entrainement", Aujourd'hui beaucoup de nos problèmes quotidien on était vécu par des gens avant nous, des gens qui s'en sont sortis et on écris des livres, montés des association pour aider les personnes touchés,  faut juste saisir soi même l'opportunité de s'en sortir... Mais la pratique de cette théorie est plus compliqué et pas facile pour tous. Après en dehors de leur tête il y'a le monde bien sûr, et des fois c'est vrai que via l'intermédiaire d'un proche qui délivre une solution qui séduit la personne touché aidera la personne a trouvé le moyen lorsque par exemple il n'avait pas pensé à chercher ou un moyen qu'il ne savait pas que ça existait ou X-Y autre raisons,  donc oui il me semble qu'en pratique il faut quand même aider ces personnes, dans une portée que j'expliquerai plus bas. Bon après on a tous vu des familles ou les gens vivent très bien entre drogué ou avec un drogué et pour l'accepter il suffit de penser les problèmes de la personne non plus comme une explication à la drogue mais comme un justificatif à la drogue :  exemple : quand Gérard Lanvin dit de laisser tranquil Depardieu car son fils est décédé,  ou légalement quand on autorise le canabis  ou autre drogues (que l'on nommera autrement que leurs noms illégales) ou simplement des médocs qui agissent comme des drogues sur le cerveau à des fins thérapeutiques... Donc quelque part comme d'autre problème qui existe chez les gens, on peut les accepter et vivre avec tant qu'ils ne nous dérangent pas, toute proportion soumise à une relativité subjective. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Si on quitte le généraliste et qu'on s'intéresse au cas ou on est dans une relation amoureuse, Plusieurs donnés changent... Perso je considère que ça prend beaucoup de temps d'essayer de convaincre une personne qui n'essaye pas de s'en sortir d'arrêter surtout quand on est serveur et qu'on bosse minimum 12h par jours... ça dépend aussi beaucoup de connaître la conception de votre Amour de la personne : possessivité ou appréciation? Dépendance ou indépendance de l'autre?  pensez vous la personne unique, irremplaçable ou non? Est ce que vous considérez votre vie plus importante que la sienne? Dans la dépendance il faudrait remédier à tout problème qui nuit à la relation sinon c'est hyper destructeur à ce niveau là... Mais peut on aimer quelqu'un lorsque l'on ne s'aime pas soi même? Mais dans l'appréciation et l'indépendance il me semble qu'il faudrait laissez les personnes qualifiés s'en occuper en contactant une asso et en mettant la personne une fois clairement et fortement devant son problème, sans besoin de plus,  comme je disais ça prend beaucoup de temps, et il me semble que c'est une masse de temps trop précieuse à perdre pour une personne qui a aussi une vie et des problèmes qui vont avec... à privilégier cette solution si vous le penser remplaçable et que votre vie est plus importante que la sienne à vos yeux... Je comprend l'altruisme mais y'a déjà des personnes qui s'occupe de se problème, de plus ça amènera la personne à cultiver son altruisme envers elle même... Sur l'altruisme en soi, y'a des problème bien plus grave à l'échelle de l'humain et de la planète, d'ailleurs d'autre pays ça doit leur faire rire nos problème de drogues ils doivent considérer ça comme des problèmes de riches hahaha. J'espère que ce message pourra en aider certain, c 'est facile à dire mais je souhaite à tous le meilleur avenir possible.
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Ancien membre
11/02/2015 à 23:17

Quel texte poignant ! Merci de faire partager ton expérience..malheureusement face à cette dépendance, seule on est rien.
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Ancien membre
11/02/2015 à 23:41

Waouh, quand je vois le sourire sur ta photo et le texte que tu as écris, je me dis que tu es vraiment un esprit "fort" !  Je me retrouve un peu dans cette situation dans le sens où j'avais beaucoup fait le con il fut une période, mais avec autre chose que de la cocaïne. J'ai eu la chance de rencontrer mon copain au moment où j'étais le plus au fond. Il a pu m'aider à remonter la pente, mais je sais qu'il a souffert aussi, la violence et le machisme en moins, n'étant pas du tout dominateur dans ma manière d'être. Mais une personne dépendante et dépressive, invasive et dangereuse pour elle et les autres malgré elle :-/ Bref, bravo à toi en tout cas, car tu semble malgré tout avoir gardé la tête sur les épaules malgré cette (ces?) période(s) difficile(s).
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Ancien membre
12/02/2015 à 01:30

Merci à tous pour vos messages et votre soutien.  Kattarsis pourrais-tu m'en dire plus sur ce qu'il a fait pour t'aider?.. 
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Ancien membre
12/02/2015 à 21:54

En fait il a tout simplement été là pour m'aider. Il ne m'a pas détruit, mais a cherché à comprendre comment je suis tombé dans ces conneries. Puis un truc tout simple, qui s'est passé "malgré lui", c'est que j'étais amoureux, tout simplement. Jérémy est arrivé au moment où je n'en pouvais plus, où il me fallait quelque chose pour rebondir et recommencer une vie décente. Je n'ai pas arrêté du jour au lendemain, ce serait mentir, mais par contre peu à peu j'ai diminué, jusqu'à arriver à ne plus en avoir besoin.


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